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 " Le chemin est court qui va de la crainte à la haine "

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" Le chemin est court qui va de la crainte à la haine " Vide
MessageSujet: " Le chemin est court qui va de la crainte à la haine "   " Le chemin est court qui va de la crainte à la haine " EmptyLun 24 Mar - 22:24


Mitch FLECTO



ARX TARPEIA CAPITOLI PROXIMUM


« Le chemin est court qui va de la crainte à la haine.  » Proverbe italien,
ou
Flash Back, aux origines d'une aversion





►► L'air était chaud, le soleil radieux, une petite brise rafraîchissait l'atmosphère, et le ciel bleu dégagé laissait filtrait une clarté solaire qui illuminait le sol de ses rayons bienfaisants. C'était une journée magnifique, une journée idéale pour célébrer cette événement historique : la Tournée de Victoire des 173èmes Hunger Games. Un jour magnifique pour une cérémonie magnifique... Mitch Flecto se délectait, la cérémonie allait bientôt commencer, mais pendant que les spectateurs tels que lui profitaient de la superbe journée, le ciel de certaines familles s'assombrissait... Leur fils, leur fille leur avait était arraché par des hommes vêtus de blanc ; les suppôts du Mal, les Gardiens de La Paix. Ce pauvre être s'était vu volé son enfance, son humanité, son innocence... Impuissant il s'était battu contre d'autre enfants qui auraient put, sous des cieux plus bienfaisant être ses amis. Et dans une arène, sous les yeux de millions d'hommes et de femmes, on lui avait arraché la vie. L'effondrement, c'était tout ce que ressentaient ces familles. Le vide, la douleur, la perte...
C'était ces combats qu'appréciaient tant de Capitoliens ; Mitch Flecto en était un exemple parfait. Lui avait toujours adoré les Jeux, et ils s'y intéressait particulièrement. C'est pour cette raison qu'il avait décidé de s'occuper personnellement de la sécurité des de la Tournée. Debout devant l'estrade, dans une armure d'un blanc rutilant, il attendait les vainqueurs. Cette année, ils étaient particulièrement originaux, surtout le tribut féminin ; une jeune fille un peu instable qui avait sut assurer le spectacle, du nom de Zatanah Keywell...
Dans un brouhaha assourdissant, les vainqueurs arrivèrent enfin. D'un pas assuré, ils s'avançaient sur l'estrade, dans une sorte de défi lancé à la population : « nous sommes les plus forts, le Capitol vaincra ! ».
Une fois arrivé en haut, ils n'étaient plus qu'à quelques mètres de leur garde Pacificatoriale. Un des hommes lança alors :
- Pauvres êtres, ils ont tout de même vécu des moments difficiles, avant d'atteindre la gloire !
Mitch Flecto de lui répondre d'un air narquois et d'une voix bien audible :
- Des assassins, te dis-je, ce sont des meurtriers. Les as tu vus ce battre ? Ce sont des tueurs ; ils ne valent pas mieux que nous. Tout comme nous, ce sont des pions du Capitole...



MITCH FLECTO      " Le chemin est court qui va de la crainte à la haine " Capito10      PEACEKEEPER


Dernière édition par Mitch Flecto le Lun 23 Mar - 1:11, édité 2 fois
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" Le chemin est court qui va de la crainte à la haine " Vide
MessageSujet: Re: " Le chemin est court qui va de la crainte à la haine "   " Le chemin est court qui va de la crainte à la haine " EmptyJeu 8 Mai - 10:56

Les assassins
Mitch Flecto & Zatanah Keywell
Printemps - Journée - Ensoleillé - 2255

