Jour 2 - Centre

Jour 2 - Centre

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Explications
Que le sort vous soit favorable...
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Ce sujet est la suite directe de ce sujet.

Ce sujet sera ouvert durant toute la journée n°2 de l'arène, comptant pour 1 semaine irl (du 04/05 au 11/05). Il permettra à tous les personnages qui se trouvent dans cette zone de pouvoir rp à la suite de ce message.
Notez que le Jour 2 commence à partir de la diffusion des portraits dans le ciel, il est environ minuit. C'est donc à vous de gérer la progression de la journée à partir de la nuit jusqu'au Jour 3 (qui lui aussi débutera après la diffusion dans le ciel du jour2).

En ce qui concerne les règles de déplacement ainsi que toutes les autres règles de l'arène, vous les retrouverez toutes ici.

Bon jeu à tous !

Evénement

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

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Se méfier des cadeaux trop beaux ...
Que le sort vous soit favorable...
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Nous somme le deuxième jour, aux alentours de midi. Les tributs qui avaient bu l’eau la veille et attrapé des furoncles sont affaiblis, mais ceux qui n’avaient pas pu trouver comment s’en débarrasser peuvent se rendre compte que, quelques minutes auparavant, les furoncles ont commencé à s’estomper … Comme par magie. Quel soulagement pour ceux qui pensaient souffrir toute l’arène à cause d’une simple erreur … On pourrait presque penser que les juges se ramollissent … Mais la vérité est qu’avec chaque jour vient son lot de surprise … On ne voudrait pas que le piège de la veille reste trop en mémoire et vienne gâcher le « cadeau » de la journée, n’est-ce pas ?

Mais le piège de cette journée est un peu spécial … Dans leur grande clémence, les juges ont décidé que tous les districts ne seraient pas touchés. Les carrières ont déjà donné suffisamment de spectacle et ils savent qu’ils le feront encore, nul besoin de les pousser. Le district trois est déjà au plus bas grâce à la mentor du district 7, et les aventures du quatre peuvent plaire aux romantiques du capitole … Non, ce n’est pas eux que les Juges veulent faire bouger … Le district cinq, ainsi que le six eux par contre semblent bien trop tranquilles … En sécurité dans leur belle alliance … Mais ils devraient savoir que dans l’arène, on n’est jamais en sécurité. Le district neuf s’éloigne dangereusement des autres tributs et n’apporte aucun divertissement, quant au dix … Il faudrait qu’ils arrêtent de croire qu’ils peuvent gagner une expiation en posant des pièges un peu partout ! C’est une année d’expiation, et les juges veulent du show, de la confrontation … Ils vont payer leur manque de divertissement.

Près des zones où se trouvent les districts 5, 9 et 10 apparaissent trois petites mares remplies de grenouilles … Une aubaine devant laquelle les tributs ne peuvent pas reculer ! De l’eau, de la nourriture facile … Trop beau pour être vrai ? Pas quand on meurt de faim et de soif … Qui va succomber ?

HORS RP
Explications
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Voici le deuxième événement de l’arène ! Nous espérons qu’il vous plaira : vous trouverez à la suite les détails techniques de ce piège.

Caractéristiques de l’événement :

Ce piège n'affecte qu'Amy, Nolan et Chloé, toutefois tous les membres à proximité son susceptibles de les voir se faire piéger.
Cet événement se passe autour de midi le jour 2 (mais vous pouvez différer un peu et dire que vous ne voyez ça que vers 13-14h)

Suite au piège du jour 1, voici les points de chaque membre :
· Nate :200
· Pearl : 200
· Joss : 200
· Kol : 182
· James : 180
· Savinna : 83
· Nikolay 180
· Thalia 180
· Amy : 200
· Adam : 180
· Aedan : 200
· Vahine : 200
· Mikel : 200
· Cassie : 180
· Clarke : 160
· Maxim : 180
· Nolan : 170
· Silver : 170
· Jason : 200
· Chloé : 200
· Leanne : 180
· Xavan : 200

Vous l’avez compris, les noms pour lesquels vous avez voté sont les personnes qui vont subir le 2eme piège. Comme vous vous en doutez, le choix des districts n’était pas un choix des juges mais un tirage au sort, mais en rp, on dira que c’est un choix des juges de viser ces personnes là. Mais qu’est-ce qui se passe avec ces petites grenouilles ? Quand la personne qui a été désignée dans chacun des trois districts (Amy, Nolan et Chloé) ira chercher de l’eau ou/et des grenouilles, elle se retrouvera enlisée dans l’eau qui est en fait le piège des grenouilles. A ce moment-là, 8 grenouilles lui sauteront dessus pour les dévorer à la façon de sangsues. Il sera alors très douloureux de les retirer, cela va vous demander beaucoup de volonté. Votre nombre de points en volonté détermine le nombre de grenouilles que vous pouvez retirer en 1 rp. Si vous avez 1 en volonté, il vous faudra 8 rps pour enlever les 8 grenouilles … Si vous avec 2 en volonté, 4 rps, si vous avez 8 un seul rp suffit. Bien sûr à chaque rp, le temps que les grenouilles sont sur vous, elles vous « dévorent » un peu … L’attaque des grenouilles vous coûtera donc 15 pvs à la base, et vous perdrez 5 pvs par rp nécessaire pour enlever les grenouilles … Si vous ne faites pas le nombre de rp nécessaire avant la fin du jour 2, on estimera que votre personnage n’a qu’un point de volonté, vous perdrez donc 55 pvs. Oui, dans l’arène, chaque compétence a son importance … (Ah, et inutile de préciser cela, mais l’eau piège et les grenouilles ne sont donc en réalité pas consommables …)

Puisse le sort vous êtres favorable.

