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 Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin

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Kathleen Lewis
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MessageSujet: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyVen 28 Fév - 21:54

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Depuis que j'ai rencontrée Léanore, les journées se sont succédées rapidement, tous semblables. Mais se matin, lorsque j'ai ouvert le courrier, il y avait une lettre de mon père indiquant qu'il reviendrait tard dans la soirée. J'étais tellement heureuse que rien n'aurait perturbé ma journée. Mon frère a soupiré lorsque je lui est annoncé la nouvelle. Se qui à eu le don de me faire partir de la maison pour ne pas lui exploser à la figure.

J'ai attraper les bouteilles de lait et je les ai chargées dans une charrette attachée à une vache, puis je suis partie en ville. Écrit sur une feuille, une liste de nom était inscrite, ma liste de livraison. Ma matinée à été longue mais j'ai garder courage en me souvenant que ce soir mon père serait à la maison. Peu avant midi, je suis partie acheter du pain, puis j'ai rejoint la forêt pour aller chercher de quoi manger.

Lorsque je suis rentrée chez moi à midi. Mon frère était au champs, mais sa petite amie était là. Elle ma dit de laisser tout dans la cuisine et qu'elle préparera le repas. J'ai fini les restes d'hier soir puis j'ai pris Gaby et je suis retourné en ville. Peu de gens traînait les rues à ces heures, il était tous chez eux en train de manger. Je me suis rappelée que Léanore m'avait expliquée où elle travaillait. Pourquoi ne pas y faire un tour ? De toute façon c'était ma pause, autant en profiter. Je me suis alors dirigée vers le cabinet vétérinaire.

Lorsque je suis entrée, le calme était plus que présent et je me demandais si Léanore n'était pas partie, elle aussi manger. Je me suis approchée du comptoir et j'ai demander doucement de peur de surprendre.

-Léanore ? Tu es là ? C'est Kathleen.

Une bruit lointain se fit entendre. Gaby tourna en rond dans la pièce en remuant de la queue avant d'aboyer joyeusement. En me retournant vers le comptoir, j'ai failli perdre l'équilibre. Léanore se tenait devant moi, et je ne l'avait pas entendue.



Dernière édition par Kathleen Lewis le Jeu 26 Juin - 23:32, édité 1 fois
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Leanore Blacksand
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMar 4 Mar - 9:05

Depuis mon aventure dans la forêt, où j'ai rencontré Kathleen, j'ai beaucoup pensé à Isur. Il était déjà en train d'enseigner le métier de vétérinaire à son fils lorsqu'il m'a prise sous son aile. S'il ne m'avait pas aidé, je ne sais pas ce que je serais devenue, avec un père alcoolique. Mais grâce à lui, j’exerçais maintenant un métier qui me permettait de bien gagner ma vie, et qui me plaisait. J'étais pour le moment la plus jeune vétérinaire du district, et c'est ce qui me posait problème depuis mon retour dans la forêt.

Lorsque j'avais obtenu mon diplôme de vétérinaire, en même temps qu'Anaël, j'avais demandé à Isur pourquoi il avait m'avait prise comme apprentie en même temps que son fils, ce qui lui avait demandé bien plus de travail. Il m'avait alors répondu "lorsque quelqu'un a le don, on n'attend pas pour le faire fructifier. Après, il pourrait être trop tard." Six mois après, il se pendait dans une grange, incapable de supporter la mort de son fils... Mais il m'avait transmis tout son savoir.

J'ai perçu ce don en Kathleen, elle aussi comprend les animaux et les aime. J'étais certaine qu'elle ferait une bonne vétérinaire, mais je ne savais pas comment aborder le sujet. C'est que nous avons sensiblement le même âge, et je ne savais pas du tout si elle accepterait que je devienne sa tutrice. J'avais bien pensé à demander à un autre vétérinaire de la prendre comme apprentie, mais ils en avaient tous déjà un, et aucun n'accepterait de se charger d'un second, d'autant que la plupart se transmettent leur cabinet de génération en génération.

Et puis, je me demandais si je serais aussi capable de transmettre tout ce que j'avais appris. Après tout, cela ne faisait pas si longtemps que cela que j'étais vétérinaire moi-même...

Bref, toutes ces pensées m'accompagnaient depuis mon retour de la forêt, et je ne savais toujours pas quoi faire.

J'étais toujours plongée dans mes pensées lorsque je rentrais au cabinet vétérinaire, en passant par l'entrée de derrière. Je tenais dans mes bras un petit agneau malade que je devais soigner rapidement. La pauvre bête tremblait de fièvre, et je la tenais serrée contre moi afin de la garder au chaud. Mais, alors que j'allais ouvrir la porte de la salle de soin, j'entendis soudain du bruit du côté du comptoir, suivi d'un aboiement joyeux. C'était Gaby, j'en étais sûre ! Je me dirigeais alors d'un pas joyeux vers le comptoir, et tombais sur Kathleen qui me tournait le dos. Elle se retourna et sursauta en me voyant. J'éclatais de rire et, lui montrant le petit agneau, je luis dis :

- Il t'a fait peur ? Il n'est pas bien effrayant pourtant... Le pauvre s'est blessé à la patte et l'éleveur ne s'en est pas aperçu tout de suite.   Résultat, la plaie s'est infectée, et il fait une septicémie...

Kathleen regardait le petit agneau avec beaucoup d'attention. Prise d'une inspiration soudaine, je me dirigeais vers la salle de soin et, lui faisant signe de me suivre, je lui demandais :

- Est ce que ça te dirais de m'aider pendant que je m'occupe de lui ?
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyJeu 6 Mar - 8:48

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Voyant ma surprise éclata de rire, je souriais aussi, pas par ma surprise, mais par le petit agneau qu'elle portait contre elle, il était si mignon, il semblait si fragile.

- Il t'a fait peur ? Il n'est pas bien effrayant pourtant...

Je fixais Léanore dans les yeux, le sourire accrocher aux lèvres

-Ce n'est pas lui qui m'a fait peur, c'est toi, tu es arrivée si silencieusement. Qui peut bien avoir peur de se pauvre agneau? Que lui est-il arrivé ?

-Le pauvre s'est blessé à la patte et l'éleveur ne s'en est pas aperçu tout de suite.   Résultat, la plaie s'est infectée, et il fait une septicémie...

-Le pauvre...

Je regardais l'agneau avec douceur, comme un bambin dans les bras de sa mère. J'approchais doucement ma main de sa truffe pour qu'il prenne confiance, puis je posais doucement ma main sur son pelage laineux. Je ne pouvais pas comprendre qu'un éleveur ne s'aperçoive de rien, lorsque l'une de mes vaches à quelque chose, je le sais. Je le sent, au fond de moi et je ne peut pas la laisser souffrir sans rien faire. Certes, ce n'est pas toujours facile de ramener une vache blessée ou malade dans un cabinet, mais on s'arrange toujours. Léanore se dirige vers une salle, en me faisant signe de la suivre. Elle devait avoir eue une idée,  elle ressemblait  à une enfant excitée à l'approche de Noël.

-Est ce que ça te dirais de m'aider pendant que je m'occupe de lui ?

