Caractère du personnage -  10 lignes minimum
Je n’ai pas encore touché de mot sur ma personnalité profonde et ma vie sentimentale.
Je me sens considérée par la société comme un objet. Les objet n’ont pas de sentiments il me semble. Je suis un pion orange. Les joueurs n’ont pas encore choisi la couleur de leurs pions. Le pions tremblent, ils sont muets, ils ne parlent pas, et surtout, ils n’AIMENT pas. J’aime prendre garde aux autres, à ceux qui vont mal. Guérir leur plaies me permet d’oublier les miennes. M’agenouiller et sécher les larmes d’une petite fille; les miennes peu-être,au fond de moi. La porte du bonheur est encore fermée. J’ai déjà essayé de trouver la clef pour l’ouvrir. En vain. Peut être la meilleur chose à faire est d’oublier le malheur. De l’effacer.  
Et si la clef se trouvait là? J’aime la nature, même si les districts sont austères je trouve toujours quelque chose pur m’évader au delà de mes souffrances. Admirer un paysage, un brin d’herbe, une fleur, un insecte suffit pour m’apaiser. Après  tout, ce n’est pas ça, le bonheur? Si le capitole ne pourrissait pas ainsi nos vies peut être que verrai encore ces choses autrement.
Je fonce, je cours, j’essaye de partir, mais il y a ce mur invisible qui me bloque…
Il m’arrive de me morfondre, de m’isoler, loin des autres, d’oublier mes soucis en me perdant dans mes pensées profondes.
Je ne sais pas qui je suis vraiment, personne ne le sais, mes questions existentielles me perturbent, sûrement les hormones, m’explique ma soeur.
Ma soeur aussi est différente des autres. On la surnomme la tarée. Je ne suis pas si loin de son cas après tout. Des amis? Je n’en ait pas. Je suis pas vraiment sociable il faut le dire. Si une personne vient me parler, elle repart vite en général.
Même avec ma soeur j’ai du mal, je ne suis pas très tactile. Un regard nous suffit pour nous parler. Ça nous épargne les longs discours sans fin.
Je crois que la seule chose normale que je fait et que j’aime vraiment, une passion on pourrai dire, c’est inventer. Inventer, surtout des mélodies. Taper des rythmes et écouter la résonance des cailloux, le bruit de l’eau, les oiseaux…
Je sais que au fond de moi je suis douce, attentive, calme, attentionnée…Mais aux autre je m’arrive que à montrer la facette de la fille violente. L’adolescente difficile et insociable que tout le monde évite. Celle que on contourne lorsque on la croise, dont on parle dans le dos. Mais j’aimerai être moi même, que les gens m’apprécient réellement. Hormis ma soeur, je me sens tellement seule…
Voilà un peu comment je considère ma vie de jeune fille de 14 ans. Jeune fille de 14 ans, mais qui habite a Panem.

Histoire du personnage -  30 lignes minimum
Je suis née dans la chaleur rare d’un jour d’Automne. Les oiseaux chantaient, me raconte ma soeur. Les enfants jouaient dehors, naïfs et insoucieux. Et moi j’arrive. J’aurai mieux fait de ne jamais voir le jour.
Comme je l’ai déjà dis, j’ai une soeur, Zatanah; on s’entend très bien. Comme deux soeurs de la même famille en fait. Liées par le lien de l’espoir. Avec une hâte commune, on en parle jamais mais on le pense haut: la fin de Panem. J’aimerai bien rejoindre les rebelles, mais j’ai peur. Aussi peur de décevoir ma soeur. Nos parents sont des ombres rebelles. Mortes. Ma soeur me cache des choses à leur sujet, je crois que je ne préfère pas savoir…De toute façon cela ne me mènerai à rien. Ils sont morts. Je ne me souviens à peine d’eux. Pourquoi remuer le passé? Juste le venger.

