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 Ivy Mary Shepherd

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Ivy M. Shepherd
Ivy M. Shepherd
« Administratrice »
★ Âge : 18 ans
☆ Surnom : Essaye juste
★ Occupation : Ne surtout pas faire ce qu'on lui demande
☆ Humeur : Tempêtueuse
★ Plat préféré : Carotte
☆District : Six

○ Points : 352
○ Barre de vie :
Ivy Mary Shepherd Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Ivy Mary Shepherd Right_bar_bleue


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Compétences:
Talents:
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Ivy Mary Shepherd Vide
MessageSujet: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyLun 22 Jan - 20:00



Ivy Mary Shepherd

 
« Toutes les familles heureuses le sont de la même manière. Les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. »
L. Tolstoy








Points Acquis

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Répartition des capacités
Force : 3
Vigueur : 3
Coordination : 5 (CG/CF)
Rapidité : 6
Intelligence : 5 (IP/IA/IC)
Perception : 3
Volonté : 5
Communication : 5
Corps à corps : 2
Combat armé : 3
Soin : 3


IMPORTANT :
   Je m'appelle Ivy Mary Shepherd. Je suis âgé de 18 ans. Je suis né un 11 novembre au District 6. Je suis étudiante. Je fais partie des rebelles.

SITUATION :
Actuellement coincée dans ma famille, les Shepherd, au sein du District Six.
Et je dois continuer à aller à l’école parce que, vous comprenez, « tout le monde travaille pour que je puisse être éduquée », alors ce serait vraiment dommage que je gâche les efforts des autres. Ces mots-là dans la bouche de gens se disant dévoués à la Rébellion ? N’importe quoi. Ils veulent sauver les apparences, que personne n’ait de doutes sur leurs activités, alors ils envoient leur petite princesse à l’école pour qu’elle remplisse son rôle de façade. Mais ils cèdent quand elle veut aussi être rebelle. Heureusement pour moi, même si j’ai bataillé dur pour l’avoir. Au moins, j’ai maintenant une échappatoire à la fin de la journée, quand les marionnettes arrêtent enfin de rabâcher des conneries patriotiques.
Au District, pour beaucoup, je parais seule ; en mission rebelle, je n’ai jamais été aussi entourée. Ça me suffit. Je compte sûrement pas finir ma vie entre les camions et les tracteurs.


AVIS SUR PANEM :
Je hais Panem.
C’est comme, je ne vais pas plus me justifier : chaque bâtiment officiel, chaque fonctionnaire, chaque Pacificateur me donnent l’envie de gerber sur leurs blancs souliers d’argile. Haïr Panem dans son ensemble fait partie intégrante de ma vie : je hais le Capitole, naturellement, et tous les merdeux qui naissent avec une cuillère en argent dans la bouche ; mais je hais aussi ceux qui tendent leurs derrières à ce système, ceux-là même qui ont encore une petite trace au coin de la bouche.
C’est cette haine qui me donne un but, et les moyens de l’atteindre.







