Caractère du personnage -  10 lignes minimum
Emilie ne passe pas inaperçue, elle est très charismatique et extravertie. Elle n’aime se fâcher avec personne, et voudrait que tout le monde l’apprécie. On ne peut pas s’ennuyer avec elle, car elle trouve toujours quelque chose à dire ou à faire.

Le fait que ses parents la dorlotent a fait d’elle quelqu’un d’un peu capricieuse. Elle se permet de dire à voix haute quand quelque chose ne lui plait pas. Elle reste pour autant très ouverte aux autres, et n’hésite pas à aider. Sa famille n’est pas très riche, mais elle essaye de donner quelques choses aux plus pauvres de son district. Elle reste assez naïve pour son âge, à cause de ses parents. Elle ne comprend pas toujours les conversations d’adultes, mais elle s’est habituée et cela ne la gêne plus. Elle se vexe quand on la critique sur ce qu’elle fait, car elle essaye de le faire bien. En effet, Emilie se donne à fond quand elle veut quelque chose qui lui tiens à cœur, et va jusqu’au bout. Ses proches disent qu’elle est têtue, car si son objectif n’est pas atteint, elle n’abandonne pas.

Ses petites imperfections et maladresses font donc d’elle quelqu’un d’attachant, avec qui on peut discuter sans se prendre la tête.

Histoire du personnage -  30 lignes minimum
Déjà tout bébé, Emilie avait le sourire aux lèvres. C’était un nourrisson qui ne se plaignait jamais, pour la plus grande joie de ses parents. C’est sûrement pour ça qu’elle était fille unique, ils avaient l’enfant idéal. Ils la voyaient déjà comme une future ingénieure, comme ses parents. Pourtant, elle préférait explorer le jardin familial plutôt que de bidouiller son vieux réveil radio, qui ne fonctionnait plus. Ses parents la laissaient faire, croyant qu’avec l’âge, elle y prendrait goût. En effet, elle ne se débrouillait pas mal pour tracer des plans que son père lui donnait pour lui montrer ce qu’il faisait. Mais pendant qu’elle réfléchissait au moyen de faire passer l’électricité à travers ce mur, elle regardait par la fenêtre et était bercée par le paysage qui se déroulait à ses yeux.

C’est au début de son adolescence, à  12 ans, qu’elle sut qu’elle ne ferait jamais comme ses parents. Tout commença quand elle trouva dans un vide-grenier au capitole un très vieil appareil photo, tellement vieux qu’il fallait attendre avant de pouvoir voir la photo qui s’imprimait directement. Elle fut fascinée par cet engin qu’elle l’acheta sur un coup de tête. Elle pouvait à présent garder des souvenirs, autre que dans sa tête. Ces paysages qu’elle aimait tant, elle pouvait à présent les regarder quand elle voulait. En rentrant chez elle, elle immortalisa sans plus attendre la vue qu’elle avait depuis sa chambre sur son jardin au coucher du soleil. C’était chaque soir un émerveillement quand elle observait le dégradé qui allait du bleu clair jusqu’au rouge depuis sa fenêtre. A présent, elle pouvait le faire partager à tout le monde. Faire partager … C’était ça ! Elle voulait montrer aux autres sa vision du monde, ce qu’elle voyait. Ce que les autres n’avaient pas la chance de voir par eux même, elle voulait  leur faire découvrir grâce à ses photos. Elle mitrailla tout ce qu’elle trouva beau, tout ce qui méritait de faire partis de sa collection de photos, qu’elle conservait bien précieusement dans un tiroir de sa commode.

Un jour, elle dut informer ses parents de son choix. Elle ne savait pas comment ils allaient réagir. A sa plus grande surprise, ils furent de tout cœur avec elle. Ils durent se faire à l’idée que sa place n’était dans un bureau. Ils furent très compréhensifs, tellement, que son père lui proposa d’aménager la cave familiale, qu’ils n’utilisaient plus depuis longtemps, pour en faire son atelier. Emilie accepta sur le champ. Elle était sur un petit nuage, c’était le plus beau cadeau qu’ils ne lui avaient jamais fait. Elle commença à accrocher les nombreux paysages qu’elle avait photographiés sur les murs de son nouveau repère.

La vie repris son cours. Elle continuait d’aller à l’école. Elle n’était pas brillante, contrairement aux autres de sa classe, mais cela ne la gênait pas. Elle s’était fait beaucoup d’amis, dont beaucoup de garçons. En effet, beaucoup tournaient autour d’elle, mais elle ne se doutait de rien. Même si elle avait un œil sur les garçons, l’autre était tourné sur son appareil photo.  Elle ne s’en séparait jamais.

A l’âge de 16 ans, elle était toujours passionnée de photographie, même si son style a changé. Elle préférait maintenant prendre des portraits. Selon elle, cela reflète l’émotion de la personne, son âme. C’était plus intéressant que de simples paysages, même si elle continuait d’en faire quand même.

Malgré sa petite vie tranquille, quelque chose l’inquiétait. Il y a quelques jours, alors qu’elle se baladait dans quelques ruelles sombres, -depuis quelques temps, elle aimait photographier le soir, il y avait beaucoup plus de couleurs, elle vit un homme se faufiler dans la nuit. Poussé par un instinct de curiosité, elle le suivit, et vit qu’un autre homme l’avait rejoint.  D’ailleurs, cela pouvait être  une femme, car elle n’apercevait que des silhouettes. Ils discutaient à voix basse de telle sorte qu’elle ne pouvait rien entendre. Elle repartie en essayant de faire le moins de bruit possible. De retour chez elle, elle sortit de sa poche la photo qu’elle avait prise, et vit qu’on voyait clairement le visage des deux hommes. L’un deux était Simon Baxter, l’ancien vainqueur des jeux, elle le reconnaissait très bien. Mais que faisait-t-il ici ? Elle eut un drôle de pressentiment. Et si elle ne fut pas là au mauvais endroit au mauvais moment ? Ne sachant que faire, et plutôt que de l’accrocher sur le mur avec les autres, elle cacha la photo derrière un cadre. Elle essaya d’oublier ce soir-là, mais elle garda une sensation étrange quand elle regardait le cadre où était cachée la photo.

Ambition du personnage - 10 lignes minimum
Son ambition première est évidemment de devenir photographe. En effet, elle adore prendre des témoignages de personnes complètement différentes entre elles, rentrer dans leurs vie, dans leur quotidien pendant un instant. Elle est de ceux qui pensent qu’une image vaut mieux que mille mots. Elle pense à travailler comme photographe indépendante. Pourquoi ne pas collaborer avec des journalistes ? C’est une idée qui lui a traversée l’esprit, mais elle continue à réfléchir. Elle a déjà vendu quelques images, et commence à économiser un peu d‘argent. Elle aimerait construire sa propre agence de photographie, pour ne dépendre de personne. Son avenir est déjà tout tracé, avec ses parents qui la soutiennent dans son projet. Elle a les capacités de le faire, et se donne tous les moyens pour y arriver. Elle espère seulement qu'elle ne sera pas choisie pour les Jeux, car cela ruinerai tous ses plans. Elle sait que si elle est tirée au sort, elle a peu de chance de s'en sortir. Même si elle a de la jugeote, elle n'est pas assez prête physiquement, car elle préfère pratiquer sa passion plutôt que s’entraîner au centre.