« »Localisation : région parisienne ★ Âge : 37 ans. ☆ Surnom : Werny ★ Occupation : architecte ☆ Humeur : sereine ★ Plat préféré : les pâtes ☆District : deux ○ Points : 40 ○ Barre de vie : | Sujet: Werner Lorenz Jeu 22 Mar - 9:55 | |
| Werner Lorenz « Le handicap est une question de perception » | Points Acquis
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Répartition des capacités Force : XX Vigueur : XX Coordination : XX Rapidité : XX Intelligence : XX Perception : XX Volonté : XX Communication : XX Corps à corps : XX Combat armé : XX Soin : XX
| IMPORTANT : Je m'appelle Werner Lorenz. Je suis âgé de 37 ans. Je suis né un 9 avril au District 2. Je suis architecte. je suis rebelle.
SITUATION : Ancien carrière du district devenu paraplégique, j'ai découvert que j'avais un don pour le dessin et je suis devenu architecte. J'aime mon métier, car il apporte de la beauté au monde. Mon accident et mes longs mois d'hôpital m'ont permis de voir le monde et les gens différemment. Aujourd'hui, je suis en paix avec moi même et ce que je suis. Je suis toujours un combattant, mais je me bats pour les autres, plus seulement pour moi même.
AVIS SUR PANEM : Panem. D'abord, je n'en avais rien à faire. J'étais un un carrière plus qu’enthousiaste, suivant en cela la tradition familiale, et le reste ne me concernait pas, je m'en moquais. Et puis, après mon accident, j'ai radicalement changé d'avis. J'étais alors plein de colère, et j'en voulais au Capitole et à tous ses habitants. Aujourd'hui, je suis plus mesuré, plus sage peut être. Je pense toujours que le Capitole, comme système politique, doit tomber, mais je n'ai plus de haine envers ses habitants, et je ne crois pas que la violence soit la solution.
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Caractère du personnage - 10 lignes complètes minimum La vie m'a appris à accepter les bonnes comme les mauvaises choses qu'elle a en réserve pour moi. D'ado orgueilleux, têtu et bagarreur, je suis devenu par la force des choses un homme bien plus calme et humble, conscient de ses limites, mais aussi de ses atouts. Les gens qui m'ont connu avant et après mon accident ne me reconnaissent pas, ils disent que je suis devenu un autre homme.Et, pour la plupart, ils auraient préféré que je meure... Je suis donc devenu plus solitaire aussi, car j'ai perdu toutes les relations d'avant mon accident. Mais je ne m'en plains pas. La solitude m'aide à créer et me permet de réfléchir. Et puis, en tant que rebelle, je crois que c'est mieux d'être seul, je ne risque pas de nuire à quelqu'un. Les décisions que je prends n'impactent que moi. C'est mieux comme ça.
Pourtant, j'aime bien m'amuser et rire aussi. La vie a tellement à nous apporter, pour peu qu'on ait les yeux et leur cœur ouvert ! Je m'attache maintenant à profiter de chaque instant et à savourer ce que la vie a à m'offrir. Au final, je ris souvent, même lorsque je suis seul, et même si les gens me prennent pour un fou. Peut être suis-je fou d'ailleurs, mais je m'en moque !
Histoire du personnage - 30 lignes complètes minimum Bonjour ! N'ai pas peur ! Approche ! J'aime bien travailler dehors, comme ça les gens peuvent venir me parler où regarder ce que je suis en train de faire s'ils veulent... Je ne vais pas te manger tu sais... Approche ! Dis-moi, qu'est ce qui t'intrigue ? Mes dessins où mon fauteuil roulant ?
Mon fauteuil, hein... Oui, je sais c'est le seul du district ! Il est beau hein ! Non, j'ai appris à me déplacer avec tu sais. Maintenant, je suis super agile, et j'arrive à aller presque partout ! Et puis, ça me muscle les bras de faire tourner les roues !
Et toi, où est ce que tu vas comme ça ? Au centre des carrière ?
Ho si, je le connais bien tu sais... J'ai été un carrière moi aussi ! Et même un très bon carrière ! Mais oui ! Tu ne me crois pas ? Assieds-toi un moment, je vais te raconter mon histoire si tu veux.