La Corne d’Abondance - Le Bain de sang

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
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Kol venait de porter le coup de grâce à Xavan du district 12. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 2h du matin dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène avaient compris le lien à la vie à la mort qui unissait tous les co-tributs en excluant toutefois les mentors. Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un mentor qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Moins d'une dizaine de secondes passèrent avant qu'un second coup de canon ne déchire le silence tranquille de la première nuit étoilée de l'arène.

Leanne, comme tous les autres tributs, était liée à son partenaire de district. Le district Douze venait de perdre l'Expiation, de perdre la vie...

Vivre ou survivre ?

Jour 2 - Zone rocheuse plane - Est
Sujet précédent : Jour 2 - Zone rocheuse plane - Est

Separate, sifting through the wreckage I can't concentrate, searching for a message in the fear and pain. Broken down and waiting for the chance to feel alive. Now in my remains are promises that never came. Set the silence free to wash away the worst of me.
Come apart, falling in the cracks of every broken heart. Digging through the wreckage of your disregard. Sinking down and waiting for the chance to feel alive. Now in my remains are promises that never came. Set the silence free to wash away the worst of me▲Linkin Park

Le soleil était insupportable. J’avais décidé d’attacher ma veste au dessus de ma tête, comme je l’avais fait il y avait de cela une éternité pour Adam qui rendait tout ce que son estomac vide contenait, mais cela changeait peu de choses : en contrepartie d’une insolation, mes bras s’étaient teints de rouge et la chaleur devenait insoutenable. Ca ne m’empêchait néanmoins pas de marcher. C’était là l’essentiel, puisqu'il fallait continuer d’avancer, ne pas s’effondrer, sous l’effet de la chaleur, sous l’effet de la fatigue, sous l’effet de la soif.
De l’eau… A cette pensée, ma gorge se tordit et je gémis. J’avais mal, horriblement mal : à côté de cela, l’affreuse migraine qui me suivait depuis mon réveil n’était qu’une promenade de santé. Elle se tordait, se tendait, me faisait mal, comme des ongles qui crissaient sur un tableau noir. J’étais incapable de parler, la moindre inspiration me faisait mal. Et pourtant, je continuais à marcher, à avancer, parce qu’Adam le faisait, parce qu’Aedan le faisait, parce que la pauvre Vahine le faisait. Cette dernière était vraiment mal : elle avait certes retrouvé un peu de couleurs, mais quelque chose me disait que c’était bien plus en raison du soleil que d’un rétablissement ; ses gestes étaient, quant à eux, raides, comme ses regards.
Je ne pus m’empêcher de m’approcher d’elle et poser une main sur son épaule.

« Vahine, tu vas bien ? »

Et la vérité me sauta alors aux yeux : elle était en manque.
C’était des choses qui n’arrivaient pas souvent, voire rarement, au District Cinq, et nous n’avions jamais eu à régler ce problème à la pharmacie. Néanmoins, c’était l’un des risques possibles de certaines prises de médicaments contre lesquelles ma mère m’avait mise en garde en m’expliquant qu’au District Six, c’était devenu fréquent que les travailleurs eussent à en prendre pour soulager leurs douleurs. Mais tout cela n’avait toujours été qu’une fiction pour moi, une chose qui n’arrivait qu’aux autres, loin de moi
Sauf que Vahine n’était pas loin de moins. Je lui devais quelque chose : je lui devais d’avoir soigné Adam.
Je ne savais pas comment aborder le sujet avec elle et pour l’instant, je ne m’y sentais pas, me contentant de lui sourire.

« J’ai envie d’aller à la corne pour voir s’il reste du monde.
- Mikel, c’est trop risqué ! »

Mikel avait eu cette idée soudainement, sur un fou coup de tête, et je crois que je lui lançais un regard tout aussi surpris que Vahine qui s’était vivement indignée. Elle avait raison. Il souhaitait mourir comme Elina ?

« Vous serez ici, en sécurité. Vous allez nous chercher de l’eau, c’est tout aussi important. Je vais chercher des armes. Si jamais vous trouvez de l’eau, vous allez au plus près de la frontière de zone possible pour me signaler que vous êtes là. On se retrouve vite. »

Mon cœur battait, moi qui, la veille, avais été à la limite de refuser l’alliance – et qui me retrouvais maintenant à craindre la mort de l'un de mes alliés. Sauf que ce n’était pas mon rôle de m’indigner, Vahine se débrouillait très bien dans ce domaine-là ; je regardais Mikel et j’acquiesçai.

« Vous savez ce que vous faites… revenez. S’il vous plaît. »

Et il partit en direction de la Corne, tandis que j’invitais les trois autres à continuer le chemin droit vers l’Ouest. Mais je ne pouvais m’empêcher de jeter des regards inquiets en arrière.
Sur le chemin, apparut une mare. De l’eau. Cette fois-ci, c’était trop fort, je ne pouvais pas la laisser partir.
D’un mouvement, je demandais à tous mes coéquipiers de rester derrière moi. Mikel parti, il fallait absolument que nous restâmes tous les quatre prudents : et de l’eau, une deuxième fois en deux jours durant une journée aride, c’était trop beau. Ca sentait le piège à plein nez. Mais nous ne pouvions nous permettre de laisser passer cette occasion sans la saisir.
Sauf que cette fois-ci, j’irais.

