Jour 3 - Centre

Je continue de courir à petites foulées vers la corne, lorsqu'une coup de canon retentit.
Malgré moi, je m'arrête et tend l'oreille, attendant le second coup qui devrait suivre, mais rien ne vient.
Le silence envahit de nouveau l'Arène. Cela ne peut signifier qu'une chose, des tributs ont déjà réussi à se séparer.
Je regarde Pearl et lance :

- Des tributs ont déjà réussi à briser leur lien ! On doit se dépêcher si on veut garder un avantage !

Puis, je repars en courant vers la corne.
J'essaye de ne pas penser au tribut qui vient de mourir, j'espère que ce n'est pas Thalia? j'espère qu'elle va bien et qu'elle est en sécurité...

Je me demande si d'autres tributs ont choisis comme nous de rester liés, où si nous sommes les seuls.
Mais nous devrions assez vite le savoir...
Je me demande si Thalia est restée avec son co-tribut, ou bien si elle est maintenant seule dans l'Arène.
Seule ou... Mais je chasse cette pensée de ma tête, tandis que je vois la pyramide qui se dresse devant moi, pour la troisième fois depuis le début de l'Arène.

Nikolay Willis quitte la zone rocheuse et entre dans la zone de la corne d'abondance

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Zone rocheuse - centre
- Jour 3

Je ne me pose plus de questions, je cours. Nik est partit une seconde avant moi, mais en quelques foulées je le rattrape et me cale sur son rythme. Des petites foulées rapides, régulières. On peut tenir des heures à ce rythme.
Un coup de canon rompt le silence qui s’était installé dans l’arène. Nikolay ralentit et me lance :

« Des tributs ont déjà réussi à briser leur lien ! On doit se dépêcher si on veut garder un avantage ! »

Il fallait tuer son co-tribut pour briser le lien ? C’était cela l’énigme des Juges ? Un tribut l’a compris, son coéquipier en avait payé les frais. Et si les autres voulaient aussi se séparer, ça allait être un véritable carnage. Qui pouvait être tué ? Ce n'était pas Nate, sa co-équipière n'aurait jamais la force de le faire, je n'avais pas de soucis à me faire de ce côté là. Pour le reste, cela m'importais peu. Si c'était un deux jumeaux, tant mieux, je n'aurais pas à briser l'alliance. Mais je pariais que c'était un gosse qui s'est prix un coup de couteau dans le dos, trop jeune pour comprendre ce qui lui arrivait.

Sans vouloir me l’avouer, j’espérais que les jumeaux n’auront pas compris cette règle. Car l’idée de Nikolay, celle de les attaquer en priorité, était à prendre en considération même si je n’avais aucune intention de la mettre en œuvre maintenant. C’est une question d’honneur, j’avais bien compris que c’était un concept qu’il avait du mal à saisir.

« On n’a pas une seconde à perdre, on accélère un peu le rythme, on n’est pas loin. »

Joignant le geste à la parole, j’allongeais mes foulées alors que la corne se dressait peu à peu devant nous.

/HRP/ « Pearl – District 1 est dans la zone rocheuse, centre et passe dans la corne d’abondance »

Zone rocheuse - centre
- Jour 3

Je ne me pose plus de questions, je cours. Nik est partit une seconde avant moi, mais en quelques foulées je le rattrape et me cale sur son rythme. Des petites foulées rapides, régulières. On peut tenir des heures à ce rythme.
Un coup de canon rompt le silence qui s’était installé dans l’arène. Nikolay ralentit et me lance :

« Des tributs ont déjà réussi à briser leur lien ! On doit se dépêcher si on veut garder un avantage ! »

Il fallait tuer son co-tribut pour briser le lien ? C’était cela l’énigme des Juges ? Un tribut l’a compris, son coéquipier en avait payé les frais. Et si les autres voulaient aussi se séparer, ça allait être un véritable carnage. Qui pouvait être tué ? Ce n'était pas Nate, sa co-équipière n'aurait jamais la force de le faire, je n'avais pas de soucis à me faire de ce côté là. Pour le reste, cela m'importais peu. Si c'était un deux jumeaux, tant mieux, je n'aurais pas à briser l'alliance. Mais je pariais que c'était un gosse qui s'est prix un coup de couteau dans le dos, trop jeune pour comprendre ce qui lui arrivait.

Sans vouloir me l’avouer, j’espérais que les jumeaux n’auront pas compris cette règle. Car l’idée de Nikolay, celle de les attaquer en priorité, était à prendre en considération même si je n’avais aucune intention de la mettre en œuvre maintenant. C’est une question d’honneur, j’avais bien compris que c’était un concept qu’il avait du mal à saisir.