Tu connais Walter Lorenz ? Bien sûr, tu en as entendu parler au Centre des Carrières ! Il a gagné les Jeux en 2178, en seulement trois jours, à 19 ans. Il a littéralement écrasé la concurrence, et massacré les autres carrières, même sa co-tribute d'ailleurs. Et il est donc rentré couvert de gloire au district. Alors, quand son fils est né, il était évident qu'il devrait rééditer le même exploit. Mon père s'est entraîné depuis son plus âge et à 20 ans, il était reconnu dans le district comme sans aucun doute le meilleur carrière que nous ayons eu, encore meilleur que son père. A ce moment là, il était en couple avec ma mère, une carrière aussi. Ils hésitaient à se porter volontaires ensemble, prévoyant que cela ferait grimper les sponsors, lorsque ma mère a découvert qu'elle était enceinte de moi. Plus question d'Arène pour elle. Pour mon grand père, la future génération de carrière était plus importante que tout. Mon père est donc parti seul dans l'Arène... Et il mort. Il était fort, mais le tribut du 5 était beaucoup plus malin que lui... Ma mère a été dévastée par sa mort, comme mon grand père. Tout le monde était tellement sûr qu'il allait gagner !
Alors, l'année suivante, pour laver l'honneur de sa famille d'adoption, ma mère s'est à son tour portée volontaire pour les Jeux. Elle n'a pas eu plus de chance, elle s'est fait mordre par une araignée venimeuse le deuxième jour. Elle a agonisé deux jours avant que les autres carrières ne la trouvent et ne l'achèvent. Et voilà comment je me suis retrouvé orphelin, à quelques mois seulement. C'est donc mon grand père qui m'a élevé. Et il a toujours été très clair, je devais remporter les Jeux, sinon je ne valais rien. J'étais le dernier espoir de la famille, son dernier espoir de voir encore briller son nom. Alors, aussi loin que je m'en souvienne, il me montrait d'anciennes Arènes, afin de me préparer au mieux, et il m'emmenait voir s’entraîner les carrières.
Et bien sûr, dès mes 11 ans j'ai rejoint le Centre des carrières, bien décidé à prouver à mon grand-père que j'étais son digne successeur, et que je deviendrais le meilleur du district. Et je me suis entraîné dur, tous les jours.
Hein ? Ho non, je n'étais pas le plus fort des carrières, je n'ai jamais été très musclé, mais j'était le plus intelligent, et le plus vif. A quinze ans, je faisais partie des tous meilleurs, malgré mon physique fluet. Je voulais prouver à mon grand père qu'il pouvait être fier de moi, et que je serais à la hauteur. Et j'étais prêt à tout pour ça. A tout. Je ne pensais qu'aux Jeux, je ne vivais que pour les Jeux.
Mais, l'ennui tu vois, c'est qu'il y avait d'autres carrières tous aussi motivés... Et l'année de mes 19 ans, nous avons été deux à vouloir nous porter volontaires, et aucun ne voulait lâcher l'affaire. Alors, les entraîneurs ont décidé que le plus simple pour nous départager était que nous nous battions. Le combat a été organisé un samedi. Je revois encore les habitants du district rassemblés dans le gymnase, tous les carrières autour de la piste, Tom et moi, face à face, la haine dans notre regard. Quand nous nous somme élancés l'un vers l'autre, j'ai su que le combat serait rude, violent, sans pitié.
Et long. Il était extrêmement fort et musclé, j'étais plus rapide et plus vicieux. Pendant deux heures, nous nous sommes affrontés sans que l'un de nous se détache. A un moment, je lui ai fait croire qu'un de ces coups avait porté, et je suis tombé par terre. Mais quand il est arrivé, je me suis relevé et je lui ai donné un coup de tête dans l'estomac, qui l'a fait violemment tomber à son tour. Comme il a mis trop de temps à se relever, le juge a déclaré que j'étais vainqueur. J'étais aux anges, j'allais partir aux Jeux, j'avais réussi. J'étais le meilleur. Et j'ai vu, pour la première fois, la fierté dans le regard de mon grand-père.
Mais Tom s'est relevé à ce moment. Il m'a saisit par derrière, m'a soulevé au dessus de sa tête et m'a balancé dans les gradins. Je me suis écrasé violemment sur un banc, j'ai sentis une énorme douleur dans mon dos et je me suis évanoui... Quand je suis revenu à moi, j'étais à l'hôpital, et j'étais paralysé de la tête au pieds.