« Aedan, donne-moi la gourde s’il te plaît. Et restez derrière – surtout toi Adam. Tu restes à distance pour ne pas nous aveugler, c’est tout. »

Les grenouilles croassaient bien sagement sur leurs feuilles, plongeant dans une eau qui semblait si agréable, si vivifiante… J’eus grand mal à retenir mes pieds et mon envie de me porter en avant pour me jeter dans la mare, à la manière de ces amphibiens. Je mis un pied devant l’autre, doucement.
La mare était légèrement enfoncée dans le sable, en profondeur, et je n’y avais pas prêté grande attention. Le sable se déroba tout à coup sous mes pieds et je réussis juste à garder un certain équilibre pour ne pas finir le derrière mouillé, tout ceci dans un immense bruit d’éclaboussures.

« Tout va bien ! », m’exclamai-je.

Tout allait merveilleusement bien. L’eau avait trempé tout mon bas, certes, mais elle apportait avec une sensation de fraîcheur qui calma les brûlures du soleil et du sable sur mes mollets. De mes mains qui formaient un bol, je récupérai de l’eau et me frottai le visage avec. Souffler, juste trente secondes…
Une goutte glissa dans ma bouche et un goût horrible envahit mon palet. Quelque chose n’allait pas. J’ouvris les yeux et vis alors les grenouilles, soudain immobilisées sur leurs feuilles et me fixant de leurs yeux immenses. Elles me fixaient. Je crus même pendant un instant qu’elles ne respiraient plus. Je me mis à courir ; ou du moins, je le tentai, puisque je découvris avec horreur que mes pieds s’étaient enfoncés dans la boue et que je ne pouvais pas les en déloger.
Je compris que j’étais tombée dans un piège. Les traits de mon visage se déformèrent sous la terreur et un cri strident traversa mes lèvres quand les grenouilles bondirent sur moi.
Aucune partie de mon corps ne fut épargnée. La peur explosa en même temps que la douleur, et je restais paralysée en regardant les batraciens dévorer ma peau. C’était bien ça ! Elles dévoraient mes chaires ! L’une d’entre elle s’était emparée de ma poitrine et, sans hésiter, je l’attrapai à deux mains pour l’arracher, ce que je parvins à faire au bout de quelques instants. Je suffoquai. Je ne pensais pas avoir plus mal ; en vérité, pourtant, la souffrance était encore plus aigue, et je vis du sang couler de ma poitrine. Je manquai de vomir, et peut-être l’aurai-je fait si je n’étais pas occupée à me regarder me dévorer. Des grenouilles – il y en avait partout, partout.
Des tremblements de panique secouèrent mon corps et mes mains attrapèrent une seconde grenouille, que je retirai de mon bras dans un nouvel hurlement. Je pleurai. Le sentiment était insoutenable : j’allais mourir, dévorée vivante. Non, pas possible ? Je tentai d’extirper mon pied gauche de la vase, tandis que mes deux mains s’accrochèrent à une nouvelle bestiole prête à se délecter de mes entrailles – l’idée me donna des remontées acides et j’eus d’énormes difficultés à l’enlever.
Soudain, je vis Adam s’approcher de moi et je devins simplement folle.

« N’approchez pas, c’est un piège ! »

Ma voix était bien plus aigue que lorsque je criais.

« Adam, dégage de là ! Va-t-en ! N’approche pas ! »

Je transpirais. Je pleurais. Je hurlais. Je me débattais. Je retirai une nouvelle grenouille, et dans cet acte je jetai mes dernières forces : mes mains se figèrent ensuite sur mon débardeur, mes jambes flanchèrent et je finis à genoux dans l’eau, sanglotant, vidée de toute énergie…
Mais prête à vivre. Décidée à vivre. Mes mains se portèrent à une cinquième grenouille, et je mis tellement de temps à l’arracher qu’un mince filet de sang gicla sur mon visage déjà envahi de sueur, de larmes et de poussière. Je crachai de douleur.

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D5 - Adam

Je n’aimais pas le fait que Mikel soit parti tout seul à la corne … Ca avait un goût de déjà-vu que je n’aimais pas particulièrement, mais il avait raison. Tout comme Amy avait raison d’aller chercher un sac, même si c’était désagréable de se l’avouer … Sans armes, on était morts quoiqu’il en soit. J’aurais proposé d’aller avec lui, mais je ne pouvais pas m’éloigner d’Amy et je ne voulais pas lui faire courir ce risque. Amy avait réceptionné une gourde et allait à l’avant de la marre qui se tenait devant nous. J’avais mes doutes : j’avais déjà fait l’amère expérience de l’eau dans l’arène. Mais on devait boire, et on avait dit à Mikel qu’on allait trouver de l’eau. Et si on pouvait attraper une ou deux grenouilles … On pourrait le remercier de la nourriture qu’il nous avait donné et dont il avait lui-même décidé de se priver. J’étais complétement tendu jusqu’à ce que je vois Amy se mettre de l’eau sur le visage.

« Tout va bien ! »

Je souris d’un large sourire malgré moi. Enfin une bonne nouvelle ! Mais après quelques secondes, je vis le visage d’Amy se transformer. Je la voyais se débattre pour sortir de l’eau mais elle était comme … piégée. Je vis impuissant les grenouilles lui sauter dessus et la mordre. Depuis quand les grenouilles avaient-elles des dents ? Mais ce n’étaient pas de vulgaires grenouilles, c’était des grenouilles « d’expiation ». Amy essayait de les arracher à sa chair, mais je voyais combien cela lui coûtait. Je m’avançai pour l’aider, faire quelque chose … Je la voyais pleurer … C’était une souffrance terrible pour moi. J’avais l’impression de revivre Elina. Je la regardais pleurer, souffrir, sans rien pouvoir faire. Je m’avançais vers elle pour l’aider, je ne pouvais pas rester passif … Pas cette fois.