« On n’a pas une seconde à perdre, on accélère un peu le rythme, on n’est pas loin. »

Joignant le geste à la parole, j’allongeais mes foulées alors que la corne se dressait peu à peu devant nous.

/HRP/ « Pearl – District 1 est dans la zone rocheuse, centre et passe dans la corne d’abondance »

Evénement

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

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Le sang des tributs morts…
Que le sort vous soit favorable...
__________________________

Voilà maintenant trois heures que les tributs ont reçu l’instruction de se séparer. Certains ont décidé de rester liés à leurs risques et périls, d’autres ont décidé de faire le sacrifice de leur chair … Ou de celle de leur co-tribut de façon plus ou moins consentante. Le sang a enfin coulé à flot … Quoique …

Si le coup de canon a déjà pu résonner plusieurs fois et que les tributs survivants sont pour la plupart amputés, les juges n’ont pas jugé avoir vu assez de sang ; c’est quand même une année d’Expiation ! Mais ils vont remédier à cela très bientôt …

Ceux qui sont à la corne peuvent voir que quelque chose se trame, pour les autres … Ils peuvent entendre eux-aussi que les problèmes arrivent … La corne se met à trembler, les murs de la pyramide semblent quelque peu s’écarter et on entend un bruit rauque semblant provenir des abîmes … Quand soudain, la pyramide semble entrer en éruption. Un liquide rougeâtre semblable à du sang sort du sommet et dévale les pentes de la pyramide. Rapidement, il recouvre tout le sable de la corne et en quelques minutes, toute l’arène est ensevelie sous un épais liquide rouge visqueux. Mais quel est ce nouveau tour ? Et ce liquide est-il dangereux ? Allons, vous connaissez déjà la réponse …

HORS RP
Explications
__________________________

Voilà le petit piège qui nous a été concocté par nos juges (entendez par là : les contacter pour les plaintes et les réclamations xD)
Le sol de toute l'arène est couvert par le sang. Evidemment, ce sang est acide, et ceux qui le touchent perdent des pvs. Mais s'il a recouvert le sol partout dans l’arène, comment échapper à ce funeste destin me direz-vous ? La seule façon de s'en sortir est l'escalade :

Escalader : la compétence "escalade" vous permet d'escalader un mur, un rocher ou un arbre. Une fois en haut, pour pouvoir "tenir", vous avez deux possibilités : une corde pour vous attacher ou des compétences en force. Une corde vous permet d’attacher une personne à un arbre pendant 1h ; après ce laps de temps la corde casse.
Vous avez 1 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 10 minutes.
Vous avez 2 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 20 minutes.
Vous avez 3 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 40 minutes.
Vous avez 4 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 60 minutes.
Vous avez 5 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 1h20.
Vous avez 6 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 2h.
Vous avez 7 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 2h40.
Vous avez 8 en force : vous pouvez vous accrocher pendant 3h20.

Vous pouvez éventuellement aider votre partenaire, et ceci de deux façons :

Si votre partenaire n'a pas la compétence "escalade", il va peut-être être nécessaire de l'aider à grimper. Toutefois, cela va nous demander de fournir une grande force et vous épuisera. La durée du maintien accroché du tribut aidant devra être divisée par trois ! Celle de l'aidé devra alors être divisée par 1,5.
Si votre partenaire va bientôt céder (uniquement s'il lui reste entre 10 et 20 minutes pendant lesquelles il peut tenir), vous pouvez éventuellement aider quelqu’un qui n’arrive pas à tenir en le portant/maintenant. Dans ce cas, vous devez diviser par deux le temps pendant lequel vous tenez.

Si vous tombez car vous n’avez plus assez de force, il vous faut 15 minutes pour récupérer vos forces et pouvoir vous accrocher à nouveau.(porteur comme porté)

L’arène sera recouverte pendant 1h30 à la suite de quoi le sang se retirera dans la corne comme il est venu.

Sachez que dans le sang, vous perdrez 1 pv par min. Gérez bien votre temps et surtout, accrochez-vous !

Pour ceux qui étaient en "combat":

Arène - Zone rocheuse centre

Jour 3 - Centre - Page 2 Tumblr_lybwc9UJs31r31wk7o1_500

« J’en pense que nous n’avons pas souvent entendu le canon… »

Elle avait raison, évidemment. Un seul coup en deux jours ne présageait rien de bon. Il allait falloir commencer à se battre sérieusement sans quoi les Juges nous y forceraient. Mais Amy serait-elle prête à l’accepter ? Il le faudrait …

« Ce n’est pas surprenant. Avec tout ce qui nous est arrivé, le nouveau binôme, briser le lien … Tous étaient trop occupés à gérer ces problèmes pour chasser … »

Soudain, une sorte de bruit sourd tonna … Ce n’était pas le canon, c’était autre chose … Je n’arrivais pas à l’identifier, mais ça provenait visiblement de la corne. Aussitôt je pivotai, à l’affût, tandis qu’Amy tentait d’identifier plus précisément ce que c’était. Moi je savais : des ennuis.