Tu as l'air sous le choc... Je l'étais aussi. Tous mes rêves, tout ce a quoi j'avais consacré ma vie, tout venait de s'envoler en un instant. Je n'étais plus qu'une coquille vide, sans avenir. Je n'avais plus rien. Ma vie n'avait plus de sens.
Je te l'avoue, à ce moment , j'ai souhaité mourir. Vraiment. Je crois même avoir prié pour mourir. C'est aussi ce que mon grand père aurait voulu je pense. Il n'est jamais venu me voir à l'hôpital, ma petite amie, une carrière, non plus. Personne n'est jamais venu. Je n'étais plus rien tu comprend, plus rien qu'un parasite...
J'ai vu Tom partir pour les Jeux, et mourir bêtement, piégé par un tribut du district 12, âgé d'à peine 12 ans. Je n'ai rien ressenti, j'étais vide. Les médecins avaient mis des crochets dans le bas de ma tête pour étirer ma colonne, afin que je puisse un jour retrouver l'usage de mes bras. Pour moi, c'était juste pour me donner l'occasion de me suicider, puisque je n'avais plus rien à faire sur cette terre.
Et puis... Il y a eu l'oiseau. Oui, l'oiseau. Un jour, rouge-gorge s'est posé sur l'appui de ma fenêtre. Et il est resté là un moment, comme s'il me regardait. Alors je l'ai regardé aussi. Je n'avais jamais prêté attention aux oiseaux, mais là, à force de le regarder, je l'ai trouvé magnifique. Il était si beau et si libre !
Et c'est alors que j'ai compris. J'ai compris que j'étais libre moi aussi, libre désormais de mener la vie que je voulais, sans rien devoir à personne. Au fond, j'étais devenu carrière pour faire plaisir à mon grand-père. Cette vie là était finie. Ma deuxième vie, j'allais la vivre pour moi. J'ai toujours été un bagarreur, alors je me suis battu pour retrouver mon autonomie. J'ai subi plusieurs opérations très douloureuses de la colonne vertébrale, afin de retrouver pleinement l'usage de mes bras. Ça a été long et très difficile, je n'ai pu pleinement quitter l'hôpital qu'au bout de cinq ans. Mais je ne voulais pas abandonner. Cette fois, je me battais pour moi.
Mon grand-père ? Non, comme je t'ai dit, je ne l'ai jamais revu. Mais je ne lui en veux pas, je le plains plutôt. Il est mort seul et aigri, il y a plusieurs années de ça.
L'oiseau ? Il est revenu plusieurs fois. C'était devenu mon ami. Et un jour, je me suis dit que je devrais le dessiner pour l'avoir toujours avec moi. Et c'est là que j'ai découvert que j'avais du talent pour le dessin. Et que cela me permettait de m'évader, même sans quitter ma chambre d'hôpital. Ça a été la seconde révélation ! Et c'est devenu mon objectif. J'ai pris des cours de dessin, et j'ai envoyé, au culot, quelques esquisses à un cabinet d'architecture du capitole. Ils leur ont tellement plu qu'ils ont facilité mon admission dans une école d'architecture du Capitole. Tu imagine ? Moi, l'ex-carrière sans avenir, au Capitole ?
Et voilà, aujourd'hui, je passe mes journée à dessiner des maisons et le soir à peindre des oiseaux, et j'en vis plutôt bien. Et puis, je voyage régulièrement, notamment au Capitole, je suis un privilégié.
En voilà une question intéressante ! Et que jamais personne n'a osé me poser jusqu'à maintenant. Et bien oui, je suis heureux. Même en fauteuil roulant, je suis aujourd'hui reconnaissant à la vie de la claque qu'elle m'a donné, qui m'a permis de repartir, de me reconstruire. J'aime mon métier, j'aime mon café du matin, l'odeur de la peinture fraîche, les rouge-gorges qui chantent le soir... Je vois la vie différemment, et je la trouve tellement plus belle...
Ho, mais j'ai dû te mettre en retard à parler comme ça ? Non ? Ce n'est pas grave, vraiment ? Tu ne vas pas au Centre des carrières finalement ? Hé ! tu as le choix.... N'oublie jamais ça, tu as toujours le choix...