On me tirait encore de mon coma éveillé, de ma prostration confortable. Encore. Ils murmuraient dans les détours des couloirs en se pensant discrets, ils étaient déjà en retard. Il fallait qu'ils se rattrapent pour éviter les représailles, les autorités supérieures y comptait bien, il y avait bien trop d'enjeux dans cette Tournée pour se permettre de se faire passer pour des incompétents dépassés par la situation.
Doux mot pour parler de moi. "La situation", c'était moi. Les problèmes, c'était moi. Et pourtant, c'étaient eux qui étaient en retard, je n'en étais que l'objet. Je n'étais qu'une chose qu'on balade dans tout le pays, qu'on montre, qu'on expose, qu'on observe du coin de l'oeil comme une statue, comme une chose. Voilà ce que sont les vainqueurs pour eux, des choses qu'ils contrôlent pour contrôler Panem. Et cette année-là, c'était moi plus que les autres. Après tout, c'était moi la victorieuse, parait-il. Pourtant ils me manipulaient avec mille précautions, avec pleins d'égards et de regards fuyants. Enfin, je ne comprenais pas encore ce qui m'arrivait, je voulais juste retrouver mon confort prostré au fin fond du district 8, je ne réalisais pas encore que ce ne serait jamais le cas, plus jamais. Pour l'instant je flottais encore, mon esprit embrumé ne faisait pas la part des choses avec tout ce qui me tombait dessus. Je n'arrivais pas à savoir à quel moment je m'étais retrouvée dans cette situation, quand est-ce que ca avait dérapé. Qu'est-ce que j'avais fait, pour me retrouver là. L'arène, dont ils parlaient tant, je ne la visualisais même pas. Tous mes souvenirs s'y rapportant étaient flous, opaques, fermés au plus profond de mon esprit divaguant.

On me remua encore, je ne bougeais pas assez vite à leur goût, pourtant ils prenaient leurs pincettes, toujours après avoir vérifié qu'un des hommes armés était proche. "Il faut aller sur l'estrade, c'est l'heure", qu'ils me disaient. D'autres passèrent devant moi, et je restais en retrait, ne bougeant que comme des réflexes, comme un automate.
Non, la première réflexion ne me fit ni chaud, ni froid. La pitié, je la connaissais par coeur, elle était presque la seule "relation" que j'avais avec le reste du monde -ou tout du moins, que le reste du monde avait avec moi- depuis ma naissance. La pitié, je connaissais tous ses aspects. Les condescendants, les mal à l'aise, les stupides, les effrayés, les méprisants. Tous, ils revenaient vers moi jour après jour, tous avaient pris l'habitude de couleur sur mon comme la pluie qui s'écoule et qui répand au loin les relents de tanin de mon district. Non, la première réflexion, je l'aurais oubliée sans aucun problème. Ce fut la seconde, bien audible malgré le brouhaha assourdissant ambiant, qui résonna comme un coup de feu au milieu du silence.
Et ce furent les premiers flashs qui revinrent. Des flashs que même leurs images externes des évènements de l'arène, que pourtant ils m'avaient montré avec beaucoup de ferveur, n'avaient réussi à faire revivre. Leurs vidéos, c'était un film, c'était faux, c'était ailleurs, c'était quelqu'un d'autre. Là, les flashs... si mes nerfs avaient été opérant, j'aurais frissonné en réalisant qu'ils étaient des souvenirs.
C'était encore flou et diffus, c'était une image qui grésille, qui saute d'un chapitre à l'autre sans la moindre logique et qui montrait les plans trop rapprochés, sans réussir à indiquer au spectateur le lieu et les raisons de l'action. On ne reconnaissait pas les protagonistes non plus depuis la caméra.... Depuis mes yeux.
Il n'y avait que deux couleurs qui grésillaient pour former des formes, le rouge et le doré. Le doré de la chaleur, de la sécheresse, qui m'aveuglait tandis que je courrais à la recherche de... je ne sais plus. Nouveau flash. Plutôt rouge celui là, du rouge partout, qui se répandait très vite. Nouveau flash. C'était un son, un hurlement, celui qui glace le sang. Nouveau flash...

Ca n'en finissait pas, je voulais sortir de ma tête mais restais hypnotisée. Je ne sais pas quel aspect j'avais de l’extérieur, sans doute le même que d'habitude : les yeux dans le vague, les bras ballants et le corps inerte, sans aucune réaction même si mes jambes avançaient toujours par elle même quand on voulait me déplacer. C'est seulement mon esprit qui n'était pas là. Mon esprit était loin dans des images qui me glaçaient...

