Caractère du personnage -  10 lignes minimum
Certains pensent que je suis froid, voire hautain, mais c'est faux. Je suis d'un naturel très réservé, et j'ai tendance à me cacher derrière mes grandes lunettes. Je n'aime pas dévoiler mes sentiments aux autres, par pudeur.
Je suis d'un naturel calme et patient, sauf lorsque l'on m'attaque personnellement (je suis très susceptible), ce qui fait que je joue souvent les conciliateurs dans mon travail. Je doit admettre que je suis plutôt borné, j'ai dû mal à changer d'avis une fois qu'une idée est ancrée dans ma tête, mais cela ne m'empêche pas cependant d'être à l'écoute des autres. Il me faut du temps pour changer, c'est tout...
Je m'entend bien avec mes collègues, mais ce ne sont pas des amis, et nous nous voyons rarement en dehors du travail. J'ai peu d'amis, mais ce que j'ai me suffisent amplement, ce sont des gens simples et qui aiment les plaisirs simples de la vie. Je ne suis pas un fêtard, et je fréquente donc très peu la jet-set du Capitole. Je préfère de loin passer des soirées en famille, avec mon mari que j'adore et ma fille, la prunelle de mes yeux. Je sais que cette expression est souvent employée à tord et à travers, mais pour moi c'est la vérité. J'aime ma fille plus que tout, et je ferais n'importe quoi pour qu'elle soit heureuse.

Histoire du personnage -  30 lignes minimum
La naissance
Je suis né au Capitole, bien évidemment, au sein d'une famille influente. Ma mère était juge des Hunger Games et mon père était un conseiller du président en exercice avant la présidente Waters. Il a été prévu dès ma naissance que je prendrais la succession de ma mère en temps voulu. Le poste de juge est depuis longtemps presque un titre de noblesse, qui se transmet de génération en génération.
J'ai donc été élevé dans la passion des jeux et l'obéissance au Capitole. Ce fut une enfance somme toute heureuse. Mes parents n'étaient pas très chaleureux, mais ils m'aimaient et je n'ai jamais manqué de rien. J'étais fils unique, mais je jouais avec les enfants des amis de mes parents et je n'ai jamais souffert de la solitude.

La mort
J'ai perdu mon père l'année de mes quinze ans. Officiellement, il a eu une attaque à son bureau car il travaillait trop et, le temps que les secours arrivent, il était déjà mort. Bizarrement, je n'ai jamais complétement cru à cette histoire. Une attaque ? Mon père était très sportif. Et comment les secours avaient pu mettre si longtemps à arriver ? Pour ma part, je suis presque sûr qu'il s'est suicidé. Mais, ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi il a fait ça. Il avait tout pour être heureux, non ? Pourquoi nous a t-il abandonnés ma mère et moi ?
La mort de mon père a rendu ma mère plus dure et plus froide, j'avais l'impression qu'elle lui en voulait pour une raison que j'ignorais. Je ne sais pas si j'aurais un jour la réponse à toutes ces questions. Je ne pense pas, je pense que mon père a emporté tous ses secrets avec lui... En tout cas, notre maison est devenue beaucoup plus triste après sa mort, et ma mère beaucoup plus absente.

Le travail
À l'âge de 17 ans, j'ai rejoint l'organisation des Hunger Games, afin d'en saisir parfaitement toutes les arcanes avant de devenir juge. Je me suis très vite passionné pour ce travail, d'autant que je suis un perfectionniste. J'ai commencé par m'occuper de l'organisation technique de la moisson. Cela me convenait très bien de réserver les trains spéciaux, de planifier les horaires des moissons dans les différents districts afin qu'elles puissent toutes être diffusées à la file à la télévision...
C'était un travail de bureau, mais il me convenait très bien. J'étais consciencieux, et je travaillais dur. J'ai gravi rapidement les échelons, jusqu’à devenir l'assistant personnel de ma mère à 20 ans. Elle ne m'avait fourni aucun passe-droit, elle voulait montrer à tous que j'étais parfaitement capable d'assumer le rôle de juge. Et, le jour de mes 21 ans, ma mère a décidé de prendre sa retraite. Je suis donc devenu le plus jeune juge des Hunger Games.

L'amour
A 21 ans, j'avais donc parfaitement réussi ma vie professionnelle. Mais en ce concerne ma vie privé, c'était bien différent. J'avais tellement travaillé que j'en avais négligé mes amis, j'étais devenu un peu solitaire, et cela me pesait. J'avais eu quelques petits flirts, mais rien de sérieux. J'y avais toujours mis un terme rapidement, car je sentais qu'il me manquait quelque chose, ce n'était jamais "le bon". Je commençais à désespérer de trouver l'amour.
Mais cette année là, lors de la cérémonie de clôture des Hunger Games, tout a changé. Je n'avais pas spécialement envie d'aller à cette cérémonie, ces grandes réunions officielles ont toujours eu tendance à m'ennuyer, mais je n'avais pas le choix, en tant que juge, je me devais d'y assister.
J'étais appuyé contre un mur, en train de siroter mollement mon cocktail, lorsqu'il est entré, L'hôte des tributs du dix, Diamond. Solaire, voilà l'adjectif qui me vint spontanément à l'esprit en le voyant. Il souriait à tout le monde, adressait un petit mot à chacun et lorsqu'il riait, je voyais ses yeux pétiller. Il était mon exact opposé en société : aussi ouvert que j'étais réservé, autant chaleureux que j'étais distant, autant lumineux que j'étais terne.
Je crois que j'ai su dès cet instant que c'était l'homme de ma vie. Je le trouvais si beau que je croyais voir un ange. Je me demandais si j'aurais le courage d'aller lui parler, lorsqu'il s'est avancé de lui même vers moi, pour me féliciter de ma nomination en tant que juge. Puis il m'a souri... J'aurais voulu que ce moment dure une éternité. Je ne sais même pas si j'ai réussi à lui répondre quelque chose d'intelligible sur le moment. Tout le reste de la soirée s'est déroulé comme dans un rêve, nous avons quitté la soirée tôt, et nous avons marché toute la nuit dans le capitole en admirant les étoiles.
Six mois après nous nous mariions, et j'ai emménagé chez lui. Il avait un superbe maison, décoré avec un goût très sûr. JE pensais que jamais je ne pourrais être plus heureux que ce jour là.
Je me trompais.