« N’approchez pas, c’est un piège ! Adam, dégage de là ! Va-t-en ! N’approche pas ! »

Je la fixai un instant. Je ne voulais pas l’écouter. Enlever les grenouilles ne servait à rien si elle restait embourbée là dedans : d’autres allaient l’attaquer. Mais si on y allait, alors nous aussi on souffrirait le même sort. Réfléchis Adam, réfléchis … Quand soudain, une idée me vint. Je reculai d’un pas pour fouiller le sac et en sortir la petite corde. Rapidement et sans réfléchir, j’en lançai une extrémité à Amy. Il fallait la sortir de ces sables mouvants …

« Accroche toi Amy, on va te sortir de là ! »

Je tirai de toutes mes forces sur la corde quand je sentis que le poids était plus léger ; c’était Vahine derrière moi qui s’était elle aussi emparée de la corde et s’était mise à tirer avec moi.

« Adam - District 5 passe de la zone rocheuse plane est à la zone rocheuse plane centre »

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Vivre ou survivre ?

Jour 2 - Zone rocheuse plane - Est

Separate, sifting through the wreckage I can't concentrate, searching for a message in the fear and pain. Broken down and waiting for the chance to feel alive. Now in my remains are promises that never came. Set the silence free to wash away the worst of me.
Come apart, falling in the cracks of every broken heart. Digging through the wreckage of your disregard. Sinking down and waiting for the chance to feel alive. Now in my remains are promises that never came. Set the silence free to wash away the worst of me▲Linkin Park

Je t'ai demandé de partir, Adam.
Je n’allais pas mourir là.
Je ne réfléchissais plus, accrochée à ma seule volonté d’enlever chaque bestiole accrochée à ma peau. Mon corps était secoué de tremblements de plus en plus violents : peut-être ne restait-il que peu de grenouilles, mais les retirer me demandait un effort toujours plus intense, toujours plus grand, et j’en arriverais certainement à ne plus avoir la force de les retirer.
La douleur était présente, mais elle ne me ralentissait : bien au contraire, je la sentais me stimuler. J’attrapais une nouvelle grenouille qui s’était agrippée à mon omoplate, ce qui me forçait à n’utiliser qu’une main. Les muscles de mon bras, déjà endoloris, se retrouvèrent tordus : et à tous mes maux s’ajouta une crampe affreuse. Je mordis ma joue intérieure pour forcer, encore un peu, et lorsque la grenouille céda, mes dents écrasèrent complètement ma joue et un goût âcre se fit sentir sur mon palet. Je crachai un peu de sang, la main posée sur mon épaule.
Manque de chance, un amphibien logé sur mon dos décida de saisir mon doigt au passage.
Un nouveau cri franchit mes lèvres et j’eus l’imbécile réflexe de secouer, mais la grenouille ne fit que raffermir sa prise. J’attrapai l’animal et le serrai, si fort que je sentis ses os craquer et mes ongles rentrer dans ses chairs : et quand il ne fut plus qu’un reste sanguinolent, il libéra ma main et je l’envoyai voler au loin. C’était efficace, tellement plus que si je tirais et me blessai.
L’eau éclaboussa à ma droite : il fallait que je me dépêche, les Juges envoyaient les prochaines grenouilles, alors qu’il n’en restait pas qu’une. Je passai à l’offensive avec mes ongles, les enfonçant dans la chaire. Le dernier animal lâcha et pourtant, je continuais à presser, avant de pousser un cri qui n’était plus de la douleur, mais de la rage. la rage de vivre, la rage de vaincre, la rage de ne plus être impuissante mais de sortir de cet enfer.
Je haletai. L’eau autour de moi était teintée de rouge. Je restais complètement sur le qui-vive. Le premier batracien qui bougerait ne survivrait pas : je ne me défendrais plus, j’attaquerais désormais.

« Accroche toi Amy, on va te sortir de là ! »

Il y eut encore une éclaboussure à ma droite, et je me retournai brusquement. Je ne vis pourtant qu’une corde, et je levai les yeux vers Adam, derrière lequel accouraient Vahine et Aedan. J’allais leur hurler de partir : mais d’un regard alentour, je vis qu’il n’y avait plus de grenouilles autour de moi, et que je restais les mollets enlisés dans la vase.
J’attrapais la corde à deux mains, mais elles étaient pleines de sang et autres substances qui provenaient de ces grenouilles que j’avais écrasées et glissèrent. Je manquai de peau de finir la tête au fond de la mare, me rattrapant d’une main qui s’enfonça tout de suite. J’enroulai l’autre autour de mes doigts, et j’aidais mes coéquipiers à me sortir de là.
Ma main se libéra. Mes jambes suivirent. Et au prix de derniers efforts, je sortis de cette eau maudite, traînant dans le sable, rampant me précipitant ensuite à quatre pattes pour rejoindre mes compagnons.
Je vis Adam, je vis Vahine, tous les deux les mains posées sur la corde. Doucement, je sentis le sable qui se mélangeaient aux morsures des grenouilles ; je sentis mon doigt gonfler et m’élancer, et certains de mes ongles arrachés ; je sentis ma bouche se remplir de sang ; je sentis mes cheveux collés contre ma peau ; et enfin, je sentis la peur, l’horreur, le sentiment d’avoir échappé à la mort. Ma bouche s’ouvrit pour les remercier, mais seul un gémissement en sortit : à la place, la pression retomba si soudainement que mon corps se mit à trembler et mes jambes cédèrent sous moi. Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues.
Mal. Peur. Fin.
Je restais pourtant parfaitement silencieuse, ni gémissement, ni sanglot, ni parole ne se firent entendre, tant j'étais parfaitement incapable de bouger. Mon corps tremblait sous le poids de l’émotion, secoué de frissons, de crampes, de spasmes, et je semblais être une personne agonisante dans un film muet.

