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 Jour 3 - Puits (ouest)

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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyVen 18 Sep - 1:08





Troisième jour
Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games


Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 Tumblr_lyuky2uohl1qhx09po1_500






Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
__________________________



Chloé venait de porter le coup de grâce à Adam du district 5. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 13h30, l'après-midi dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène connaissaient le lien qui pouvait encore les unir à leur tout nouveau partenaire, tout comme ils savaient que certains avaient déjà pu se séparer... Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un tribut libéré du lien qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Seulement, rien ne se produisit. Un seul coup de canon avait retenti. Chloé n'était plus liée à Adam en ayant résolu le mystère de la boîte des Juges...

L'Expiation pouvait continuer, sans que personne ne sache, jusqu'au soir, qui était le malheureux pour lequel le glas venait de résonner dans l'arène.

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Nathanaël F. Lowe
Nathanaël F. Lowe
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyDim 20 Sep - 19:13


Arène - Zone du puit -




Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 Tumblr_lyd56fePug1r9z1qpo1_500




Nous avions échoué … cela n’avait pas fonctionné. Je n’aurais pas dû être surpris ; c’était bien loin d’être assez cruel pour les juges … Et pourtant je l’étais. J’avais vu un problème sous mes yeux et j’y avais cherché une solution en oubliant où j’étais, je n’avais pas pris ce facteur en compte … La vérité c’est que je ne sus qu’on avait échoué qu’en entendant le cri d’Amy. J’avais alors pensé le pire : que la boite allait exploser ou je ne sais quoi. Mais lorsque mes yeux se posèrent sur la boite, je ne vis rien de si catastrophique … Du moins je n’en saisissais pas encore le sens …

« Seul un sacrifice d'une part de lui-même a la même valeur que la rupture pour couple... »

Je vis alors Amy se jeter sur sa dague et la brandir face à moi. Je ne comprenais pas la situation, c’était tellement … Irréaliste … Je la fixai un instant, perplexe, alors qu’elle se dressait en position d’attaque. D’un coup rapide je jetai un œil autour, prêt à brandir mon arme moi aussi en cas d’attaque, mais je ne voyais rien …

« Tu comprends ? »

C’est alors seulement que la solution me frappa … Une part de lui-même …

« Ils veulent du… ils veulent quelque chose de plus violent que des cheveux ! Du sang, des morceaux, du combat ! Et le sacrifice de l'un de nous deux ! »

Evidemment. Maintenant qu’elle le disait, c’était évident. Pour briser ce lien, il fallait du sang ; c’était tout ce que les juges attendaient. J’aurais voulu pouvoir y réfléchir, songer à quelle solution on pouvait donner ; mais Amy ne m’en avait pas laissé le temps : elle avait déjà décidé qu’elle allait devoir m’arracher un morceau. Mon sourcils se froncèrent … Cela lui ressemblait si peu, de vouloir aller à l’affrontement comme ça …

« Je comprends pourquoi tu veux briser ce lien Nathanaël, je comprends le poids que je peux être pour toi ! Et je sais que quoi qu’il arrive, je ne suis pas de taille face à toi ! Je sais même pas ce que je fous là ! Merde ! Si j’ai survécu jusqu’ici, c’est juste parce que des gens plus forts que moi m’ont aidée, voire même se sont sacrifiés, pour réparer toutes mes erreurs ! »

J’ouvris la bouche pour parler mais je me repris. Ce n’était pas le moment pour agir comme tout à l’heure, sans réfléchir à tout. Il fallait que je pense … Amy semblait surprise que j’ai voulu briser le lien, n’était-ce donc pas ce qu’elle voulait elle aussi ? Cet aveuglement dès qu’on mettait de la distance entre nous était un handicap qui, une fois que certains s’en serait débarrassé, causerait à coup sûr notre mort, ne le voyait-elle pas ?

« C’est sûrement ça. Sûrement le moment pour que je paye tout ça. Pour que je rende au Ciel toute la chance qu’il m’a donnée et dont je n’ai pas profité »

J’avançai d’un pas vers elle et aussitôt elle recula. Le peu de distance qu’il y avait entre nous m’empêchait déjà de distinguer ses traits distinctement et donc de vraiment comprendre ce qui se passait, ce qu’elle ressentait. En vérité je ne comprenais rien. Elle venait elle-même de sauter sur son arme pour m’attaquer, et elle me reprochait d’avoir voulu briser le lien. Elle voulait m’attaquer mais parlait déjà comme si elle orchestrait sa propre mort. Elle était visiblement lucide sur ses chances au combat face à moi, mais alors pourquoi ? Pourquoi engager le combat plutôt que de simplement discuter de s’il fallait vraiment briser ce lien et si oui, de comment le faire en s’infligeant le moins de dommages ?

« Mais, parce que je me suis promis d’être honnête avec toi, je te jure que je vendrai chèrement ma peau. »

Et alors qu’elle se mettait à trembler des pieds à la tête, cela me frappa. Elle n’était pas en position d’attaque … Elle était en position défensive … Tout ce temps, elle ne s’était pas préparée à m’attaquer : elle se préparait à recevoir mon attaque. Mes yeux s’écarquillèrent et j’eus l’impression d’avoir reçu un coup dans l’estomac. Comment pouvait-elle penser que j’allais lui sauter dessus et l’attaquer ? Mon attachement pour elle n’était-il pas évident ?

« Oh, Amy … »

J’avais fait un pas vers elle spontanément pour la rassurer, mais encore une fois elle recula, son arme toujours brandie vers moi.

« Amy, qu’est-ce que tu me fais ?! Ne sois pas ridicule et pose cette arme … »

Cela ressemblait en réalité plus à une prière qu’à un ordre. Le pas que j’avais fait avait quelque peu réduit la distance entre nous, et je pouvais distinguer dans son regard qu’elle avait déjà fait son opinion. Ne m’avait-elle pas avoué après tout, ce qu’elle pensait des carrières, ce qu’elle pensait de moi ? Elle n’allait pas lâcher sa seule défense seulement parce que je le lui demandais, peu importe combien je voulais que cela suffise …

« Si je n’étais pas si vexé du peu de confiance que tu m’accordes après tout ça, je serais presque fier … Ta position de défense est bonne, bravo. »

C’est seulement lorsque je m’entendis prononcer cette phrase que je me rendis compte à quel point mon ton était amer. Mais je pouvais dire ce que je voulais, cela ne changerait rien … Pas comme ça, pas maintenant qu’elle avait son arme en face de moi et qu’elle se sentait en position de force. Je m’imaginais bien qu’elle ne croirait pas un mot de ce que je dirais, elle se disait seulement que je dirais n’importe quoi pour sauver ma peau … Oh, Amy …

Je songeais sérieusement à lui sauter dessus et à la clouer au sol. C’était la bonne chose à faire, la plus sûre. Mais c’était Amy … Je n’avais pas envie qu’elle me plante, mais je n’avais pas non plus envie de devoir la mutiler, l’idée m’était insupportable. Si je voulais qu’on puisse se sortir de cette situation, si je voulais qu’elle pose son couteau et qu’on puisse discuter, il fallait qu’elle puisse me faire confiance. Il fallait qu’elle supporte ma présence … Elle supportait déjà à peine que je la touche, et j’avais compris pourquoi quelques heures plus tôt, alors si je lui faisais un plaquage, j’osais à peine imaginer sa réaction … Non, il fallait la jouer fine, malgré le risque … Je plongeais alors mon regard dans celui d’Amy, et c’est sans avoir besoin de simuler que je sentis toute la peine et toute la déception que son geste me causait y monter.

« Amy, est-ce qu’on … »

Mais je ne terminais pas ma phrase. D’un pas je supprimais la distance entre nous et ma main agrippa la sienne avec force. Rapidement je la passais dans son dos, lui faisant une clef de bras pour l’empêcher de bouger tout en resserrant ma main sur son poignet, la forçant à lâcher sa dague qui tomba au sol. D’un coup de pied, j’éloignais l’arme tout en relâchant mon emprise sur sa main mais pas trop, de façon à l’empêcher de se libérer le temps que je la calme.

« Je suis désolée, tu ne m’as pas trop laissé le choix … A quoi tu t’attendais Amy ? Bien sûr qu’il faut briser ce lien, dès qu’on est à plus de trois mètres l’un de l’autre on ne voit plus rien, lorsque les autres se seront libérés on serait des proies faciles … »

Je desserrais doucement l’emprise que j’avais sur ses poignets, cherchant les mots pour lui prouver que je n’allais rien faire même si au fond, j’espérais que le simple fait de voir que je ne cherchais pas à lui faire de mal allait suffire …

« Mais jamais je ne t’aurais fait de mal … Je me suis attaché à toi Amy, ça me semblait relativement évident … »

Je me pinçais la lèvre. De toute façon, il fallait tester, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire.

« Est-ce que je peux te lâcher pour qu’on discute tranquillement de quelle partie tu peux m’enlever pour que ça soit le moins handicapant possible et le plus facile à soigner ? »

J’espérais finir de la convaincre avec ça. De toute façon, j’avais eu le temps d’y réfléchir et ça me semblait la meilleure solution : Amy n’était pas assez forte pour se permettre d’être affaiblie, j’avais la prétention de croire que je pourrais me débrouiller. Je n’étais pas capable de soigner les séquelles que pourrait laisser ce genre « d’opération ». Amy le pourrait, si elle n’était pas trop occuper à essayer de me poignarder … Je pris une profonde inspiration et je lâchai ses poignets.

« Nate D1 est dans  la zone rocheuse plane, section "puit"»




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Amy E. Wetthrone
Amy E. Wetthrone
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyMar 22 Sep - 14:48

Se libérer

Jour 3 -  Zone rocheuse plane - Ouest (Puits)
Don't taint this ground with the color of the past. Are the sounds in bloom with you ? 'Cause you seem like an orchard of mines. Just take one step at a time.
And you seem to break like time, so fragile on the inside. You climb these grapevines. Would you look now unto this pit of me on the ground and you wander through these.
To climb these grapevines... Vines. ▲Globus




« Oh, Amy… »

Sa voix perçait mon cœur avec plus de force qu’elle n’aurait percé mes tympans. Cette force venait de l’émotion qui y pointait ; cette émotion qui tirait tout de sa discrétion, se cachant derrière de hauts remparts de mots et d’expressions pour tirer sa flèche de la petit meurtrière. C’était de la déception.

« Amy, qu’est-ce que tu me fais ?! Ne sois pas ridicule et pose cette arme… »

C’était plus fort que moi, ma main se crispa encore plus autour de la poignée de mon arme, ce qui était une très mauvaise chose quand on voulait se battre. C’était ce que Nathanaël m’avait répété ce matin. J’étais donc, en somme, en train de me priver d’encore plus de chances de réussite face à un Carrière contre lequel j’étais plus que désavantagée.