J’était si jeune, lorsque ma soeur est rentrée dans notre petite maison délabrée et m’a regardé. Elle ouvrit la bouche et étouffa un sanglot. Moi assise par terre, je la regardait sans comprendre. Mes petits yeux rond scrutants notre mobilier et la porte ouverte, et le silence pesant. Ma soeur me pris dans ses bras. Puis je ne me souviens plus de rien. Ce n’est que quelques mois plus tard, que je compris que je ne verrai plus jamais mes parents sur le paillasson avec le sourire aux lèvres. Ils étaient déjà assez absents d’ordinaire. Mais je compris vite que cette fois-ci c’était fini. Qu’ ils ont disparu. Que le capitole était mon pire ennemi. Ma soeur, je l’ai vu s’anéantir. S’effacer.
J’ai grandi dans un milieu rebelle, mais cependant mes parents ne se livraient jamais à leurs deux enfants. En gros, je ne sais rien vraiment de précis sur leur mouvement rebelle. Mais j’aimerai mieux le connaître et en faire parti…
Je reste renfermée, introvertie. Le passé me ronge, le futur me tue. Je suis née dans un monde de fous.

Contrairement à ma soeur, côté puberté, j’ai été plus précoce. Dans cette catégorie, je ne lui ressemble en aucun points. J’ai été  réglée à 12 ans, et mes formes sont déjà généreuses. Ma soeur est mince, je suis plutôt ronde, je ne sais pas pourquoi, la nourriture est déjà si rare… Peut être les gènes de mon père décédé. C’est ce que les photos me laisse plus ou moins penser.
Les garçons. Aucun ne s’est jusqu’à lors intéressé a moi, je crois. Moi non plus, ce monde ne laisse plus assez de place à ces choses là. Même si parfois je rêve que un jour les bras d’un homme dans un autre monde me réchauffent.
Je ne suis pas du tout sportive, mais j’aime regarder les autres à la pratique du tir à l’arc. La calme, la précision… Je n’ai jamais essayé, mais je crois que cela me plairai bien…
Ma soeur est pour moi un repère. Elle est plus grande que moi alors elle me raconte son vécu. Ses craintes, ses expériences. Elle qui a gagné aux jeux, je la respecte et admire son courage. Grace à elle j’arrive à garder la tête haute, à ne pas pleurer. C’est mon espoir, dans ce monde si triste. Dans ce District si austère…

Certaines choses vous marquent, même si elle sont lointaines, vous vous en rappellerez toute votre vie. Pour ma part, je me rappellerai a jamais  de la mort de mes parents et du jour de la moisson ou « l’heureuse élue » n’était autre que ma soeur…
C’était un jour sans. Rien de particulier. De la brume.Une fraiche rosée. Le soleil qui se cache derrière les épais nuages. La routine. Du moins c’est ce que on pourrai croire. Les volets demeurent fermés. Le silence des habitants du 8 en approchant de la grande place…Certains y sont déjà mais personne ne parait pressé. On essaye de se faire oublier, en vain.Les heures tournent malgré la journée et l’atrocité qu’y s’y annonce. Je rejoins ma soeur. Elle est impassible, et moi, j’espère. Puis le discours auquel je ne prête jamais vraiment attention. Il me semble que ils nous ressassent sans cesse l’origine des Hunger Games. Ensuite, le tirage aux sort « Puisse le sort vous être favorable » « Les dames d’abords ».Je m’accroche à son bras . C’est après tout son dernier tirage.Elle est déjà grande… Elle a survécu aux autres, pourquoi pas à celui la?Je sens mes ongles se cramponner à la chair de l’avant bras de Zatanah, je vois la présentatrice ouvrir la bouche et annoncer d’une voix presque inaudible. « Zatanah Keywell »
Et la, le sol qui s’écroule sous mes pieds.Je cherche une expression sur le visage de ma soeur mais je n’arrive à rien lire. Je récapitule en quelques phrases. Ma soeur part dans l’arène, et elle mourra là bas. Je ne la reverrai plus jamais. Ma famille à disparu. Je n’ai plus aucun sens à ma vie. Et puis, je pense à ma soeur et ce que elle elle dois en penser. Ses jours sont comptés. Alors je me morfond dans un mutisme. Personne ne cassera ma carapace. Je me refuse même de regarder les jeux à la télé. C’est à peine si j’enregistre les échos des voisins.
Puis un soir, tout mon district est obligé de se rendre à la grande place. Déjà la fin des jeux? Eh bien, ils ont fait vite. Quand je vis ma soeur, je vois une lumière une lueur d’espoir… Elle est en vie!!!Cela me parait impensable…  Jamais elle ne me racontera ses jours dans l’arène. D’ailleurs, Zatanah n’est plus la même je ne la reconnais plus. Ils l’ont transformé. C’est douloureux à dire, mais parfois je me demande ce que ça aurait changé si elle n’avait pas survécu…  Peut être que je serai aussi morte. Ça m’aurai tué de toute façon. Au lieu de ça, on survis, on s’accroche à l’espoir.
Mon district, parlons en, celui du textile. Pas mieux que les autres. Un cimetière. Les rares oiseaux dehors sont comme des rescapés d’une grande guerre, qui survolent un monde inimaginable. Je m’échappe, j’observe le petit monde des insectes sans problèmes, seuls homme pour prédateur. Comme nous, seuls nous comme prédateur, ou plutôt ,seul le capitole. Le capitole nous gouverne, nous ne sommes que des objets à leurs yeux.
Comment se conduire ainsi alors que le monde pourrai être si beau?
Mon histoire, je n’en ait pas vraiment en fait. Du moins, elle n’est pas palpitante.

