Remplacement de mannequin [Terminé]

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ft. Equinoxe et Claire

« la citation qui vous plaira. »

IAujourd'hui je devais défiler. Dans une tenue faites par une des couturières. Je regardais la tenue. Elle était excentrique comme toutes les tenues des habitants du Capitole. Mais quelque chose ne me plaisait pas. On aurait dit qu'il y avait des ratés au niveau de la couture. Je fronçais les sourcils. Je ne voulais pas défiler dans une tenue "ratée". Je levais la tête vers Equinoxe, une des stylistes du Capitole créatrice de tenues pour un des districts.

- Il faut tout refaire. Je ne compte pas défiler dans une tenue ratée. Vous pensez qu'en peu de temps elle pourrait refaire une autre tenue ?

Ou bien porter une toute autre tenue qui traînait, il y en avait plein. Ça ne me dérangeais pas de défiler dans une tenue que j'avais déjà porté dernièrement dans un défilé. Mais il était hors de question que la couturière reprenne la tenue pour éviter qu'on ne voit trop son travail raté. Les spectateurs avaient de grands yeux et savaient voir la toute petite erreur. Je ne voulais pas me ridiculiser pendant le défilé. J'espérais que les filles allaient réussir à faire quelque chose.

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Spoiler:

Effervescence en coulisse

C'était l'effervescence, je voyais quelques unes de mes couturières faire de retouches rapide sur les mannequins. J'étais un peu perdue devant autant de mouvement mais heureuse de savoir Claire ici. Il y avait des tissus au sol et j'avais peur qu'on trébuche dessus ou que l'on me les abîme, je m'abaisse, attrape le tissus et les dépose sur une table libre, je me tourne vers les mannequin et les couturières.

« Merci de faire attention aux vêtements et aux tissus, je n'ai pas envie de me retrouver avec une blessée sur les bras... » Demandais-je posément.

J'aperçois Andréa, un mannequin reconnu qui va défiler en portant une de mes tenues, mais en arrivant vers lui, je remarque tout de suite que quelque chose ne va pas, la tenue est complètement ratée. Il fallait que ça tombe sur ce mannequin, et sur cette tenue. Je m'approche calmement de lui .

« Il faut tout refaire. Je ne compte pas défiler dans une tenue ratée. Vous pensez qu'en peu de temps elle pourrait refaire une autre tenue ? »

Je le regarde dubitative, la couturière en question avait choisie son jour pour ne pas venir. Je regardais autour de moi, dans l'espoir de trouver Claire.

« Je vais arranger ça... » Je tourne autour du mannequin, scrutant la robe pour savoir où et comment la reprendre. « Je vais chercher Claire pour qu'elle me donne le tissus qu'il me faut et je vous rattrape ça. »

J'arrive rapidement à trouver Claire, je me précipite agilement vers elle, évitant de justesse, une jeune femme sortie de nul part.

« Claire, j'ai besoin de ton aide, j'ai une tenue que je dois retoucher car elle est ratée, le mannequin n'est pas content et j'ai absolument besoin d'un tissus blanc cassé et d'un voile semi transparent pailleté or. » dis-je en attrapant ma trousse de couture

Ft. Andreas & Equinoxe

J’étais ravie de cette invitation au Capitole. Elle me permettait de me changer les idées, de m’éloigner de mon district où une ambiance morose y régnait, après la mort de nos deux tributs. J’avais donc confié Aaron à un autre jeune homme du district, évitant soigneusement ses questions. L’effervescence qui régnait au Capitole gardait mon esprit occupé et j’en profitais autant que je le pouvais. J’avais ramené mes plus beaux tissus et j’avais travaillé toute la journée avec Equinoxe pour confectionner les plus belles tenues. Nous étions satisfaites de notre travail, et, pour ma part, j’étais très heureuse de la revoir.

A quelques minutes du défilée, je finissais de plier les tissus non utilisés alors qu’elle finalisait quelques retouches de dernière minute. Le défilé allait commencer lorsque je la vois se précipiter vers moi :

«Claire, j'ai besoin de ton aide, j'ai une tenue que je dois retoucher car elle est ratée, le mannequin n'est pas content et j'ai absolument besoin d'un tissus blanc cassé et d'un voile semi transparent pailleté or. »

Je réagis instantanément, comprenant l’urgence de la situation. Elle n’avait que quelques minutes pour retoucher avant que le défilé ne commence… Connaissant mes tissus sur le bout des doigts, je n’ai besoin que de quelques instants pour trouver ce dont a besoin Equi. Je lui tends et entreprends de l’aider à recoudre la tenue.

