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 Contact Eneron

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Parris Redings
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MessageSujet: Contact Eneron   Contact Eneron EmptyVen 9 Oct - 18:34



Contact Eneron


Pourquoi les enfants d'Belfast
Et d'tous les ghettos
Quand y balancent un caillasse
On leur fait la peau
J'croyais qu'David et Goliath
Ça marchait encore
Qu'les plus p'tits pouvaient s'débattre
Sans être les plus morts.


- D'après toi, la morphling est un marché trop concurrencé, et les alliances à la fois trop peu prometteuses, et trop risquées...

Assit à mon bureau souterrain, je discute avec Ash des options pour élargir notre influence sur le district. En effet le commerce de morphling est déjà établit, et ne rapporte pas assez.

- Sûr, les alliances, c'est le meilleur moyen pour finir ta vie dans une benne à ordure. Je te l'ai déjà répété cent fois, les armes c'est beaucoup plus prometteur.

Pour lui, il n'y a qu'une solution, c'est le trafic d'armes, et l'étendre non pas seulement au 6 mais au moins à un ou deux districts environnants. Je n'en voyais pas l'utilité, pour moi, seule une minorité pouvait être intéressé par l'armement, pourquoi prendre le risque d'être armé quand cela équivaut à une peine sévère pouvant aller jusqu'à la mort ? Ash a rit de mon ignorance, le prince du district 6 ne sait pas qu'une rébellion naît dans le creuset de la pauvreté ? Evidemment j'en avais eu connaissance, le frère d'Indis est mort pour avoir été protestataire, mais je n'ai jamais imaginé qu'une résistance armée et organisée ai pu voir le jour.

- Ash, si je vends des armes, je risque la potence, sans compter le fait que des dizaines, peut-être des centaines, d'habitants de ces districts vont en mourir. Je tue déjà assez comme cela, avec ma morphling. As-tu déjà vu un drogué en phase terminale ? C'est horrible...

- Ecoute, qui risque le plus dans l'histoire ? Toi, un simple trafiquant qui ne connaît même pas le pourquoi de l'achat de ces engins, ou moi, Pacificateur, qui t'as informé de l'existence de la Rébellion, participe au trafic, et ouvert des barrières pour toi ? Si on te coince, c'est possible qu'on te tue, si on me coince, je crois bien que j'aurais pire que la mort. Et pourtant il faut le faire, il n'y a aucune autre solution. Et tant pis pour la vie des quelques pauvres gens qui seront victimes des balles perdues.

- Si cela est tellement dangereux, pourquoi m'encourages tu as le faire ?

- Tu ne te doutes pas de l'importance de la Rébellion. S'il font tomber le régime, je serais l'une des premières victimes, moi, soldat dans le camp ennemi, quant à toi, tu seras considéré comme un héros, qui a aidé le peuple au péril de sa vie. Et quand bien même les rebelles sont écrasés, ton empire s'étendra sur plusieurs districts, et tu auras assez de fric pour payer tous les colonels de Panem jusqu'à la fin de tes jours afin qu'ils gardent le silence sur tes agissements.

On en a discuté, débattu, puis finalement, j'ai décidé d'accepter. Si il y a une réelle demande d'armement, les avantaes à être le premier fournisseurs ne sont pas négligeable. Il m' ensuite fallut plus d'un mois pour établir un plan. Et ce plan me plaît, il contient déguisements, changements d'identité, sortie du district, sabotage... Cela afin d'entrer en contact avec Eneron Stark, le premier fabriquant d'armes de Panem, objectif : Contact Eneron.
Dans mon repère, je me maquille de plusieurs couches de fond de teint pâle, je me teint les cheveux et les sourcils en blond, puis je me frotte le visage et les mains avec du charbon. Enfin je revêt une chemise blanche, un costume noir légèrement satiné, et une fine cravate bleu nuit. Par-dessus cette première couche de vêtements, j'enfile un pull à col abîmé, une salopette de travail et un casque blanc. Puis je me chausse de légères bottines de cuir noir. Dans une des poches je glisse un long canif, du matériel de maquillage, deux chiffons, et dans une autre une clef à molette, une pince, un tournevis et un marteau. Après un dernier coup d'oeil amusé à la glace, je quitte ma tanière d'un pas décidé vers les rails, que je longe jusqu'à la gare. Là, la carrosserie métallique d'un train coûteux brille au soleil. Je me joins aux quelques ouvriers qui remplissent le réservoir, puis je me glisse en dessous de la locomotive. Elle est composée du reservoir à l'arrière, du moteur au centre, et de la cabine de pilotage à l'avant. Pour un aérodynamisme optimal, et puis surtout pour un design parfait, une carcasse d'aluminium recouvre le monstre, masquant jusqu'au système d'aération, avec l'hélice principale placée tout à l'avant, et les sorties d'air à droite et à gauche de la cabine, formant ainsi une sorte de masque triangulaire. Rapidement, je dévisse la grille qui protège l'aile gauche de système, et, à l'aide d'un marteau, je fais tomber quelques pales, que je coince entre la carrosserie et le filtre de sortie avant de revisser la protection grillagée. Elles tomberont peu après le démarrage, le moteur surchauffera, et à moins de dix kilomètres, le train sera obliger de s'arrêter. Là, j'entrerais de nouveau en action.
Code by Joy