« La pyramide bouge… Qu'est-ce… Il se passe quelque chose. »

J’attrapais rapidement sac et armes, et vis qu’Amy en faisait autant. Puis j’observais la pyramide qui semblait cracher des gerbes de feu rouge … Mais c’était liquide … Et ça semblait partir dans toutes les directions ; y compris la nôtre, et à une vitesse folle.

« Cours ! »

Je la poussais en avant alors qu’elle m’indiquait une direction.

« Il y a de hauts rochers, là-bas ! »

D’un coup d’œil, je suivi la direction qu’elle m’indiquait. Je n’étais sûr que d’une chose : il ne fallait pas toucher cette chose. Il fallait courir et grimper. Amy le pourrait-elle ? Pourrais-je la porter ? Nous allions bientôt le savoir. En quelques secondes, j’avais rejoint le rocher le plus proche. Il était haut … Mais c’était le but ; mettre le plus d’espace entre nous et se liquide, en espérant qu’il ne se propagerait que de manière horizontale et qu’il n’allait pas se mettre à monter … Mais j’étais rassurée par l’idée que trop peu de temps s’était écoulé pour qu’ils ne décident de tous nous tuer d’un coup. Ça ne serait pas bon pour le spectacle. Je me retournais ; Amy avait mis quelques secondes de plus à arriver. Je joins mes mains pour lui faire la courte échelle.

« Grimpe ! »

Cours, grimpe … J’avais un ton assez décisif et autoritaire, mais l’heure n’était pas aux bonnes manières … Je lui donnais une impulsion et la vis grimper rapidement vers le sommet du rocher. Je retins un soupir de soulagement en constatant que son poids lui permettait de progresser rapidement et qu’elle avait visiblement des notions d’escalade. Un regard en arrière me confirma que la mare de sang arrivait au niveau de mes pieds, que j’eus juste le temps de soulever dans les airs. De justesse … Je me hissais à mon tour vers le haut jusqu’à me retrouver à côté d’Amy. Là je soufflais. Nous étions en sécurité … Pour le moment. Mais combien de temps allons-nous tenir ? Et combien de temps cela va-t-il durer ? …

« On a eu chaud … Reste juste à tenir … Espérons que ce piège ne s’éternise pas trop … »

Je regardais Amy un instant, en silence. J’ignorais combien de temps j’allais tenir. Mais j’étais conscient qu’Amy ne pourrait pas tenir autant … Je voyais ses mains crispées sur les « prises » et je savais que les choses allaient se corser.

« Repose toi un maximum sur tes pieds, pour ne pas tétaniser … »

J’hésitais un instant avant d’ajouter :

« Et Amy … Si tu sens que tu vas lâcher, tu fais pas ton brave petit soldat : tu préviens avant. On avisera. »

« Nate D1 est dans la zone rocheuse plane, section "centre"»

En réchapper

Jour 3 - Zone rocheuse plane - Centre
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The sound of iron shocks is stuck in my head, the thunder of the drums dictates, the rhythm of the falls the number of deaths.
The rising of the heights ahead, he steady burst of snow is burning my hands,I'm frozen to the bones, I am a million mile from home.
I'm walking away, I can't remind your eyes, your face... ▲ Woodkid