Bonne soirée ! Et reviens me voir un jour, si tu veux parler ou... apprendre à dessiner !
Je regardais la jeune fille s'éloigner en sautillant, sa queue de cheval se balançant en rythme.
- Une de plus sauvée de la barbarie des Jeux ? lança une voix sarcastique derrière moi.
Je souris sans me retourner. Je savais qui il était. Il était entré dans ma vie peu après ma sortie de l'hôpital, comme une ombre, comme le fantôme d'un autre possible. Pendant longtemps, j'avais cherché à savoir d'où il venait et qui il était. Et puis, j'avais fini par abandonner. Au fond, cela n'avait pas vraiment d'importance. Lui savait qui j'étais.
A ma sortie de l'hôpital, le mentor était venu me voir, pour me demander d'entrainer les carrières. J'avais éclaté de rire, avant de voir qu'il étais sérieux. J'avais explosé. Je lui avais hurlé que je ne remettrais pas les pieds au centre des carrières, sauf pour y mettre le feu. Il m'avait répondu que c'était mon devoir envers le Capitole, et je lui avais balancé que le Capitole était une abomination.
Le lendemain, j'étais en prison. On ne critique pas impunément le Capitole. J'aurais pu y moisir longtemps si un de mes médecins n'était venu affirmer que les douleurs et les médicaments que je prenaient avaient altéré mon jugement. J'étais donc sorti au bout de quinze jours, bien décidé à tenir ma langue.
Et j'avais commencé à travailler dur pour devenir un architecte reconnu, mettant de côté mes sentiments envers les Jeux et le Capitole. Jusqu'à ce soir, où il était venu me parler.
Et, nous avions parlé, beaucoup. Des nuits entières. J'avais parlé, beaucoup, crié, parfois, et même pleuré une fois. Lui était resté calme, avec toujours son léger sourire ironique au coin des lèvres. Et il avait réussi à me convaincre de rejoindre la rébellion. Et depuis ce jour, j'entrainais les nouvelles recrues rebelles, et je transmettais toutes les informations que je pouvais glaner lors de mes déplacement professionnels.
- Il n'y a pas de petite victoire pour moi, tu le sais. Je suis un idéaliste, et tu ne pourras jamais changer ça ! répondis-je doucement - Je n'en ai pas l'intention. Nous avons besoin d'idéalistes... Du moment qu'ils savent se battre.
Je souris en me retournant pour le regarder droit dans les yeux et répondis :
- Tu as besoin de moi pour quand ?
Ambition du personnage - 10 lignes complètes minimum En tant qu'architecte et peintre, je veux continuer à me perfectionner, aller plus loin, repousser mes limites. Mais maintenant, contrairement à mes années de carrière, je me bats contre moi même. C'est plus difficile, d'un certain côté, mais plus exaltant aussi. Je veux construire des maisons qui ne ressembleront à rien de ce qui a déjà été fait, et où la Nature aura parfaitement sa place. Sinon, je voudrais pouvoir faire plus pour empêcher les Hunger Games de continuer, et pour qu'il y ait plus de justice entre les districts et le Capitole. J'ai rejoint la rébellion, il y a plusieurs années de ça. Que peut bien faire un handicapé dans la rebellion ? Pas mal de choses, figurez-vous ! Glaner des infos au Capitole par exemple, ou entraîner les rebelles au combat. Et oui, ça sert finalement la formation de carrière... Enfin, à titre personnel, j'espère encore pouvoir un jour me marier, et, pourquoi pas, fonder une famille, même si je sais je sais que c'est plus compliqué pour un handicapé, et que j'ai peu de chances de voir ce rêve se réaliser un jour.... Mais je garde espoir...
| Voudrais-tu que ton personnage participe aux Hunger Games ? [] Oui [X] Non
| Âge : 32 ans Pseudo : maryy Avatar :Volker Bruch Age de l'avatar :38 ans Age du personnage : 37 ans Fréquence de connexion : tous les jours en semaine Comment as-tu trouvé le forum : il y a fort fort logntemps Double compte ? : TC (Philou, Chen), plus deux morts Un petit commentaire sur le fo ? : le meilleur !
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Dernière édition par Werner Lorenz le Mer 18 Avr - 11:37, édité 4 fois |
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