Caractère du personnage -  10 lignes complètes minimum
Tête brûlée. Je n’aime pas quand les gens disent de moi que je suis une tête brûlée. Pas qu’ils aient tort : fondamentalement, quand j’ai une idée en tête, il est hors de question que je l'oublie ou la mette de côté. J’ai déjà fait l’effort de me décider, je sais qu'elle est bonne, je ne vais pas tout perdre simplement parce qu’on le voie mal, non ?
Je me considère plutôt comme déterminée, ce qui est bien mieux : j’avance, peu importe ce que les gens en pensent, et surtout je ne compte pas sur grand monde pour m’arrêter. Que le premier fou tente. Si l’on me confie une mission, je préfère mourir que de ne pas avoir tout tenté pour la terminer. C'est ce qui me différenciera fondamentalement de Cassio.
Effectivement, pour beaucoup je peux paraître incontrôlable : et c’est vrai. J’en suis très fière. Je tiens à ma liberté plus qu’à tout. Je refuse qu’on tente de me mettre des limites. Et si l’on essaye, je promets de passer ma vie à vouloir les dépasser. Les renverser. Et si j’en ai même l’occasion, je piétinerais ces limites et je n’hésiterais sûrement pas à les écraser, les déchiqueter, pour que jamais plus elles se relèvent car il n’existe rien de plus insupportable que les barrières. Qui sont les autres pour s’estimer capables de me juger, eux qui n'essayent même pas de se mettre trente secondes à ma place ? Et qui ne pourraient pas - de toute façon ?
Maman nous avait donné l’occasion de vivre, et je ne comptais pas sacrifier cette chance.
C’est tout naturellement, et d’autant plus depuis le désastre du District Un, que je compte m’investir dans la Rébellion. Seule. Sans que mon père, que je déteste, n’ait son mot à dire – encore quatre ans avant que je ne sois majeure aux yeux de Panem et que je puisse enfin disparaître au Treize. C’est très long, et peut-être que je n’attendrai pas aussi longtemps. Il peut me dire que je suis insolente, je m’en fiche : s’il ne supporte pas ma franchise, la vérité que je lui balance au quotidien à la figure, ce n’est pas moi le problème, mais lui et la merde dans ses yeux.
Bien sûr, je ne demande qu’à me détacher de mes deux frères aussi. Je les apprécie, mais ils m’agacent aussi : Will est imperturbable, incapable à agacer, quand Cassio tente constamment de me protéger. J’ai besoin d’air. Et tout le monde m’étouffe.
Je me bats. Oui, je suis frêle d’apparence, j’ai des soucis d’équilibre, je suis à moitié bouchée ; mais je sais que grâce à l’entraînement, je surmonterais ce handicap. Ma famille a dû vite céder quand je demandais à participer à leur seconde vie. Si la concentration que demande le tir m’écarte de cette voie, je n’hésite pas à exprimer toute cette rage et cette colère que j’ai pour le monde dans le combat corps à corps... et le couteau ne me va pas trop mal comme arme – mais c'est bien la seule.
Vous l'aurez compris, j’ai bien un tempérament enflammé : je ne suis pas en reste au niveau des festivités, de la joie, des traits d’humour et des éclats de rire. Les facéties en tout genre étaient mon pain dans mon enfance, et mes frères ne comptent plus aujourd’hui le nombre de surprises qu’ils avaient découvertes en rentrant : un seau d’eau, des pieds de lit sciés, de la mousse à raser dans les gants d’hiver… Les idées n’ont pas dépéri avec les années. Même si mes frères ont déjà tenté de se venger en profitant de ma peur intrinsèque des souris et des des rongeurs.
Je suis même d’un naturel sociale. Cette double vie que je me construis par mes mains m’empêchent certes d’avoir des amis proches dans le District Six, mais je trouve bien plus mon compte chez les rebelles des diverses autres : je peux affirmer sans gêne que je suis connue comme le loup blanc au District Treize, chez les jeunes de mon âge, l’avenir de la Rébellion.
De plus, je me rends compte que je peux faire tourner la tête de certains garçons, même si la plupart sont tellement faibles et trouillards qu’ils n’osent même pas me parler. Amateurs. De toute façon, ce sont tous des soumis au système, et je n’ai aucun intérêt à ne serait-ce que porter mon regard sur eux. Et eux ont bien trop peur des femmes qui répondent un peu trop vite. Il y avait Kenny, mais… merde. Pauvre. J’aurais eu ma chance avec lui, je crois, et il était mignon...
Enfin. Pour Maman, pour Kenny. Pour ceux qui m'ont emmerdée et ceux qui m'aideront.
J’ai envie d’exister et que les gens le comprennent : mon nom est Ivy, je suis bien là, et j’emmerde profondément le monde.







Histoire du personnage -  30 lignes complètes minimum
Debout dans ma chambre – enfin, pour être exacte, dans le placard que je partageais avec Cassio –, j’embrasse d’un geste vif le bordel sans nom que je venais d’y causer. J’ai envie de hurler. Encore une fois. Cassio et Will discutent en ce moment-même de leurs trucs de mecs dans leur cabane paumée au fond du jardin, Papa est parti tchatcher avec un sous-fifre rebelle du District Onze ; et moi, je dois « rester à la maison », « surveiller » et « me reposer ».
Bande de connards !
Hors de question !
J’ouvre la porte à la volée, détachant par ce choc un morceau de plâtre, et dévale les escaliers précipitamment. Je manque bien sûr de dégringoler à tout instant dans le salon. La colère m’habite, je l’attise, je frappe dans une des chaises, je fais voler une cuillère.
Seulement, voilà que mon pied s’égare contre le pied dur de la table et la douleur me force à m’asseoir. Les larmes aux yeux. Avec mes seules pensées pour libérer le cyclone.