©clever love.

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D6 - Mikel, Vahine & Aedan

Vahine donnait tout ce qu’elle avait pour tirer Amy de là. C’était terrible de la voir souffrir ainsi, et cela lui faisait prendre conscience qu’elle allait mourir dans cette arène : elle ne pourrait jamais faire souffrir quelqu’un. Serait-ce juste si elle gagnait parce que Mikel avait fait tout le travail pour elle ? Surement pas, mais c’était sans doute sa seule chance de s’en sortir … Une équipe entière pouvait gagner, après tout.

Lorsqu’enfin ils arrivèrent à la sortir de là, Aedan ne pouvait pas s’empêcher de la fixer. Elle était ensanglantée, mordue de partout, et elle ne pleurait même pas … Elle ne disait rien, elle ne pouvait juste pas s’empêcher de trembler. Elle semblait ne jamais pouvoir s’arrêter. Il regarda Vahine, paniqué. Etait-ce un effet secondaire des morsures ? Allait-elle mourir ?

Vahine s’avança doucement vers Amy avant de se retourner vers Adam et Aedan.

« Reculez, laissez la respirer … Elle est en état de choc. »

Alors que les garçons reculaient, Vahine s’approcha doucement d’Amy. Elle avança très lentement une main vers son visage et poussa sous son menton d’un doigt pour la forcer à la regarder.

« Tout va bien, c’est fini, tu es en sécurité maintenant. »

Elle répétait ce qu’on lui avait appris dans ce genre de situation ; il fallait calmer la personne avant tout et lui dire de ne penser à rien. Vahine commença à respirer de façon bruyante et sonore.

« Inspire profondément, et expire, ne pense à rien d’autre, concentre toi sur ma respiration. »

Elle la fixait avec douceur mais fermeté pour ne pas lâcher son regard. Ses frissons se firent moins violents, mais beaucoup plus rapide … Et là, Vahine oublia tout ce qu’elle savait de la médecine et fis la chose que son instinct lui dictait, ce qu’elle avait besoin de faire ; elle pris Amy dans ses bras et commença à faire de petits mouvements, comme pour la bercer.

« Tout va bien, tout va bien … »

« Vahine et Aedan sont dans la zone rocheuse plane centre »

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Vivre ou survivre ?

Jour 2 - Zone rocheuse plane - Est

I kept everything inside and even though I tried, it all fell apart what it meant to me will eventually be a memory of a time when...
I tried so hard and got so far but in the end, it doesn't even matter. I had to fall to lose it all but in the end, it doesn't even matter.
One thing, I don’t know why it doesn’t even matter how hard you try. Keep that in mind, I designed this rhyme to remind myself how I tried so hard. ▲ Linkin Park

J’enfonçai mes mains dans le sable, et je regardais les grains se mouvoir, dégringoler les uns sur les autres. Plus mes doigts s’enfonçaient, plus j’avais mal, surtout là où j’avais été profondément mordue. Il n’était pourtant pas question que je m’arrête : je cherchais cette douleur, je cherchais à avoir l’impression de vivre. Je n’avais plus d’esprit, je n’avais plus de corps, et peut-être plus d’émotions. C’était entre la douleur et le sable. Juste entre nous deux.

« Reculez, laissez la respirer… Elle est en état de choc. »

Etat de choc… C’était peut-être ça. Suite à un traumatisme, le sang circulait très mal dans les organes et la respiration était difficile. Peut-être. Je ne savais pas. Je m’en fichais. Douleur et sable. Ca me convenait.
Je vis soudain une main s’approcher de mon visage ainsi qu’une silhouette qui me faisait de l’ombre. Je n’avais pas la force de bouger : sinon, je me serais en arrière et j’aurais refusé qu’elle me touche. Mes tremblements redoublèrent tandis qu’elle me faisait remonter les yeux vers les siens et me contraignaient à fixer les siens : deux pierres d’un bleu électrique.
Lui aussi avait eu les yeux bleus. Je me souvenais. C’était la dernière chose dont je me souvenais : des yeux d’un bleu profond, animés d’un éclat horrible de désir, soulignés par l’insupportable odeur de l’alcool. Et puis, c’était devenu noir.
Celle que je ne retrouvais pas tandis que Vahine me forçait à la regarder, et ce fut la raison pour laquelle je ne me dérobai pas à elle.