-Oui, bien sur !

Décidément ses émotions sont contagieuse, car je suis à mon tour toute excitée à l'idée de l'aider pour soigner ce petit agneau. Sur la porte, un écriteau indique que nous sommes en salle des soins. Lorsque qu'elle ouvre la porte, je reste sur le pas de celle-ci, n’osant pas bouger, se sachant pas quoi faire. Puis, timidement, j'avance d'un pas, puis encore un autre, me dirigeant vers Léanore.



Dernière édition par Kathleen Lewis le Mer 19 Mar - 14:18, édité 1 fois
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Leanore Blacksand
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyLun 17 Mar - 10:37

A peine ai-je demandé à Kathleen si elle voulait m'aider qu'elle accepte avec empressement, toute excitée. J'ouvre la porte de la salle de soin, Kathleen sur mes talons. Peu d'éleveurs sont entré dans cette salle, non que je les en empêche, mais ils n'ont géneralement ni le temps ni l'envie d'assister aux soins. La vie d'éleveur est dure car les bêtes recquierent de l'attention jour et nuit...

Je dépose doucement le petit agneau sur la table de soin. Il est si faible qu'il parvient à peine à tenir sa tête, et bêle faiblement. Je vois que Kathleen est émue lorsqu'elle regarde l'agneau, et un peu en colère aussi. Bien sûr, elle se rendrait compte tout de suite si une de ses vaches se blessait, mais quelques éleveurs ne sont pas aussi attentionnés. Heureusement, ils ne sont pas nombreux, la majorité s'occupant très bien de leur animaux.

Pendant que kathleen regarde l'agneau et lui caresse doucement la tête, je prépare une seringue d'antiseptique. Puis je me retourne et m'approche à mon tour de la table. Je pose la seringue et prend le pouls du petit malade. Il est faible et irrégulier, ce n'est pas bon signe, et je grimace un peu. Je me penche alors vers l'agneau et lui murmure tout en le caressant :

- Eh bien mon petit, tu es bien malade, mais ça va aller mieux maintenant, nous allons te soigner. Alors, accroche-toi, hein ?

Puis je me redresse. L'heure est venue de donner à Kathleen sa première leçon de médecine vétérinaire. Je prend alors sa main gauche et la place sur le cou de l'animal :

- Appuie doucement. Est ce que tu sens une sorte de cylindre qui roule sous tes doigts ? C'est sa carotide. Comme la septicémie s'est généralisée à tout son organisme, il faut lui donner une forte dose d'antiseptique en le piquant directement dans la carotide, pour qu'il circule rapidement dans tout le corps.


Kathleen m'écoute attentivement, tout en regardant l'agneau, elle semble pleinement concentrée. Je saisit alors la seringue et lui tend tout en lui expliquant :

- Tu vas pincer fortement la carotide entre deux doigts de ta main gauche. Ensuite, tu vas délicatement enfoncer ton aiguille dedans sur un demi centimètre environ, pui appuyer régulièrement sur le piston pour injecter tout l'antiseptique en une seule fois. Et après, tu vas doucement retirer l'aiguille, surtout sans relâcher le piston pour ne pas réaspirer d'antiseptique.

Kathleen me regarde, un peu effarée. C'est vrai que j'y suis allée un peu fort pour une première expérience. Mais c'est au final un acte de soin plutôt simple, et, bien qu'impressionnant, elle ne risque pas de faire d'erreur avec moi à côté.
J'espère simplement que mes explications sont assez claires. Après tout, c'est la première fois que je joue le rôle de professeur...
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMer 19 Mar - 14:48

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Elle dépose délicatement le petit agneau sur la table. Il es si faible, ses bêlements raisonnent comme une prière, ses yeux m'implore de l'aider. Mes yeux brillent et rougissent par ma tristesse. Je caresse tendrement la tête de cette pauvre petite bête. Mais un autre sentiment fugace me gagne, la rage! Qui peut laisser un petit dans cet état?! Mais la tristesse et la pitié reprennent le dessus et quelques larmes roulent le long de ma joue avant de tomber sur le sol.

Lorsque je relève la tête vers Léanore, elle s'approche de la table avec une seringue, la pose, et laisse ses doigts sur le cou de l'agneau. Je comprend rapidement se qu'elle fait, elle prend son pouls! Elle les retire doucement et affiche une mine grave accompagnée d'un petite grimace. Mon corps est parcouru d'un frison et je laisse échapper un hoquet de surprise. Léanore s'était placée à mes côtés et avait guider ma main vers le cou de l'animal. J'étais tellement dans mes pensées que je n'ai rien senti, ni entendu.

-Appuie doucement. Est ce que tu sens une sorte de cylindre qui roule sous tes doigts ? C'est sa carotide. Comme la septicémie s'est généralisée à tout son organisme, il faut lui donner une forte dose d'antiseptique en le piquant directement dans la carotide, pour qu'il circule rapidement dans tout le corps.

En sentant la carotide, je réprime un sursaut causé par la surprise. Mais je reste concentrée. Elle attrape la seringue et me la tend. Elle à l'air complètement à l'aise, je l'étais aussi, jusqu'a se qu'elle m'explique que ce que je devais faire.

-Tu vas pincer fortement la carotide entre deux doigts de ta main gauche. Ensuite, tu vas délicatement enfoncer ton aiguille dedans sur un demi centimètre environ, pui appuyer régulièrement sur le piston pour injecter tout l'antiseptique en une seule fois. Et après, tu vas doucement retirer l'aiguille, surtout sans relâcher le piston pour ne pas réaspirer d'antiseptique.

Je la regarde, effarée. Je ravale ma salive et tente de ne pas trembler. Comment je vais m'y prendre. Mes mains tremblent d'elle-même, et je n'arrive pas à les calmer. Alors je dépose la seringue sur la table, respire un bon coup et je regarde le petit mouton souffrant. Je baisse les yeux.

-Tu sais, j'ai vraiment peur de lui faire mal.

Mes mains continuent de trembler et je tente de me concentrer sur ma respiration. Rapidement, je reprend mon calme et je reprend la seringue. Léanore compte vraiment sur moi. Soudain, je sent mes mains bouger toutes seules. Et je m’aperçois que c'est Léanore qui m'aide à placer mes mains. Je soupire. Et doucement je plante la seringue dans sa carotide, puis lorsque l'antiseptique est entièrement injecté, je retire doucement l'aiguille , veillant à ne pas relâcher le piston. Je tend seringue à Léanore et mes mains recommence à trembler. J'ai vraiment peur de ne pas avoir fait comme il faut. Je regarde l'agneau en priant d'avoir fait tout correctement.

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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyLun 24 Mar - 9:11

Les mains de Kathleen tremblent et elle repose la seringgue sur la table, avant de respirer un grand coup.

- Tu sais, j'ai vraiment peur de lui faire mal, murmure-t-elle.

Bien sûr, et c'est justement pour cela qu'elle ferait une bonne vétérinaire. Je ne dis rien, je la laisse reprendre doucement le contrôle sur elle-même. De mon côté, j'essaye de me souvenir comment Isur procédait avec moi...