Dernière édition par Parris Reddings le Dim 15 Nov - 11:57, édité 1 fois
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Eneron Stark
Eneron Stark
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★ Âge : 45 ans.
☆ Surnom : Le renard
★ Occupation : Vendeur d'armes
☆ Humeur : Plutôt bonne
★ Plat préféré : Pizza , foie gras
☆District : Un

○ Points : 406
○ Barre de vie :
Contact Eneron Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Contact Eneron Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


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MessageSujet: Re: Contact Eneron   Contact Eneron EmptyVen 16 Oct - 12:45








Eneron observait le paysage défiler à une vitesse ahurissante à travers le fenêtre. Le train filait à une telle vitesse qu’il était quasiment impossible de pouvoir distinguer clairement un arbre , à peine avait-on cligner des yeux que ce dernier avait déjà disparu du champ de vision .
Le milliardaire triturait son stylo ; il était indéniablement impatient . Nerveux? Non il n’était jamais anxieux , enfin c’était ce qu’il croyait dur comme fer . Mais il devait bien avoué qu’il était un peu troublé par la situation qu’il avait amené à prendre ce train et à la fois empressé de découvrir ce qui l’attendait à quai du district Cinq.

La veille au soir sa secrétaire lui avait transmis un message pour le moins peu conventionnelle
Il était question d’un riche diplomate dépêché par le Capitole dans le District Cinq pour y renforcer la sécurité ; cet homme désirait rencontrer Eneron pour conclure un accord autour d’un achat de matériel de guerre et de protection. Ce qui était préoccupant c’est que non seulement le message n’avait pas la forme d’une missive officielle , loin de là ; mais qu’en plus l’homme , un parfait inconnu pour l’ingénieur , exigeait qu’Eneron se déplace pour conclure un accord quelconque . Le milliardaire n’aimait jamais se laisser en bateau mais il ne fallait pas se brider d’entrée ; après tout peut-être y avait il un coup intéressant à faire là-bas? Il était donc monté dans le train dès le lendemain matin pour se rendre à ce fameux et étrange rendez-vous .

Toutefois au vu de la situation la prudence devait être de mise. Pour la vingtième fois depuis le départ Eneron s’assura que son arme de poing se trouvait toujours à sa ceinture . Il n’aurait probablement pas à s’en servir ,d ‘autant que trois membres de sa garde personnelle dont le Capitaine Hawke faisaient le voyage à ses côtés ; mais on ne savait jamais et avoir une arme sur soi avait quelque chose de rassurant .

Le train commença alors à ralentir dans sa folle mais pourtant silencieuse avancée . Quand on y réfléchissait deux minutes le fait que ce bijou technique avance à une telle cadence sans émettre un bruit assourdissant était une véritable prouesse. Quand on pense qu’il y a quelques siècle à peine les trains avançaient avec une extrême lenteur ,crachait sur leur chemin des volutes de fumée et provoquait un véritable boucan. Ah ! On n’arrête pas le progrès. Mais allez savoir si ce progrès allait dans le bon ou le mauvais sens.

Une voix cristalline sortit alors des hauts parleurs stylisés par les meilleurs designers dans la suite impériale qu’il avait réservée pour lui et sa suite.

“District 5 : Dix minutes d’arrêt “


Eneron avait oublié cet arrêt inopportun , bien entendu en s’y prenant à al dernière minute pour voyager il n’avait pas pu monter à bord d’un train direct. Celui dans lequel il se trouvait enchaînait les détours et les crochets depuis le départ .

Le district 5 , la “zone électrique “ comme l’ancien vainqueur se plaisait à le surnommer. Une grande partie du courant électrique et donc des lumières artificielles de Panem et du Capitole étaient produit dans ce District même si ces dernières années la Présidente Water et son gouvernement ont lancé une politique de diversification des productions pour éviter une trop grande localisation et donc une trop grande dépendance envers un District.