Ne sors pas Ivy. Attends que ton frère rentre. Vous irez chercher les rations, les tickets sont… enfin, ton frère les trouver. Surtout, tu ne quittes pas sa vue.
Agacée de faire les trois cents pas dans ce salon pitoyable, je m’étais assise à la table à manger. Non, jetée sur la chaise au bois craquant aurait été plus juste, et j’en profitai pour m’affaler sur cette pauvre planche sur tréteaux.
J’en admirai, plus à défaut que par passion, cette étendue tâchée et marquée par le temps. Ce vieux tas de bois était aussi âgé que la maison et continuait à tenir debout, malgré les échauffourées organisées entre Will, Cas’ et moi auxquelles le meuble résistait sans fléchir, fier navire dans l’impitoyable tempête. Quand Papa nous surprenait à moitié effondrés sur la table alors que nous cherchions à nous saisir, c’était toujours Will et Cas’ qui subissaient les vives réprimandes et ce, sur mes recommandations appuyées d’un battement de cils. Il répétait sans cesse qu’une table était un objet de valeur et que celle-ci, en particulier, était assez vieille pour qu’on la soigne.
Le sermon passé, Maman ajoutait toujours qu’il exprimait sa crainte que nous ne nous occupions pas bien de lui dans ses vieux jours.
Mais ce jour-là, personne n’était à la maison pour me gronder. Je me trouvais seule attablée dans cette pièce glauque et vide, avec l’interdiction formelle de sortir avant le retour de Will. Je frappais le coin de la table de la paume de la main : c’était injuste, Cassio avait droit de sortir de cet endroit miteux et sombre !
Ils avaient d’ailleurs tous le droit sortir.
Moi non.
Je me décidais soudain que je ne voulais plus rester assise. Mes jambes me démangeaient, mon regard m’attirait vers l’ailleurs, mais cette grande pièce accumulait tout ce qui était ennuyeux : la poussière rêche, la vaisselle salie ou encore le canapé rappé. C’en était trop.
J’étais déjà sortie dans le District quelques fois avec Maman, quand elle m’avait pris la main pour m’amener avec elle. C’était à une époque où elle ne travaillait pas et où l’on partageait nos instants de vie. Les temps avaient pourtant changé : Papa ne pouvait plus autant se concentrer sur le travail, ni enchaîner les heures supplémentaires.  La raison fut d’abord tue à Cas’ et à Will. Et, naturellement, à moi. Enfin, à en croire l’air sérieux de l’aîné d’entre nous, c’était sûrement la vraie personne tenue au secret
La frustration ne m’avait jamais quittée à ce propos.
Contrariée et fâchée, j’ouvris le premier tiroir à portée de main et attrapai la première chose que j’y vis : les fameux tickets de rationnement. J’allais me venger. Je ne manquais pas ces occasions-là. Je déchirai les morceaux de papier en deux, les abandonnai sur le buffet, puis me retournai vers une carotte. Ce n’était pas un idéal mais la surface croquante du légume avait l’avantage de passer ma frustration.
Maman avait donc repris le travail, maintenant que j’étais assez grande pour rester seule à la maison. Je n’avais cependant pas le droit de sortir. Je m’ennuyais. Je mangeais, alors : les réserves quand mes parents avaient réussi à en constituer quelques-unes, mes ongles quand les placards étaient vides.