Kathleen reprend en main la seringue et la rapproche de l'agneau. Je place alors doucement mes mains sur les siennes pour ajuster sa position, mais je n'ai pas grand chose à faire, car elle a vraiment bien écouté ce que je lui ai dit, et ses gestes sont lents mais sûrs. Mes mains sont plus là pour lui donner confiance que pour la guider...

Après avoir vidé la seringue, Kathleen la retire doucement et me la tend. Je la saisis et me rend compte que ses mains tremblent de nouveau. Je jette la seringue dans l'evier, je la nettoirais plus tard. Je reprend alors le pouls du petit. Ils est toujours faible, mais il est redevenu plus régulier. Je regardeKathleen et lui dit, avec un grand sourire :

- Eh bien tu t'es très bien débrouillée ! Quand à ce petit, je crois qu'il peut s'en sortir... Tu m'écoute ? Dis-je en caressant la tête du petit mouton. Tu dois guérir maintenant !

Rapidement, je le soulève et l'amène dans un box de repos, où je le dépose avant de le recouvrir d'une couverture. Je referme doucement la porte du box, puis je me retourne vers Kathleen. Maintenant, c'est moi qui ai peur, je ne sais pas trop comment aborder le sujet. Mais c'est pourtant le bon moment, alors je me lance en bafouillant :

- Tu... Tu as vraiment un très bon contact avec les animaux tu sais ? Et, heu... Tu pourrais en faire ton métier. Devenir vétérinaire, je veux dire... Je pourrais te prendre comme...comme apprentie, il y a largement assez de travail pour deux.

Je m'arrête de parler et baisse les yeux. Je ne sais pas du tout ce qu'elle va penser de ma proposition...
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMer 2 Avr - 9:24

Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin






Je reste là, les bras battant. Ne sachant pas pas où me placer, puis je rentre mes mains dans mes poches pour qu'elles cesse de trembler. Léanore me sourit, avant de déclarer

- Eh bien tu t'es très bien débrouillée ! Quand à ce petit, je crois qu'il peut s'en sortir... Tu m'écoute ? Dit-elle en caressant la tête du mouton. Tu dois guérir maintenant !

Puis elle le prend doucement dans ses bras avant de sortir de la pièce et de revenir assez rapidement. Elle qui semblait si sûre d'elle revient en balbutiant

- Tu... Tu as vraiment un très bon contact avec les animaux tu sais ? Et, heu... Tu pourrais en faire ton métier. Devenir vétérinaire, je veux dire... Je pourrais te prendre comme...comme apprentie, il y a largement assez de travail pour deux.

Elle se stoppe net et baisse les yeux, fixant le sol. Elle à l'air extrêmement gênée. Je la fixe puis je m'appuie contre le mur derrière moi. Je n'y avait pas penser, cette opportunité pourrai me permettre de mieux nourrir ma famille et de pouvoir me rendre utile, mais quelque chose me dit que mon frère refusera, tête de mule qu'il est, il va surement tenter de me faire changer d'avis pour que je l'aide au champs. Mais le faite que mon père revienne se soir pourrai me permettre de faire pencher la balance de mon coté. Je sourit gaiement. Et si j'invitait Léanore à manger ce soir? On pourrai appuyer notre demande.

-Sa serait vraiment superbe tu sais Léa' mais mon frère risque de ne pas être trop d'accord. Pourquoi ne viendrai-tu pas manger à la maison se soir, on pourrai exposer ton idée à mon père, je pense qu'il sera d'accord.

Gaby aboie devant la porte de la salle et je l'ouvre afin de savoir ce qui l'agite tant. Un homme est accroupi à sa hauteur et le caresse doucement. Ses cheveux bruns cachent ses yeux que je reconnait entre milles. Je me met à courir vers cet homme en hurlant, pleine de joie.

-Papa! Papa! Tu es enfin revenu

Mon père me prend dans ses bras et me soulève facilement. Je regarde vivement vers la salle de soin et je vois, Léanore le sourire au lèvres.

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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyLun 7 Avr - 17:19

J'entend Kathleen s'appuyer contre le mur. Elle prend son temps pour me répondre, c'est donc que ma proposition l'intéresse. Je me rend compte à quel point la décision qu'elle va devoir prendre est lourde de conséquences, car elle va changer sa vie.
Je lui laisse donc le temps de peser soigneusement le pour et le contre, je ne voudrais surtout pas l'influencer. Je comprendrais qu'elle veuille continuer à travailler avec sa famille, même si le statut de vétérinaire lui offrirait une vie meilleure.

Soudain, je l'entend me dire :

-Sa serait vraiment superbe tu sais Léa' mais mon frère risque de ne pas être trop d'accord. Pourquoi ne viendrai-tu pas manger à la maison se soir, on pourrai exposer ton idée à mon père, je pense qu'il sera d'accord.

Je relève les yeux, un large sourire accroché à mes lèvres. Elle veut bien être mon apprentie ! Je suis tellement contente ! Et en plus, elle m'invite à manger chez elle !
Pour moi qui vis seule depuis si longtemps maintenant, cette soirée s'annonce fabuleuse !

Gaby semble partager ma joie, car je l'entend aboyer devant le cabinet. Kathleen ouvre la porte pour voir ce qui le met dans cet état. Soudain, je la voit partir en courant et hurlant, pour se jeter dans les bras d'un homme, sans aucun doute possible son père.

-Papa! Papa! Tu es enfin revenu ! s'exclame-t-elle, pendant que son père la soulève dans ses bras comme si elle ne pesait rien.

je regarde cette image vivante du bonheur un sourire au lèvre. Ça fait tellement de bien de voir des gens heureux, tout simplement heureux. Je vois à quel point Kathleen et son père sont complices, leur bonheur d'être ensemble est si flagrant...

Soudain, je sens comme une grande tristesse m'envahir. Jamais je n'ai connu de tels moments avec mon père. D'aussi loin que je me souvienne, jamais il ne m'a pris dans ses bras, jamais il ne m'a témoigné d'affection. Et aujourd'hui, j'essaye de ne jamais le croiser. Depuis la mort de mon frère, il s'est enfoncé dans l'alcool, qui l'a rendu encore plus rancunier envers moi. Je me contente de déposer parfois de la nourriture devant sa porte, afin qu'il ne meurt pas de faim. Et je le soupçonne de donner des informations au Capitole contre de l'alcool...
Finalement, c'est Isur qui m'a tenu lieu de père, qui s'est le plus occupé de moi et qui m'a donné les moyens de m'en sortir dans la vie...

Katleen et son père sont toujours enlacés, et j'ai l'impression d'être de trop. Discrètement, sans faire de bruit, je m'éloigne alors pour retourner chez moi.
Je ne voudrais pas gâcher leurs retrouvailles...
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyLun 21 Avr - 17:12

Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin







Je reste longuement dans les bras de mon père, je sais que les moments passés avec lui sont fugaces, éphémères et qu'il repartira rapidement. Alors je m'imprègne de lui, de son odeur et de son sourire. Car à chaque fois qu'il repart, il peut ne jamais revenir. Puis, nous sommes bientôt à la moisson, cela peut très bien être moi qui ne revienne plus. Alors je profite du temps qu'il nous reste. En sa présence, je redeviens enfant, celle qui se plait à courir dans le champs entre les vaches, à chanter, à raconter des histoires. Je me raccroche à mes souvenirs,à se bonheur diffus qui s'efface de plus en plus.
Lorsqu'il me repose à terre, je me retourne pour lui présenter Léanore et amorcer le sujet de mon apprentissage mais à ma grande surprise je ne la voit plus.