«Ah, ces Capitoliens, leurs exigences et leur excentricité n'ont plus de limites…»

En disant cela, j’avais adressé un clin d’œil à Equi. Je la savais loin de toutes ces extravagances, et je savais qu’elle avait parfois du mal à s’y conformer. Heureusement, le travail était beaucoup plus rapide à deux, et en quelques minutes nous avions fini. Je n’étais pas aussi bonne couturière que mon amie, mais l’urgence de la situation exigeait que je mette la main à la pâte. Dès que la tenue fut prête, Equi l’amena rapidement au mannequin en question. Je le reconnu immédiatement, assez connu au Capitole. Tandis qu'Equi lui tendait la robe, je lui demandais:

«On vient de la reprendre, est-ce qu'elle convient mieux?»

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ft. Equinoxe et Claire

« la citation qui vous plaira. »

ILa styliste Equinoxe me dit qu'elle allait arranger ça en regardant autour d'elle. Que faisait-telle ? Qui attendait t-elle ? Elle tourna autour de moi pour voir comment elle pourrait arranger la robe. La styliste rousse me dit qu'elle allait chercher une certaine Claire pour que celle-ci lui donne des tissus. Mais je ne voulais pas qu'elle arrange la tenue ! Peut m'importais d'en mettre une autre. Il était trop tard pour en refaire une. J'attendis quelques minutes que celle-ci revienne. En attendant je parlais avec quelques mannequins en montrant la tenue raté. Les mannequins acquiesçais lorsque je leur disait qu'elle était raté. Ils disaient que je pouvais la mettre si elle était retouché pour ne pas qu'on voit les défauts. Je secouais la tête, énervé. Non je ne voulais pas. Je voulais une tenue parfaite. Je n'attendais pas longtemps, heureusement. Equinoxe revint alors vers moi, la tenue reprise dans ses mains. Je ne pensais pas qu'elle l'avait reprise seule. Elle était accompagnée d'une jeune femme aux cheveux blonds, assez jolie, elle aurait pu être mannequin au capitole. Equinoxe me tendit la robe et la jeune femme blonde, je pense qu'il s'agissait de Claire me demanda si elle convenait. Je fronçais les sourcils et répondit à Equinoxe :

- Tu es une très bonne styliste Equinoxe. Dommage que tu t'es raté aujourd'hui. Pourquoi ? Le stresse ?

Je secouais la tête à Claire.

- Mais je ne compte pas porter cette tenue. Je veux quelque chose de parfait….

Je laissais un silence.

- Pas cette tenue reprise en quelques minutes ! Repris-je énervé en envoyant valser un portoir. En faisant cela je n'avais pas fait attention à l'endroit où j'allais l'envoyer. Je vis qu'une des mannequins qui devait défiler avec moi venait de le recevoir. Celle-ci était au sol, blessée. Je m'approchais d'elle, inquiet.

- Comment vas-tu ? Je suis désolé, je ne voulais pas te faire de mal…

Je levais la tête vers les mannequins.

- Appelez un médecin vite !

Je tournais alors ma tête vers les deux filles.

- Je suis désolé de m'être énervé. A cause de moi une mannequin qui devait défiler est blessée à cause de moi.

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Effervescence en coulisse

Soirée de merde pensais-je, Claire avait parfaitement réagit devant l'urgence, prenant les tissus avec une rapidité incroyable. Elle m'aida du mieux qu'elle pu, et je la remercia d'un regard. J'attrapais la tenue d'un geste de main et me précipitait vers le mannequin.

« Tu es une très bonne styliste Equinoxe. Dommage que tu t'es raté aujourd'hui. Pourquoi ? Le stresse ? »

« Je suis styliste, pas couturière... » Soupirai-je exténuée.