D’un oeil distrait Eneron regardait sans les voir plusieurs techniciens s’affairaient autour des wagons . Dix minutes et un coup de sifflet plus tard le train repartit mais point pour très longtemps. Rien qu’en sortant de la gare les passagers purent remarquer qu’ils avançaient moins vite qu’auparavant. Et au bout de quelques dizaines de secondes la machine s’arrêta ; Eneron sourit quand les autres passagers devaient certainement commencer à râler. Après tout cette panne avait quelque chose de rassurant : les productions du Capitole étaient encore perfectibles et cela le rassurait d’avoir la confirmation que rien n’était jamais infaillible malgré ce qu’on pouvait déclarer notamment au Capitole.
La voix cristalline sortit à nouveau des hauts parleurs

"Suite à un problème technique notre train est forcé à l’arrêt sur la voie pour une durée indéterminée. Notre équipe de techniciens va opérer pour le remettre en état de fonctionnements."


Décidément cette employée était vraiment imperturbable ou du moins elle s’efforçait de ne montrer aucun signe de défaillance . Quelle sens du professionnalisme ! Néanmoins le conducteur ne devait pas en mener large et était sûrement entré dans une colère noire. Chaque petit pépin devenait une catastrophe démesurément exagérée.
Eneron se tourna vers ses gardes

-Je sors prendre un peu l’air , gardez un oeil à distance sur moi et tenez vous prêt à intervenir en cas de soucis.


-Bien entendu Monsieur .
répondit le Capitaine Hawke .

Le milliardaire enfila sa veste , prit un gros cigare de sa sacoche et sortit à l’extérieur . Plusieurs passagers ne voulant pas attendre indéfiniment en état de confinement dans les wagons étaient déjà sortis à côté de la voie. Une odeur désagréable qui semblait provenir du véhicule emplissait l’atmosphère. L’ingénieur , importuné , s’éloigna de quelques mètres puis scruta les alentours. L’endroit était assez calme ; au loin on pouvait apercevoir les premières bâtisses de la ville du District Cinq tandis qu’un gauche se trouvait une forêt aux arbres très fins . Droit devant eux ils pouvaient distinguer un énorme complexe électrique regroupant plusieurs dizaines de centrales produisant chaque jour des quantités faramineuses d‘électricité. Il sortit calmement son cigare et l’alluma . Il tira une première fis dessus tout en s’interrogeant à nouveau sur la raison de son voyage. Quel était cet homme qui voulait soi-disant conclure un accord avec lui?
 

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Parris Redings
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MessageSujet: Re: Contact Eneron   Contact Eneron EmptyMer 11 Nov - 0:50



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Et d'tous les ghettos
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On leur fait la peau
J'croyais qu'david et Goliath
Ça marchait encore
Qu'les plus p'tits pouvaient s'débattre
Sans être les plus morts.