Ambition du personnage - 10 lignes minimum
Non, je n’aime pas me battre, je ne suis pas rapide. Je ne prend pas non plus le temps de m’entraîner au combat. Mais si mon cauchemar devenait réel, je sais que j’apprendrais vite. De toute façon, j’ai peu de chance d’être choisie.
« Puisse le sort vous être favorable »Cette phrase résonne dans ma tête comme un condamnation, comme le son d’une pelle qui creuse. Elle me hante même si j’essaye de me convaincre moi même que elle marchera pour moi, enfin, que elle est vraie dans certains cas. Que cette vie cruelle épargne les innocents. Mais vu le passé, j’en déduit que j’ai tort. Je ne vais pas m’éterniser  su le sujet, il y a tant a dire…
Ou en était-je? Ah oui, mes ambitions, comment avoir des ambitions lorsque une pierre vous bloque le chemin? Parlons plutôt de mes rêves de mes envies: Déjà, la liberté. Ensuite, fonder une famille NORMALE dans un monde NORMAL. M’échapper de mon passer, rencontrer un homme qui me plaise et qui ait les mêmes centres d’intérêt que moi. Qu’il me comprenne.
Je ne recherche pas la gloire gagner aux jeux, je n’ai pas assez de courage. Par contre quand il s’agit de mes propres initiatives, si je décide me me lancer, j’y arrive, et je n’hésite pas à viser plus haut. J’aime décider de ma vie moi même.
J’aimerai, plus tard, vivre loin de Panem. Panem a détruit ma famille, ma personnalité, et je veux le quitter, l’oublier. Cependant je sais que au fond de moi mon souhait est de détruire le capitole à mon tour comme il a détruit ma famille. C’est pour cela principalement que j’envisage de rejoindre les rebelles. Cette vengeance s’impose en moi de plus en plus. De jour en jour je la sens monter, s’agrandir. Jusqu’au jour ou elle sera assez grande et que j’éclate, que je libère cette force qui dort en moi… Je sais que ma famille détruite est une raison qui me rend violente. Leur faire payer les blessures infligées à mes parents, à ma soeur, à mon district, et donc à moi. Libérer Panem…
J’ai envie d’apporter dans ma vie adulte a mes enfants des valeurs différentes que celles de ma prison. Mais est-ce possible?Je l’espère.
J’ai aussi un désir immense d’arriver à être sociable, d’avoir des amis, de pouvoir discuter en oubliant le présent.