« Tout va bien, c’est fini, tu es en sécurité maintenant. »

Si je n’avais pas la respiration aussi saccadée, aussi coupée et essoufflée, j’aurais hurlé. En sécurité ? Comment osait-elle dire que l’on était en sécurité ! Les pièges nous tombaient dessus sans prévenir, Mikel pouvait être en train de mourir à la Corne, le canon ne cessait de tonner – et elle affirmait que l’on était en sécurité !
Si j’étais morte, Adam aurait pu mourir lui aussi. De tremblante, j’étais passée à figée, des sueurs froides ruisselant le long de ma colonne vertébrale.
Je l’entendis respirer. Elle exagérait chaque inspiration, chaque expiration, me disant qu’il fallait que je m’y concentre. On n’avait pas le temps pour ça, on pouvait mourir, Adam et Aedan étaient en danger, ne le comprenait-elle ? Alors pourquoi étais-je incapable de bouger, figée dans le sable ?
Pourtant, je me rendis soudain compte que ma respiration s’était calmée, et qu’elle était devenue plus profonde : elle s’était naturellement calée sur celle de Vahine. Mes yeux étaient captés par les siens ; ma respiration s’était accordée avec la sienne ; mes oreilles n’entendaient que sa voix. Et cela aurait marché, certainement, si cette atmosphère de mort n’était pas omniprésente : la seule idée qui s’imposait à mon esprit, c’était qu’Adam était en danger, maintenant.
Ce fut soudain. Un instinct qui vous poussez en avant et sur lequel l’esprit et la raison n’avait pas d’emprise. Vahine me saisit entre ses bras et la chaleur de son étreinte fut si éclatante que je n’eus aucun mouvement de dégoût : bien au contraire, je me laissai aller dans le bercement de ses bras, je la laissais chasser ce froid qui avait envahi mon cœur et ma tête.
Et je pensais à ma mère, et je ressentis un manque immense. Je voulais tellement qu’elle soit là. Non, en vérité, je ne voulais pas : la simple présence d’Adam était une horreur absolue.
Non, ma mère n’était pas là. Elle ne viendrait pas. Elle ne me sauverait plus. J’étais seule, seule avec Adam peut-être, mais seule face à la mort. Nous l’étions tous. Je n’avais pas le droit de me laisser aller…

« Tout va bien, tout va bien… »

Je fermais les yeux, et je le vis : un fin rayon de lumière déchirant l’obscurité. Un îlot non pas d’une chaleur étouffante, mais d’un éclat rassurant qui rendait la noirceur alentour si quiète. J’étais vivante. J’ouvris les yeux et, la première chose que je vis, ce furent Adam et Aedan, leurs visages envahis d’inquiétude.

« Je suis vivante », se glissa dans l'un de mes souffles, inaudible, et réactiva des battements de vie dans mon cœur.

Je me laissai encore un peu bercer contre l’épaule de Vahine, avant de me défaire de son étreinte. Mes mouvements étaient durs et malhabiles : mais je semblais peu à peu reprendre le contrôle de mon corps. Habituée désormais à la douleur qui irradiait chacune de mes blessures, je ne pensais même plus à mes blessures qui devaient me rendre minable.
Tout n’allait pas bien : disons simplement que tout n’allait pas mal.

« Il faut chercher de l’eau, » murmurai-je en tentant difficilement de me relever entre mes muscles endoloris et les tremblements qui n’avaient pas complètement disparu.

J’oubliais complètement les plaintes de mon corps sur mes blessures, ce qui était une hérésie pour tout guérisseur : avec le sable, l’eau, les morsures, cela pouvait s’infecter. J’étais pourtant décidé à aller de l’avant et à oublier, parce que le temps était un luxe qui nous échappait totalement.

« Et vite. »

Qui savait ce que réservaient les cinq prochaines minutes. Mais une chose était certaine.

« Merci, » murmurai-je à Vahine, la regardant de mes yeux embués de larmes.

©clever love.

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D5 - Adam

« Je suis vivante »

Mon cœur se souleva. Je le savais bien sûr, avant qu’elle ne le dise … Mais l’entendre le dire m’avait apporté une grosse bouffée de chaleur. C’était un moment étrange, un peu hors du temps … Vahine venait de la prendre dans ses bras et je savais ce que cela avait du faire à Amy … Mais elle n’avait même pas semblé frissonner alors qu’habituellement le simple fait de voir une personne s’approcher l’aurait fait reculer de dix mètres. Mais ils étaient dans l’arène … Tout était différent.

« Il faut chercher de l’eau. »

Je la fixai un moment, interdit. Etait-elle sérieuse ? Comment puisait-elle la force de se relever si rapidement, après ce qu’elle venait de subir ? Amy était plus forte ce que je ne m’imaginais … Plus forte que moi.

« Et vite. »

J’acquiesçai.

« Elle a raison, il faut qu’on bouge. Amy, tu peux marcher ça va aller ? »

Je l’avais regardée mais je connaissais déjà la réponse. J’avais fait un tour sur moi-même pour repérer le chemin par lequel on était arrivés. De là, il faudrait aller toujours tout droit. Je pris le sac qui Mikel nous avait laissé et avançai vers l’ouest, suivi de près par Vahine, Aedan et Amy. On continua à avancer pendant un moment, toujours en prenant soin de ne pas s’éloigner trop de la corne afin que Mikel puisse nous retrouver facilement. Après un temps, je sentis que ma gorge commençait à me brûler et j’étais tout à fait conscient qu’Amy avait raison sur toute la ligne : si on ne trouvait pas bientôt de l’eau, on allait avoir un sérieux problème … Au loin je distinguais une sorte de cercle en pierre ...

"Regardez ! Un puit !!"

« Adam - District 5 est dans la zone rocheuse - zone du puit »

Spoiler:

Vivre ou survivre ?