-Où a-t-elle pu bien passer ?

-Discrète comme je la sent, elle à du se sentir de trop. Qui es-ce ? Une amie ?

-Oui c'est une amie, enfin on s'entend bien, mais elle vient de me proposer de devenir...son apprentie

Mon père me regarde longuement et je me perd à scruter son visage, ses cheveux bruns retombant devant ses yeux, son sourire enfantin, son corps athlétique. Ses yeux. Les même que les miens, sont deux billes aux couleurs de  l'océan avec quelques nuances de ciel.
Il à toujours été partisan de laisser ses enfants faire se qu'ils souhaitaient, mais mon frère tient aussi du poids sur la balance, y compris Anna, sa copine.

-Papa, je vais chercher mon amie, préviens Anna qu'il y a une personne en plus ce soir. Ils faut qu'on discute, tous ensemble.

-Kathleen, tu as tellement grandie, tu ressemble tant à ta mère.

Il me sert contre lui avant de sortir du cabinet avec Gaby. Je soupire bruyamment et je commence à la chercher dans tout le cabinet. Tout semble si silencieux. Au bout de dix minutes, je sort du cabinet sans avoir trouver Léanore. Je m'inquiète à son sujet. Je longe de nombreuses rues, traverse la place principale et part en direction des champs. Je divague encore pendant un moment dans la ville sans la trouver. Alors que je commençait à perdre espoir, mon visage triste et mes yeux débordant d'eau. Je la vit au loin. Ses cheveux bruns flottant dans le vent. Je me mis à courir rapidement vers elle et à la serrer dans mes bras, réprimant un sanglot.

-Léa' , ça fait des heure que je te cherche, pourquoi est-tu partie si vite?

On aurait pu croire que nous étions deux amies qui venaient de se revoir après un long moment. Mais j'avais du mal à la considérer comme une amie. Non je ne la considérais pas comme une amie. C'était bien plus fort que cela, un lien que je n'avais pu jamais construite avec la femme la plus importante de ma vie qui était morte peu après ma naissance. Une femme blonde, aux yeux verts et à l'air constamment absent. Une femme que je n'arrive pas à réellement penser qu'elle ai existé par sa courte présence à mes cotés. Et le fait de devenir son apprentie renforçait l'importance que j'apportait à cette femme.


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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMer 30 Avr - 9:10

Je marche un long moment sans but, plongée dans mes pensées. Quand je jette enfin un regard autour de moi, je vois que je suis sortie et qu'inconsciemment, je me dirige vers le champ de Kantar, mon viel âne, mon vieux compagnon. Depuis la moisson qui a emporté Isur et Anaël, c'est mon confident et celui que je vais voir lorsque j'ai le coeur gros.

Soudain, j'entend quelqu'un courir derrière moi et me retourne pour voir Kathleen me prendre dans ses bras en disant :

- Léa, ça fait des heures que je te cherche, pourquoi es-tu partie si vite ?

Elle a l'air au bord des larmes, et j'ai brusquement l'impression que je vais me mettre à pleurer aussi. Elle est revenue me chercher ! Cela faisait si longtemps, et j'avais presque oublié ce que c'est que d'avoir quelqu'un qui se soucie de moi et recherche ma compagnie... Je sens alors une petite larme qui pointe et je la balaye d'un battement de cil en souriant à Kathleen.

Je réalise soudain que, même si elle a encore sa famille qui l'attend chez elle, notre amitié a pour elle autant de valeur qu'elle en a pour moi. Une vague de chaleur m'envahit quand je songe combien ma vie sera plus agréable lorsque Kathleen travaillera avec moi au cabinet.
Après la mort d'Anaël, j'étais persuadée de n'être plus jamais heureuse et de passer ma vie en solitaire. Et pourtant, en cet instant précis, mon coeur est rempli de joie et de bonheur : j'ai une amie, j'ai une soeur...

Je regarde alors et lui dit, en lui prenant les mains :

- Je... Je ne voulais m'imposer pendant tes retrouvailles avec ton père. Je sais que tu le vois peu et j'imagine que les moments où il est là sont donc précieux. Mais... Merci d'être venue me chercher.

Je voudrais en dire plus, mais je n'arrive pas à trouver les mots. Je n'ai jamais été très douée pour ça... Mais j'ai la certitude que Kathleen comprend ce que je ressens en ce moment.

- j'ai hâte de faire la connaissance de ta famille et de parler avec eux de notre projet. J'espère que ton père sera de notre côté !
Puis j'ajoute, avec un clin d'oeil
- Et puis je meurs de faim aussi...
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMar 6 Mai - 9:51

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Ce qui es surprenant avec Léa', c'est quelle garde toujours le sourire même quand une larme se loge au creux de ses yeux, comme en se moment. Elle chasse rapidement cette larme et se met à sourire de plus belle. Je me demande ce qu'elle pense réellement, se qu'elle ressent au fond d'elle, j'ai l'impression qu'elle passe sont temps à ne montrer qu'une face joyeuse d'elle même, qu'elle cache un secret au fond d'elle, mais je n'ai pas envie d'entamer le sujet avec elle, enfin pas pour l'instant. j'ai déjà du mal à contenir mes larmes, car pour une fois, je me rend compte qu'il me manque quelque chose depuis longtemps, bien trop longtemps. L'amour maternel, celui qu'a une mère envers son enfant, cette complicité.

Au fil des années, c'est la forêt qui à pris cette place. Je m'y sent toujours bien, j'ai l'impression de pouvoir me laisser vraiment vivre, chanter avec les oiseaux, courir avec le vent qui murmure, respirer un bon coup, me remplir d'énergie. Je ne serait pas vraiment définir ce lien avec la nature, mais je me retrouve en elle, et me laisse divaguer, je chasse pour retrouver un instinct, quelque chose de perdu, que je ne retrouverait surement jamais.

Puis quelqu'un prend mes mains dans les siennes, me sortant de ma douce rêverie

- Je... Je ne voulais m'imposer pendant tes retrouvailles avec ton père. Je sais que tu le vois peu et j'imagine que les moments où il est là sont donc précieux. Mais... Merci d'être venue me chercher.

Puis elle m' affiche son éternel sourire

- j'ai hâte de faire la connaissance de ta famille et de parler avec eux de notre projet. J'espère que ton père sera de notre côté !

Puis elle ajoute un clin d'oeil qui me fait sourire.

- Et puis je meurs de faim aussi...

Je met à rire doucement, pas d'un rire lourd, jaune, pour simuler un sympathie, mais un rire cristallin, doux comme une caresse. Je me met sur la pointe des pieds, je relève la tête vers le ciel, ouvre les bras et respire un bon coup avant de me retourner, souriante, vers Léanore. Cette femme m'intrigue vraiment, pourrai-je découvrir ses secrets un jour ? Je n'en n'ai aucune idée.