La paternité
Les années s'écoulèrent paisiblement dans notre petit nid, nous étions bien. Puis deux ans après notre mariage, Diamond me demanda si je ne trouvais pas que la maison manquait de jouets et de cris d'enfants. Je n'avais jamais pensé avant à la possibilité de devenir père, mais j'avoue que l'idée me plut immédiatement. Nous entamâmes donc immédiatement les démarches pour adopter un enfant. Mais il s'agit d'une procédure longue, car il y a relativement peu d'enfants à adopter au Capitole. Mais, quelques mois après, l'année de mes 24 ans, on nous appela pour nous dire qu'une petite fille allait être disponible à l'adoption. Mais elle était née avant terme et était donc très fragile.
Sur le moment, je l'avoue, je tentais de dissuader Diamond de l'adopter, j'avais trop peut qu'elle ne tombe malade et ne meurt. Mais il réussit à me convaincre d'aller la voir et, lorsque je le vis avec la petite Crystal dans les bras, je vis notre famille enfin au complet. Diamond fit des pieds et des mains pour pouvoir adopter sans attendre la petite, afin que nous puissions la ramener chez nous. Et finalement, après quelques jours, nous sommes repartis avec notre fille enveloppée dans un tas de couverture pour lui tenir chaud.
J'ai réalisé alors que j'étais plus heureux que le jour de mon mariage et que ce bonheur était bien plus durable. Et Diamond, il resplendissait de bonheur, il riait en serrant notre fille dans ses bras.
Les premiers mois furent un peu compliqués, car la petite avait vraiment des poumons très fragiles. J'avais si peur de la perdre, que j'ai passé des nuits entières à la regarder dormir. Je me demandais qui était ses parents, et pourquoi ils l'avaient abandonnée. J'aurais voulu pouvoir leur dire que leur fille ne manquerait jamais de rien, surtout pas d'amour, qu'elle avait désormais deux papas aux petits soins pour elle, et qui l'éduquerait dans la la joie, l'amour, et le respect des autres.
Après ces premiers mois où nous fumes aux petits soins pour Crystal, sa santé redevint parfaite, et elle devint une petite fille vive et toujours joyeuse. Nous passions des heures à jouer à toutes sortes de jeux. Les gens qui me voyait au travail, puis avec Diamond et Crystal, ne me reconnaissaient pas. Avec eux, je riais, je souriais tout le temps et j'étais plus extraverti.
Mon travail était passé au second plan. Désormais, ma famille était la chose la plus importante à mes yeux et je croyais que notre bonheur resterait toujours sans tâche.
Là encore, je me trompais

Le doute
Depuis quelques mois, je suis inquiet. Quelque chose à changé, le je perçois sans pouvoir l'expliquer. Diamond... Diamond est moins joyeux qu'avant, il a souvent l'air triste ou soucieux quand il ne voit pas que je le regarde. Plusieurs fois, je lui ai demandé ce qui n'allait pas, mais il a toujours éludé mes questions.
Alors je repense à mon père, mon père qui est parti pour ne plus revnir, sans donner de raison, et je ne veux pas que l'histoire recommence...
Je suis perdu, je ne sais pas quoi faire. Rien n'a changé pourtant. Ou bien quelque chose s'est produit, et je n'ai rien vu ?
J'ai peur. Peur que notre vie bascule, peur de perdre Crystal, de perdre Diamond. Je ne pourrais le supporter...

Ambition du personnage - 10 lignes minimum
Je me prépare sans enthousiasme pour les 175ème Hunger Games, une édition particulière des Jeux, bien évidemment. Mais, le cœur n'y est plus. Je me soucie pour ma famille, pour Diamond, et je néglige tout le reste. Je sais bien pourtant je ces jeux sont spéciaux et donc encore plus important que les autres, mais j'ai beaucoup de mal à me concentrer. Pour le moment, j'arrive à donner le change au travail, et personne ne s'est aperçu de quoi que se soit. Mais intérieurement, je me pose tant de questions, et je souffre...
D'ici quelque temps, Diamond va reprendre son rôle d'hôte pour les tributs du district dix, et j'ai peur que l'arrivée d'étrangers dans notre maison n'aggrave encore le malaise qui s'y installe lentement.
Cette fois, je ne veux pas rester simple spectateur, comme je l'ai été pour la mort de mon père, je veux agir. Je veux savoir ce qui perturbe mon amour, j'ai besoin de connaître la vérité, quel qu'en soit le prix.
Ma seule priorité, c'est ma famille.