Une légère anxiété me saisit lorsque je me relève de sous le train ; je me glisse sur le quai. Personne ne peut avoir remarquer quoique ce soit d'anormal, les ingénieurs et les ouvriers du district 6 étant trop occupés à leur besogne, et les étrangers ne pouvant me distinguer des autres travailleurs. Je me dirige à pas mesurés vers les hangars, il s'agit de na pas éveiller l'attention. A la sortie de l'un  de ces bâtiments de métal, stationnée sur une ligne à l'écart des autres rails, se tient une longue locomotive, telle que me l'a décrite Ash. Peinte en bleu marine, arborant une large bande jaune orangée, elle possède deux postes de commande, à l'avant et à l'arrière, et au centre une énorme soufflerie indique l'emplacement du moteur. D'un côté deux petites vitres laissent deviner des rangés de sièges, d’après Ash, il y a quatorze places, destinées à transporter les ouvriers pour des travaux de voirie. De l'autre il n'y a pas de fenêtre, mais uniquement un large volet métallique, où est déposé, durant le trajet, le matériel nécessaire aux réparations. Soudain, un bruit de bottes m'extrait de mon analyse. Un pacificateur surgit de derrière le hangar, il m'a vu ; je me dirige vers la porte rouillée de l'entrepôt, comme si de rien était. Pourtant l'anxiété est grande, il n'y a que très peu d'ouvriers dans ce coin de la gare, et il est à espérer que le soldat n'en profite pas pour me questionner sur ma tâche. Mais il s'écarte et se dirige finalement vers le train d'Eneron Stark. Je rejoins alors la locomotive d'entretien, et à l'aide du marteau, de la pince, et du tournevis, je défonce la serrure du volet, m'arrêtant régulièrement pour m'assurer de ma seule présence ici. La serrure cède facilement, je soulève dès lors la paroi et me hisse dans le compartiment. Autour de moi des câbles pendent, des panneaux lumineux s'empilent, des outils s'alignent sur les murs. J’inspecte rapidement les lieux, il n'y a que trois armoires, toutes de métal, la première recouvrant l'intégralité de la cloison qui sépare cette partie de la locomotive du moteur, la seconde fait l'angle du côté opposé, face au volet, et la troisième n'est en réalité qu'un étagère fermée par des portes à coulisse ; elle se situe à une soixantaine de centimètre sous le toit, et s'étend sur toute la longueur qui sépare les deux autres meubles. Une petite serrure m'empêche de l'ouvrir, j'ai tôt fait de la dévisser. A l'intérieur est roulé un brancard de toile, poussiéreux, sur lequel repose quelques instruments de premiers secours. Le bruit d'un train qui démarre m'interromps un instant, ça y est Stark est partit, chaque minute qui s'écoule m'approche de notre rencontre. A cette pensée, je me remets immédiatement à mon travail ; je retire le matériel et le glisse derrière une rangée de panneaux, puis je referme le volet du compartiment de l'intérieur. A tâtons, je regagne le rangement maintenant vide. Après plusieurs essais infructueux pour y grimper, je réussit enfin à m'y étendre, mes bras tendus, je balance mes jambes à l'intérieur du meuble métallique. Je referme la longue porte. Les instants sont longs ainsi enfermé, et c'est seulement après une longue attente que le signal tant guetté résonne enfin. Une alarme se déclenche, signalant un incident sur la voie, probablement accompagné d'un gyrophare dans une salle de contrôle. Je m'attendais à ce qu'immédiatement une équipe d'ouvriers vienne prendre place dans la locomotive d'entretien, mais je m'étais trompé, et une angoisse me saisit. Pourquoi n'arrivent-ils pas, me suis-je trompé de train ? Ma crainte s’apaise au moment où le volet est remonté. La voix bourrue d'un cheminot me parvins aux oreilles :

- Tout est là, m'sieur le Pacificateur, vous pouvez vérifier.

Premier imprévu, une inspection des hommes en blanc. J'en aurais sûrement d'autres, toute opération comporte ses risques, mes ce n'est pas pour autant que chaque situation dangereuse tourne mal, il faut savoir faire avec.

- Je vais voir. Au fait combien de temps dureront les réparations ? Il serait dangereux pour le train de Stark de croiser le convoi du Capitole, vous savez, celui pour les exportations.

C'est la voix de Ash, je suis sauf, d'autant qu'il vient de m'informer d'un plan B pour retourner au district, au cas où mon plan initial ne fonctionnerait pas. J'écoute Ash fouiller rapidement le compartiment, puis j'entends que l'on charge le train, et c'est seulement une vingtaine de minutes après l'alerte que le train se met enfin en branle. Le trajet est inconfortable, mais bien heureusement, court. Bientôt, le train stoppe sa marche ; la partie la plus importante du projet va commencer.
Les ouvriers quittent leur wagon et s'emparent rapidement de leurs outils ; les entendant s'éloigner, je quitte ma planque et, toujours habillé en cheminot, je me dirige vers le train. Des gardes du corps me bloquent l'entrée au niveau de la porte, mais je parvins à les convaincre qu'une vérification de l'alimentation électrique du train est nécessaire depuis l'intérieur. Je me dirige vers le centre du wagon et dévisse un pan du plafond. J'arrache un fil au niveau d'un branchement, aussitôt les lumières s'éteignent, le train sera forcé à l'arrêt pus longtemps. Le bruit des bottes d'un homme armé me parvient en augmentant.

- Il y a une connexion en surtension là-haut, il faut régler ça au niveau du compteur général, je vais aller voir.

Aussitôt dit, je me dirige vers ce qui semble être la partie la plus riche du train. Mais l'homme m'en empêche, Eneron Stark s'y trouve donc bien. Je me dirige alors vers la locomotive, et, profitant du sas entre deux wagon, j'ôte mes vêtements d'ouvrier, laissant apparaître le costume qu'ils masquaient,  et me débarbouille le visage. Puis j'y applique une nouvelle couche de maquillage, plus foncé cette fois, et me coiffe les cheveux de façon respectable. Je quitte le sas par le même côté que celui où je suis entré, laissant mon casque derrière moi. Et croisant de nouveaux gardes du corps, je m'adresse à eux avec un faible accent du Capitole, espérant l'imiter convenablement :

- J'ai rendez-vous avec Monsieur Stark, pouvez-vous m'y conduire ?
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