-Allons-y alors.

Finalement nous n'étions pas loin de la maison car à peine cinq minutes plus tard, nous voilà face à ma maison. Elle parait un peu rustique comme sa, en colombage, avec un petit escalier en bois devant la porte. Mais j'adore cette maison, même si je n'y passe pas beaucoup de temps. Trop de souvenirs, moins de place et ma claustrophobie aussi. Lorsque j'avance vers la cuisine où se trouve Anna et Ethan, le bois grince sous mon poids, pourtant léger. Alors, je me met à marcher agilement sur la pointe des pieds en élançant mes jambes, pour éviter de faire trop de bruit. Je prend quelques assiettes dans le placard, des couverts et des verres et je part mettre la table.


Ps: Tit' clin d'oeil normand avec la maison en colombage ;)


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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyVen 9 Mai - 11:06

Kathleen éclate de rire à ma dernière phrase, un vrai rire franc, qui pétille comme des bulles de savon. Puis elle écarte les bras et lève la tête, comme pour embrasser le soleil. Plus que jamais, je sais que nous formerions un parfait duo de vétérinaires, si sa famille accepte...

- Allons-y alors, me dit elle joyeusement en se mettant en route.

Je la suis, impatiente de voir où elle habite. Rapidement, nous arrivons devant une jolie maison en colombage. La maison n'est pas très grande et simple, mais elle est très bien entretenue. C'est un petit havre de paix, contrairement à ma maison, que j'ai hérité d'Isur, qui, je dois bien l'avouer, commence un peu à tomber en ruine. Mais je n'ai jamais eu le courage de faire les travaux nécessaires pour la remettre en état. Et de toue façon, comme je passe les trois quarts de mon temps au cabinet vétérinaire, je me contente de la maintenir relativement propre et rangée...

Je pénètre dans la maison les yeux grands ouverts, j'avais oublié comment c'était une maison bien entretenue, une maison habitée par plusieurs personnes qui s'aiment... L'intérieur est comme l'extérieur, simple, mais très joli et propre. Je me demande un instant à quoi ressemble aujourd'hui la maison où je suis née. Surement à un tas d'ordure, jonché de bouteilles d'alcool vides malheureusement...

Kathleen se dirige vers la cuisine et j'hésite à la suivre. Je ne sais pas trop comment me comporter ni quoi faire dans cette maison qui m'est encore inconnue, j'ai peur de commettre un impair. Mais Kathleen revient rapidement avec des couverts, et je m'avance alors pour l'aider à mettre la table.

Soudain, un jeune homme et une jeune femme sortent de la cuisine, il s'agit sans doute du frère de Kathleen et de sa petite amie. Voulant faire bonne impression dès le début, je pose le verre que je tenais et me précipite, main tendue, vers eux. Ce faisant, je me prend le pied dans une chaise et manque de justesse de m'étaler par terre. C'est raté pour la bonne impression !

J'arrive enfin devant les deux jeunes gens et dit, la main toujours tendue et avec le sourire :

- Bonjour, je m’appelle Léanore, je suis une amie de Kathleen. Je suis ravie de faire votre connaissance.
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyVen 9 Mai - 23:59

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Je voit Léanore, hésitante, ne sachant pas où mettre ses pieds, et cela me fait penser à moi, plus tôt dans la journée, à l'entrée de la salle des soins. Je souris à cette vue. Elle à l'air de vouloir faire bonne impression, mais le doux tremblement de ses doigts trompent son stress qu'elle tente tant bien que mal de dissimuler. Je continue de mettre la table, comme si je n'avait rien vu.  Dans la cuisine, j'en un rire fuser, puis deux, qui semblent complices, heureux. Au fond de moi, je jalouse quelque peu mon frère.  Il a une petite amie, il es heureux et ne cherche pas à évoluer. Moi, je cherche encore ma place, je ne sais pas quoi penser de ma vie. Secrètement, je rêve d'évasion, d'action, de joie, d'amitiés différentes, plus profondes, plus symbolique.

Anna et Ethan débarquent dans la salle, souriant, se tenant par la main. Léanore part leur dire bonjour, mais dans la précipitation, elle s’emmêle les pattes dans une chaise en bois et manque de peu de s’étaler par terre. Ma main se pose rapidement devant ma bouche pour étouffer un rire. Je ne voudrai pas qu'elle croit que je me moque, je trouve juste qu'elle est mignonne à essayer de bien passer devant eux.

- Bonjour, je m’appelle Léanore, je suis une amie de Kathleen. Je suis ravie de faire votre connaissance.

Une amie...Il y a tellement de choses que je voudrai connaitre d'elle, tellement de choses que je voudrai lui avouer, et le faite que je la considère plus comme une mère que comme une amie. Elle semble pleine de vie, mais pourtant fragile, comme si quelque chose en elle était brisé. Et si elle était sélectionnée pour les Hunger Games, que deviendrais-je ? Et si s'était moi ? Mes mains tremblent doucement et je regarde par la fenêtre, j'ai tellement peur d'être sélectionnée.

Mon père rentre, joyeux  Gaby à ses côtés.

-Bonsoir les jeunes !

Il s'approche de la table et tend la main vers Léanore, puis il la sert doucement. Son sourire m'avoue une chose. Il lui fait confiance

-Vous êtes Léanore Blacksand, je présume? Ravi de faire votre connaissance. Isur vous avait pris sous votre aile, non ?

La suite de leur conversation ne m'a pas interpellé, je me suis dirigée vers la cuisine, j'ai regardé ce qu'avait préparé Anna, des écureuil avec une sorte de bouillie , puis mon regard s'est perdu dehors, au travers de la fenêtre.  Pour la première fois, je prenais peur. Puis au loin j'imaginais ma mère courir dans le champs en robe blanche à fleurs avec mon père. La sensation de ne plus être seule me sortit de ma rêverie. En me retournant, j'ai croisé les yeux de Léa' qui semblait me demander si tout allait bien. Je me mis a sourire de plus belle, prenant le plat tiède dans mes mains.

-Je vais bien, ne t'inquiète pas.

Nous arrivâmes à la table, nous y voilà, au moment critique.

-Alors, Léanore, tu voudrais prendre ma fille en apprentissage pour qu'elle devienne véto' ?

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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMar 20 Mai - 10:46

Au moment où je me présente au frère de Kathleen et à sa petite amie, leur père entre dans la pièce, talonné par Gaby.

- bonsoir les jeunes, lance t-il d'un air joyeux.

Il s'approche alors de la table et me serre affectueusement la main.

-Vous êtes Léanore Blacksand, je présume? Ravi de faire votre connaissance. Isur vous avait pris sous votre aile, non ?