Courir… Les souvenirs qui se rappelaient à ma mémoire étaient terribles, tous mêlés de peur, que j’attisais involontairement par ces regards en arrière. Le sol était heureusement dur, ce qui facilitait mes pieds pour me propulser en avant. Fuir devant un danger que ni Nathanaël ni moi-même ne pouvions combattre. Fuir encore, fuir toujours, fuir pour vivre.
Je courrais certes droit vers moi, mais mon regard n’arrivait pas à se fixer sur notre direction. Il balayait au contraire tout ce qui était autour de nous, jetant trop régulièrement son dévolu sur les flots qui rien n’arrêtait. Cette menace pourpre, couplée à la peur, me donnait l’impression que les Juges n’allaient pas s’en arrêter là : et à tout instant j’avais l’impression que le sol allait se dérober sous nos pas, que nous étions amenés dans la direction d’un piège terrible… encore plus terrible… Et je ne voulais pas en savoir plus sur le degré de superlativité de la situation.
Mes yeux clairs se fixaient de temps en temps sur Nathanaël, forcément en avance sur moi, chose qui me donnait de l’aplomb et me réorientait.
Nous arrivâmes rapidement vers le premier des rochers. Mon coéquipier était devant moi, en position pour me faire la courte échelle, et je décidai d’en profiter sur son ordre. Mettre de la distance entre la mare et moi devint incroyablement important : le regard rivé vers le ciel impitoyable, mes mains et mes pieds profitèrent de l’élan pour mieux saisir les prises. Quelques secondes d’ascension, et je me retournai pour voir Nathanaël arriver à mon niveau et souffler profondément.
Moi je n’arrivais pas à souffler. Je regardais la marée monter lentement, toujours un peu plus… Quelle serait sa hauteur finale ? Mon cœur battait la chamade. J’étais tellement apeurée que je ne vis pas le niveau se stabiliser, un mètre sous nos pieds. Ma tête se promenait, à la recherche d’une nouvelle surprise, quand Nathanaël déclara de sa voix apaisante :

« On a eu chaud… Reste juste à tenir… Espérons que ce piège ne s’éternise pas trop…
- Tu… tu crois que ça ne va pas montrer plus haut ? Tu es sûr ? »

Je regardais à nouveau la vague, qui ne s’était en effet pas élevée. Mes bras étaient tellement tendus que je sentis des crampes naître, et je compris qu’il était temps que je me détende, que je me calme, ce qui fit écho à la phrase de mon partenaire.

« Repose toi un maximum sur tes pieds, pour ne pas tétaniser… »

J’acquiesçai lentement, soufflant profondément, calant encore plus mes pieds dans leurs prises. J’essayais réellement de me détendre. Nathanaël continua à donner ses conseils.

« Et Amy… Si tu sens que tu vas lâcher, tu fais pas ton brave petit soldat : tu préviens avant. On avisera.

- D’accord. »

Mais j’allais tenir. Je devais tenir. Je sentais qu’il me regardait toujours en attendant sûrement que je faiblisse.
C’était bien ce que Nathanaël avait fait toute la journée : il m’avait regardée en se demandant. Je savais lire un minimum dans le cœur des gens pour comprendre qu’il se questionnait, qu’il n’avait cessé de se demander si j’étais capable. Pourtant sa réponse il l’avait, je la lui avais livrée bien des heures plus tôt : non, je n’étais pas capable. Si j’en étais arrivée là, ce n’était que grâce à de la chance, et pas à mes aptitudes.
J’allais le lui dire à nouveau. Je me décidai à le fixer à nouveau : il me regardait toujours, les yeux brillants. Je sentis mon cœur s’emballer, comme à chaque fois que nous nous étions fixés sans raison. Il m’avait bien embrassée toute à l’heure. Sans raison. Et je le lui avais rendu. Sans raison.
Peut-être était-ce finalement vrai : peut-être l’amour n’avait aucune raison.
Parce que je n’arrivais plus à chasser de mon esprit, en observant ses yeux, en observant son visage, que je l’aimais. C’était fou, c’était insensé : et c’était tellement fort que j’avais envie de lui demander. De lui demander s’il ressentait la même chose.

« Nathanaël, je… »

Une crampe violente saisit alors mon bras qui ne s’était assurément pas assez détendu, et je jetai un coup d’œil dans sa direction. J’allais lâcher. C’était une question de secondes, peut-être de quelques minutes, mais j’allais définitivement lâcher avant que le liquide rouge qui électrisait l’air ne s’en aille. Je me sentis à nouveau prise pour la peur.

« Je vais lâcher je crois », lâchai-je dans un souffle.

Les doigts de ma main opposée à Nathanaël se crispèrent sur leur prise et je jetai un regard vers mon coéquipier. L’autre de mes mains, d’un mouvement compulsif, attrapa son bras et le serra, néanmoins pas assez fort pour le lâcher. Mon corps se rebella assez rapidement sous l’effort, commençant à trembler, et je comprenais que les minutes se raccourcissaient : mais je refusai d’abandonner, de voir la fatalité.
Inspirant profondément, je fermai très fermement mes yeux et appuyai la tête contre la pierre. Il fallait que je calme, que je ne pense à rien d’autre qu’à tenir. A rien d’autre que le bras de Nathanaël entre mes doigts.