« Si je n’étais pas si vexé du peu de confiance que tu m’accordes après tout ça, je serais presque fier… Ta position de défense est bonne, bravo. »

Les mots coulèrent sur moi sans que je ne les retienne réellement, puisque la seule chose qui marqua mon esprit fut ce ton amer, nouvelle preuve de déception. Comment ça, déçu ? Déçu de quoi ? L’idée que ce soit simplement parce qu’il n’avait aucune mauvaise intention à mon écart, voire même que des bonnes, m’effleura l’esprit. Non, je la chassai avec force en raffermissant ma main sur la poignée, ce qui ne réussit pas à calmer mes crispations. Non, il n’était pas déçu, il l’avait si bien dit. Il était vexé. Et cela avait un rapport avec de l’orgueil.
Vexé que je devine son plan, que je devine qu’il veuille me tuer ?
Cette idée était finalement plus simple à accepter. La vexation était moins dure que la déception, plus facile à supporter, plus simple à assimiler pour notre fierté personnelle, puisqu’elle était signe qu’on avait brisé celle de notre vis-à-vis. Je préférais cette idée là à la première ; je préférais le savoir vexé que déçu ; cela me confortait tellement plus dans ma prise de décision… ça me faisait moins douter. Si je ne doutais pas, c’était que j’avais pris la bonne décision, non ? Et que Nathanaël le savait, ce faisant, il tentait par tous les moyens de me convaincre d’éviter un combat ? Mais pourquoi agissait-il comme cela, lui qui pouvait me mettre à terre d’un simple éternuement ?
Je le sentis soudain plonger ses yeux dans les miens, et j’usais de force pour ne pas me laisser envahir par cette armée en marche dans ma poitrine. Ses yeux, pourtant, ses yeux semblaient dévisager la dite armée, la recouvrant d’un regard la rendant plus virulente… Si seulement je pouvais me libérer tout ça, sans être entravée des autres… Mais défaire les liens affectifs étaient trop durs, et je n’étais pas seule dans la balance. Comment pouvais-je savoir quelles conséquences auraient mes actions sur Adam ?
Sa voix prit des tons peinés et déçus, encore, qui me heurtèrent et me déstabilisèrent encore plus. Ce n’était pas de la vexation. Et si c’était une technique supplémentaire pour me faire céder ? Il y arrivait.

« Amy, est-ce qu’on… »

Le reste semblait un film qu’on accélérait. D’un pas, il couvrit la distance que j’avais tant affectée à maintenir et il saisit ma main armée. Je m’y attendais, me préparant à son action et, pourtant, je ne bougeai qu’à l’instant il passa dans mon dos en tentant futilement d’écraser l’un de ses pieds avec le talon de ma botte, le tout dans un certain cri inqualifiable. De la rage, de la frustration, de la surprise ? Cela ne le troubla assurément pas puisqu’il m’immobilisa le bras et me força à lâcher ma dague comme si je n’avais opposé aucune résistance ce qui, dans le fond, était le cas. Le bruit de ma dague heurtant le sol dur à cet endroit de l’arène résonna comme le clairon qui annonçait la défaite, et je regardais ce brillant éclat être éloigné d’un coup de pied.

« Lâche-moi…, l’implorai-je sans grande conviction.

- Je suis désolée, tu ne m’as pas trop laissé le choix… A quoi tu t’attendais Amy ? »

A ce qu’il me saute dessus. A ce qu’il abatte cette racine entre lui et sa victoire, entre lui et sa co-Tribut. A ce que je me défende comme je le lui avais promis, avant qu’il n’abaisse mes défenses à coups de regards et de paroles… Dieu que je me sentais idiote en ce moment-même, à la merci de cet homme, en l’ayant laissé faire…

« Bien sûr qu’il faut briser ce lien, dès qu’on est à plus de trois mètres l’un de l’autre on ne voit plus rien, lorsque les autres se seront libérés on serait des proies faciles…

- Je sais… », continuai-je d’implorer pour qu’il arrête de me balancer ma stupidité au visage.

Et alors, qu’allait-il faire maintenant ? Me couper une oreille pour la poser sur la balance ? Il faudrait assurément qu’il me lâche, pour ce faire, sauf si… Non, bien sûr, il avait une arme tranchante sur son flanc. J’entendis toujours ces battements rugir au fond de moi et, espérant y trouver la force de me battre, je m’y plongeais à corps éperdu.
Ce ne fut pas ce que j’y trouvais.
Ce n’était pas de la colère, ce n’était pas de la rage. Ce n’était pas de l’impuissance, ce n’était pas du désespoir. L’armée devint papillons : je compris que c’était le contact de sa main sur mon poignet qui libérait ces insectes dans mes entrailles, la proximité de son être. C’était terriblement troublant, terriblement gênant, d’autant plus que ces sentiments se trouvaient mêlés à la culpabilité de l’avoir déçu. Oui, bien malgré moi, je m’en voulais : je m’en voulais de l’avoir déçu, de l’avoir peiné. Contre toute logique. Et ne trouvant pas le sentiment que j’attendais pour avoir l’envie de me battre, je me sentis simplement… abandonner.
Et ce l’instant où il relâcha un peu mon bras, me libérant légèrement, et ajoutant un dernier mot.

« Mais jamais je ne t’aurais fait de mal… Je me suis attaché à toi Amy, ça me semblait relativement évident… »

Ces mots faisaient échos à cette bataille interne en redoublant les battements des papillons. Et soudain, je me fis plus violence à ne pas laisser jaillir ces larmes qui commençaient à me brûler les yeux qu’à me libérer de son étreinte, laissant le libre chemin à ce sentiment logé au fond de mon cœur depuis un moment déjà, et qui me hurlait son évidence.
Mais je ne l’écoutais pas. Pas maintenant, je n’étais pas prête.

« Est-ce que je peux te lâcher pour qu’on discute tranquillement de quelle partie tu peux m’enlever pour que ça soit le moins handicapant possible et le plus facile à soigner ? », continua-t-il d’une voix douce.

Et il me libéra. Inconsciemment, je sentis mon poignet rester de lui-même dans sa main, l'accompagnant doucement, comme s'il ne souhaitait pas se libérer de cette étreinte. Lui.
Je restais pendant un instant silencieuse, les bras pendants, fixant un point invisible dans le sable. Puis je me retournai lentement, levant mes yeux vers lui, me sentant soudain vide de tout, hormis ce battement régulier à mon oreille.

« T’enlever ? », murmurai-je doucement, cherchant à prendre la pleine mesure de ses mots sans parvenir à me rendre compte de ce qu’ils voulaient dire.

Mes yeux restaient fuyants, fixant toute autre partie de son corps pour éviter de croiser les siens.

« Comment je peux t’enlever quoi que ce soit ? Je risque de faire plus de dommages qu’autre chose, et je me vois mal t’arracher les dents d’un coup de poing… », marmonnai-je presque incompréhensiblement.


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Nathanaël F. Lowe
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyMar 22 Sep - 22:06


Arène - Zone du puit -




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Amy se tourna vers moi, me fixant. Je songeais alors que j’avais réussi à la convaincre, mais bizarrement je n’en retirais aucune joie, aucun soulagement … J’aurais voulu qu’elle le fasse sans que j’ai besoin de la forcer … Je ne pouvais malheureusement pas comprendre. J’étais quoiqu’on en dise en position de force, qu’elle tienne une arme ou non. Il était bien plus facile de faire confiance à quelqu’un de qui l’on n’avait rien à craindre …

« T’enlever ? »

Elle fuyait mon regard. Quelque part elle avait surement raison. Malgré le fait qu’elle se soit raisonnée, non sans aide, je me rendais moi-même compte que mon regard devait s’être durcit par la déception et la tristesse qu’avait provoqué son geste. Pour ce qu’elle devait faire, elle devait être précise, sûre d’elle. Je ne devais pas la faire douter de notre duo, pas maintenant, je devais tenter d’effacer ce qui venait de se passer … Plus facile à dire qu’à faire.

« Comment je peux t’enlever quoi que ce soit ? Je risque de faire plus de dommages qu’autre chose, et je me vois mal t’arracher les dents d’un coup de poing… »

Mes yeux s’illuminèrent d’un coup alors qu’elle venait de terminer sa phrase, et un large sourire s’afficha sur mon visage. J’en oubliai quelques instants ma colère et soulevai Amy dans les airs dans un élan d’euphorie avant de la reposer par terre.

« Mais bien sûr !! Oh Amy, tu es géniale, géniale … Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Un doigt ou un orteil aurait été tellement pénalisant en combat, mais quelques dents !! C’est tellement évident ! »

Je pivotai pour prendre les ciseaux. Ce simple geste me fit redescendre sur terre. Alors que je me retournai, je m’attendais à ce qu’elle ait déjà fait dix pas en arrière … Mais à ma grande surprise, elle n’avait bougé. Je m’approchais alors et lui déposai le ciseau entre les mains. D’une main je serrais la sienne qui emprisonnait les ciseaux, de l’autre je poussais légèrement son menton de mon pouce de façon à ce qu’elle me fasse face.

« Tu peux le faire Amy. Je sais que tu le peux, si qui que ce soit dans l’arène s’y connait assez en soin pour faire ça, c’est toi. »

Je mis mon autre main autour des siennes qui enserraient les ciseaux tout en continuant de la fixer.

« Moi j’ai confiance en toi. »

Cela m’avait presque arraché la langue que de le dire, tout en sachant que ce n’était pas réciproque … Mais c’était la réalité. Je lui faisais suffisamment confiance pour la laisser jouer dans ma bouche avec une paire de ciseau. On faisait difficilement mieux que ça. Je lâchais ces mains … Je ne voulais pas mettre trop de pression sur ses épaules … J’haussais alors les miennes.

« Et puis, tout ira bien … C’est l’histoire d’une ou deux dents, j’suis sur que je vais rien sentir … »

J’avais voulu détendre l’atmosphère, mais j’étais loin d’être crédule … Ca allait faire un mal de chien. Ce serait un miracle si j’arrivais à m’empêcher de crier et de rameuter tous les tributs par-ici …

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Amy E. Wetthrone
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyLun 5 Oct - 21:26

Se libérer

Jour 3 -  Zone rocheuse plane - Ouest (Puits)
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Sans que personne, et encore moins moi-même, ne comprenne ce qui se passait, Nathanaël était tombé sur moi et me soulevait dans ses bras. Je ne savais plus où en donner de la tête : j’étais tellement surprise qu’il aurait pu me tuer en cet instant, je n’aurais rien suivi de ma mort. Peut-être parce que je comprenais inconsciemment qu’il ne me ferait rien, comme une confiance muette mais qui s’exprimait tellement aisément...

« Mais bien sûr !! Oh Amy, tu es géniale, géniale… Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Un doigt ou un orteil aurait été tellement pénalisant en combat, mais quelques dents !! C’est tellement évident ! »

Il était devenu fou. Super.
Si je remettais tout dans l’ordre, le plan de mon coéquipier était tout aussi effrayant que sa folie apparente. Il voulait que je lui arrache une ou deux dents pour équilibrer la balance, et de préférence avec les ciseaux qu’il était en train de chercher, puisque je ne pouvais pas les virer d’une droite bien placée. Je le regardais comme une bête de foire, essayant de prendre totalement la mesure de ses paroles, quand il me déposa les ciseaux dans la main.