« Mais je ne compte pas porter cette tenue. Je veux quelque chose de parfait…. » Dit-il en s'adressant à Claire

« Andréa, calme-toi, on à pas le temps. » Commençais-je

« Pas cette tenue reprise en quelques minutes ! » Il bouscula un portant qui tomba sur une de mes mannequins, elle était au sol. Tandis qu'Andréa appelait à l'aide. Je tentais de me contenir. Une infirmière arriva à notre hauteur et ausculta rapidement la mannequin. Elle me regarda, un air désolé sur le visage.

« Elle ne va pas pouvoir défiler » Dit-elle avant de 'aider à se soulever et la sortir des coulisses.

« Je suis désolé de m'être énervé. A cause de moi une mannequin qui devait défiler est blessée à cause de moi. »

« Maintenant, tu m'enfile cette tenue sans chichi, et plus vite que ça. La prochaine fois je m'occuperai de ta tenue personnellement, mais là, tu m'enfiler celle-ci ! » Je gardais une intonation calme, mais stricte.

Je me retourne vers Claire, exaspérée. Je me massais les tempes en regardant autour de moi. J'attrape la tenue du mannequin blessé et je soupire.

« Et où es-ce que je vais me trouver un mannequin de dernière minute ? »

Puis je fixe Claire, attrape un ruban, puis mesure son tour de taille, mon visage se pare d'un sourire mutin. Je me recule, regarde la robe puis Claire à tour de rôle.

« Je crois que j'ai une petite idée... »

Ft. Andreas & Equinoxe

L’exaspération d’Equinoxe me fit sourire un instant. Elle faisait un excellent travail, difficilement critiquable. J’allais porter au secours de mon ami lorsque la colère du mannequin entraîna la chute de l’une de ses coéquipières. Je me précipitais vers elle en même temps qu’une infirmière pour savoir si elle n’avait pas été blessée. Alors qu’Andrea se confondait en excuses, le diagnostic de l’infirmière était tombé : vu comment sa cheville avait enflé en quelques secondes, elle était foulée, voire cassée. Heureusement, Equinoxe avait la situation en main. Elle leva légèrement la voix sur Andrea, lui faisant comprendre qu’il allait porter la tenue qu’on venait de lui faire et chercha ensuite autour d’elle quelqu’un pour remplacer la mannequin blessée. Son regard s’arrêta sur moi, et s’armant d’un mètre, elle entreprit de me mesurer sous tous les sens.

« Equi, écoute, je ne crois pas que ce soit une bonne idée… Je n’ai jamais fait ça et… »

Un sourire se dessina sur ses lèvres et je compris que je ne pouvais pas lui dire non. Il y avait urgence, et c’était un défilé important pour Equinoxe, je ne pouvais pas la laisser tomber.

« Je… d’accord, on va faire ça. »

Tandis qu’Equinoxe reprenait la tenue pour qu’elle m’aille parfaitement, je me tournais vers Andrea :

« Je n’ai jamais défilé, et tu as beaucoup plus d’expérience que moi… Tu peux me donner quelques conseils ? »

J’essayais vainement de cacher mon anxiété, mais la vérité était que je n’étais pas tout à fait à l’aise. Lorsque je dansais, c’était juste pour moi, il n’y avait personne pour regarder. Alors que là, des centaines de paires d’yeux seront braqués sur chacun de mes pas…

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ft. Equinoxe et Claire

« la citation qui vous plaira. »

IUne infirmière arriva vers la mannequin blessée pour l’ausculter. Elle leva la tête vers Equinoxe pour lui dire qu'elle ne pourra pas défiler, qu'elle avait une cheville foulée. Mince comment faire !? Qui pourrait la remplacer ? Equinoxe me dit de mettre la robe qu'elle avait reprise avec l'aide de Claire. Je fronçais les sourcils mais acquiesçais quand même de la tête. Une mannequin était blessée à cause de moi et ne pouvait pas défiler. Des filles m'aidèrent à mettre ma robe. Une fois celle-ci mise, je vis la jeune styliste rousse se tourner vers son amie Claire en souriant. Elle avait une idée. Je la regardais à mon tour. Mais oui, cette taille, ces formes...elle ressemblait beaucoup à la mannequin que j'avais blessé sans faire exprès. Remarquant qu'on l'observait, Claire se mit à bredouiller mais ne refusa pas pour autant. Equinoxe reprenait la tenue de la jeune mannequin blessée. Claire se tourna vers moi en me demandant des conseils. Je lui souris.