Cas’ m’avait plusieurs fois répété que j’avais de la chance, que l’école c’était nul et qu’il adorerait rester à la maison comme moi. Il m’énervait quand il disait ça, à croire qu’il était complètement bête. Je n’en doutais pas, il le prouvait tous les jours, et il ne changeait pas alors que je n’arrêtais pas de le lui répéter. Mais t’es trop bête, Cas’ ! De toute façon, il faisait tout pour plaire à Papa, et ça m’agaçait.
Tout m’agaçait. J’attaquais déjà la deuxième carotte avec une certaine véhémence. A l’instant où la porte d’entrée claqua, j’eus un haut-le-corps, et mes dents claquèrent brusquement. Quand Will pénétra dans la masure, il poussa une exclamation devant ma bouche en sang.
Surprise pas les filets rouges qui s’échappaient de mes lèvres, je compris en regardant ma victime orangée quelle était l’origine du problème : une dent de lait avait décidé, dans un vermeil éclat, de livrer et perdre là son dernier combat.
Déposant précipitamment les quelques affaires qu’il avait ramenées de l’école, Will avait accouru vers moi pour voir ce qu’il s’était passé, et constata assez rapidement que ce n’était rien de grave. Pourtant, il devint doucereux et mielleux, bien plus insupportable qu’une poule auprès de ses poussins. Non, je n’avais pas mal ; oui, ce n’était qu’une dent ; bon sang, quand sortirions-nous de cette infâme maison ? J’avais beau le repousser pour qu’il me laisse tranquille, il revenait à la charge… sans même remarquer que j’avais tapé dans les réserves durement gagnées.
Trop gentil.
Quand mon frère aîné se détourna de la table pour aller chercher du linge, j’admirai la porte qu’il avait laissée grande ouverte. Du soleil. Un sourire rayonnant s’était étalé sur mon visage. Efficace pour ramener rapidement les pansements, mais bien trop persuadé que sa sœur était un ange, Will n’eut le temps que de hurler mon prénom alors que je m’enfuyais au dehors, dans le District, prête à découvrir l’extérieur.
Et le fait que Will m’appelle sans cesse derrière raffermissait ce doux sentiment d’évasion.
Le pire était que je ne regardais même pas les maisons, les rues ou les gens : tout ce qui comptait pour moi était de courir le plus vite possible. Surtout que j’entendais mon frère se rapprocher dangereusement derrière moi. J’avais pris la première rue à gauche, puis emprunté une ruelle plus sombre à droite, avant d’oublier le parcours digne d’un labyrinthe que j’avais dessiné.
Je pouvais courir et faire tourner Will en bourrique. Quelle douce vengeance.
Je me délectai en sentant mes pieds heurtant la terre batture parsemée de cailloux, mes cheveux emmêlés dansant mon dos, mes rires frénétiques s’échappant dans le vent. Loin des murs sombres et sales, des meubles vieux et puants, des souvenirs amers concentrés dans cette pièce. Juste le soleil, ma robe, et moi, qui filions une idéale entrevue.
Malheureusement, elle fut de très courte durée : même si j’avais l’impression que ma fuite avait duré une éternité, mes petites jambes peu entraînées à l’exercice m’abandonnèrent rapidement et ma respiration ne réussissait pas à terminer l’escapade que j’avais pourtant entamée avec conviction. Quelle frustration quand Will avait réussi à m’attraper le bras pour me sermonner, désespéré que j’ai aussi déchiré les tickets ! Il pouvait me gronder autant qu’il voulait, je m’en contrefichais bien : j’avais réussi à attraper un instant de liberté, moi-même, toute seule.
Cette satisfaction qui m’avait gagnée n’avait alors pour destin qu’à être retrouvée.
« J’m’en fiche, Will, j’veux pas retourner là-bas, ça pue ! »