« Tu peux le faire Amy. Je sais que tu le peux, si qui que ce soit dans l’arène s’y connait assez en soin pour faire ça, c’est toi. »

Non mais oui c’était ça. Il voulait que je lui fasse une opération à ciel ouvert, les dents en prime… Il était devenu complètement cinglé. Et chez moi, rien n’allait mieux tandis qu’il déposa ma main dans la sienne et qu’il la recouvrait de sa seconde, manière de m’expliquer qu’il ne me voulait aucun mal, alors qu’une paire de minutes auparavant j’étais prête à me battre. Actuellement, face à l’énormité de la situation, je devais avouer que l’idée d’essayer de le tuer m’avait complètement abandonnée : entre son plan fou et les battements accélérés de mon cœur que n’arrêtaient pas de provoquer ses contacts, je ne savais plus du tout où donner de la tête.
Et après sa déception, le voici qui me faisait confiance… ce qui suffisait à créer une boule de papillons dans mon estomac. Vraiment, j’étais en position idéale pour avoir des pensées claires, cela allait sans dire.

« Moi j’ai confiance en toi, conclut Nathanaël.
- Tu… »

… as confiance en moi ? … dois bien être le seul ? … te rends compte de ce que je vais faire ?
En vérité, une seule phrase traversa mes lèvres, complétant ce pronom prononcé sans que je ne m’en rende compte.

« Tu es taré… fou… tu me demandes de te charcuter en plein milieu du désert ? »

Je ne me rendis pas compte de son regard, de son indécision, toute prise à ma stupéfaction. Bien sûr que l’idée était bonne, sur le principe, il serait si peu handicapé… Mais les dents… Bon sang les dents ! C’était tellement sensibles, tellement sujet à la douleur, à l’erreur ! Et j’étais pharmacienne, je n’étais pas chirurgien… Même s’il m’avait fallu régler ces problèmes-là quelques fois, je ne me voyais pas faire un travail propre ici…

« Et puis, tout ira bien … C’est l’histoire d’une ou deux dents, j’suis sur que je vais rien sentir…

- Simplement si tu tombes inconscient à cause de la douleur, » ajoutai-je légèrement tendue.

Mais alors, très légèrement.
Ma tête se mit alors à réfléchir à toute blinde, ce qui était compliqué sous ce soleil de plombs et  avec les émotions qui se succédaient sans fin. Rapidement, je me fis un film de ce qui allait se passer, me disant que son argument était valable, mais que le mien tout autant : les dents l’handicaperaient moins dans un combat si la plaie était correctement soignée. J’imaginais déjà ma mère en train de faire un scandale pour ces mots, pour mon approbation qui allait suivre. Je soupirai.

« Très bien… on va faire ça. »

Je jetai un œil que j’espérais décidé sur les ciseaux et énumérai machinalement ce dont j’avais besoin à voix haute.

« J’ai besoin de deux choses : la première, c’est que tu acceptes de bien vouloir que je t’attache une corde dans la bouche. »

Une image suivie d’une pensée assez claire traversèrent mon esprit, et je devinai qu’elles firent de même dans celui de Nathanaël, ce qui m’arracha un rire.

« Pas de pensée bizarre s’il te plaît. Tu souffriras tellement quand je vais t’arracher les dents que tu seras heureux de pouvoir mordre autre choses que mes doigts. »

Puis, me rappelant que j’avais demandé à énoncer deux conditions, je continuai en achevant :

« Deuxièmement, j’ai besoin que tu m’allumes un feu pour stériliser la lame des ciseaux. Ou du moins, la rendre la moins… euh… habitée possible. »

Passe ton image. Puis, avec un sourire gêné, j’ajoutai :

« Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Après cette confirmation, on ne change plus d’avis. »

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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyMer 21 Oct - 17:29


Arène - Zone du puit -




Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 Orn1E1




« Moi j’ai confiance en toi.
- Tu…  Tu es taré… fou… tu me demandes de te charcuter en plein milieu du désert ? »

J’étais bien conscient que ce n’était pas l’idée la plus saine du siècle, et pourtant … Rien ne me semblait mieux que cela. J’avais fait un tour méticuleux dans ma tête de tout ce qui était potentiellement arrachable, et les dents étaient bien la chose qui me paraissait la plus simple. Enfin, avec Amy à mes côtés évidemment. Le fait de retirer les dents en soi allait être plus compliquer que de simplement me couper un doigt mais … Cela serait beaucoup moins embarrassant pour la suite de l’arène, si tout se passait bien.

« Et puis, tout ira bien … C’est l’histoire d’une ou deux dents, j’suis sur que je vais rien sentir…
- Simplement si tu tombes inconscient à cause de la douleur. »

Je fronçais les sourcils, sans pour autant parvenir à retenir un petit sourire. C’était bien le moment pour faire de l’humour.

« Très bien… on va faire ça. »

Mes yeux s’écarquillèrent légèrement, malgré mes plus beaux efforts pour cacher ma surprise. Je m’attendais à de longues minutes de discussions et négociations avant qu’elle ne décide finalement de me suivre sur ce chemin. Mais à ma grande surprise, elle ne me rendit pas la tâche difficile. Elle se lança même dans les explications de comment elle allait faire pour s’occuper de moi et des mes quenottes …

« J’ai besoin de deux choses : la première, c’est que tu acceptes de bien vouloir que je t’attache une corde dans la bouche. »

Je retins difficilement un rire, mais mon visage entier avait souris. Elle m’avait suivi en riant à son tour, preuve que je n’étais pas le seul à laisser mes pensées vagabonder. Et puis, en sachant ce qui allait venir, chaque pensée plus agréable était un détour bienvenu …

« Pas de pensée bizarre s’il te plaît. Tu souffriras tellement quand je vais t’arracher les dents que tu seras heureux de pouvoir mordre autre choses que mes doigts. »

Je fis mine de soupirer.

« En quoi c’est bizarre ? Je  croyais seulement que tu te décidais enfin à rendre les choses intéressantes … »

Je l’avais fixé un instant, les yeux rieurs. Malgré le poids de la situation, le fait de mettre Amy mal à l’aise me procurait une bouffée d’air frais. Cela me détendait, même si je savais que ce n’était qu’illusion et que j’allais bientôt être beaucoup moins d’humeur à rire …

« Deuxièmement, j’ai besoin que tu m’allumes un feu pour stériliser la lame des ciseaux. Ou du moins, la rendre la moins… euh… habitée possible … Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? Après cette confirmation, on ne change plus d’avis. »

J’acquiesçai en songeant que j’avais quand même eu de la chance de tomber sur elle au jeu  des nouveaux binômes … Stériliser la lame des ciseaux, c’était quelque chose à quoi je n’aurais sans doute jamais songé moi-même et mourir d’une infection n’aurait vraiment pas été très glorieux. Je sorti une allumette de mon sac et entrepris de faire le feu.

« Ce que je veux … »

Avais-je vraiment envie de me faire arracher une dent ? Non. Non, pas du tout … Mais c’était la seule et unique solution. Si on restait liés, on serait affaibli et on mourrait tous les deux. De plus il ne fallait pas oublier nos co-tributs, ce qui compliquait aussi pas mal les choses … Et il était simplement hors de question d’envisager d’affaiblir Amy. Il n’y avait pas d’autres solutions, mais de là à dire que je le voulais …

« Si on doit parler de ce que je veux tu vas rougir. »


J’avais souri. Manière de détendre l’atmosphère, à nouveau, avant qu’elle ne s’alourdisse définitivement pendant « l’opération ».

« Mais c’est ce qu’on doit faire … Si t’as une meilleure solution, j’suis preneur, mais … Je pense qu’on a fait le tour. On est d’accord qu’il faut se séparer, sinon pour notre sécurité en cas d’attaque, parce qu’on ne sait pas ce qui va se passer ensuite, si on doit retrouver Pearl et Adam, on sera peut-être forcé de s’éloigner … Et comme dit, si je dois faire une opération sur toi, franchement autant te planter un couteau dans le cœur direct, ça sera moins cruel. »

Mais tout ça elle le savait déjà. Il fallait juste le redire pour bien renforcer sa motivation, et la mienne. Je pris une inspiration alors que le feu commençait à briller de plus belle, et je pris les ciseaux afin de les mettre dedans jusqu’à ce que la lame devienne rouge. Là je lui tendis l’arme et la fixai un instant.

« Et bien docteur, je crois qu’on est prêt … »

Je sorti la corde de mon sac et m’apprêtai à la mettre entre mes dents … Mon regard se posa sur Amy et pendant un instant, je pris peur. Et si ça se passait mal ? Si des tributs arrivaient pendant l’opération ? Après tout, le feu que je venais d’allumer n’était-il pas comme un phare qui indiquait notre position ? Elle-même pourtant douée pour la médecine ne semblait pas sereine à l’idée de réaliser cette opération … Ma tête commençait sérieusement à chauffer … Mes yeux passèrent de ceux d’Amy à ses lèvres, et là sans crier gare, je l’embrassai. Ce fut comme si toute la tension accumulée quittait mon corps, je ne pensais plus à rien. J’aurais du réfléchir bien entendu, nous étions à la télévision. Qu’allait penser mon district, ma coach ? Qu’allait penser Amy ? Le Capitole ? Mais aucune de ces pensées ne me traversa l’esprit … Ca m’était égal. J’avais l’impression de prendre la première bouffée d’air frais depuis que j’avais posé le pied sur le sol de l’arène … Je reculai doucement avant de couper court à toute discussion.

« Cette fois c’est bon, on peut y aller. »


Et je mis la corde dans ma bouche.

« Nate D1 est dans  la zone rocheuse plane, section "puit"»




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Amy E. Wetthrone
Amy E. Wetthrone
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyMar 3 Nov - 8:43

Se libérer

Jour 3 -  Zone rocheuse plane - Ouest (Puits)
Don't taint this ground with the color of the past. Are the sounds in bloom with you ? 'Cause you seem like an orchard of mines. Just take one step at a time.
And you seem to break like time, so fragile on the inside. You climb these grapevines. Would you look now unto this pit of me on the ground and you wander through these.
To climb these grapevines... Vines. ▲Globus




Je décidai délibérément d’ignorer chacun de ses commentaires alors que je déroulais mon exposé, me concentrant à ne prévoir que les faits qui allaient se produire. Il était très important que le plan qui se dessinait dans nos esprits soit respecté au pied de la lettre : les zones d’imprévus étaient précisées et assez énormes pour éviter d’en ajouter d’autres.
Quand j’eus demandé  une nouvelle confirmation à Nathanaël de ses intentions, je levai vers lui des yeux qui demandaient une réponse claire, rapide, concise. Je voulais simplement être sûre qu’il ne regretterait pas les conséquences. Pourtant, quand il sortit une petite allumette de son sac et qu’il me répondit, sa réplique s’avéra plus longue que prévue.