- Mais bien sur ma jolie.

Je lui pris le bras mais doucement et l'emmena vers un coin où il n'y avait pas beaucoup de monde.

- As-tu déjà porté des talons haut ? Si non, il faut t'habituer et marcher droit. Pour t'aider tu peux mettre un livre sur ta tête. Au début c'est assez dur, il faut s'habituder.

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Effervescence en coulisse

Tandis que je tournais autour de Claire en réajustant la robe de l'autre de mannequin, elle accepta, même si je devinais que l’anxiété et le stress risquait probablement de la taquiner, mais je me ferais pardonner. La robe lui allait très bien. Je recule avec un sourire satisfait, pendant ce temps, elle demande des conseils à Andréas qui l’emmène à l'écart pour lui apprendre rapidement à marcher avec des talons hauts. Je les regarde avec un sourire tendre, avant de ranger mon matériel de couture et de motiver un peu les troupes. Je réajuste la coiffure d'une, le maquillage de l'autre, les complimentes pour qu'elles partent la tête haute et leurs confie quelques conseils de dernières minutes pour éviter qu'elles soient trop stressées. Puis je me décide à revenir vers les filles. Je regarde Andréa avec un sourire qui se veut détendu -même si au fond, je stresse car comme à chaque fois, on se sais pas forcément comment les créations seront reçues et Andréas m'a fait faire de montagnes russes avec mes émotions.-

« Comment se débrouille notre apprentie mannequin ? »

Je lance un sourire plein d'encouragement à mon apprentie capitolienne.

Ft. Andreas & Equinoxe

J’écoutais attentivement les conseils d’Andrea et m’appliquais à les reproduire avec attention. Heureusement, mes nombreuses années de danse m’avaient procuré un certain équilibre qui allait me permettre de me déplacer de manière aussi fluide que les autres mannequins. J’espérais vraiment que l’on n’allait pas me remarquer parmi ces professionnels qui avaient plus d’expérience que moi –en même temps il n’était pas possible d’en avoir moins.

« As-tu déjà porté des talons haut ? Si non, il faut t'habituer et marcher droit. Pour t'aider tu peux mettre un livre sur ta tête. Au début c'est assez dur, il faut s'habituer. »

J’attrapais un carnet de croquis sur une table et le posa en équilibre sur ma tête. En prenant une grande inspiration, je fis quelques pas. Ravie que le carnet ne tombe pas, je ne fis plus attention à rester droite et celui-ci glissa et tomba au sol. Soupirant presque de désespoir, je le repris et continua à m’entraîner. Il ne restait que quelques minutes et on appelait les mannequins à se mettre en coulisses.

« Ca va bien se passer. »

Ces mots réconfortants étaient autant, voire plus, destinés à moi-même qu’à Andrea et Equinoxe. Reprenant une grande inspiration, je suivis Andrea dans les coulisses. Lorsque la musique démarra, les premiers mannequins entrèrent sur scène et le défilé commença. Un membre du staff m’avait montré ma place tandis qu’un autre donnait le top départ à chaque mannequin, à des moments précis de la musique. Depuis les coulisses, on entendait de nombreux applaudissements. « En espérant que les rires ne remplaceront pas les applaudissement lorsque je me casserai la figure devant tout le monde » je ne pouvais m’empêcher de penser. J’essayais d’apercevoir Equinoxe, histoire de croiser un regard réconfortant parmi les regards vides des mannequins qui m’entouraient.

Lorsque l’organisateur exerça une légère pression sur mon épaule, je compris que c’était à mon tour de monter sur scène. M’imaginant avec le carnet à croquis sur la tête, gardant la tête droite mais concentrant la majeure partie de mon attention sur mes chaussures, je n’avais pas l’habitude de porter des talons aussi hauts. Chacun de mes pas où je ne tombais pas ou ne me tordait pas la cheville était un soulagement, et, à la fin, je pu presque profiter des sensations que me procuraient l’adrénaline. Défiler dans de si belles tenues devant tant de monde, ce n’était pas quelque chose qui risquait de se reproduire de sitôt. Même si tout ce luxe et cette richesse me mettait mal à l’aise, en comparaison avec certains habitants de mon district, et me sentait presque coupable. Chassant cette pensée de mon esprit, je me reconcentrais sur le défilé qui, à ma plus grande surprise, se termina sans aucun incident.