Ivy, ne te relève pas trop vite, tu vas tomber et te faire mal.
Et j’étais allongée là, sur ce lit mou au matelas branlant, et le moindre mouvement me donnait l’envie de mourir, l’envie de vomir, l’envie de dormir. Je désirais simplement qu’on me laisse tranquille. Qu’on ne me voie pas dans cet état minable et qu’on arrête de s’apitoyer sur mon sort.
Mais comme je le disais toujours, « on » n’était qu’un con.
Deux jours. Deux jours pendant lesquels je n’avais eu le droit de me lever que pour pisser et chier – et encore, c’était dans le petit pot disposé dans le coin de ma chambre, et je n’avais que mon estomac pour se retourner quand je m’imaginais que c’était Cassio qui était chargé de se débarrasser de cette immondice.
Voilà à quoi j’en étais réduite ! Une assistée, un légume, avec plus aucune dignité, aucune fierté ! Je manquais de perdre l’équilibre et de me fracasser la tête contre l’évier, contre la table, contre les escaliers… Comme l’une de ces vulgaires poupées que j’avais lancées contre les marches… Cas’ se serait bien plus amusé avec. Peut-être l’avait-il récupérée, ramassée, comme il avait tendance à me ramasser dans tous les coins du District.
Cette tendance de mon « petit » frère à secourir la pauvre fille en détresse m’avait toujours agacée, surtout quand j’en étais la cible. Avant… Maman, disons, Cassio essayait toujours de me soutenir dans nos entraînements au combat : quand il leur était enfin sauté aux yeux que j’étais faite pour entrer dans les rangs de la Rébellion, et qu’ils avaient commencé ma formation, voilà qu’ils continuaient tous à me materner. Cassio surtout. Il avait peur de porter des coups trop durs, peur de me faire mal, peur de me casser un ongle…
C’était Cassio l’enfant qui jouait à la poupée, pas moi.
Alors forcément, après cet… enfin, après tout ça, lorsque je devins complètement bouchée de l’oreille droite ; que je ne pouvais pas m’empêcher de vomir des jours durant à la moindre graine que j’avalais, au point que toute idée de nourriture se transformait immédiatement en dégoût ; que chaque pas se transformait en une prestation de cirque, et je commençais à être fatiguée de penser à une reconversion dans l’animation au Treize.
Et Cassio avait envie de se rattraper, de combler son absence lors de la mission. Will acceptait cette culpabilité débordante sans problème, Père n’en avait rien à foutre – pour changer –, et c’était donc forcément à moi de subir ses pires attentions. Il n’était pas toujours mauvais, mais ce qu’il pouvait être lourd avec sa culpabilité et son envie de bien faire… Il me l’avait encore démontré pas plus tard qu’aujourd’hui, puisqu’il m’avait envoyée sur le carreau.
Un entraînement idiot, classique, comme Cassio voulait bien que nous en fassions. La famille n’avait jamais eu envie que je manie des armes à feu ; pas grave, je trouvais ça tellement plus défoulant d’aller au contact, de frapper, de surprendre, et de surmonter ma réelle faiblesse physique. Effectivement, je n’étais pas bien grande, ni très forte ; mais je trouverais un jour le moyen de surmonter cela.
Et ce jour-là, je ne laisserais plus Cassio me mettre à terre et, emporté dans son élan, frapper du plat de la main sur mon oreille infirme. C’était un coup rudement efficace, bien trop efficace, et j’avais au moins eu la satisfaction de me venger en vomissant sur ses chaussures neuves. Mais cette mauvaise chute avait eu le malheur de me renvoyer au lit pour quelques jours.
À m’en mordre les draps quand j’essayais vainement de me redresser.
L’explosion m’avait jetée à terre et malgré mes efforts, j’avais du mal à me relever.
Ce jour-là, alors que j’étais allongée sur le dos à essayer de compter les taches au plafond – mais je perdais toujours le compte après une vingtaine, j’avais entendu mon frère monter les marches. Cette démarche mi-lourde, mi-contrôlée, comme si ce badaud refusait de faire du bruit, était tellement caractéristique…
Peut-être avait-il dû emprunter les chaussures, trop grandes pour lui, de Will ?
Dans tous les cas, je ricanai légèrement à cette pensée, jusqu’à ce que je me rappelle que j’avais dû utiliser plus tôt dans la journée le pot de chambre. À nouveau, un sentiment de gêne, mêlé de dégoût, mêlés de fierté, m’envahirent, et je sentis la colère m’envahir au moment où la porte s’ouvrit.
« Lâche moi les pompes Cas’ ! Si tu t’emmerdes, va draguer la nouvelle blonde de Will, elle a tout pour te plaire ! »