Sa dernière phrase me transperce jusqu'au cœur. Personne n'a jamais mentionné Isur devant moi depuis sa mort. Les gens évitent autant que possible de mentionner ceux qui ont mis fin à leur jour. Je suis même certaine que beaucoup ont oublié qu'Isur, en plus de m'apprendre mon métier, m'avait quasiment adoptée. Je regarde alors le père de Kathleen droit dans les yeux et je me souviens.
Je me souviens qu'il faisait partie de ceux qui sont allé décrocher Isur, après qu'il se soit pendu, qu'il faisait partie de ceux qui m'ont empêché de rentrer dans la grange, afin que je n'emporte pas cette image d'Isur. Peut être est ce même lui qui m'a ramené inconsciente à la maison qui était devenue la mienne...
Je sens des larmes pointer au coin de mes yeux, alors je respire fortement pour les chasser. Le père de Kathleen me regarde toujours avec beaucoup de douceur. Je lui répond alors, avec une voix tremblotante :

- Oui, il... Il était comme un père pour moi.

Je ne dis rien de plus, j'en suis incapable, et je sens qu'il comprend ce que je ressens. Je vois maintenant de qui Kathleen tient sa douceur avec les animaux. Il me sourit en serrant la main un peu plus fort, avant de la lâcher et de se tourner vers son fils.
Je respire deux trois fois à pour calmer mon cœur qui bat la chamade. Cela faisait longtemps que certains souvenirs n'étaient pas remontés à la surface...

Je m'avance vers la cuisine et vois Kathleen qui regarde fixement dehors. Bizarrement, j'ai le sentiment que nous sommes dans le même état d'esprit en ce moment, entourées des fantômes de notre passé.
Elle se retourne alors et me sourit en disant :

-Je vais bien, ne t'inquiète pas.

Nous rejoignons alors toutes les deux la table, Kathleen chargée d'un plat qui sent très bon, et prenons place.
Soudain, avant que j'ai le temps de préparer une réponse, le père de Kathleen me regarde deoit dans les yeux et me lance :

-Alors, Léanore, tu voudrais prendre ma fille en apprentissage pour qu'elle devienne véto' ?

Je le regarde intensément, et je suis sûre de lire dans son regard que, de son côté, il suivra le choix de sa fille. Pose alors mes mains sur la table et annonce d'une voix posée :

- Oui. Kathleen a toues les qualités pour faire une très bonne vétérinaire. Après son apprentissage, elle pourra ouvrir son propre cabinet ou continuer de travailler avec moi. Elle ne manquera jamais de travail et gagnera bien sa vie. Mais biens sûr, suivre la formation lui prendra tout son temps, et elle ne pourra plus travailler ailleurs...
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyVen 23 Mai - 17:45

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Mon père avait lancé cette phrase du tact au tact, plongeant la pièce dans une froideur extrême, je sentait le regard brûlant de mon frère sur moi, je n'avais pas besoin de lever la tête pour le savoir. Je savait pertinemment que mon frère allait s'y opposer, alors docilement comme un chien apeuré, j'inclinais la tête vers l'avant et rentrait mes jambes nerveusement sous la chaise. Mon frère avait beau être gentil et protecteur, il m'arrivait quelques fois d'en avoir peur. Sa conviction pour devenir rebelle, quitte à sacrifier des vies, me glaçais le dos. Mon père tentais de calmer ses pulsions, mais il était désormais trop tard.

Léanore fixa mon père droit dans les yeux, puis posa ses mains sur la table. Malgré son coté timide et passe partout, elle savait dégager une certaine aura, et je doute fort qu'elle s'en aperçoive elle même. Sa voix semblait assurée et posée.

- Oui. Kathleen a toues les qualités pour faire une très bonne vétérinaire. Après son apprentissage, elle pourra ouvrir son propre cabinet ou continuer de travailler avec moi. Elle ne manquera jamais de travail et gagnera bien sa vie. Mais biens sûr, suivre la formation lui prendra tout son temps, et elle ne pourra plus travailler ailleurs...

Mon frère posa bruyamment ses couverts sur la table, puis se racla la gorge. Mes mains tremblaient contre mes genoux.J'avais peur, j'étais terrifiée. Mais au fond, j'en avais marre que mon frère prenne des décision à ma place, qu'il exerce sur moi une sorte d'intimidation, j'en avais marre de devoir faire son boulot et aller chasser, pendant qu'il profitait de sa vie avec Anna. Il pouvait être une personne agréable et aimante, mais un coté sombre de son caractère me forçais à le détester.

-Je m'oppose à se choix...Commença mon frère, d'une voix posée

-Nous avons besoin d'aide pour le travail, nos vaches risquerait de tomber malades si elles sont mal nourries, et notre lait ne serait plus bon à vendre. Continua Anna, d'un air innocent.

-Nous ne pouvons pas nous permettre se sacrifice là, tu le sais bien papa.Répliqua mon frère.

Furieuse je relevais la tête, les yeux brillants de rage. Pour qui ils se prenaient ? De quel droit il se permettait de décider de mon avenir. Je n'avais aucune envie de suivre leur traces, je voulais prendre mon envol, vivre mieux, sans me soucier des périodes rudes, je voulais me balader en forêt sans avoir peur de me retrouver face à un pacificateur, je voulais me sentir plus libre de mes mouvements. Il n'avait en aucun cas le droit de me retirer l'envie de me sentir libre.

-Et puis, Kat' des qualités de vétérinaire ? Laisse-moi rire !

-Ferme-là ! Hurlais-je en me levant brusquement. De quel droit as-tu le droit de me juger ? Tu pense être mieux peu-être ? Tu sais très bien qu'en période de froid, nous avons beaucoup moins de nourriture, et tu voudrait que je continue à travailler avec toi ?! Toi qui passe la plupart de ton temps à profiter de ta vie pendant que je me tape ton sale boulot ?! Tu peut aller te faire voir !

Sa vue m'insupportait, si bien que je suis sortie de la maison en claquant la porte, les larmes aux yeux. Dehors, la nuit commençais à descendre, et les oiseaux chantait doucement. Toute mes pensées malheureuses s'en allait tendis que je m'avançais à travers le près en chantant, les yeux fermés me laissant guidée par mon instinct. Je voulais me détendre, ne plus penser à rien, faire le vide, pour mieux voir la situation. Lentement, j'ouvrais les yeux et me retrouvais face à un arbre. Je décidais d'y grimper, de là haut, je me sentirait mieux.

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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMer 28 Mai - 11:06

J'avais à peine terminé ma phrase que le frère de Kathleen annonça :
-Je m'oppose à se choix...
-Nous avons besoin d'aide pour le travail, nos vaches risquerait de tomber malades si elles sont mal nourries, et notre lait ne serait plus bon à vendre. Renchérit sa petite amie.

Mes mains se crispèrent sur la table, mais je me retins de lancer une réplique cinglante, car cela n'aiderait pas Kathleen

-Nous ne pouvons pas nous permettre se sacrifice là, tu le sais bien papa, ajouta encore son frère.

Ce sacrifice ! Comme il y allait ! Comme s'il ne pouvait pas s’occuper seul des vaches avec sa petite amie... Je connaissais des éleveurs qui s'occupaient seuls de grands troupeaux, et leur vaches se portaient très bien ! Cela demandait juste un peu plus d'effort...