La première chose que je fis en sortant de scène fut d’enlever mes chaussures. Une fois l’adrénaline passée, je sentais mes jambes trembler comme jamais et j’avais peur de ne plus tenir debout. Je me précipitais dans les bras d’Equinoxe, un large sourire aux lèvres.

« Je l’ai fait ! Tu as vu ? Est-ce que c’était bien ? »

Je parlais aussi vite que je m’inquiétais de ma prestation. J’espérais avoir été à la hauteur des tenues et de l’évènement. Je vis Andrea juste à côté de moi et me tournais vers lui :

« Merci pour tes précieux conseils. Que dirais-tu de te joindre à Equinoxe et moi pour la soirée qui suit ? Il faut juste le temps que l’on se change, on peut se retrouver là bas. »

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ft. Equinoxe et Claire

« la citation qui vous plaira. »

IAlors que je donnais des conseils à Claire pour qu'elle marche convenablement avec des talons, Equinoxe maquillait les autres mannequins. La jeune fille aux cheveux blonds écoutait avec attention mes conseils et il fallait avouer qu'elle se débrouillait pas mal du tout. Equinoxe s'approcha de nous en demandant comment cela se passait. Je lui souris et répondit un Très bien, elle se débrouille parfaitement bien pour une première fois. Je n'étais plus énervé. Je n'avais plus besoin de l'être, à cause de moi une mannequin était blessée et ne pouvait plus défiler. Claire s'entraînait avec un carnet à croquis sur la tête. Elle se débrouillait très bien je n'avais pratiquement rien à lui dire. La jeune fille poussa un soupir en se disant que tout allait bien se passer. J’acquiesçais, elle n'avait pas à s'inquiéter. Claire se dirigea avec moi dans les coulisses. C'était bientôt à nous de défiler. L'organisateur appela Claire pour que celle-ci défile. Je croisais les doigts. Tout allait bien se passer. Et en effet tout se passa très bien. Une fois qu'elle eut terminé, c'était à mon tour. Bien sur, j'avais l'habitude de défiler depuis mon plus jeune âge. Une fois revenu dans les coulisses, je vis que Claire avait enlevé ses chaussures. Je souris. Elle n'avait pas du tout l'habitude de marcher avec des talons. Elle s'était jeté dans les bras d'Equinoxe en lui demandant si son défilé était bien. Elle se tourna ensuite vers moi en me remerciant pour les conseils que je lui avait donné. Je secouais la tête.

Ce n'est rien. Et puis je ne t'ai pas appris grand chose, simplement comment bien marcher droit, il y a plein d'autre choses à apprendre dans le métier de mannequin. Heureusement que tu étais là pour remplacer la mannequin blessée.

Elle me demandait si j'étais intéressé pour aller à une soirée avec elle et Equinoxe. Je lui souris.

Pourquoi pas. On portera un toast à ta réussite au défilé.

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Effervescence en coulisse

Claire était un peu anxieuse mais je la comprenais, elle murmura que tout allait bien se passer, comme pour se rassurer et se motiver. Je la regardais avec des étoiles dans les yeux, pour moi, s'était un honneur tout particulier de voir Claire portant une de mes créations, de plus, elle était resplendissante dans celle-ci. Andréas me sourit avant de répondre à ma question.

« Très bien, elle se débrouille parfaitement bien pour une première fois. »
« C'est parfait !! »

La musique démarra et les filles se dirigèrent vers la scène, je restait derrière le rideau, regardant les mannequins défiler, les regards des spectateurs pour capter leurs émotions. Lorsque Claire revint dans les coulisse, elle ôta ses chaussures et je lui souris, le pousse en l'air, elle se précipita dans mes bras, toute joyeuse, euphorique.

« Je l’ai fait ! Tu as vu ? Est-ce que c’était bien ? »
« C'était super Claire, franchement merci énormément pour ton aide, et puis je dois avouer que tu te débrouille très bien » Dis-je en riant, une main sur son épaule.