Ivy, tu es la déception de ma vie ! Ta mère aurait tellement honte de toi et de tes gamineries incessantes !
L’école ne s’était encore une fois pas bien déroulée.
Je n’avais pas fait mes devoirs. Je n’avais pas écouté pendant la leçon. Je n’avais pas répondu aux questions. En fait, je ne montrais aucun intérêt à ce que le professeur racontait pendant sa leçon. Il fallait reconnaître que c’était la seule solution que j’avais trouvée pour ne pas lui coller mon poing dans la figure et ainsi attirer l’attention plus que nécessaire sur les activités de mon cher Papa. Et de mes deux frères, ce qui me dérangeait un peu plus.
Simplement, pour mon professeur, je commençais à accumuler de nombreuses « non-activités », et il avait jugé de me retenir à la fin des cours pour me renvoyer deux papiers. L’un pour annoncer que je serais collée le lendemain, l’autre pour convoquer mon paternel à une réunion le soir suivant. Dommage pour lui qui devait partir pour une mission. Je me sentais terriblement désolée.
Ma sacoche sur l’épaule et une grossière écharpe jetée sur ma tête, j’avais cavalé dans les rues du District pour rentrer rapidement à la maison et ainsi éviter de finir trempée jusqu’aux os. Sans forcément m’attendre à ce que mon père rentre si tôt ce soir-là.
Dix minutes après mon arrivée, alors que j’étendais mes vêtements sur une corde tendue dans la chambre, j’entendis des pas pesants au rez-de-chaussée. Et surtout, l’appel lourd et grave de mon père dans le salon.
Oh mince. Ça sentait mauvais pour moi.
Pour une fois, je n’avais pas dévalé les escaliers, je ne m’étais pas amusée à faire un bond en bas, le tout dans le but de faire le plus de bruit possible. Non, finalement, je descendais normalement, puis je répondis à l’appel de mon père par une légère affirmation.
Lucius Shepherd avait eu le droit de rentrer un peu plus tôt aujourd’hui puisqu’exceptionnellement, il n’y avait plus de commandes à régler. Superbe. Seulement, il était passé devant l’école et avait croisé à cette occasion mon professeur, et des bouts de papiers qui traînaient dans la boue : j’avais déchiré les mots. Naturellement. Ce qui avait grandement énervé les deux adultes, surtout quand le fonctionnaire du Capitole avait bien insisté sur la présence de mon père à ladite convocation.
La voix de mon père s’échauffait, et cela créait en moi une envie de profiter de sa faiblesse. Je haussai les épaules. Il me rappela qu’il avait des responsabilités graves et dangereuses. Je lui répondis qu’il ne devait rien craindre d’un pauvre enseignant, que ce serait moins dangereux que des Pacificateurs. Il me reprocha mon insolence. Je lui balançai son exagération.
Quand mon père me priva de sortie, je me mis à rire ; ce fut à ce moment-là qu’il frappa la table de son poing et m’intima le respect. Respecter un homme qui tremblait devant un pauvre fonctionnaire ? Je préférais les mecs qui prenaient réellement des risques au Treize, au Dix, sur les rails des trains ou dans les casernes des Pacificateurs. Et pas d’un homme pété de trouille depuis des années à l’idée que sa gamine sorte un peu dans le District.
Parce qu’il ne tentait plus sa vie ou sa famille en main depuis que sa femme était morte en mission. Parce qu’il avait eu tellement peur qu’il l’avait laissée derrière quand, moi, j’avais eu le courage d’essayer de la sauver.
Mes entrailles se mirent à bouillir : je voyais la fuite devant ces hommes et ces femmes en blanc, Will et Papa devant, Maman blessée à l’arrière. Je la voyais peiner, je la voyais traîner, je la voyais se retourner dans le but de nous sauver. Non ! Je me souvenais à tout instant le demi-tour dans la terre meuble, la semi-chute que j’avais réussie à rétablir rapidement… je me souvenais avoir couru aussi vite que mes jambes me le permettaient… et les cheveux de ma mère dévoilèrent leur dernière danse et puis… et l’explosion de son et de lumière.
Et un interminable er fatal sifflement.
La rage se mit à gronder dans la maison, je ne me laissais pas faire, et je sentis qu’on allait de nouveau finir dans la violence. Que mon père, sobre – pour une rare fois –, allait laisser libre court à sa colère. Jusqu’à, peut-être, l’arrivée de Cassio.
« Je te hais ! Heureusement que Maman n’est plus là pour voir dans quel état tu te mets tous les soirs, parce qu’elle en crèverait une deuxième fois de honte ! »