« Ce que je veux… Si on doit parler de ce que je veux tu vas rougir. »

Cette dernière phrase avait été prononcée avec une légère pointe d’humour, accentuée par un sourire, ce qui me laissa totalement dubitative. Qu’avait-il bien voulu dire par là ? Je balayais d’un souffle cette remarque, estimant que nous n’avions pas de temps à perdre sur des mots qui ne voulaient rien dire. De plus, il n’avait toujours pas répondu à ma question, chose que j’attendais pour enfin commencer ce qui devait être fait.

« Mais c’est ce qu’on doit faire… Si t’as une meilleure solution, j’suis preneur, mais… Je pense qu’on a fait le tour. On est d’accord qu’il faut se séparer, sinon pour notre sécurité en cas d’attaque, parce qu’on ne sait pas ce qui va se passer ensuite, si on doit retrouver Pearl et Adam, on sera peut-être forcé de s’éloigner… »

Adam… Je tentai de chasser cette appréhension que je ressentais à l’égard de mon ami que j’avais été contrainte de laisser partir. Tout irait bien pour lui. Tout devait bien aller pour lui. J’avais confiance, confiance en l’enfant recueilli par Elina, qui avait passé une paire d’années seul dans la forêt, qui était plus battant que ce que tout le monde, et lui le premier, le croyait. Je ne pouvais pas me permettre de m’inquiéter pour Nathanaël et Adam en même temps, ce n’était pas possible.
Tout se passerait bien. Tout allait forcément bien. Il fallait que je continue à réfléchir à notre problème actuel.

« Et comme dit, si je dois faire une opération sur toi, franchement autant te planter un couteau dans le cœur direct, ça sera moins cruel. »

J’allais lui répliquer qu’il valait mieux que je fasse cela sur lui, qu’il souffrirait moins (bien que, avec mon don en maniement des armes, ça ne risquait pas d’être une grand réussite non plus), mais puisque nous étions contraints de nous y mettre, il valait mieux donner l’impression qu’on croyait à notre idée folle.
Même là-dessus je ne me faisais pas d’illusion : nous devions avoir l’air de deux gosses jouant avec le feu, deux enfants qui approchaient des mèches toujours plus près du feu pour savoir à quelle distance elles s’enflammeraient. Sauf que nous deux savions qu’elles s’embraseraient tôt ou tard, et plutôt tôt, et qu’à cet instant-là nous ne saurions pas gérer.
C’était la pensée qui traversa mon esprit lorsque Nathanaël approcha les ciseaux du foyer. Leur teinte rougissante se reflétait dans mes yeux clairs, fixés sur ces lames comme l’était un bourreau récalcitrant mais contraint sur sa hache. C’était, finalement,  mon sentiment : si je devais user de cet instrument, autant apprendre à le connaître. Rien n’eut soudain une importance aussi grande que ce fil si fin. Mon esprit rattrapa ce plan que j’avais construit et qui était en train de fuir. Et déjà commençaient à défiler les images de l’opération devant mes yeux.
J’attrapai les ciseaux qu’on me tendait et les fixai un instant, les soupesant, regardant quelle était la manière idéal de les manier sans me couper. La voix de Nathanaël m’arracha à ma contemplation, et je me rappelai soudain que lui était là, aussi. Et qu’il fallait peut-être que je dise quelque chose.

« Et bien docteur, je crois qu’on est prêt…

- Promets-moi de ne pas trop te plaindre, lui dis-je avec un léger sourire. Sinon, je te coupe la langue au passage. »

Nathanaël se retourna et attrapa la corde dans le sac. Lorsque je la vis, je ne pus m’empêcher de rire un peu… Je me sentais étonnement assez confiante. J’avais tout prévu, dans le moindre détail. Toutes les surprises pouvaient arriver, je me sentais prête à les affronter. Quelque part, je me sentais galvanisée par sa confiance à la limite de l’aveuglement, je me sentais prête à lui prouver que je n’étais pas un boulet. Que je ne serai pas son poids mort. Que je valais quelque chose, que les mots qu’il avait prononcés n’étaient pas inutiles et vains, qu’ils ne rassuraient pas, qu’ils ne mentaient pas. J’allais lui dire de s’asseoir.
Mais à l’instant où ses lèvres se posèrent sur les miennes, tout s’écroula.
Je perdis tout. Mon plan, mon assurance, ma confiance, ma fierté. Mon cœur manqua un battement ; ma vue s’embrouilla ; ma main lâcha les ciseaux qui, ouverts, coupèrent légèrement mon mollet en tombant. Mais rien de tout cela ne comptait. Rien n’était comparable à cette explosion de chaleur au fond de moi. Ma raison, qui avait tenté de tout régler un instant plus tôt, se retrouva complètement dépassée par les évènements. Je me sentais basculer sous la surprise, sous le bombardement émotionnelle que je devais subir ; au lieu de quoi, ma main s’agrippa à son bras. Mes lèvres se collèrent également aux siennes. Mon corps répondait quand ma tête était absente.
Je ne comprenais pas.
Enfin, si. Je comprenais enfin. Je comprenais enfin ce qu’il se passait depuis ces quelques jours qui semblaient à eux seuls constituer une vie. Une vie qui avait avec force balayé l’ancienne. Je comprenais ce désir que j’avais ressenti à l’entraînement ; je comprenais la rage que j’avais ressentie en le voyant, lui, achever Elina ; je comprenais la panique toute à l’heure qui s’était manifestée à la simple idée d’une trahison de sa part ; je comprenais la fierté qui m’avait galvanisée quand il avait avoué me faire confiance.
C’était simple. Je l’aimais.
Cette nouvelle certitude s’écroula à son tour quand il recula doucement, brisant le contact de mes lèvres sur les siennes, de ma main sur son bras. Soudain, je me sentais perdue, déboussolée : pourquoi avait-il fait cela ? Pourquoi maintenant ? Trop rapidement à mon goût, l’allégresse laissa place à un cœur battant à tout rompre, à un soleil harassant l’arène, à un trouble chargé de questions imprécises. Je redevenais moi, Tribut dans une arène, et je me rappelai surtout ce que je devais faire. Mes yeux incapables de quitter Nathanaël, je ramassai les ciseaux tombés au sol.
L’envie me prit soudain de lui hurler dessus. N’avait-il réellement pas trouvé mieux que ça ? Comment étais-je sensée lui arracher sa dent maintenant que j’avais l’esprit embrumé de questions, que je tenais à peine sur mes jambes tremblant sous le poids de l’émotion et que mes mains tremblaient d’incertitude ? Pas un son ne s’échappa entre mes lèvres immobiles et légèrement entrouvertes.

« Cette fois c’est bon, on peut y aller, » déclara-t-il avant de mettre la corde dans sa bouche.

Je n’étais plus prête. Je ne pouvais pas y aller. Que devais-je faire maintenant ? Mes doigts étaient désagréablement accrochés dans les anneaux durs des ciseaux. J’étais incapable de respirer en le regardant. Incapable de respirer en voyant ses yeux, en voyant ses lèvres, en entendant sa voix, en entendant sa respiration profonde.
Je décidai d’adopter la technique du déni et de totalement  ignorer ce qu’il venait de se produire.

« Cinq minutes, m’entendis-je murmurer. Les ciseaux sont tombés et euh… je dois les stériliser… »

La Amy qu’il connaissait jusqu’à présent l’aurait insulté de sombre crétin. Mais celle qui se tenait là avait grand mal à aligner correctement trois mots.

« Je… Tu… Assieds-toi en attendant. »

Mon cœur battait fort. Je détournais mes yeux vers le feu, le temps de reprendre mes esprits.
Quel idiot… Me concentrer releva de l’impossible. Tandis que je repassai les lames des ciseaux au feu, je cherchai à l’oublier. A sortir jusqu’à son image de ma tête, alors même qu’il se tenait à deux mètres de moi. Faisant en sorte qu’il me ne voie pas, ma main libre tapotait doucement sur mes lèvres, comme pour attester de leur existence, comme pour attester que tout n’était pas un rêve. J’inspirais profondément. J’allais devoir maintenant lui arracher sa dent. Voire plus : qui garantissait qu'il suffirait d'une seule ? Nous n’avions que trop traîné. Je calmais ma respiration, ralentissais mon cœur, bien que je fusse incapable d’apaiser cette espèce de feu dans mes entrailles. Je cherchais désespérément à retrouver cet élan d’assurance qui m’avait habitée avant qu’il ne m’em… fasse ça. Il fallait.
Le temps filait.
J’expirai soudain fortement. J’enfonçai les ongles que l’épreuve des grenouilles ne m’avait pas arrachés en serrant fortement ma main libre. Je me rendis compte que la douleur que j’y ressentis m’éclaircissait légèrement l’esprit et j’insistai, me tournant vers lui. Les mots que je prononçais ne furent que très bas et légèrement hésitants, et j’évitais de le regarder dans les yeux. Ou même de le regarder tout court. Le voir me suffisait, il fallait commencer. Mes pensées étaient fixées sur les ciseaux.

« Je vais commencer, » déclarai-je simplement, ramenant le sac avec les compresses vers moi pour les avoir sous la main.

Pas un mot supplémentaire. Je me tournais vers les quelques bandages restants pour découper un carré suffisamment grand pour temporairement l’appliquer sur la première dent arrachée, puis je découpai une bande plus longue pour la fin de l’opération. Il fallait rationner les produits de soin. Quand je me retournai avec ces deux morceaux, il comprit qu’il était temps et ouvrit la bouche, et je permis enfin à mes yeux de se concentrer sur l’intérieur. Sur ses dents. Ce n’était rien de plus que des dents. J’avais décidé d’arracher une prémolaire de la mâchoire supérieure.
Dieu quelle folie.
Je réglai ma respiration sur un rythme lent et profond, et mes mains se calèrent sur cette cadence. Ca ne ressemblait à aucune intervention de guérison que j’avais faite jusqu’à présent, moi qui soignais plus par les plantes que par les lames. Même dans le principe, c’était différent. Mais ma mère avait eu à traiter une rage de dents une fois, et j’avais à cette occasion aperçu la configuration d’une dentition adulte. Aussi, mes doigts s’animèrent seuls, la lame pénétra la gencive inférieure, le sang gicla. Je n’écoutais pas ses plaintes, tant je m’étais employé à l’oublier et à ne me concentrer que sur ses dents. D’un mouvement ferme, je fis basculer la première dent ; je n’avais sûrement pas assez détachée ses longues racines puisque j’entendis une protestation de douleur qui me troubla. J’attrapai ce que j’avais arraché et la serra dans ma main en m’accordant un instant d’observation.
Sa bouche était baignée de sang. J’attrapai le petit carré de tissu, le pliai rapidement, et le posai dessus : il se teinta immédiatement de rouge. J’appuyai un peu, histoire de le rendre au moins légèrement utile, puis je me tournai vers la boîte et me mis à courir vers elle. Je posai la dent dessus. Puis j'attendis. Un peu. Beaucoup. Trop. Rien ne se passait. Je me sentis gagnée par la peur.

« Ca ne marche pas..., » fis-je dépitée.