Jour 2 - Zone rocheuse plane - Est
Sujet suivant: Jour 2 - Zone rocheuse plane - Puits (ouest)

Separate, sifting through the wreckage I can't concentrate, searching for a message in the fear and pain. Broken down and waiting for the chance to feel alive. Now in my remains are promises that never came. Set the silence free to wash away the worst of me.
Come apart, falling in the cracks of every broken heart. Digging through the wreckage of your disregard. Sinking down and waiting for the chance to feel alive. Now in my remains are promises that never came. Set the silence free to wash away the worst of me▲Linkin Park

Toutes les craintes d’Adam s’étaient soudain envolées et il me fixait avec un nouveau regard, un regard dans lequel je ne sentais plus le poids de la mort d’Elina. Le reproche. La culpabilité. La réalité de l’arène nous tombait dessus, la réalité de notre mort. A lui, à moi. Pas celle des autres, comme lorsque nous voyions nos proches mourir à l’écran et que nous ressentions de la peine et de la révolte ; non, c’était notre vie, notre bien le plus précieux, celui pour lequel lui et moi avions si fermement bataillé que nous n’étions pas prêts à le céder. Ni aux Juges, ni aux Carrières, ni aux grenouilles.

« Elle a raison, il faut qu’on bouge. »

Adam avait acquiescé tandis que j’avais réussi, tant bien que mal, à me relever. Mes réserves d’adrénaline épuisées, je tenais à peine sur mes jambes tremblantes et blessées, aussi ravagées que mon corps l’avait été par les grenouilles. J’avais la nausée causée à la fois par le manque d’eau, par le goût insupportable de sang dans ma bouche, la chaleur et les blessures.

« Amy, tu peux marcher ça va aller ? »

J’acquiesçai lentement à mon tour.

« Il faut », murmurai-je.

Pour appuyer mon affirmation, je fis un pas en avant. Et un autre. Ce dernier fut peut-être un peu trop rapide et précipité, parce une douleur vive envahit tout mon corps comme une vive décharge électrique. Un voile de douleur passa sur mon visage, et je m’assurai d’un regard qu’aucun ne m’avait vue : mais Adam ne semblait que trop occupé à regarder autour de lui. Je vis Vahine et lui adressai un petit sourire, pour la rassurer, et nous suivîmes Adam qui ouvrait le chemin.
Je serrais les dents sur tout le chemin. Si j’avais un instant espéré que je m’habituerais à la douleur, je me rendis qu’elle devenait toujours plus insupportable : marcher dans le sable demandait un effort bien plus important que si le sol était dur et ferme. Je fus rapidement à la traine, en queue de file, à jeter des regards autour de moi en espérant voir Mikel surgir d’un instant ou l’autre – ou des Carrières.

« Regardez ! Un puits ! »

Un léger sourire détendit mes lèvres crispées par l’effort. De l’eau…

©clever love.

Informations :
Spoiler:

Deuxième jour

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
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Cassandra venait de porter le coup de grâce à James du district 3. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 14h, l'après-midi dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène avaient compris le lien à la vie à la mort qui unissait tous les co-tributs en excluant toutefois les mentors. Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un mentor qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Moins d'une dizaine de secondes passèrent avant qu'un second coup de canon ne retentisse dans la chaleur abominable de cette deuxième journée des Jeux.

Savinna, comme tous les autres tributs, était liée à son partenaire de district. Le district Trois venait de perdre l'Expiation, de perdre la vie...

Deuxième jour

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Une étrange fumée...
Que le sort vous soit favorable...
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Une fumée sombre envahissait peu à peu le ciel de l'arène. Son odeur âcre et amère ne laissait planer aucun doute sur sa nature : il s'agissait d'un feu. Tous les tributs en furent interloqués : qui était assez bête pour penser ne pas être repérable par les autres avec un tel signal ?

Il était alors 15h dans l'arène.

Cependant, au fil des minutes qui passaient, le ciel s'assombrit encore davantage. Les nuages jouèrent avec le soleil et plus personne ne fut assez bête pour penser qu'il s'agissait d'un simple feu pour cuisiner une bête chassée ou encore pour préparer un remède... Non, cette fumée grisâtre et pleine de cendres devait provenir d'un incendie bien plus grand : un nouveau piège des Juges, une partie de l'arène qui brûlait sous l'effet des rayons qui leur avait chauffé le corps toute la journée, quelque chose d'autre ?

De leur position, les tributs ne pouvaient apercevoir l'origine exacte mais il était certain que personne, sauf peut-être les responsables, ne désiraient réellement savoir ce qui se produisait...

Les tributs qui se trouvaient dans un terrain dégagé (zone plane rocheuse et zone des dunes) pouvaient deviner les flammes qui s'élevaient au loin. L'incendie semblait vorace et dévorait un emplacement situé dans la zone de la corne d'Abondance.

Au bout de deux heures, la fumée se dissipa peu à peu dans l'arène pour laisser réapparaître un soleil radieux et une chaleur toujours plus écrasante. Les flammes qui avaient glissé sur chaque parcelle de la corne d'Abondance se tarirent, maîtrisées par les technologies des Juges... La pyramide était toujours debout mais sur ses escaliers de la suie, au sommet des cendres à la place de l'équipement... Presque tout avait disparu, cet incendie ne serait pas sans conséquence pour chaque tribut de l'arène.

Fin du Jour 2

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Dans le ciel de la nuit...
Que le sort vous soit favorable...
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Le ciel s’assombrit sur l’arène, mais cela est moins perturbant que la première fois : tous s’attendent déjà au schéma qui va suivre … Disparition du jour au profit de la nuit, recherche d’un abri rapidement, hymne du Capitole qui résonne, visages qui apparaissent dans le ciel … Et nombreux sont ceux qui ont compris qu’après cela, le visage des mentors apparaitra pour faire connaitre la décision de deux nouveaux tributs. De là à parler de traintrain, il n’y a qu’un pas …

Les tributs peuvent rapidement voir les visages des disparus s’afficher dans le ciel. Ce n’est pas la même chose que le jour précédent où la plupart avait déjà vu à la corne qui était mort ou allait mourir. Ce soir, bien qu’ils aient tous entendu les coups de canon, seuls les responsables savent déjà quels noms vont apparaitre dans le ciel. Puis après quelques minutes, la musique du Capitole continue, comme la veille, et le visage de Selena Blewstone s’affiche dans le ciel.