Je me sens galvanisée par cet élan de liberté que je m’offre soudain.
Je tourne une fois à gauche, deux fois à droite, je souris à un clochard, je m’échappe devant un Pacificateur. Et je vois une magnifique colline pas loin, un peu venteuse. Je reprends mes jambes à mon cou, même si je suis essoufflée et je sens quelques nausées me saisir le ventre.
Mais honnêtement, une fois debout sur le haut de la motte de terre, j’ai l’impression que le monde est min. Que personne ne me prendra plus ma vie. Que j’appartiens à la Rébellion, non pas comme Shepherd, mais comme Ivy.
Et qu’il est grand temps que je le leur prouve.







Ambition du personnage - 10 lignes complètes minimum
Pour l’instant, mes ambitions sont réduites à devoir attendre mes vingt-deux ans révolus, à ce que cette dernière Moisson passe pour que je puisse vivre la vie que j’entends.
J’en ai rien à foutre des Jeux, et chaque année, les clowns à l’écran me laissent indifférente. La plupart sont des pantins, des gens qui se seraient dressés sur nos routes à la première occasion, alors qu’ils meurent de la main du Capitole ou de celle des rebelles importe peu : ils étaient de toute façon dispensables. Parce que je ne compte pas rester à kamais au District Six. Ni même me limiter à aucun autre District.
En réalité, je compte partir au District Treize, et de là pouvoir me faire oublier des autorités pour bouger dans tout Panem. Et pourquoi pas au-delà ! Je suis sûre qu’on nous cache des choses à la capitale. Et si mon but est d’aider les rebelles à renverser tout ce système, c’est simplement pour abattre les frontières qu’ils nous ont dressés des années. Quel intérêt de cloisonner en Districts ? Quel intérêt de rester au milieu des barrières électriques ?
Aucun.
Et je compte bien vivre dans le monde qui les abattra.









Voudrais-tu que ton personnage participe aux Hunger Games ?
[X] Oui
[] Non

   Âge : 21 ans
   Pseudo : Kietah
   Avatar : Elle Fanning
   Age de l'avatar : 19 ans
   Age du personnage : (attention, 4 ans de plus ou de moins que l'âge de la célébrité) 18 ans
   Fréquence de connexion : 1, 2, 3... soleil !
   Comment as-tu trouvé le forum : En creusant un peu, j’ai senti un truc dur sous ma pelle.
   Double compte ? :  Macarena
   Un petit commentaire sur le fo ? : Balustrade Heart
   

   
 


Dernière édition par Ivy M. Shepherd le Mar 23 Jan - 18:52, édité 5 fois
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Cassio T. Shepherd
Cassio T. Shepherd
« Administrateur »
★ Âge : 20 ans
☆ Surnom : Cas'
★ Occupation : Mécanicien ferroviaire
☆ Humeur : Sur le qui-vive
★ Plat préféré : Qu'importe...
☆District : Six

○ Points : 344
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyLun 22 Jan - 20:21

Bienvenue Frangine ! Love you
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Hunter Garroway
Hunter Garroway
« Modérateur »
★ Âge : 30 ans.
☆ Surnom : Hunt'
★ Occupation : Ingénieur
☆ Humeur : Révolté
★ Plat préféré : La vengeance
☆District : Cinq

○ Points : 552
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyLun 22 Jan - 20:34

Oh non pas la blonde Choqué
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Clyde J. Holden
Clyde J. Holden
« Modérateur »
★ Âge : 24 ans.
★ Occupation : Journaliste
☆ Humeur : Déterminé
☆District : Capitole

○ Points : 1139
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyLun 22 Jan - 22:21

Oh une petite nouvelle, bon courage pour ta fiche Heart
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Will Shepherd
Will Shepherd
« »
★ Âge : 22 ans.
☆ Surnom : Willie
★ Occupation : mécano
☆ Humeur : bienveillante
★ Plat préféré : poulet frites
☆District : Six

○ Points : 285
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyLun 22 Jan - 22:29

Choqué
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Ivy Mary Shepherd Vide
MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyLun 22 Jan - 23:24

Bon courage pour ta fiche ! :3 Heart
Rebienvenue <3
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Invité
« Invité »


Ivy Mary Shepherd Vide
MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyMar 23 Jan - 7:09

Ouh là tellement hâte d'en lire plus !!
Bon courage !
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Leanore Blacksand
Leanore Blacksand
« »
Localisation : Paris
★ Âge : 21 ans.
☆ Surnom : Lea
★ Occupation : chasse - vétérinaire
☆District : dix

○ Points : 860
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyMar 23 Jan - 8:52

Re-re-rebienvenue ^^
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Ivy M. Shepherd
Ivy M. Shepherd
« Administratrice »
★ Âge : 18 ans
☆ Surnom : Essaye juste
★ Occupation : Ne surtout pas faire ce qu'on lui demande
☆ Humeur : Tempêtueuse
★ Plat préféré : Carotte
☆District : Six

○ Points : 352
○ Barre de vie :
Ivy Mary Shepherd Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Ivy Mary Shepherd Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


Ivy Mary Shepherd Vide
MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyMar 23 Jan - 18:54

Merci beaucoup les cocos ! Love you
(sauf les deux frères).