J'y avais pensé. Une dent n'était pas assez lourde, pas assez consistant. Elle aurait même pu avoir été arrachée par accident au cours d'un combat. Décidant de ne pas me laisser aller à l'abattement, je fourrai cette prémolaire dans ma poche, puis retournai vers lui pour me concentrer immédiatement sur sa voisine d’en face. Deux suffiraient, non ? C’était terriblement plus technique : je me sentais déjà abattue de fatigue, troublée par la douleur qu’il ressentait, éreintée par la technicité de mon intervention… Pourtant, je n’abandonnais pas. Malgré la sueur qui coulait dans mes yeux, je continuais à tailler sa gencive, à être sourde à ses plaintes et aveugle à ses mouvements, à ne pas accorder d’importance à sa souffrance… Rien ne comptait plus que d’enlever cette maudite dent. Qu’on en finisse enfin avec cette folie. Et quand elle tomba dans ma main, je ne traînais pas et lui retirai tout de suite la corde de la bouche avant d’y fourrer, au niveau du trou sanglant, la deuxième bande que j’avais préparée.

« Faites que ce coup-ci ce soit suffisant, » déclarai-je d’un ton décidé.

Je tenais fermement les deux morceaux que j’avais en main tandis que je m’avançai vers la boîte. Tandis que je m’agenouillai, je l’ouvris machinalement et posai les dents sur la balance. J’attendis, silencieuse et immobile, le résultat de toute cette folie. Aurais-je la force d'en arracher une troisième ? Le supporterait-il simplement ? Je ne fus pourtant pas soulagée quand une trappe s’ouvrit pour m’offrir la seringue, puisque je continuai à user de mes habitudes. Je la saisis, vérifiai qu’il n’y avait pas de bulle d’air, puis j’attrapai mon ventre dénudé par les morceaux successifs de mon haut que j’avais arrachés avant de vider le contenu dans mon corps.
C’était fini. Et soudain le canon tonna.
Je fus happée par un immense élan de panique. Je me tournai d’un mouvement brusque. Pendant un instant, je crus qu’il venait d’être tué. Pendant un instant, dans ma tête, ne résonna que l’horreur de cette phrase : « tu as raté. Tu l’as tué ». Un cri s’échappa de ma gorge sèche. Non ! Je me sentis saisie par la terreur, la terreur qu’il meurt. La terreur qu’il m’eût abandonnée après tout ce qu’il venait de se passer. Après ça ! Et ce fut tellement violent que ma vue fut brouillée et apercevait indistinctement sa silhouette. Je couvris la moitié de la distance entre lui et la boîte avant que mon champ de vision ne se clarifie.
Je vis Nathanaël, bien vivant, devant moi, se tenant la bouche mutilée. Une espèce de râle s’échappa de mes lèvres, la tension chuta soudain, la seringue s’échappa de mes doigts et, dans le lourd silence qui suivait le coup de canon, je tombai sur mes genoux et mes mains.
J’étais envahie par la nausée. Etait-ce la chaleur insoutenable de cette arène ou le carnage interne de mes émotions successives ? Un goût amer envahit lentement ma bouche, empirant ma sensation de mal être et je vidai convulsivement ce que j’avais de bile de mon estomac. Une nouvelle douleur irradia ma gorge, ma bouche, et j’ignorai tout du reste, hormis mes bras tremblants qui m’empêchaient pour un temps encore indéfini de finir la tête la première dans le sable.
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyDim 8 Nov - 19:13

Amy a brisé le lien. Nathanaël perd 35 pvs et 1 point de communication
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Nathanaël F. Lowe
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyMar 10 Nov - 19:02


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« Cette fois c’est bon, on peut y aller, »
« Cinq minutes. Les ciseaux sont tombés et euh… je dois les stériliser… Je… Tu… Assieds-toi en attendant. »

Je ne pus retenir un léger sourire ... C'était stupide, sincèrement. Il n'y avait pas de quoi sourire ; j'avais réussi à la déstabiliser au moment où ma vie dépendait de son habileté à se concentrer. Si Channelle était là, je sais ce qu'elle aurait dit ... "Et après tu iras te plaindre qu'on ne t'intègre jamais dans les choix stratégiques ...". Mais je ne regrettais pas. Aussi longtemps que je me souvienne, j'avais toujours pensé aux autres ... A ce qu'il y avait de mieux pour mon district, pour ma famille … J’avais prétendu sortir avec Channelle pour qu’elle puisse s’amuser comme elle l’entendait. J’avais laissé toutes les décisions et alliances à Pearl parce qu’on m’avait dit que c’était le mieux. Alors certes, certains pourraient dire que ce n’était pas le meilleur moment pour penser à moi, alors que tout Panem observait et que chaque décision influait sur les sponsors et donc, ma survie. Mais il me semblait que c’était peut-être un des derniers moments que j’avais pour songer à moi, et ce dont j’avais envie, sans songer aux conséquences. Et ce dont j’avais eu envie quelques instants plus tôt, c’était d’embrasser Amy. Je ne mentirais pas en disant que je n’avais pas envie de recommencer, mais ce n’était plus le moment … Elle ne m’avait pas giflé la première fois, mieux, elle avait répondu à mon baiser. Il ne fallait pousser sa chance.

« Je vais commencer. »

Elle s’était remise plus vite que moi dans le vif du sujet. « Voilà pourquoi tu n’élabores jamais les stratégies » … J’avais mis la corde dans ma bouche, et alors que je voyais Amy s’y pencher, je commençais sérieusement à me dire que ce n’était pas la meilleure idée que j’ai eue … Mais je n’avais pas le temps de reculer que déjà, Amy plantai ses ciseaux dans ma gencive. La douleur … C’était pire que tout ce que j’avais connu. Je sentais ma mâchoire se resserrer sur la corde, qui était la par chance sans quoi ma bouche se serait refermée par reflexe. Je sentis les larmes rouler sur mes joues et je serais les poings à me faire mal, cherchant par tous les moyens à oublier la violence de ce qui se passait dans ma bouche. Ma main tremblait, et je luttais de toutes mes forces pour ne pas écouter mes instincts de survie qui me poussaient à reculer pour échapper aux ciseaux. Mais c’est sans doute également ce même instinct qui m’empêchait de le faire … Bouger aurait sans doute été une erreur mortelle. J’entendais moi-même mes les plaintes qui s’élevaient de ma bouche, la corde m’empêchant de hurler. Je fermais mes yeux de toutes mes forces et tentais tant bien que mal de penser à autre chose, n’importe quoi … Mais ni la peur d’être interrompu par des tributs, ni des images des autres moissons, de ma famille, de mes amis … Pas même le souvenir de ce qui venait de se passer quelques instants plus tôt ne semblait pouvoir calmer ma souffrance. Lorsqu’Amy appuya la compresse avant de courir vers la boite, je tombai à genoux. Je soufflais de soulagement. C’était fini. La douleur était toujours atroce, mais rien en comparaison de celle que j’avais ressentie quelques instants auparavant.

« Ça ne marche pas... »

Mon corps tout entier se tendit. Ce n’était pas possible … Le message était pourtant clair, ça ne pouvait être que ça, ça ne pouvait pas … Ma respiration s’était accélérée sans que je ne m’en rende compte. Je n’arrivais pas à croire que tout cela avait été pour rien. Pourtant la balance avait bougé mais elle ne s’était pas équilibrée … Est-ce que ? Mes doutes se confirmèrent alors qu’Amy s’approchait de moi à nouveau. Je fermai les yeux, luttant par fierté pour ne pas reculer et lui dire que non, on ne pouvait pas recommencer, que je ne pouvais pas revivre ça. Mais je croisais son regard … Il semblait empli à la fois de compassion, mais aussi d’espoir. Elle semblait croire que cela pouvait marcher. Je rassemblais le peu de force qui me restait pour ouvrir à nouveau la bouche. Ce simple geste me faisait déjà horriblement souffrir … Et pourtant, il fallait déjà recommencer …

La seconde fut pire que la première. J’avais perdu la fois, je n’étais pas sûr que cela ait fonctionné, et mon corps ne m’obéissait plus autant. Je sentais mes râlent plus forts, plus suppliants … Et je me haïssais d’être si faible, d’avoir si peu d’égo que les larmes roulaient sur mes joues, les plaintes sortaient de ma bouche et mes bras s’agitaient alors que mes genoux tremblaient. C’est bizarrement là que je trouvais le détournement tant recherché la première fois ; dans l’autoflagellation. Gamine. Lâche. Faible … Sans savoir pourquoi, c’était les seules pensées qui m’aidaient à tenir. Aie un peu de fierté. Je ne sentais plus ma bouche … Je ressentais la douleur bien sûr, mais elle était si vive, si violente que c’était comme si je n’arrivais plus à sentir ma bouche … C’était une sensation très étrange.

« Faites que ce coup-ci ce soit suffisant. »

Elle avait tout dit … Je ne la regardais même pas aller vers la boîte, la tête encore complétement engourdie … Je soufflais doucement, ma propre salive me faisant mal et ma gorge brûlant d’un goût de fer répugnant. Mes yeux se baissèrent vers Amy qui prenait déjà la seringue et se l’enfonçai dans le bras. Je fis un pas pour me relever, un « non » sortant de ma bouche alors que déjà, elle s’injectait le produit. Le temps s’arrêta. Pourquoi avait-elle fait ça ? Ne fallait-il pas réfléchir ? Cette seringue ne pouvait-elle pas contenir un produit mortel ? Qui disait que « se séparer de son co-tribut » n’était pas à prendre … Au premier degré ?

Et là ce fut le drame. Le coup de canon retentit. Amy pivota vers moi et je fis un nouveau pas dans sa direction. Mes yeux se posèrent sur elle pendant quelques secondes, qui me semblèrent pourtant être des heures … Mais non, elle n’était pas morte. Elle était là, devant moi, à respirer. Elle n’était pas juste à côté, et je la distinguais pourtant avec une clarté merveilleuse : cela avait fonctionné. Amy tomba au sol à genoux. Je m’approchais d’elle la boule au ventre … Le coup de canon … Qui donc était mort ? Un duo qui n’aurait visiblement pas été d’accord sur le choix de se séparer … Mes pensées s’envolèrent un moment vers Pearl … Avant que je n’envoie ces pensées ailleurs. Je ne pouvais pas penser comme ça, Pearl savait se défendre. Elle irait bien. Je n’étais pas certain de pouvoir en dire autant d’Amy, qui se tenait sur le sol, grelottante. Je la vis prise d’un spasme, vider le peu de chose que pouvait contenir son estomac. Je me précipitai immédiatement vers elle et relevai son visage pour inspecter ses yeux. Etait-ce le choc, la pression de l’opération, le coup de canon ? Ou était-ce dû à la seringue ? Je devais vérifier qu’elle allait bien … Mais je ne trouvais rien qui aurait pu témoigner d’un problème.

