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 Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...

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Abigail Cavaletto
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Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives... Vide
MessageSujet: Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...   Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives... EmptyMer 17 Aoû - 13:58


 
Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...
Enzo & Abigail

 
 
Il était encore tôt, mais j'étais déjà dehors, profitant des premiers rayons de soleil. Enfin une journée de repos. Habituellement je ne sortais pas beaucoup, mais il fallait que je fasse quelques courses, quelques poissons, du riz, et quelques tomates. La plupart des gens dormaient encore ou bien était déjà en mer. Je jouais avec un morceau de fil qui dépassait de ma robe pendant que la marchande me préparait mes sacs. Il glissait entre mes doigts en me chatouillant légèrement, ce qui me fit rire, et me valu une tête interloquée de la vendeuse.

Une fois mes emplettes terminées, je déambule joyeusement dans la rue, sautillant d'un pied à l'autre, sous le regard amusé, mais sûrement moqueur du peu de passant. Je continue mon bout de chemin quand je tombe sur une petite étendue d'herbe. Je m'y assoie quelques instants avant qu'une fleur d'un blanc immaculé retienne mon attention. Je m'en approche et la regarde longuement, c'est une pâquerette et les pétales me font penser des rayons de soleils qui semble s'étendre à l'infini. C'est beau. J'ai soif, je me relève, attrape mes sacs et repart. Au détour d'une rue à quelques pattés de chez moi, je croise le regard d'un homme qui change mon humeur du tout au tout. Que fait-il ici, c'est lui, lui qui à amené Lelio à la mort, lui qui à détruit ma vie, et je lui en veux terriblement. Mes sacs de provisions tombent à terre tandis que je me dirige d'un pas rapide vers lui en hurlant.

« Toi ! »


AVENGEDINCHAINS


Dernière édition par Abigail Cavaletto le Sam 8 Oct - 22:35, édité 1 fois
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Enzo Lorenzo
« Invité »


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MessageSujet: Re: Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...   Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives... EmptyJeu 18 Aoû - 12:36




Même dix ans plus tard,
les braises de la douleur sont encore vives...

Enzo & Abigail
Je vais bientôt embrasser ma mère sur le front, avant de prendre mes sœurs dans les bras et de serrer la main de mon frère. Je suis revenu au D4 pour l’anniversaire de mariage de mes parents. Un peu sentimental, mais il y a des traditions dans la famille Lorenzo. Et chaque année depuis cinq ans, ma pauvre mère s’excuse de remuer le couteau dans la plaie avec ce que j’ai vécu. Elle ne va pas y couper cette année encore… Ma pauvre maman, si tu savais… Je prends la direction de la maison familiale puis me perds dans le dédale des rues de la ville. Combien d’années ai-je passé ici ? J’y jouais en étant gosse, je m’y promenais en étant jeune homme, j’y paradais en vainqueur et mentor. Le D1 a ses charmes, c’est une certitude, mais il n’a pas cette brise, celle qui rappelle l’eau, qui a fait partie de ma vie pendant plus de trente ans. Quelques marchands vendent leurs produits ici et là, et je m’arrête un instant, interpelé par l’un des pêcheurs ami de mon père. Mais au moment de repartir, je croise un regard. Une femme.

Entendons-nous bien, généralement, quand je croise le regard d’une femme, si celle-ci est bien faite, ce n’est pas un problème et c’est généralement suivi d’un bon moment. Mais elle, c’est différent. Surtout qu’en temps normal, ce sont plutôt les pères ou les maris qui me hurlent dessus et m’adressent ces regards de haine. Moi, oui, moi. Je sais qui je suis et je sais exactement qui elle est.

« Madame Cavaletto, calmez-vous, vous êtes en public… »

Je ne me rappelle pas du tout du nom de tous mes tributs ou de tous mes carrières. Morts ou vivants d’ailleurs. Mais je suis bien obligé de me rappeler de Lélio Cavaletto. Je l’avais choisi pour qu’il soit le tribut du D4.C’était un bon gosse, très prometteur. Malheureusement pour lui, l’arène lui a été fatale, et sa pauvre mère est devenue complètement folle. Je me souviens encore de ses cris et de ses coups de griffes dont elle m’avait généreusement gratifié. Elle vivait recluse depuis des années, autant dire que je ne m’attendais pas du tout à tomber sur elle aujourd’hui.