Andréas fit son apparition à son tour et elle se tourna vers lui

« Merci pour tes précieux conseils. Que dirais-tu de te joindre à Equinoxe et moi pour la soirée qui suit ? Il faut juste le temps que l’on se change, on peut se retrouver là bas. »

« Ce n'est rien. Et puis je ne t'ai pas appris grand chose, simplement comment bien marcher droit, il y a plein d'autre choses à apprendre dans le métier de mannequin. Heureusement que tu étais là pour remplacer la mannequin blessée. Pourquoi pas. On portera un toast à ta réussite au défilé. »

Ils avaient l'air de très bien s'entendre, ce qui m'arracha un sourire tendre, je lançais un regard reconnaissant à Andréas.

« Je dois avouer que tu m'as fait faire des montagnes russes avec mes émotions ce soir, mais tu m'as pas mal aidée avec Claire. On part se changer et je te propose d'attendre près de la sortie, Jared, mon chauffeur nous emmènera là-bas. »

Je me dirigeais vers les vestiaires accompagnée de Claire. Bien que les soirées capitoliennes ne soient pas vraiment mon trip, pour une fois, je faisait l'effort. J'enfilais une longue robe blanche, passementée de petites leds faisant penser à des étoiles, des voiles semblables à de la laine pure de mouton mais en plus transparent enroulait délicatement la robe, je lâchais mon chignon, laissant mes cheveux tomber en cascade dans mon dos.

Ft. Andreas & Equinoxe

Après une première impression assez négative, je me dis que je pourrais peut-être m’entendre avec Andreas. Malgré ses excentricités, il avait l’air d’avoir un bon fond et d’être sincère. J’accompagnai Equinoxe dans les vestiaires où je me changeais également, abandonnant ma tenue de défilé –que je commençait à apprécier- pour une robe plus simple, plus confortable et plus passe-partout. Après tout, je n’étais que la fournisseur de tissus du défilé, et probablement une des rares à ne pas venir du Capitole, je ne voulais pas se faire remarquer. Et j’avais eu assez de paires de yeux braqués sur moi pour le reste de sa vie.

Je retrouvais Equinoxe et Andrea dehors et tous les trois prirent la voiture de son amie. Heureusement que je n’étais là que pour une soirée, autant de luxe et de confort, paradoxalement, commençait à me mettre mal à l’aise. Mais cela partait d’une bonne intention, et ils passaient une si bonne soirée que je ne voulais pas me plaindre.
Arrivés à la soirée, la foule nous sépara quelques minutes. J’en profitais pour déambuler dans les jardins. L’air frais me faisait du bien, l’adrénaline n’avait pas encore totalement descendu et je profitais de cette sensation de plénitude.

Je ne pu cependant pas en profiter bien longtemps. A une dizaine de mètres de moi le bruit d’une altercation attira mon attention. En m’approchant de l’attroupement, je reconnu Andrea. Dans quels ennuis s’était-il encore fourré ?

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ft. Equinoxe et Claire

« la citation qui vous plaira. »

IEquinoxe me sourit en me disant que je lui avais fait faire des montagnes russes en blessant une mannequin sans le faire exprès mais que je l'avais aidé avec Claire. Elle partit ensuite se changer. Je décidais de garder ma tenue que j'avais pour défiler, je l'appréciais. J'attendais maintenant Claire. Une fois que Claire et Equinoxe eurent terminées de se préparer, nous étions partis pour la soirée...

Equinoxe était très jolie avec sa robe blanche excentrique qui allait bien avec la mode des habitants du Capitole. J'adorais sa chevelure rousse. Claire quand à elle avait opté pour une robe plus simple. Cela se voyait qu'elle n'était pas habituée au luxe du Capitole. Il y avait beaucoup de monde à la soirée. Comme dans toutes les soirées du Capitole. Nous étions séparés pendant quelques instants. Un verre de champagne à la main, je discutais avec une jeune femme aux cheveux bleus. Alors que nous étions en train de parler des Hunger Games, un homme s'approcha de moi. Je l'avais vu venir de loin. Il poussa quelques personnes sur son passage. Une fois arrivé à ma hauteur, il me prit par le col.

- Comment avez-vous osé blesser ma femme ! Tout ça juste pour que votre amie puisse défiler ! Pour qu'elle puisse connaître le luxe du Capitole, qu'elle n'a pas chez elle !