« Ca va ? »

Le simple fait de bouger ma mâchoire me fit l’effet d’un coup de poing. Je serais mes yeux clos une seconde avant de les rouvrir vers une Amy qui semblait à deux doigts de s’évanouir. L’opération et sa nausée semblait l’avoir littéralement vidée de ses forces … Doucement, je l'aidai à se rapprocher du feu et la laissai en position assise sur le sable. Il aurait fallu éteindre le feu, mais il me restait une chose à faire avant sans quoi jamais je ne pourrais la faire avancer. J’avais quelque part en moi envie de hurler de bonheur : on était libéré, et en vie. Mais un coup de canon avait retentit, et cela pouvait être son co-tribut ou la mienne. Et j’avais trop mal pour hurler. Et Amy semblait épuisée. Ce n’était pas encore le moment de se lancer dans une dance de la victoire.

J’ouvris mon sac pour en sortir ce que je voulais. J’avais pensé à me désinfecter la bouche avec le désinfectant, au moins pour endormir un temps la douleur et m’assurer que cela ne s’infecte pas, mais j’avais peur de garder le goût dans la bouche et de m’assoiffer plus rapidement. Mais en voyant Amy faible, je m’étais rappeler que j’avais dans mon sac de la soupe ; au moins trois portions. Il fallait se rationner, mais dans son état et le mien, ce dont on avait surtout besoin c’était de forces, surtout si on comptait que certains tributs avaient tué leur partenaires et étaient sans doute en pleine forme, eux. Alors je mis la soupe au coin du feu pour la faire doucement chauffer, et pendant ce temps, je me fis un bain de bouche avec la moitié de mon désinfectant. Je serais les dents … C’était dégoutant et douloureux, mais j’espérais que cela passerait. Puis je pris la gourde contenant la soupe, et je retournai auprès d’Amy et lui tendis la soupe d'une main, alors que de l'autre, j'attrapais la sienne. Là tout de suite, parler était trop douloureux ... Mais j'appuyais une pression sur sa main, et elle parla pour moi. On est en vie, disait-elle. On est en vie et tout ira bien.

« Nate D1 est dans  la zone rocheuse plane, section "puit"
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Amy E. Wetthrone
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyDim 15 Nov - 0:07

Se libérer

Jour 3 -  Zone rocheuse plane - Ouest (Puits)
Don't taint this ground with the color of the past. Are the sounds in bloom with you ? 'Cause you seem like an orchard of mines. Just take one step at a time.
And you seem to break like time, so fragile on the inside. You climb these grapevines. Would you look now unto this pit of me on the ground and you wander through these.
To climb these grapevines... Vines. ▲Globus




Je sentis ses mains se poser sur mon visage. Dans la chaleur qui m’oppressait de toute part, que ce fût de l’intérieur ou de l’extérieur de mon être, ses doigts ne furent qu’une pression supplémentaire. Je ne sentais pas la moiteur d’un homme qui venait de souffrir le martyr ; je ne sentais pas la douceur d’un homme qui s’inquiétait pour mon état ; tout ce que je sentais, c’était une grande force qui attrapait mon visage et qui le contraignait à faire un effort en le levant vers le soleil, qui ajouta à l’enfer qui me brûlait.

« Ca va ? »

Ses mots résonnèrent dans ma tête. J’avais envie de lui répondre que ça allait, que j’avais simplement perdu un instant le contrôle de moi-même : mais, lorsque mes lèvres se mouvaient pour former un mot, ma gorge refusait de coopérer et de laisser s’échapper le moindre son. Je me sentais comme une poupée vidée de pensées, vidée d’émotions, et qui laissait cette personne la promener du bout des mains et l’asseoir près du feu pour la rassurer. Mesure suivante, une gourde fut déposée entre mes mains, et alors mes yeux se portèrent doucement vers le récipient. C’était chaud, oui, certes, mais d’une chaleur douce. Cette même chaleur que j’appréciais l’hiver lorsque les sols se couvraient de neige, et que je glissais négligemment mes mains sur le radiateur. Cette même chaleur qui, lorsque je sentais le froid désespoir m’envahir, me soulageait en m’envoyant une image si peu précise mais si efficace. C’était une chaleur réconfortante. Une chaleur qui ramenait calmement à la réalité.
S’y ajouta, dans ma main libre qui allait prendre place à côté de sa sœur, un geste de Nathanaël. Il avait posé sa paume dans la mienne. Et je l’avais serrée, impulsivement. Comme pour lui montrer que ça allait. Oui, ça allait mieux. Je portais doucement la soupe à mes lèvres, je bus ma part, laissant le contact agréable envahir plus que mon œsophage. Je sentis une nouvelle pression de la part de Nathanaël. J’y répondis. Elle ne me parut pas assez forte. Alors je laissai mes doigts se faufiler entre les siens, doucement, se faire à leur forme, et les serrer. Ils prenaient si peu de place dans ses grandes mains, comme perdus... Pourtant, je sentais ma pression plus efficace que la précédente. J’imaginais que c’était plus efficace.
Juste sa main dans la mienne… je me sentais respirer plus calmement, plus profondément. Un instant de répit. Mes yeux se levèrent lentement vers Nathanaël.
Quand je vis les restes de mon opération entourant sa bouche, je fis un bond. Quelle idiote avais-je été de l’avoir oublié !

« Je… oh… je suis désolée, Nathanaël, désolée ! Tes dents ! »

Je posai la gourde devant lui, rompant le contact, me levant sur mes jambes de coton qui heureusement me supportaient mieux. Ma tête se mit à réfléchir à toute blinde, cherchant une solution pour pouvoir arranger son visage.
Soudain, mes yeux se posèrent sur un plant d’aloès. Je m’étais ratée quelques jours plus tôt… Je pouvais sûrement arranger cela maintenant. Arranger sa bouche qui devait être en feu depuis que j’avais posé de Ma main attrapa ma dague. Mes pas me portèrent lentement vers la plante. Ma lame trancha sa base, que je retournai pour conserver le précieux liquide cicatrisant. Que pouvais-je faire d’autre ? Il venait de sacrifier deux de ses dents : certes, la salive avait des propriétés naturellement antiseptiques, mais elles étaient reliées à des organes tellement importants que la moindre infection pourrait être fatale.

« Je… Je sais pas si ça va vraiment être efficace, au vue des moyens dont je dispose ici mais… on va essayer un bain de bouche avec la sève. Ca ne devrait pas faire de mal… »

Je tranchai un nouveau morceau pour que le liquide coule plus abondamment.

« Si tu y arrives, ouvre la bouche… ou entrouvre-la. Il faut juste que la sève puisse entrer… Je… Essaye de ne pas te faire trop mal. »

Et, lorsqu’il ouvrit la bouche, je pressai l’aloès pour que la sève coule assez rapidement.

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Nathanaël F. Lowe
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyLun 23 Nov - 22:34


Arène - Zone du puit -




Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 Orn1E1




Amy s’était visiblement apaisée … La soupe semblait l’avoir revigorée et elle me fixa comme si elle venait de s’apercevoir que j’étais toujours là.

« Je… oh… je suis désolée, Nathanaël, désolée ! Tes dents ! »

J’haussais un sourcil. Oui, mes dents étaient à présent sur la balance, j’avais remarqué. Et je souffrais terriblement mais bizarrement, j’arrivais à tolérer cette douleur en pensant à celle ressentie un peu plus tôt ; tout était relatif. Je vis son regard se poser sur une plante au sol, et immédiatement je compris qu’elle songeait à me soigner … Mais bizarrement, bien que conscient que mes qualités de docteur étaient une plaisanterie à côté des siennes, mon corps refusait totalement l’idée de laisser les mains d’Amy s’approcher de ma bouche à nouveau.

« Je… Je sais pas si ça va vraiment être efficace, au vue des moyens dont je dispose ici mais… on va essayer un bain de bouche avec la sève. Ca ne devrait pas faire de mal… »

C’était ridicule bien sûr, j’en étais bien conscient … Mais c’était … Physique. Et plus mon corps refusait l’idée, plus ma tête lui cherchait des excuses. N’était-ce pas suspicieux que la chose dont elle avait précisément besoin pour me soigner se trouve là, juste sous notre nez ? Dans l’arène, lorsque quelque chose était trop beau pour être vrai, c’était presque toujours le cas. Mais je la voyais, sûre d’elle, en train de s’approcher de la plante. Il fallait se montrer rationnel et réfléchi. Si son soin fonctionnait, cela serait merveilleux, non seulement pour moi, mais aussi pour nous deux. Cela ferait bonne impression auprès des sponsors, cela me donnerait un argument choc pour convaincre Pearl qu’on avait besoin d’Amy autant qu’elle avait besoin de nous. Et certainement ma coach également, elle qui était persuadée qu’on n’avait pas besoin d’alliés. D’un autre côté, Pearl devait certainement sauver la face pour nous deux ; j’étais presque persuadé que le coup de canon qui avait retenti plus tôt indiquait la mort du gars du quatre contre qui elle était si remontée.

« Si tu y arrives, ouvre la bouche… ou entrouvre-la. Il faut juste que la sève puisse entrer… Je… Essaye de ne pas te faire trop mal. »

J’ouvris la bouche non sans mal … Et la sève s’écoula. C’était … Etrange. Immédiatement lorsque la sève toucha ma chair meurtrie, je grimaçais … Le simple contact de quoi que ce soit (ma salive y compris) était douloureux … Mais après quelques secondes, lorsque je fis habitué à ce contact, je sentis ma douleur se calmer doucement … Comme si ma joue … S’endormait. Je portais ma main à ma joue doucement alors que mes yeux s’écarquillaient …

« Woaw … Merci.»

Et elle avait fait ça avec une simple plante trouvée par terre. J’attendis quelques secondes –on ne me sortirait pas de l’esprit que cette plante était vraiment « trop » bien tombée- mais non, rien d’horrible ne se produisit, seulement un apaisement vraiment impressionnant de ce qui avait été une douleur atroce. Je posai alors mes yeux sur Amy. Ce que j’avais vu de ses capacités à l’entrainement était loin de lui rendre justice.

« Je suis officiellement impressionné par tes talents cachés … »

Je la gratifiai d’une sorte de sourire, du moins ce que je pouvais faire sans souffrir. Puis, je regardai autour de nous. Son entrainement et ce dilemme nous avait occupé jusque maintenant, mais il était à présent le moment de faire un choix. On allait devoir avancer. J’avais fait ce que je pouvais pour la préparer, nous avions tous les deux une arme … L’inévitable approchait : il allait falloir se lancer dans le combat. Je n’étais pas certain de vouloir l’entraîner là-dedans, mais l’idée de la laisser seule était encore plus dérangeante. Se cacher et attendre que les autres s’entretuent n’était pas non plus une option. Ca n’était pas dans ma nature, ça n’était pas « bien ».

« Il va falloir avancer … »

Trois choix s’offraient à nous. La corne était un choix bien trop risqué avec Amy ; si ça tournait mal elle n’aurait nulle part où se cacher. On pouvait continuer dans cette espèce de désert rocailleux, et se diriger vers le désert où j’étais la veille, ou aller vers la forêt proche de nous.