BY .SOULMATES

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Abigail Cavaletto
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MessageSujet: Re: Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...   Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives... EmptySam 27 Aoû - 18:31


 
Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...
Enzo & Abigail

 
 
Mes pieds martèlent le sol rapidement. Il va voir de quel point je me chauffe. Tandis que je me dirige vers lui, mon esprit s'embrouille, mes pensées tordues par la douleur, la tristesse, la culpabilité et la rage. Cet homme à foutu littéralement ma vie en l'air. Mon fils, il a envoyé mon fils, mon petit ange à la mort. A cause de lui, mon ex-mari est parti, m'a abandonné et laissée seule. Et ça, je ne pourrai jamais le lui pardonner. Il y avait d'autres enfants, d'autres plus âgés et plus près physiquement et psychologiquement pour les Hunger Games, il n'avait pas le droit d'emmener mon gamin, sans même me prévenir, me demander.

« Madame Cavaletto, calmez-vous, vous êtes en public… »


« Me calmer?! Après ce que vous avez fait !? »


Mon pas se fait encore plus rapide et j'arrive à sa hauteur, au bord de l'explosion. Ils me prennent tous pour une folle, une tarée qu'il faudrait enfermer, une fois de plus ou une fois de moins, je pense que cela ne changera pas grand chose pour eux. Je n'en ai rien à foutre de leurs avis ou même de se qu'ils pensent tous. On m'a arracher mon fils, et je ne me calmerai pas, sous aucun prétexte. Tandis que je plantais mes ongles dans ses bras, je le regardais intensément, les yeux éclatés par la rage.

« Envoyer un gosse dans une Arène, hein, et il faudrait que je me calme ! »

Je m'en foutais bien de savoir depuis combien de temps, ma vie, depuis n'a jamais été plus la même. Lui se pavanait, vainqueur, mentor et coach des carrières, il avait la vie belle, et sûrement des gens pour le soutenir. Moi, on m'a arraché les miens, on m'a laissée seule, sans rien à me retenir, et il faudrait que je je reste présentable, aimable et posée, qui était-il pour me dire comment me comporter en public.
AVENGEDINCHAINS
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Enzo Lorenzo
« Invité »


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MessageSujet: Re: Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...   Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives... EmptyDim 4 Sep - 13:23




Même dix ans plus tard,
les braises de la douleur sont encore vives...

Enzo & Abigail
Elle n’est pas la première mère à perdre un enfant, mais elle est la première et la seule à m’en garder une telle rancune. C’est un honneur que d’être choisi pour représenter son district, elle devrait être fière, par son sacrifice, Lélio a épargné d’autres jeunes gens. Il n’a pas été le meilleur, fin de l’histoire. Ma mâchoire se crispe tandis qu’elle s’agrippe à mes bras. Je respire profondément, pour me calmer et ne pas l’envoyer bouler… physiquement. Surtout qu’elle a tendance à oublier que ce ‘est pas moi qui ai inventé les Hunger Games. Si elle n’était pas refermée sur elle et ses petits problèmes, elle aurait presque un discours de résistante. Je l’attrape par les épaules pour la repousser un peu et river mon regard dans le sien.

« Ça suffit Mme Cavaletto ! Lélio était parfaitement conscient des risques, il s’entrainait dur et il était volontaire. Ce ne sont pas des enfants qu’on envoie dans l’Arène. Ce sont des combattants ! »

Les mères, elles peuvent être un atout dans les familles de Carrières impliquées comme de grosses faiblesses. Lélio était une bonne recrue, et nous l’avions choisi parce qu’il avait ses chances. Ça ne s’est pas concrétisé comme pour Kyle ou moi, mais ce sont des choses qui arrivent.

« Lélio a réalisé ce qu’il désirait. Il était l’un des meilleurs du district. Vous devriez être fière. »

Mais je suppose qu’elle est de ces mères qui auraient préféré avoir un fils qui s’embourbe dans une vie médiocre et fade, sans réaliser ses rêves, mais longue. J’ose espérer que ma mère aurait été plus digne que ça si j’étais mort dans l’arène. Mon frère et ma sœur auraient eu une chance de sauver l’honneur de la famille de toute manière. Mais décidément, je n’apprécie pas du tout le comportement de cette femme. Dans le Un, elle serait plus que pathétique. Ici c’est déjà honteux, franchement, on croirait une de ces pleurnichardes des districts inférieurs.

« Rentrez chez vous, madame Cavaletto. »

Ma voix s’est faite grondante et mon regard sévère. Il parait qu’elle s’est terrée chez elle durant des années. Elle n’aurait pas pu y rester ?

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Abigail Cavaletto
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MessageSujet: Re: Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...   Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives... EmptySam 8 Oct - 22:36

Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...
Enzo & Abigail



« Ça suffit Mme Cavaletto ! Lélio était parfaitement conscient des risques, il s’entrainait dur et il était volontaire. Ce ne sont pas des enfants qu’on envoie dans l’Arène. Ce sont des combattants ! »

Il me prends par les épaules, et me recule un peu de lui tout en fixant droit dans les yeux. Des combattants ? Etait-il si sûr de ça, que connaissaient-ils de la vie avant de se jeter tête en avant dans les crocs d'un loup sans cesse affamé. C'était mon fils, et qu'importe combien il avait pu grandir, personne n'est réellement en combattant, c'était un gosse, joyeux, un peu taquin.