Je tournais mon regard vers Kathleen, pour voir comment elle prenait la réponse de son frère. Plutôt mal, à en juger par ses yeux pleins de colères. Je la sentais sur le point d'exploser, et je réalisais que ma proposition venait de déclencher un conflit qui couvait surement depuis des mois.
A ce moment précis, le frère de Kathleen prononça la phrase de trop.

-Et puis, Kat' des qualités de vétérinaire ? Laisse-moi rire !

Bouillonante de rage, Kathleen se leva brusquement, faisant face à son frère.

-Ferme-là ! De quel droit as-tu le droit de me juger ? Tu pense être mieux peu-être ? Tu sais très bien qu'en période de froid, nous avons beaucoup moins de nourriture, et tu voudrait que je continue à travailler avec toi ?! Toi qui passe la plupart de ton temps à profiter de ta vie pendant que je me tape ton sale boulot ?! Tu peut aller te faire voir !

Tout le monde autour de la table resta pétrifié tandis qu'elle sortait en claquant la porte. Sa réponse avait visiblement sonné tout le monde. Même moi, je ne l'avais jamais vu dans cet état.
Son frère me regarda alors d'un air peu aimable et me lança :

- C'est vous qui lui avez mis cette idée en tête !

J'allais lui répondre sèchement, lorsque je croisais le regard de son père. Un éclait de compréhension passa entre nous et je me tournais complètement vers lui pour lui dire :

- Monsieur Lewis, VOUS avez bien entendu le temps de réfléchir à ma proposition. J'insistais bien sur le "vous" pour indiquer à son frère que son avis n'avait aucune importance pour moi.

Le père de Kathleen me lança alors un petit sourire en coin et hocha très légèrement la tête.
Je me levais alors de table et lançais :

- si vous voulez bien m'excuser, je vais chercher Kathleen.

Je sortis alors de la maison. Je savais que le père de Kathleen allait parler à son fils. J'avais vu à son regard que lui était favorable à ce que sa fille devienne vétérinaire, il était conscient des avantages que cela lui apporterait, même si elle allait devoir travailler très dur...

Je cherchais du regard Kathleen aux alentours, sans la trouver. Où pouvait-elle bien être allé ? Je me dirigeais au hasard vers le pré, et j'entendis alors un bruit de feuilles l'arbre juste à coté de moi. Ce ne pouvait pas être un oiseau. C’était donc surement Kathleen qui était allé se réfugier là haut.
Je songeais d'abord à l'appeler, avant de changer d'avis et d'empoigner la première branche. Je réalisais à cet instant que je n'étais jamais grimpé à l'arbre de ma vie, mais ça ne devait pas être sorcier...

Je commençais donc lentement mon ascension. Arrivée au milieu de l'arbre, je m’arrêtais et lançais :

- Tu sais que c'est la première fois que je grimpe à l'arbre ? J'espère que tu m'aideras pour redescendre, parce que je risque d'avoir du mal !

Je grimpais encore un peu, jusqu'à apercevoir enfin Kathleen. Je lui souris alors, en me calant dans une fourche d'arbre pour ne pas tomber.

- c'est vraiment agréable comme endroit, j'ai l'impression d’être un oiseau ! Tu sais, ajoutais je plus sérieusement, je crois que ton père est en train de parler avec ton frère. Je suis sûre qu'il te soutiendra...
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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMer 4 Juin - 19:13

Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin




Perchée du haut de ma branche, je fixais la lune dans le ciel, contemplant les étoiles. Les voyait-on aussi bien au Capitole ? Ou même ailleurs ? Je fermais les yeux doucement, respirant calmement. Mes muscles se relâchèrent et je faisait le vide dans mon esprit. Je sorti délicatement une photo de ma poche, ma mère était à coté de mon père, souriante. Elle semblait si heureuse, ses yeux bleus brillant, ses cheveux blonds volant dans le vent. Mon père m'avait souvent parlé d'elle petite, de leur rencontre, de leur amour, mais à par une photo, je n'avais pas de souvenir d'elle, de sa voix, de son caractère. Mon frère me disait que même lui avait oublier le son de sa voix, la douceur de ses traits.

J'entendis la porte se fermer, je décidais de ranger ma photo au cas où cela serait Léanore. Quelques minutes plus tard elle se retrouvait sous mon arbre, je m’agitais assez pour qu'elle comprenne que j'étais là. Elle leva la tête, suivit de son inséparable sourire et commença à grimper dans l'arbre. Elle avait des difficultés à monter, mais elle se débrouillait, arrivée au milieu de l'arbre elle s'arrêta le temps de reprendre son souffle.

- Tu sais que c'est la première fois que je grimpe à l'arbre ? J'espère que tu m'aideras pour redescendre, parce que je risque d'avoir du mal !

Je sourit sincèrement dans le noir, tournant la tête vers les cieux. Je l’imaginais bien, cherchant un appuis, toute tremblante. Nous nous entraidions mutuellement, elle m'apprenait à soigner les animaux et je l'aidais doucement à renouer le contact avec les autres, tout en grimpant aux arbres, en chassant du gibier. Tout cela me plaisait.

-c'est vraiment agréable comme endroit, j'ai l'impression d’être un oiseau ! Tu sais, je crois que ton père est en train de parler avec ton frère. Je suis sûre qu'il te soutiendra...

-Je sais bien qu'il me soutiendra... Dis-je d'une voix triste. J'aime monter dans les arbres, je me sens toujours un peu plus près des cieux, de ma mère. Quand je regarde le ciel, j'ai l'impression de voir son regard paisible sur moi, dans l'ombre elle veille...

Puis, je laissait tomber ma tête contre son épaule, et fermais les yeux doucement.

-Tu sais, je ne me souviens pas d'elle, elle est partie lorsque j'étais encore une nouveau-née. J'ai toujours vécue avec mon père à Ethan. Mais je n'ai jamais eue de confidente, jamais de personne pour m'encourager dans se que je fait, dans se que j'entreprends. Tout à l'heure, dans la cuisine, je pensait à elle... Il m'arrive de te prendre pour....pour...elle


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MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMar 24 Juin - 9:06

-Je sais bien qu'il me soutiendra... Me répondit Kathleen tristement.

J'avais l'impression que sa mélancolie n'était pas due uniquement à sa dispute avec son frère, mais à quelque chose de bien plus profond. Peut être avait-elle besoin de se confier ? A qui pouvait-elle parler chez elle ? pas à son frère c'était certain. Et elle ne devait surement pas vouloir embêter son père,  si souvent absent, avec ses soucis...

- J'aime monter dans les arbres, reprit-elle, je me sens toujours un peu plus près des cieux, de ma mère. Quand je regarde le ciel, j'ai l'impression de voir son regard paisible sur moi, dans l'ombre elle veille...

Je levais les yeux vers le ciel. Moi aussi j'avais longtemps cherché un signe, quelque chose m'indiquant qu'elle pensait à moi. Je n'avais jamais rien vu. Mais peut être m'en voulait-elle aussi d'avoir causé sa mort...
Soudain, je sentis la tête de Kathleen se poser comme un oiseau sur mon épaule et je réalisais combien la mort d'Isur et d'Anaël m'avait rendue solitaire. Je m'étais habituée à vivre seule, mais je réalisais maintenant combien la présence d'un ami m'avait manqué ces dernières années.
Moi non plus je n'avais personne à qui me confier...