« A l’ouest on aperçoit la forêt … Je ne sais pas trop quoi en penser …. Cela nous procure un abri, mais je suis persuadé qu’on ne sera pas les seuls à avoir pensé comme ça … Et tous ces arbres, c’est propice à toutes sortes de mauvaises surprises … »

Autant animales qu’humaines … Après, cela nous apporterait de la fraîcheur, mais je n’étais pas à l’aise dans la forêt ; je n’y avais jamais été.

« Si on va vers l’ouest, il y a un désert de sable, j’y étais un peu plus tôt … Seulement, on peut difficilement y éviter les rencontres … C’est peut-être plus risqué … Mais on y trouve de l’eau, et à manger. »

Bien sûr, un autre critère rentrait en compte. Nos co-tributs … Si ni l’un ni l’autre n’avait encore osé le mentionner, cela allait être compliqué. Le co-tribut d’Amy n’accepterait sans doute pas le meurtrier de sa mentor comme compagnon de voyage, et j’appréhendais aussi d’expliquer à Pearl pourquoi Amy, à laquelle je n’étais plus lié, voyageait avec moi, en vie … Alors au lieu de me focaliser sur « vers qui » aller, je concentrais mon attention sur « où aller », en éspérant que le hasard choisirait pour moi qui nous allions rencontrer …

« Qu’est-ce que tu en penses ? »


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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyVen 4 Déc - 0:21





Evénement
Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games


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Le sang des tributs morts…
Que le sort vous soit favorable...
__________________________



Voilà maintenant trois heures que les tributs ont reçu l’instruction de se séparer. Certains ont décidé de rester liés à leurs risques et périls, d’autres ont décidé de faire le sacrifice de leur chair … Ou de celle de leur co-tribut de façon plus ou moins consentante. Le sang a enfin coulé à flot … Quoique …

Si le coup de canon a déjà pu résonner plusieurs fois et que les tributs survivants sont pour la plupart amputés, les juges n’ont pas jugé avoir vu assez de sang ; c’est quand même une année d’Expiation ! Mais ils vont remédier à cela très bientôt …

Ceux qui sont à la corne peuvent voir que quelque chose se trame, pour les autres … Ils peuvent entendre eux-aussi que les problèmes arrivent … La corne se met à trembler, les murs de la pyramide semblent quelque peu s’écarter et on entend un bruit rauque semblant provenir des abîmes … Quand soudain, la pyramide semble entrer en éruption. Un liquide rougeâtre semblable à du sang sort du sommet et dévale les pentes de la pyramide. Rapidement, il recouvre tout le sable de la corne et en quelques minutes, toute l’arène est ensevelie sous un épais liquide rouge visqueux. Mais quel est ce nouveau tour ? Et ce liquide est-il dangereux ? Allons, vous connaissez déjà la réponse …

HORS RP
Explications
__________________________




Voilà le petit piège qui nous a été concocté par nos juges (entendez par là : les contacter pour les plaintes et les réclamations xD)
Le sol de toute l'arène est couvert par le sang. Evidemment, ce sang est acide, et ceux qui le touchent perdent des pvs. Mais s'il a recouvert le sol partout dans l’arène, comment échapper à ce funeste destin me direz-vous ?  La seule façon de s'en sortir est l'escalade :

Escalader : la compétence "escalade" vous permet d'escalader un mur, un rocher ou un arbre. Une fois en haut, pour pouvoir "tenir", vous avez deux possibilités : une corde pour vous attacher ou des compétences en force. Une corde vous permet d’attacher une personne à un arbre pendant 1h ; après ce laps de temps la corde casse.
Vous avez 1 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 10 minutes.
Vous avez 2 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 20 minutes.
Vous avez 3 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 40 minutes.
Vous avez 4 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 60 minutes.
Vous avez 5 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 1h20.
Vous avez 6 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 2h.
Vous avez 7 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 2h40.
Vous avez 8 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 3h20.



Vous pouvez éventuellement aider votre partenaire, et ceci de deux façons :

  • Si votre partenaire n'a pas la compétence "escalade", il va peut-être être nécessaire de l'aider à grimper. Toutefois, cela va nous demander de fournir une grande force et vous épuisera. La durée du maintien accroché du tribut aidant devra être divisée par trois ! Celle de l'aidé devra alors être divisée par 1,5.
  • Si votre partenaire va bientôt céder (uniquement s'il lui reste entre 10 et 20 minutes pendant lesquelles il peut tenir), vous pouvez éventuellement aider quelqu’un qui n’arrive pas à tenir en le portant/maintenant. Dans ce cas, vous devez diviser par deux le temps pendant lequel vous tenez.


Si vous tombez car vous n’avez plus assez de force, il vous faut 15 minutes pour récupérer vos forces et pouvoir vous accrocher à nouveau.(porteur comme porté)

L’arène sera recouverte pendant 1h30 à la suite de quoi le sang se retirera dans la corne comme il est venu.

Sachez que dans le sang, vous perdrez 1 pv par min. Gérez bien votre temps et surtout, accrochez-vous !

Pour ceux qui étaient en "combat":



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Amy E. Wetthrone
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyDim 6 Déc - 23:59

En réchapper

Jour 3 -  Zone rocheuse plane - Ouest (Puits)
Topic suivant : Zone rocheuse plane - Centre

The sound of iron shocks is stuck in my head, the thunder of the drums dictates, the rhythm of the falls the number of deaths.
The rising of the heights ahead, he steady burst of snow is burning my hands,I'm frozen to the bones, I am a million mile from home.
I'm walking away, I can't remind your eyes, your face... ▲ Woodkid




Je m’assurai que j’avais bien extrait la moindre goutte de sève de la plante, pressant toujours plus fort la moindre fibre verte dans l’espoir d’en tirer le plus de ce précieux liquide possible. Mon esprit était focalisé à cette seule action : rien n’avait pour moi autant d’importance que de rendre cette action la plus efficace possible.
Quand il ne resta plus rien de l’aloès, je soufflai et me détendis complètement, admirant les restes de ma victime éparpillés sur mes mains : j’avais des fibres vertes collées sur chacun de mes doigts encore abîmés par les grenouilles… j’avais l’impression que tout cela s’était passé des semaines auparavant, que cette arène durait depuis une éternité. Que ma vie ne se résumait qu’à ces deux journées et demie de douleur et de chaleur.

« Woaw … Merci. »

Je continuais de détacher les bandes d’aloès collées quand sa voix me ramena à la réalité. Une autre réalité, du moins : lui. Nathanaël se frottait la joue avec des yeux écarquillés, surpris par ce qu’il venait de se produire. Je ne me rendais compte de rien, parce que ce n’était pas fini, qu’il fallait que je continue à m’occuper de lui.

« Tu vas bien Nathanaël ? Tu n’as plus mal ? Tes dents ? Comment tu te sens ?

- Je suis officiellement impressionné par tes talents cachés… »

D’accord, ma question avait été idiote, et sa réponse l’était d’autant plus, mais je décidai qu’il ne fallait pas insister dans cette direction-là. Lorsque je l’observai tenter un sourire qui se changea irrémédiablement en une grimace de douleur. Mais ça n’avait pour l’instant pas l’air catastrophique. Il fallait simplement attendre un peu pour voir l’évolution des choses.
Attendre… Je me sentais légèrement bizarre. Maintenant que les évènements étaient passés, que nous avions résolu le mystère de cette maudite boîte, que Nathanaël était guéri du mieux de nos moyens, tout parut terriblement vide autour de nous. La pression et le rythme descendirent toujours plus fortement et plusieurs questions bombardèrent mon esprit : qu’allions-nous faire maintenant ? Où aller ? Si la bouche de Nathanaël s’infectait, que faire ? Combien de Tributs s’étaient séparés, combien avaient survécu, combien étaient morts ? Depuis combien de temps le canon avait-il tonné, pour qui ?

« Il va falloir avancer… »

J’acquiesçai lentement. Oui, c’était une bonne idée.

« A l’ouest on aperçoit la forêt … Je ne sais pas trop quoi en penser... Cela nous procure un abri, mais je suis persuadé qu’on ne sera pas les seuls à avoir pensé comme ça  Et tous ces arbres, c’est propice à toutes sortes de mauvaises surprises… »

Silencieuse, je le vis porter ses yeux vers la forêt qui s’étendait plus loin. La forêt… C’est là-bas qu’Adam et moi avions retrouvé l’équipe du District Six, il y avait de cela deux jours auparavant… Deux jours… Dieu que ça remontait loin.

« Si on va vers l’ouest, il y a un désert de sable, j’y étais un peu plus tôt… Seulement, on peut difficilement y éviter les rencontres… C’est peut-être plus risqué… Mais on y trouve de l’eau, et à manger. »

Oui, un lieu de rencontre pour Carrières, en somme. J’imaginais sans peine qu’ils s’y étaient entre eux tous retrouvés après le Bain de Sang et qu’ils en avaient profité… de quoi ? S’il y avait de l’eau, c’était sûrement un endroit agréable. Je ne savais pas ce que l’on pouvait d’agréable dans une zone désertique : des gens avaient déjà passé leur vie dans de telles conditions ?

« Qu’est-ce que tu en penses ? »

Rien.
Je n’en pensais rien, je ne savais pas particulièrement. Je regardais chaque zone qu’il avait désignée en me demandant si c’était réellement l’endroit idéal. Je me demandais bien où pouvait se trouver Adam, où pouvait se trouver l’autre Tribut du Un, où pouvait se trouver tous les membres de l’équipe du Six… Au final, où pouvaient se trouver tous les autres participants de cette arène ?

« J’en pense que nous n’avons pas souvent entendu le canon… », murmurai-je d’une voix amère.

Oui, quel goût amer l’on pouvait ressentir à se plaindre que trop peu de gens soient pas morts.
Un bourdonnement en provenance de la Corne, d’abord léger mais s’intensifiant rapidement, vint taper mes tympans, et je tournai mon regard vers la dite zone. Le soleil me priva de toute faculté de discernement, ce qui m’empêchait de comprendre d’où provenait le bruit. Couvrant l’astre de ma main, j’attendis un instant que mes iris clairs se remettent de leur agression. Quand la pyramide apparut enfin distinctement, je plissai mes paupières et décrivis lentement ce que je percevais à Nathanaël qui devait sûrement profiter de la vue dégagée que nous possédions sur le centre de l’arène.

« La pyramide bouge… Qu'est-ce… Il se passe quelque chose. »

Je sentis mon cœur s’étreindre. Une main se saisit de ma dague, un autre de mon sac. J’y fourrai tout le matériel que nous avions sorti en jetant compulsivement des regards au monument. Celui se mouvait, se modifiait, accélérait les battements de mon cœur.
Un bruit profond, sortant des entrailles de l’arène, vint percuter les miennes et les faire vibrer, serrer mon cœur. Je me levai d’un bond et me tournai en direction de la pyramide, qui semblait être entrée en éruption. En éruption. Des gerbes d’un liquide à la couleur inconnue lézardaient la pierre jaune, coulaient sur le sol, recouvraient à une allure folle le sable de l’arène, s’approchaient dangereusement de nous. Je jetai un regard interloqué à Nathanaël : la chose était incroyable pour être vrai.
Ses réflexes à lui étaient plus rodés que les miens. Il me hurla de courir. Mes muscles se tendirent, mes jambes s’animèrent, je jetai mon sac sur mon épaule, prenant une direction, et je lui hurlai :

« Il y a de hauts rochers, là-bas ! »

Je ne savais pas si c’était une bonne idée. Je voyais juste cette chose écarlate nous rattraper comme un régiment de cavalerie prêt à tout détruire. Il fallait courir.
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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptySam 20 Fév - 1:36





Troisième jour
Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games


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Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
__________________________



Joss venait de porter le coup de grâce à Maxim du district 8. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 16h30, l'après-midi dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène connaissaient le lien qui pouvait encore les unir à leur tout nouveau partenaire, tout comme ils savaient que certains avaient déjà pu se séparer... Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un tribut libéré du lien qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Seulement, rien ne se produisit. Un seul coup de canon avait retenti. Joss n'était plus liée à Maxim en ayant résolu le mystère de la boîte des Juges...