« Lélio a réalisé ce qu’il désirait. Il était l’un des meilleurs du district. Vous devriez être fière. »

Je devrai être fière ? De voir mon fils mort, abattu violemment dans un bain de sang et de fureur meurtrière ? Mon gamin désirait-il tuer ? Qu'on ne me fasse pas croire n'importe quoi, on peu dire ce que l'on veux de moi, de ma soit disant folie , mais je ne suis pas conne. J'ai tellement mal au cœur, mal de ce malheur que cet homme à abattu sur ma famille.

« Rentrez chez vous, madame Cavaletto. »

Je le défie du regard, les yeux devenant au fur et à mesure humide, les mains tremblantes.

« Je doute que vous ayez des enfants ! je doute que vous compreniez à quel point la chose est grave Mr Lorenzo ! Envoyer des enfants dans une Arène est grave ! Surtout quand on ne prend même pas la peine d'avertir les parents !»

Ma voix se casse à ce moment là, je tremble de tout mon corps, sentiments terriblement partagés entre tristesse et colère. Je ne supporte pas la mort de mon fils, ni la fourberie que ces gens on créer en lui. Il était son coach, il l'a laissé partir, l'a laissé mourir. Je renifle péniblement, jette un dernier regard à cet homme, une larme au coin de l'oeil.

« Mais qu'es-ce que j'y peux, je suis une mère parmi tant d'autres, et j'ai juste le droit de fermer ma gueule. »

Je commence à marcher vers l'endroit où je suis arrivée, je vois mes sacs de provisions éclatés au sol, je ravale ma salive et continue de marcher, les yeux fixant le sol sableux.
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Enzo Lorenzo
« Invité »


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MessageSujet: Re: Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives...   Même dix ans plus tard, les braises de la douleur sont encore vives... EmptySam 22 Oct - 19:39




Même dix ans plus tard,
les braises de la douleur sont encore vives...

Enzo & Abigail
Elle ne s’arrêtera donc jamais ? Elle ne comprend rien. Elle n’est pas avec ces « enfants » au quotidien. Elle voyait son fils quoi ? Trois, quatre heures par jour à tout casser. Le reste du temps, Lélio devait dormir ou être au Centre. Moi je le côtoyais durant des heures. Alors non, ce n’était plus un gosse. Et ce n’est pas grave d’envoyer des enfants dans une arène, c’est la Loi, c’est la tradition.

« Effectivement, je n’ai pas d’enfant à moi, mais je donne de mon temps à chacun des garçons et à chacune des filles qui passent au Centre dans le but de devenir Carrière. On ne les force pas : ils choisissent et ils font tout ce qu’il faut. En toute connaissance de cause ! »

Sans compter que si Evy avait au moins servi à me donner un héritier ou une héritière, j’aurais été plus que fier qu’il ou elle soit sélectionné. Bien sûr que j’aurais eu mal au cœur si je l’avais perdu, mais de là à réagir comme la Cavaletto… Quant au gamin qui avait failli poindre le bout de son nez, il n’avait même pas survécu à une petite intervention, donc aucune chance dans les jeux. Le seul point que je veux bien lui concéder, c’est au sujet de l’avertissement aux parents. Mais Lélio était un gamin de Panem. C’est quelque chose qu’il faut accepter dans notre monde. Nos gosses ne nous appartiennent plus dès l’instant où ils viennent au monde. Je la laisse finir d’exploser, espérant que si un jour je dois enfanter, que la mère ne soit pas une hystérique dans ce genre là.

« Je ne saurais que trop vous le conseiller en effet », que je lui lance alors qu’elle daigne enfin s’éloigner. « Ce qui est grave,  c’est de tenir les propos que vous tenez actuellement. J’ose espérer que ce n’est que la douleur d’une mère qui s’exprime, sinon, croyez bien que les Pacificateurs seront mis au courant de votre avis sur notre tradition. »

Et depuis l’épisode Evy, on peut dire que ma haine des rebelles a grimpé d’un cran. Cette femme est bien trop atteinte pour en faire partie, mais c’est typiquement le genre de propos que ces abrutis seraient capables de tenir. Et j’ai tout sauf envie d’être patient avec elle. Ça fait des années. Des années qu’elle a perdu son fils, des années qu’elle me tombe dessus dès qu’elle le peut. ça commence à bien faire. Je ne suis pas hanté moi, contrairement à elle !

BY .SOULMATES

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