-Tu sais, je ne me souviens pas d'elle, elle est partie lorsque j'étais encore une nouveau-née. J'ai toujours vécue avec mon père à Ethan. Mais je n'ai jamais eue de confidente, jamais de personne pour m'encourager dans se que je fait, dans se que j'entreprends, murmura lentement Kathleen.

Ces paroles, j'aurais pu les prononcer mot pour mot et je compris ce qui. Instinctivement, nous avait rapproché l'une de l'autre. J'allais répondre lorsqu'elle ajouta :

- Tout à l'heure, dans la cuisine, je pensait à elle... Il m'arrive de te prendre pour....pour...elle

La surprise me laissa sans voix. J'étais tellement touchée que je ne savais pas quoi répondre. J'avais peur de tout gâcher, je n'étais pas très douée pour exprimer mes sentiments.
Alors, je posais simplement ma tête sur celle de Kathleen, laissant le silence de la nuit parler pour moi...

Il faisait doux et une légère brise agitait les feuilles de l'arbre. Je me sentais bien, en sécurité.

- moi non plus je n'ai pas connu ma mère, murmurais-je, elle est morte en me mettant au monde. Mon père et mon frère m'en ont toujours voulu. Peut être avaient-ils raison... Quand... Quand mon frère est mort dans l'arène, ça a été un choc terrible pour mon père et... Il ne voulait plus me voir. Alors je suis partie. Isur m'a recueilli et nous a appris le métier de vétérinaire à son fils et moi. Les meilleures années de ma vie...

Je respirais alors lentement, repensant à tous les bons. Moments que nous avions passé tous les trois. Je croyais que plus rien de mal ne pourrait jamais m'arriver...

- mais Anaël a lui aussi été sélectionné pour les Jeux et il est... Je m’arrêtais un instant, tant ce mot était douloureux, mais j'avais besoin, pour la première fois depuis sa mort, de me confier à quelqu'un, de raconter mon histoire.

- C'est Isur qui est venu me l'annoncer. Je... J'étais dans le champ avec mon âne, je ne pouvais pas retourner à la maison. J'aurais dû. Si j'avais été là, j'aurais pu l'empêcher de se suicider.

J'éclatais alors en sanglots, libérant ce que je gardais au plus profond de moi depuis si longtemps

- Je n'aurais pas dû abandonner Isur ! Je n'aurais pas dû abandonner Anaël... J'aurais dû me porter volontaire...
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Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin Vide
MessageSujet: Re: Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin   Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin EmptyMer 25 Juin - 20:42

Aucun choix n'est définitif, Il n'y a pas qu'un seul chemin





Le silence régnait. Seule une petite brise caressait mon visage. Léanore ne répondit pas tout de suite, mais elle posa sa tête sur la mienne. Comme pour me faire comprendre qu'elle comprenait et qu'elle prenait ce compliment très à cœur. Je fermais les yeux, appréciant ces instants précieux auprès de mes proches, comme si quelque chose me chiffonnais, comme si je présentait que quelque chose me menacerait prochainement. Certes il y avait la moisson, mais j’espérai sincèrement ne pas être sélectionnée. Il es vrai, j'ai peur, je me réveille encore en pleine nuit, ruisselante de sueur, après de terribles cauchemars. L'heure était aux confidences, et Léanore me conta, dans un murmure, les grandes lignes de sa vie.

- moi non plus je n'ai pas connu ma mère,elle est morte en me mettant au monde. Mon père et mon frère m'en ont toujours voulu. Peut être avaient-ils raison... Quand... Quand mon frère est mort dans l'arène, ça a été un choc terrible pour mon père et... Il ne voulait plus me voir. Alors je suis partie. Isur m'a recueilli et nous a appris le métier de vétérinaire à son fils et moi. Les meilleures années de ma vie...mais Anaël a lui aussi été sélectionné pour les Jeux et il est... C'est Isur qui est venu me l'annoncer. Je... J'étais dans le champ avec mon âne, je ne pouvais pas retourner à la maison. J'aurais dû. Si j'avais été là, j'aurais pu l'empêcher de se suicider.

Les larmes coulèrent abondamment sur mon visage, mais aucun son, aucun bruit ne s'échappa de ma gorge. Elle en était nouée. J'étais triste quant au passé de ma chère amie, j'étais haineuse de l’arène et de ces Capitoliens, j'étais anxieuse quant à mon avenir et j'étais surtout compatissante quand à son sort. Je sentait dans sa voix et dans ses mots qu'elle se sentait toujours un peu coupable, comme si elle se pensait « maudite ». D'abord sa mère, puis Anaël, puis Isur, rejetée de son père. Le sort lui avait été bien moins favorable. Elle souffrais, mais refusait comme beaucoup de se libérer de temps à autre de leurs chaînes avant d'exploser. Elle aussi, elle pleurait, à chaudes larmes, elle respirait quoiqu'un peu bruyamment avant de se reprendre.

-Je n'aurais pas dû abandonner Isur ! Je n'aurais pas dû abandonner Anaël... J'aurais dû me porter volontaire...

Oui, au fond, elle se sentait coupable de se qu'il lui arrivait, elle se refusait le contact humain et cherchait où déployer de l'amitié, de l'amour maternel et inconditionnel, et les animaux ont du tomber à pic, elle était apprentie vétérinaire à l'époque. Soudain, les pièces du puzzle se dévoilèrent à moi et je comprenait mieux le pourquoi du comment.

-Tu n'a pas à te rendre coupable de se qu'il t'arrive. Commençais-je d'une voix tremblante d'émotion. Tu n'es ni fautive, ni maudite. Le sort ne nous est jamais favorable, sinon, nous ne serions pas ici à travailler tel des esclaves pour le Capitole...

J'étais née parmi les rebelles, j'étais contre le système, mais j'avais peur, et cette peur m'empêchais de suivre les pas de mon père. Mon frère épousait la cause aussi, mais se tenais à carreaux depuis que sa tendre et adorable chérie était enceinte. Mon père était bien évidement pas encore au courant, mais je redoutais sa réaction. C'était une bouche de plus à nourrir, une perte de temps pour moi et pour lui. Si il l'apprenait, il ferait en sorte que mon frère trouve un nouveau toit avec sa copine, où ils pourraient vivre ensemble leur vie de couple sans m'avoir dans les pattes. Et à se moment là, il ne restera plus que moi dans cette maison. Elle me semblera bien vide...

Je commença à me lever et à regarder l'horizon, tout était calme la nuit, j'avais du mal à comprendre ceux qui en avait peur. Je me tournais vers Léanore pour l'aider à se lever, puis entrepris de descendre de l'arbre doucement, afin qu'elle puisse me suivre sans être tétanisée. Au loin j'entendais des aboiements et devinais que c'était Gaby qui devais embêter les vaches. Ma décision était prise ! Je deviendrai vétérinaire et j'aiderai Léanore à panser ses blessures.

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