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« On a eu chaud… Reste juste à tenir… Espérons que ce piège ne s’éternise pas trop…
- Tu… tu crois que ça ne va pas montrer plus haut ? Tu es sûr ? »

Je lui jetai un regard un brin amusé, malgré la situation tendue. Est-ce que je ressemblais à un Juge ? Bien sûr que non, je n’étais pas sûr, mais on tenait le coup comme on pouvait.

« Il est trop tôt dans l’arène pour qu’ils déciment tout le monde, ça ne peut pas monter jusqu’au ciel et durer des heures. »

Un détail me génait toutefois. Les tributs qui étaient dans la forêt ou dans notre partie de l’arène pouvaient éventuellement grimper … Mais si certains étaient à la corne, ou même dans le désert d’où je venais … Il n’y avait pas grand-chose pour grimper. Je me demandais si on allait entendre le coup de canon … Pire, je l’espérais.

« Et Amy… Si tu sens que tu vas lâcher, tu fais pas ton brave petit soldat : tu préviens avant. On avisera.
- D’accord. »

D’accord. Je me demandais si elle avait seulement entendu ma requête. Je la fixai alors, pendant de longues minutes. D’abord parce que ça me rassurait de la voir tenir, et de me dire que mon entraînement de carrière me permettrait sans doute de détecter les premiers signes de faiblesses. Ensuite parce que ça m’aidait moi aussi à tenir. A ne pas me focaliser sur l’effort mais sur Amy. Après un moment, elle se tourna vers moi et se mis à me fixer aussi. Je me surpris alors à essayer de deviner ses pensées.

« Nathanaël, je… »

C’est alors que je vis son bras trembler. Mon cœur manqua un battement. Elle avait une crampe. Je jetai un rapide coup d’œil en bas ; tout ce temps où je m’étais noyé dans ses yeux, j’en avais presque oublié de penser au liquide en bas. Je constatais rapidement qu’il était toujours là. Il fallait trouver une solution, et vite. Quelques secondes à peine passèrent avant qu’Amy ne confirme mes pires craintes.

« Je vais lâcher je crois »

Immédiatement, alors que je n’avais même pas de solution, je répondis.

« Ne t’en fais pas, on va trouver une solution. »

La rassurer, tel était mon but. Je fermai les yeux une seconde pour me concentrer. Je ne sentais pour le moment aucun signe de fatigue. Je pouvais la tenir, je pouvais le faire. Mais combien de temps ? Aussi longtemps qu’il le faudrait. C’était la seule réponse que je pourrais accepter. Je rouvris les yeux pour voir la main d’Amy s’agripper à mon bras. Son corps tout entier semblait trembler à présent ; il fallait agir vite.

« Je vais te tenir. »

J’entendais déjà la discussion qui s’annonçait … Comme quoi elle ne voudrait pas me faire tomber, etc. On n’avait clairement pas le temps pour cette discussion, aussi j’y coupais cours aussitôt.

« Ca sera beaucoup plus simple pour moi de maintenir ton poids plume que de venir te récupérer en bas. »

Comme ça c’était clair ; il était hors de question qu’elle se laisse tomber en espérant que j’allais gentiment la regarder depuis en haut. Rien qui l’idée d’Amy les pieds dans cette chose ma révoltait. La tenir n’allait pas forcément être chose facile … Mais je pouvais le faire. La partie la plus ardue était de la faire passer sous moi sans qu’elle tombe. Sans qu’on tombe. Ca n’allait pas être chose facile.

« Bon, tu vas lâcher mon bras un instant. Je vais venir me mettre derrière toi pour t’éviter de tomber, ensuite on cherchera une position plus confortable, d’accord ? »

Sans vraiment attendre sa réponse, je me déplaçais déjà vers elle. Je prenais mon temps pour ne pas faire de faux pas … Mais pas trop. Parce que je craignais de la voir céder à tout instant. Lorsque je fus à côté d’elle, la tâche se complexifia. Je passais tout d’abord une main par-dessus Amy. Je trouvais une bonne prise assez facilement. Puis je passais une première jambe au-dessus d’Amy, et cherchais quelques secondes avant de me trouver une prise stable, puisqu’elle allait devoir supporter nos deux poids. Lorsque ce fut fait, je déplaçai le poids de mon corps et glissai mon deuxième pied pour le rapprocher, jusqu’à trouver là encore une prise correcte. Lorsque je fus en position, je poussais un soupir de soulagement.

« Je te tiens, je te tiens … »

La position n’était pas idéale ; elle me demandait un effort considérable. Mais au moins, elle était maintenue. Le pire était derrière nous. Je m’appuyai contre elle pour la maintenir complétement sans que cela ne lui demande d’effort. Puis, je posai par reflexe mon menton sur son épaule quelques secondes.