Je savais que cet homme ne disait pas la vérité et que Claire n'aimait pas le luxe, je l'avais vu lorsqu'elle avait défilé et enlevé les chaussures à talons hauts pour enfiler une simple robe. Mais je restais calme.

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Effervescence en coulisse

Une fois arrivés sur place, face à la foule je perd Claire et Andréas de vue quelques instants. J'en profite pour souffler un peu et je me dirige vers une mère d'une de mes petites danseuses qui me fait un signe de la main, je lui parle évasivement, un cocktail de fruit en main. Elle me complimente sur mon défilé et je lui souris gentiment. Une des mannequins du défilé viens me remercier, car elle débute et je lui propose, vu son visage adorable et ses cheveux sublimes de participer à mon prochain défilé, elle me remercie et repart, joyeuse.

J'allais répondre à la mère lorsque la voix d'un homme qui semblait énervé s'éleva dans la salle, je tournais les yeux curieusement et vis qu'il semblait en vouloir à Andréas, je laissais poliment la femme pour me diriger vers cet homme qui tiens l'un de mes mannequins par le col

« Comment avez-vous osé blesser ma femme ! Tout ça juste pour que votre amie puisse défiler ! Pour qu'elle puisse connaître le luxe du Capitole, qu'elle n'a pas chez elle ! »

Je me faufile à ses côtés, tentant de calmer le ton, je ne souhaitais pas qu'il y ai d'autres blessé ! J'avais eue mon lot d'émotion pour cette soirée.

« Monsieur, calmez-vous, je suis Mademoiselle Wiest, la styliste qui à employée votre femme ce soir. Je suis sincèrement désolé qu'elle n'ai pu défiler, mais ce soir, tout le monde semblait un peu tendu. Mais vous êtes prié de ne pas raconter des histoires aussi fantaisistes ? »

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que l'homme lâche le col d'Andréas, se retourne et sans que je comprenne tout de suite pourquoi, une douleur fulgurante me stoppe au niveau de la joue. Je me retient de lui bondir au visage, il vient de me gifler, personne n'as jamais osé me faire ce genre de chose. Je le regarde la rage dans les yeux.

Ft. Andreas & Equinoxe

Au fur et à mesure que je me rapprochais je saisisl’enjeu de la dispute. Si j’avais bien compris, l’homme qui élevait la voix contre Andreas était le mari de la mannequin qui avait été blessée et il lui reprochait de l’avoir fait… pour que je défile. Ça n’avait aucun sens, jamais je n’aurais défilé sauf en cas de dernière nécessité, ce n’était même pas mon métier. Heureusement Equinoxe intervint pour calmer le jeu :

« Monsieur, calmez-vous, je suis Mademoiselle Wiest, la styliste qui à employée votre femme ce soir. Je suis sincèrement désolé qu'elle n'ai pu défiler, mais ce soir, tout le monde semblait un peu tendu. Mais vous êtes prié de ne pas raconter des histoires aussi fantaisistes.»

Un instant, la tentative sembla porter ses fruits. Mais la seconde d’après, la main de l’homme se retrouva avec une violence inouïe contre la joue de mon amie, qui reste bouche bée de surprise, mais je vois dans ses yeux qu’elle n'allait pas se laisser faire. Pour éviter que cela ne dégénère en bagarre –une forte odeur d’alcool semblait émaner de l’homme, il ne fallait pas prendre le risque qu’il ne devienne plus violent - je décidais de m’interposer, posant une main sur la poitrine de l’homme et l’autre sur l’épaule d’Equi. Je pris un ton que j’espérais posée et diplomatique :

« Ecoutez, monsieur, ce n’est qu’un malentendu… Je ne connais pas ce jeune homme, ce n’était qu’un accident et estimez-vous heureux que j’ai pu remplacer votre femme, ou le défilé n’aurait pas pu avoir lieu… »

Mais c’était peine perdue. L’homme, que je devais avoir encore plus énervé, saisit brutalement mon poignet et me tira brutalement pour que je tombe au sol. Il est trop fort pour moi, tout ce que je pouvais faire était alors de tomber de manière à ne pas me blesser. Je me relève aussitôt en me massant le poignet, et vois qu’un attroupement de curieux s’était formé autour de nous.