Quant aux autres tributs, ils ne sauraient peut-être jamais si Maxim n'était qu'une victime de plus à tomber sous les coups d'un tribut ou s'il avait succombé au piège cruel de la marée sanglante des Juges...

L'Expiation pouvait continuer, sans que personne ne sache, jusqu'au soir, qui était le malheureux pour lequel le glas venait de résonner dans l'arène.

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MessageSujet: Re: Jour 3 - Puits (ouest)   Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 EmptyDim 21 Fév - 1:41





Troisième jour
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Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
__________________________



Le piège des Juges venait de porter le coup de grâce à Clarke du district 8. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 17h10, l'après-midi dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène connaissaient le lien qui pouvait encore les unir à leur tout nouveau partenaire, tout comme ils savaient que certains avaient déjà pu se séparer... Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un tribut libéré du lien qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Seulement, rien ne se produisit. Un seul coup de canon avait retenti. Mikel n'était plus lié à Clarke en ayant résolu le mystère de la boîte des Juges...

Quant aux autres tributs, ils ne sauraient peut-être jamais si Clarke n'était qu'une victime de plus à tomber sous les coups d'un tribut ou s'il avait succombé au piège cruel de la marée sanglante des Juges...

L'Expiation pouvait continuer, sans que personne ne sache, jusqu'au soir, qui était le malheureux pour lequel le glas venait de résonner dans l'arène.

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★ Âge : Immortel
★ Occupation : Torturer les joueurs ^^
☆ Humeur : Sadique
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Troisième jour
Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games


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Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
__________________________



Le piège des Juges venait de porter le coup de grâce à Silver du district 9. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 17h17, l'après-midi dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène connaissaient le lien qui pouvait encore les unir à leur tout nouveau partenaire, tout comme ils savaient que certains avaient déjà pu se séparer... Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un tribut libéré du lien qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Seulement, rien ne se produisit. Un seul coup de canon avait retenti. Kol n'était plus lié à Silver en ayant résolu le mystère de la boîte des Juges...

Quant aux autres tributs, ils ne sauraient peut-être jamais si Silver n'était qu'une victime de plus à tomber sous les coups d'un tribut ou s'il avait succombé au piège cruel de la marée sanglante des Juges...

L'Expiation pouvait continuer, sans que personne ne sache, jusqu'au soir, qui était le malheureux pour lequel le glas venait de résonner dans l'arène.

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Fin du Jour 3
Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games


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Une éclipse soudaine...
Que le sort vous soit favorable...
__________________________



Il est à peine 18h dans l’arène lorsque l’horizon si lumineux commence à s’assombrir. Même si aucun d’eux n’est équipé d’une horloge, les tributs ont conscience qu’il est bien trop tôt pour que le soleil de plomb qui règne en maître incontesté sur l’arène ne tire déjà sa révérence… Pourtant, d’un simple regard, tous peuvent prendre conscience qu’un nouvel événement est sur le point de se produire. Le regard levé vers les cieux si éblouissants d’accoutumée, ils ne peuvent que constater avec angoisse que le soleil joue à un curieux jeu avec la lune… Après les teintes orangées du début, il se laisse gagner par les ténèbres de l’astre nocturne avant de disparaître sous sa coupole.

Un seul espoir anime le cœur de tous les tributs, que le soleil qu’ils haïssaient tant reviennent à son zénith. Désormais, dans le ciel, seuls les vestiges de son ancienne puissance rayonne autour de sa jumelle lunaire quand soudain, un immense bruit déchire l’arène. Une plainte inhumaine, hurlant d’une souffrance atroce. Les dernières lueurs du soleil s’étirent dans un flash aveuglant avant de disparaître définitivement, laissant l’arène plongée dans une nuit noire, sans étoile…

La nuit est totalement tombée à présent. Etrangement, les bruits de la faune et de la flore de l’arène se sont totalement tus. Un silence de mort a remplacé le soleil sur son trône… Certains se prendraient presque à regretter les sons qui avant les faisaient sursauter sans raison. D’autres guettaient déjà le prochain piège des Juges…

Cependant, l’hymne du Capitole fut l’unique mélodie qui retentit dans le calme inquiétant de l’arène : faisant peser une atmosphère plus austère encore, plus dangereuse…

Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 122884finJ3rectif

A l’annonce des morts, les tributs éprouvent pour la plupart un soulagement immense. Trois personnes de moins à craindre dans cette arène, trois chances de plus de se rapprocher d’une victoire illusoire. Seule une tribute pleure peut-être, le cœur déchiré d’avoir à nouveau perdue un être cher mais, dans les Jeux, mieux vaut n’éprouver d’empathie pour personne si on tient à la vie.

On aurait pu croire que le récent changement dans l’arène aurait calmé les Juges dans leur avidité de sadisme et que le traditionnel choix des mentors n’accompagnerait pas cette annonce des morts de la journée. Cependant, rien n’arrête jamais la machine bien huilée des Hunger Games. La voix de Selena Blewstone, que la plupart des tributs ne pouvaient désormais plus endurer une seconde de plus, retentit dans le silence. L’écho se répercuta au loin et, telle une onde de choc, elle allait annoncer le destin tragique de deux tributs désignés par leur mentor…

- Chers tributs ! A nouveau en cette belle soirée, ma main innocente a procédé à un tirage pour désigner deux nouveaux mentors ayant préféré rester en ma compagnie au Capitole que de vivre de fabuleuses aventures avec vous dans l’arène ! dit-elle en gloussant sur ce dernier mot. Je vous laisse découvrir qui sont nos heureux sélectionnés...

C'est alors qu'une projection revînt illuminer le ciel. Le visage impassible de Sélène Featherstone, la mentor du District Un, fait son apparition dans le ciel. Elle fixe la caméra avec un léger sourire, sans tressaillir avec cette maîtrise impeccable et parfaite qu’on lui connait avant de prononcer quelques mots :
- Parce qu’il faut que le jeu continue, je décide de sceller le destin de Pearl Standford.

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Puis bientôt, la jeune femme disparut pour laisser place à un homme plus âgé, dont les rides se froissaient à chaque mot qu’il prononçait et qui semblait lui être presque arraché de force :
- Jason Drake, prononça-t-il solennellement.
Jour 3 - Puits (ouest) - Page 2 328269Ethanchoix

Puis les images diffusées en transparence sur le ciel noir disparurent et la voix de Selena se refit entendre un court instant.

- La conséquence ne se fera pas attendre... Que le sort vous soit favorable et à la nuit prochaine pour les plus chanceux ! Une pause se fit, puis elle reprit : Ah oui chers tributs, j’avais presque oublié de vous rappeler que ceux qui avaient momentanément retrouvé la vue afin de pouvoir retrouver leur nouveau co-tribut vont de ce pas la reperdre : soyez donc solidaires de vos nouveaux camarades victimes du choix vos mentors…

Les intonations rieuses de Selena disparurent et l'hymne du Capitole remplit une dernière fois l'arène avant de disparaître et de laisser les tributs face à leur questionnement et leur incertitude sur cette arène de noirceur sur laquelle venait de s’ouvrir le quatrième jour de l’Expiation…

HORS RP
Explications
__________________________



Voici donc la fin de la troisième journée de l'Expiation. Nous espérons que vous en avez tous bien profité !

Ce post clôture donc le Jour 3 de l'arène, de nouveaux sujets vont donc faire leur apparition dans toutes les sections de l'arène afin de vous permettre de continuer à rp : merci de respecter cette organisation pour que nous sachions bien tous ce qu'il s'est produit le Jour 3 par rapport au Jour 4... Cela évitera les problèmes de cohérence.
Bien entendu, vous êtes libres de continuer à rp en Jour 3 si vous voulez finir une scène importante pour votre personnage. Toutefois, plus aucune attaque n'est désormais autorisée pour le Jour 3, ni soin, ni pose de piège. Nous vous demandons également pour des raisons de timing de privilégier vos rps dans le Jour 4 afin que nous puissions avancer dans l'arène !

La nouvelle journée (Jour 4) commencera à l'heure de 18h (dans ce qui aurait dû être la soirée du J3), vos personnages viendront tout juste de s'en sortir suite à la marée sanglante des Juges depuis une petite demie heure.



Eléments à retenir :
  • La règle d’aveuglement des tributs par leur mentor est réactivé pour les deux personnages concernés et encore en vie : Thalia et Nolan sont donc à nouveau aveugles !
  • Deux nouveaux tributs sont aveuglés par leur mentor. Il s'agit de Pearl pour le District Un et de Jason pour le District Dix. Votre vue va donc baisser progressivement en moins d'une minute pour vous laisser finalement aveugles. Attention pour Pearl qui est encore lié, cet aveuglement permet désormais à Nikolay de s'éloigner d'elle sans être lui-même aveuglé. Toutefois, les vies de Nikolay et Pearl sont toujours liées : si l'un meurt, l'autre aussi.


Pour toute question, n'hésitez pas à contacter un membre du staff par mp. Nous vous aiderons du mieux possible !


Et enfin, voici un petit récapitulatif de vos points de vie à l'issue du J3 :
  • Nathanaël : 200
  • Pearl : 156 [aveugle]
  • Joss : 111
  • Kol : 89
  • Nikolay : 120
  • Thalia : 66 [aveugle]
  • Amy : 199
  • Mikel : 91
  • Aedan : 99
  • Vahine : 60
  • Cassandra : 186
  • Nolan : 96 [aveugle]
  • Jason : 23 [aveugle]
  • Chloé : 171



Tributs décédés J3 :
  • Adam - D5
  • Maxim - D8
  • Clarke - D8
  • Silver - D9




Enfin, vous ne pensiez tout de même pas que cette éclipse sera sans conséquence ? Pensiez-vous réellement que les Juges puissent bouleverser ainsi Mère Nature sans avoir une idée derrière la tête en une année d'Expiation ? Le 14 mars, soit 2 heures après la tombée de la nuit in rp, les Juges enclencheront la suite des réjouisances et des ... retrouvailles...Tenez-vous prêts...
(Nous laissons 3 semaines ... Donc essayez de tenir les délais, pour qu'on puisse faire de même !)

En espérant que le sort vous soit favorable,

Votre staff chéri Heart

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