« Tout va bien … »

Ces paroles étaient autant pour elle que pour moi. Je sentais déjà mon rythme cardiaque redescendre lentement. Mais le travail n’était pas terminé ; je ne tiendrais pas bien longtemps comme ça.

« Ok, maintenant on va changer de position. On doit s’arranger pour que tu pèses le moins possible. Je te tiens, tu ne risques rien. Tu peux lâcher tes mains. Je veux que tu essayes de mettre tes pieds sur les miens et de pivoter. Ensuite tu glisseras tes mains autour de mon cou. Idéalement, il faudrait que le poids de ton corps repose sur mon buste. Ca veut dire remonter tes jambes autour pour que je puisse m’appuyer complétement contre la paroi. Tu peux faire ça ? »

C’était plus une question psychologique qu’une question de pratique physique en réalité. Pour connaitre un peu Amy, je savais que le contact n’était pas vraiment son point fort …

« Nate D1 est dans la zone rocheuse plane, section "centre"
Nate a tenu 30 min seul, il commence a porter Amy après 30 min. »

En réchapper

Jour 3 - Zone rocheuse plane - Centre

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« Ne t’en fais pas, on va trouver une solution. »

Ses mots auraient dû sonner distants et irréels. Une phrase banale, toute faite, qui ressortait quand on ne savait pas quoi dire et qui ne devaient avoir aucun effet. Ces lettres étaient idiotes, lancées tellement rapidement qu’elles ne s’étendaient ni très loin, ni avec force – comment auraient-ils pu si Nathanaël n’y avait pas réfléchi ? Quelle pensée pouvait avoir du poids si elle sortait comme une balle d’un pistolet ?
Justement. Elle touchait le cœur, pas l’esprit.
Je trouvais du réconfort à ces quelques mots puisque j’attendais d’en trouver. Le cœur était légèrement allégé ; mon esprit, lui, cherchait. Je le fouillais, je tentais de toutes mes forces de trouver une solution, mais il suffisait que je pense à l’une des prises que mon bras pouvait potentiellement atteindre que celui m’élançait d’autant plus.
Je ne tiendrais plus longtemps, ce que Nathanaël devait sentir par ma poigne toujours plus forte sur son bras.

« Je vais te tenir. »

Mes lèvres s’ouvrirent mais la protestation qui aurait dû les traverser resta bloquée dans ma gorge. Un cercle vicieux se créait entre le bloc au fond de ma gorge, la boule au creux de mon cœur et la pétrification de mes muscles. Les uns alimentaient les autres Je jetais un regard terrifié vers la mare plus bas : à la vitesse à laquelle la situation se dégradait, je ne tarderais pas à y plonger, et il valait mieux que je m’y prépare… Ce coup d’œil eut malheureusement l’effet inverse d’une préparation, puisque je me sentis soudain prise d’une panique plus grande.
La voix de Nathanaël, que j’avais vaguement entendue auparavant, me ramena à la réalité et je me retins difficilement pour ne pas sortir un affaiblissant gémissement ; fragment de cette boule plaintive du fond de ma gorge, celle qui trahissait le malaise qui me prenait devant cette immensité rouge qui m’appelait des ses accents impérieux.

« Ca sera beaucoup plus simple pour moi de maintenir ton poids plume que de venir te récupérer en bas. »

J’étais bien incapable de parler, de bouger, attendant que quelque chose se passe : soit que mon corps se décide finalement à tout lâcher, soit que les Juges déclenchent une seconde phase de leur piège, soit que Nathanaël énonce une idée que j’espérais silencieusement comprendre. Ce fut cette dernière et heureuse issue qui se produisit.

« Bon, tu vas lâcher mon bras un instant. Je vais venir me mettre derrière toi pour t’éviter de tomber, ensuite on cherchera une position plus confortable, d’accord ? »

Lâcher son bras ? J’estimais que c’était une très mauvaise idée. Plus que ça : en tout point, c’était définitivement une très mauvaise idée. Si je le lâchais, j’allais tomber, et je n’avais pas envie de tomber. Mais déjà Nathanaël se mit-il à bouger pour s’approcher de moi-même, et si ce fut lent, il me contraignit à céder la pression qu’exerçait ma main en un geste convulsif. Il fallait que je me calme. Il fallait que je me calme. Je fermais les yeux, je respirais avec de grandes inspirations, et je laissais mon coéquipier gérer la situation. De toute façon, je ne pouvais rien faire, juste le sentir se mouvoir autour de moi et me laisser porter par ses mouvements.
La panique se transforma en bouffées de chaleur quand je sentis son souffle dans mon cou. Mais tout n’allait pas mieux, mon corps continuait de trembler devant l’effort qu’il ne supportait plus.