Petit message pour vous annoncer en plus que la fiche est terminée King
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Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
Ivy Mary Shepherd Left_bar_bleue100 / 200100 / 200Ivy Mary Shepherd Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
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MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyMar 23 Jan - 21:09

Re-bienvenuue
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Cassio T. Shepherd
Cassio T. Shepherd
« Administrateur »
★ Âge : 20 ans
☆ Surnom : Cas'
★ Occupation : Mécanicien ferroviaire
☆ Humeur : Sur le qui-vive
★ Plat préféré : Qu'importe...
☆District : Six

○ Points : 344
○ Barre de vie :
Ivy Mary Shepherd Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Ivy Mary Shepherd Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
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Ivy Mary Shepherd Vide
MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyMer 24 Jan - 2:26











Ivy Mary Shepherd 73335469D6

Bienvenue à Panem !


Ta présentation est désormais validée.


Commentaires :
Voilà que la frangine bourrique et ingrate débarque... Tous aux abris !!!
Allez, tu sais très bien à quel point j'adore le personnage d'Ivy et d'autant plus quand elle vit sous ta plume ! Heart J'ai adoré redécouvrir son histoire et sa personnalité à travers ta fiche, je la trouve terriblement touchante et j'ai hâte de savoir si elle suivra son évolution espérée ou si l'avenir lui réservera quelques tours.
Si tu me réserves un rp sœurette, je te déclare validée ! Bisous


Selon l'histoire de ton personnage et le barème établi, tu obtiens les Points de compétences suivants (ajoutés par Sélène, admin) :
Force : 3
Vigueur : 3
Coordination : 5 (CG/CF)
Rapidité : 6
Intelligence : 5 (IP/IA/IC)
Perception : 3
Volonté : 5
Communication : 5
Corps à corps : 2
Combat armé : 3
Soin : 3
T.pro : /

Tu peux dès à présent commencer à t'amuser dans le jeu.


   Cependant, avant toutes choses il te reste encore quelques missions à accomplir !

• Dans un premier temps, pense à recenser la célébrité qui te sert d'avatar dans le Bottin des avatars.

• Tu te sens un peu perdu sur le forum ? Tu aimerais un peu d'aide ? N'hésite pas à aller visiter le sujet de Parrainage.

• Ensuite, si ton personnage est encore en âge de participer aux Jeux, il faudra que tu signales le nombre de Tesserae que ton personnage possède en faisant un tour dans le Recensement des Tesserae pour faire valoir tes chances de participer aux Jeux.

• Il est très important que tu crées ton Livre de Bord car cela te permettra de créer des liens avec d'autres membres du forum afin de pouvoir commencer le RP. Tu trouveras toutes les informations nécessaires pour le créer dans ce sujet. De plus, tu pourras y récapituler d'un simple coup d’œil tes RPs, donc pense à le mettre à jour régulièrement !

• Pour finir, nous t'offrons 400 points afin que tu puisses choisir ton ou tes premiers talents. Ceux-ci doivent correspondre à la personnalité et à l'expérience de ton personnage, ils te permettent de le spécialiser. Vous pouvez consulter la liste des talents disponibles et leurs coûts dans ce sujet. Nous te laissons 7 jours pour nous signaler directement dans un message à la suite de ce sujet quel(s) talent(s) tu souhaites acquérir !


   Bonne chance  et surtout Bons Jeux !

   Puisse le sort t'être favorable !

 Le staff
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Ivy M. Shepherd
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« Administratrice »
★ Âge : 18 ans
☆ Surnom : Essaye juste
★ Occupation : Ne surtout pas faire ce qu'on lui demande
☆ Humeur : Tempêtueuse
★ Plat préféré : Carotte
☆District : Six

○ Points : 352
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd EmptyMer 24 Jan - 17:27

Bonjour Hehe

Je demande les compétences suivantes :

  • Mensonge - Novice - 150 points
  • Mensonge- Intermédiaire - 250 points

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MessageSujet: Re: Ivy Mary Shepherd   Ivy Mary Shepherd Empty

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