« Chers tributs, vous le savez, certains mentors ont souhaité partager l’arène avec vous et d’autres non … Il est maintenant venu le temps pour eux de sceller le destin d'un de leurs tributs. J’ai a nouveau tiré deux districts ce soir … »

Le mentor du district 9 Stephen, apparait à son tour. Il fixe la caméra un instant et baisse les yeux, on sent à quel point il est tiraillé …

« Ce soir, je … Je scelle le destin de … Non, plutôt … Je scelle le destin de Nolan. Je suis désolé Nolan … »

Il fixe l’écran mais on dirait qu’il fixe son tribut sans le voir. Selena réapparait et sourit à la caméra.

« Par chance, le deuxième district que j’ai tiré n’a pas ce problème ; le district cinq a sa mentor qui a pris la courageuse décision d’aller dans l’arène, à ses dépens … Elle protège donc ses tributs de ce scellage de destin. »

Mais la musique ne s’arrête pourtant pas. Plus aucune image n’est dans le ciel, mais on entend une sorte de grésillement. Et après quelques instants, une voix froide et impersonnelle s’élève dans l’arène.

« Toutefois, les tributs qui ont été aveuglé jusque ce soir vont recouvrer la vue pour le moment. La plupart des tributs semblent avoir oublié les règles des Hunger Games … Installés dans vos alliances et vos sentiments, vous vous pensez en sécurité … Cette erreur ne sera pas tolérée longtemps. A minuit ce soir, vous ne serez plus liés à votre co-tribut ; ils vont vous choisir un nouveau partenaire. Saurez-vous le trouver avant d’être aveuglés ? »

Quelques secondes après qu’il ait eu terminé de parler, des parachutes tombent autour de chaque équipe avec leur prénom. Chacun a à présent en sa possession une boussole, mais quel que soit le sens dans lequel ils la tournent, l’aiguille ne bouge pas … Pas encore.

Quelques secondes plus tard, les tributs sentent que quelque chose les gratte … Ce sont des poux, mais pas n’importe lesquels … Ils ont étés modifiés. A l’endroit où le pou pique le tribut apparait un chiffre. Le chiffre de leur nouveau partenaire. Soudain, l’aiguille de leur boussole se met à tourner dans tous les sens jusqu’à ce qu’elle se stabilise sur la direction à suivre afin de trouver son nouveau co-tribut. Une seule chose à faire : le trouver le plus rapidement possible, après avoir fait ses adieux à son alliance actuelle.

HORS RP
Explications
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Voici donc la fin de la deuxième journée de l'Expiation. Nous espérons que vous en avez tous bien profité !

Ce post clôture donc le Jour 2 de l'arène, toutefois comme vous avez pu le lire dans le post rp qui précède nous devons encore vous donner des indications pour certains éléments.

Autre élément important, ce message de fin de journée signe la fin de ce que nous considérons comme le Jour 2 de l'arène. De nouveaux sujets vont faire leur apparition dans toutes les sections de l'arène afin de vous permettre de continuer à rp : merci de respecter cette organisation pour que nous sachions bien tous ce qu'il s'est produit le Jour 2 par rapport au Jour 3... Cela évitera les problèmes de cohérence.
Bien entendu, vous êtes libres de continuer à rp en Jour 2 si vous voulez finir une scène importante pour votre personnage. Toutefois, plus aucune attaque n'est désormais autorisée pour le Jour 2, ni soin, ni pose de piège. Nous vous demandons également pour des raisons de timing de privilégier vos rps dans le Jour 3 afin que nous puissions avancer dans l'arène !

La nouvelle journée (Jour 3) commencera à l'heure de minuit, vos personnages viendront tout juste d'assister à la conclusion de la première journée et à la révélation de ce nouveau rebondissement !

Mais ce rebondissement, vous voulez surement en savoir plus ! Alors voici un petit résumé pour vous éclairer.

- La règle d’aveuglement des tributs par leur mentor est temporairement stoppée ; les tributs aveuglés retrouvent la vue.
- Les tributs seront « mordus » par des poux génétiquement modifiés. Ces poux ont chacun un jumeau, et chaque tribut mordu par un pou sera lié au tribut mordu par son « jumeau ». Mais à qui aller vous être liés ? Voici la répartition des nouveaux duos et où la boussole va les emmener.

• Nate / Amy - Rocheuse ouest = puit
• Pearl / Nik - Rocheuse centre
• Kol / Silver - Rocheuse est
• Joss / Maxim - Feuillue ouest
• Jason / Vahine - Feuillue centre = pont
• Nolan / Thalia - Feuillue est
• Chloé / Adam - Dune ouest
• Cassandra/Aedan - Dune centre = oasis
• Mikel/Clarke - Dune est = temple

- Vous avez une heure pour vous retrouver ; après cela la règle des duos s’appliquera : si vous vous éloignez, vos personnages perdront la vue. Si un meurt … L’autre aussi.

Pour toute question, n'hésitez pas à contacter un membre du staff par mp. Nous vous aiderons du mieux possible !

Votre staff chéri