« Je te tiens, je te tiens… Tout va bien… »

Je gardais les yeux clos. Je sentais son cœur battre fort contre mon dos ; je sentais son menton se poser sur mon épaule ; mais en vérité, malgré cette chaleur qui calmait la panique au fond de moi, je sentais que j’allais glisser.

« Ok, maintenant on va changer de position. On doit s’arranger pour que tu pèses le moins possible. Je te tiens, tu ne risques rien. Tu peux lâcher tes mains. Je veux que tu essayes de mettre tes pieds sur les miens et de pivoter. Ensuite tu glisseras tes mains autour de mon cou. Idéalement, il faudrait que le poids de ton corps repose sur mon buste. Ca veut dire remonter tes jambes autour pour que je puisse m’appuyer complètement contre la paroi. Tu peux faire ça ?

- Je… sais… pas. »

Je déglutis. Je gardais les yeux fixement fermés. Je lui faisais aveuglément confiance : mes mains lâchèrent leurs prises, je poussai un cri, et je tombai contre le torse sûr de Nathanaël. Mes muscles restaient complètement tendus et j’arrivais avec peine à me plaquer contre le mur pour suivre ses instructions. Mais c’était dur. J’avais des crampes, de la panique, même si j’étais certaine qu’il ne me laisserait pas tomber – sans lui-même tomber. Je déglutis. Je posais mon pied gauche sur son pied droit, puis mon pied droit sur son pied gauche ; dans ce geste, je me retournais pour me retrouver face à lui, m’accrochant à son cou ; et ouvrant mes yeux sur les siens.
Mais j’avais mal, j’avais peur, et j’étais incapable de faire la suite.

« Je… je… je suis désolée Nathanaël, je ne peux pas faire plus… Si c’est trop dur, n’hésite pas à me lâcher… C’est pas grave… »

Je respirais profondément. Mes bras étaient bloqués autour de son cou à cause des crampes ; j’avais tellement peur de la rivière que je n’osais pas bouger mes pieds ; alors pour oublier, pour ne pas tomber, j’enfouissais ma tête contre son torse, je fermais les yeux, et j’écoutais son cœur, en attendant que ça passe. Juste son cœur.
Les doux et calmes battements du cœur de Nathanaël qui chantait une douce berceuse dans mes oreilles.

©clever love.

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Arène - Zone rocheuse centre

J’avais expliqué la situation à Amy. Je savais combien c’était compliqué. Ca n’était déjà pas simple normalement, et on courait le risque de tomber tous les deux, mais il fallait que ça fonctionne. Mais je savais que cela devait être autant plus difficile pour elle. Lorsque je lui demandais si elle en était capable, je m’attendais à sa réponse …

« Je… sais… pas. »

Je soufflais. Bon, ce n’était déjà pas un non catégorique ; c’était mieux que ce à quoi je m’attendais. Je ne pouvais pas espérer plus … Lorsqu’elle lâcha ses mains pour les mettre autour de mon cou, je sentis mon poids s’alourdir. Ce n’était pas considérable, mais je le sentais tout de même au niveau de mes bras qui se crispaient déjà contre la paroi. Je tentai doucement de les détendre afin de ne pas tétaniser, mais je devais toutefois garder une prise ferme. Puis je sentis ses pieds se mettre doucement sur les miens, et je poussais un léger soupir de soulagement. Le pire était derrière nous. Mais là, lorsque ses yeux croisèrent les miens, je sentis que quelque chose n’allait pas.

« Je… je… je suis désolée Nathanaël, je ne peux pas faire plus… Si c’est trop dur, n’hésite pas à me lâcher… C’est pas grave… »

J’acquiesçais doucement. Je voyais déjà que ce rapprochement lui avait demandé un effort considérable … Je ne voulais surtout pas qu’elle culpabilise de ne pas être capable d’en faire davantage.

« Chuut, ce n’est pas grave. Faut bien que tous ces muscles servent à autre chose qu’à faire joli. Je vais tenir, ne t’en fais pas. »

Je n’étais pas bien sûr de ce que je disais … J’avais essayé d’être le plus convainquant possible, autant pour elle que pour moi. Je devais tenir. Je la fixai quelques minutes, m’accrochant à son regard pour penser à autre chose. Mais après un temps, elle glissa sa tête contre mon torse et n’en bougea plus. Je respirais profondément alors que je réalisai la situation. Je ne tiendrais pas des heures. A un moment, j’allais devoir lâcher prise … Je fermai les yeux, presque content qu’Amy soit enfouie dans mon cou pour ne pas voir le doute pointer le bout de son nez dans mon regard.