Quand j'en ressortis, je n'étais plus sur l'estrade, je n'étais même pas sûre d'y être montée. L'homme, un Pacificateur, qui avait prononcé les dernières paroles que j'avais entendu, se tenait encore non loin.
"Nous ne sommes pas des meurtriers." C'est ce que j'avais envie de lui dire, de lui cracher à la figure. Non pas pour me défendre de ses accusations, non pas pour accuser le Capitole d'être responsable, nous pas pour dire que je n'avais pas le choix, non pas parce que je ne me vois même pas comme une meurtrière malgré tout ce que j'ai cru comprendre quant à mes actions dans l'arène. Seulement parce que c'était pour écraser -ou bien faire revivre- un souvenir que j'avais déjà revécu un nombre incalculable de fois cette dernière année. Nous ne sommes pas des meurtriers, alors on a le droit de tuer... C'est ce qui m'avait tué la première fois au fond de cette cale. C'est ce qui se retournait contre moi ce jour de Tournée, pour bien finir de renverser une nouvelle fois mon monde. Et je ne pouvais m'empêcher de sentir une nouvelle fois la colère, la rage remonter.
Et ce furent ces sentiments, mêlés à la frustration, que j'adressais au Pacificateur.

- Nous sommes des survivants.

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MessageSujet: Re: " Le chemin est court qui va de la crainte à la haine "   " Le chemin est court qui va de la crainte à la haine " EmptyJeu 29 Mai - 23:10


 

Mitch Flecto

Chef de La Répression
ARX TARPEIA...







« Nous sommes des survivants »

La voix était prononcée de façon claire, bien audible, assurée. Tranchante et rageuse. C'était tout un état d'esprit, tout une haine, tant de sentiments et de ressentis compliqués, qui se ressentait dans le timbre et dans l'intonation de cette voix.
Mitch fut d'abord surpris, puis ensuite amusé. Il comprit que c'était à lui que s'adressait cette phrase, au moins en partie.
Des survivants, ainsi donc se considéraient les vainqueurs, eux qui avaient tués, eux qui s'étaient battus... Mitch ne pouvait pas encore s'adresser à la jeune fille, mais esquissa un sourire en coin : allez dire cela aux familles des autres tributs, aux proches des victimes mortes au combat.
Quoique... Pour le Capitol tous les habitants de Panem sont des survivants, des condamnés en sursis. Les tributs ne fpnt pas exception, ils sont condamnés eux aussi ; condamnés à mourir, à se battre, à tuer. Et ceux qui s'en sortent sont des assassins survivants.
Le Pacificateur ne put s'empêcher d'admirer une nouvelle fois cette machine bien huilée. A l'image de leurs idoles des Hunger Games, les hommes et les femmes du peuple se considèrent à la fois coupables et victimes, dépendant du Capitol, et comme des citoyens vivants grâce à lui. Mitch comprenait mieux l'intérêt   des Hunger Games. Excepté le côté Circances; c'est un microcosme. Il représentent le peuple, en sont le miroir ; ceux-ci doivent se battre pour rester en vie, mais sont maintenus en vie par le Capitol, à l'instar de ces petits parachutes argentés. En échange de leur vie, ils doivent respect, loyauté et soumission ; entièrement dépendants, ce sont les conditions si ne qua non de leur existence. Et ceux qui devaient assurer cette paix, ceux qui devait assurer le maintien de l'édifice, c'était lui et ses confrères Gardiens de la Paix. Il avait raison, tous n'étaient que des pions, lui, les Pacificateurs, ainsi que les Vainqueurs.
Mitch fut tiré de ses rêveries par un grésillement dans son oreille, ce qui annoncé une connexion avec ses supérieurs :

_ Flecto, à votre tour.

Mitch regarda autour de lui, des milliers de personnes lui faisait face, autant de dangers potentiels, aussi, il ne se força pas lorsqu’il cria à ses hommes d'une voix rageuse :

_ PRESENTEZ ARMES !

Dans un bruit de claquement de l'arme sur le plastron, chaque Pacificateur présent au pied de la tribune releva son fusil chargé, prêt à tirer. Sans un mot, chacun gagna son poste, raide et froid, formant un cordon de sécurité au pied de l'estrade, face au palais de Justice. La cérémonie allait commencer, les Vainqueurs allaient prendre la parole.



Zathana nous a quitté...:

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