Une colère sourde me prend soudainement. Personne ne voulait intervenir, ils se contentaient, satisfaits, d’assister à la violence dont nous étions victimes. C’est tout ce qu’ils savaient faire. Une image me revient brutalement à l’esprit. Celle d’Arthur, dans l’arène. Me regardent-ils comme ils l’ont regardé mourir ? Un poids pèse alors sur ma poitrine, m’oppressant, m’étouffant à moitié. J’abandonne alors toute diplomatie. Pas d’état d’âme, pas de tourment, de sentiment. Je sens mes jambes trembler, et je m’agrippe à Equi pour ne pas tomber. J’explosais sans prévenir:

« Qu’est-ce que vous avez tous à nous regarder ?? Ca vous amuse peut-être, et bien allez voir ailleurs s’il n’y a personne d’autre pour se donner en spectacle ! »

En même temps que je criais, toute ma tension s’évacuait, et je me rendais compte à quel point je m’étais rendue ridicule, et que la situation ne méritait pas de s’énerver ainsi. Evitant les regards interrogateurs que je sentais peser sur moi, je m’adressais, presque en murmurant, à Andreas et Equinoxe :

« Je suis désolée… Je ferais mieux d’y aller, je me suis fait trop remarquée… On se retrouve à l’intérieur ? »

J’allais partir avant de me rendre compte que j’avais oublié l’homme qui nous avait agressées. S’il avait beaucoup de muscles, du courage il en avait beaucoup moins et apparemment mon petit numéro l’avait effrayé. Très bien, je pense avoir eu assez d’émotions pour la soirée et pour les prochaines années à venir, au moins. En me dirigeant à l’intérieur, vers le bar, j’espérais qu’Andreas et Equinoxe n’avaient pas pris peur et qu’ils allaient me rejoindre…

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Remplacement de mannequint

ft. Equinoxe et Claire

L'homme venait de me lâcher. Equinoxe s'approcha de l'homme en essayant de le calmer. Celle-ci se présenta à lui en lui disant qu'elle était la styliste sensée employé sa femme. Elle s'excusa. Mais cela ne servait à rien, l'homme tourna la tête vers elle, se désintéressant de moi et la frappa au visage. Equinoxe ne fit rien, simplement elle le foudroya du regard. Je remarquai que Claire s'approchait. En effet tout le monde avait les yeux tournés vers nous. Je lui fis un petit geste de la main pour qu'elle nous vienne en aide. Claire s'interposa alors entre l'homme et Equinoxe en posant sa main sur la poitrine de l'homme et une autre sur l'épaule de la styliste. Elle essayait de le calmer en lui disant qu'elle ne me connaissait pas et que ce n'était qu'un accident. Mais l'homme ne voulait rien savoir et prit le poignet de la jeune femme et la tira vers le sol. Je ne pouvais rien faire, je ne pouvais pas me battre. Je ne savais pas comment réagir. Je regardais autour de moi. Tout le monde nous regardais. Pas de Pacificateur à l'horizon. En même temps nous étions à une fête il n'y avait normalement aucun danger. Claire se releva difficilement en se massant le poignet et remarqua qu'une foule s'était approchée de nous. Personne n'intervenait. Je remarquai que Claire ne se sentait pas bien : ses genoux tremblaient. Peut-être ne supportait-t-elle pas la foule. Elle s'agrippa à l'épaule d'Equinoxe.

- Nous devons partir d'ici.

La jeune femme explosa alors en jetant des regards noirs aux personnes inconnues présentes à la fête. Inconnues pour elle mais je les connaissaient. J'étais assez connu au Capitole. Certaines personnes riaient, d'autres reculaient pour se diriger vers un autre endroit de la salle. Claire baissa la tête. Elle murmurait à moi et Equinoxe des excuse en nous disant qu'elle souhaitait s'en aller. Bien entendu, je n'allais pas la laisser toute seule dans cet état ! Je secouai la tête en souriant.

- Tu n'as pas à t'excuser. Cet homme nous a manqué de respect à tous les trois. Même à deux habitants du Capitole.

Claire s'avança la première vers la sortie. Quelques minutes après nous la rejoignîmes.

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