Je tentai d’alterner doucement mes prises de poids. Tantôt je m’appuyais davantage sur mes pieds, tantôt je les soulageais en supportant davantage de poids sur mes bras. Amy, elle, ne bougeait pas. Elle était presque totalement immobile, et si ce n’avait pas été pour le battement de son cœur et le bruit faible de son souffle, j’aurais presque été inquiet.

« Je sais que je suis confortable … Mais … Evite de … t’endormir … »

J’avais souris, chose qu’elle ne pouvait pas voir. Je tentais de détendre un peu l’atmosphère, autant pour me détendre moi … Mais c’était un échec. Le son de ma voix, l’essoufflement lorsque j’avais parlé … Cela ne me rassurait pas du tout. Alors je fermais les yeux. Bizarrement, l’effet était immédiat … Presque déconcertant. Je réalisais bien sûr à quel point la situation était critique, mais … D’une façon assez malsaine que j’avais du mal à m’avouer, je ne pouvais pas nier … Qu’elle était malgré tout presque … Agréable. Oh, je n’en étais pas fier, surtout en sachant la position difficile dans laquelle cela plaçait Amy. Mais j’aurais été hypocrite de me dire que je ne prenais pas un peu de plaisir à la serrer contre moi, à avoir cette proximité qui … N’aurait jamais pu avoir lieu si le piège ne nous y avait pas forcés.

Si dans ma tête le temps semblait s’être arrêté, mon corps en revanche le sentait passer. Tous mes muscles se crispaient et je sentais déjà mon bras droit tétaniser … Je tendais tout mon corps, gainant mes muscles au maximum afin de tenir le coup … Depuis combien de temps étions nous là-haut ? Je n’en avais strictement aucune idée … Mais j’avais une certitude … Je n’allais plus tenir bien longtemps. Mes bras commençaient à trembler. Je serais de toutes mes forces pour les empêcher … Je devais prévenir Amy. Peut-être qu’elle était reposée, peut-être qu’elle allait pouvoir tenir un peu par elle-même … Peut-être …

« Amy, je … Ah ! »

Je fus soudain pris d’une crampe violente au bras. Immédiatement, je mis tous mon poids sur mes pieds et mon épaule s’écrasa contre la roche, écrasant pratiquement Amy entre la roche est moi. Je tendis mon bras en serrant le poing pour la faire passer, mais je sentais déjà que mon autre bras pouvait à peine supporter nos deux poids.

« Désolé Amy je … Je crois que je … Je ne vais pas pouvoir tenir très longtemps … Peut-être que toi, tu pourras te tenir un peu, le temps que je puisse … Remonter … »

Je serais les dents. La crampe était passée, mais mon bras était tout endolori. Doucement je reculai légèrement en m’appuyant sur mon bras, pour regarder Amy.

« Ca va aller ne t’en fais pas, tu vas t’accrocher, je vais lâcher quelques secondes et je remonterais. Ca va aller. »

Je l’avais déjà dit. Je n’étais pas du tout rassuré … Mais il était évident que mon corps ne tiendrait plus. Il fallait juste que je tienne le temps d’expliquer à Amy comment se mettre pour ne pas l’entrainer dans ma chute.

« Tu vas te retourner et t’accrocher … Il ne faut pas que tu sois accrochée quand je tombe sinon je vais t’entrainer avec moi … Rien ne dit que ça va arriver … »

Ca va arriver d’ici deux minutes tout au plus. Je le sais bien. Mais si je dis autre chose, cette tête de mule va commencer à chercher un moyen de me tenir, ou elle va tout bonnement lâcher. »

« Mais mieux vaut prévenir que g… »

Mes yeux venaient de dévier sur le sol et de s’écarquiller … Avant de regarder au loin.

« Oh mon dieu Amy … c’est fini, elle … se retire … Oh … »

Mon corps venait de se détendre complétement et j’avais éclaté de rire. C’était nerveux. Je crois que je l’aurais serré dans mes bras si … Ce n’était pas déjà ce que j’étais en train de faire depuis plus d’une heure. Je jetai un œil autour de nous avant de lâcher une prise et d’attraper sa main. Ca aurait quand même été idiot qu’on tombe maintenant. Doucement, je la fis pivoter alors que ces pieds quittaient les miens, et j’entamais la descente.

"Nate a tenu 30 minutes seul. Il peut donc encore tenir 2h10 seul. Il porte Amy et tient donc encore 1h05 min. Il tient donc jusqu’au bout, jusqu’à ce que la mer de sang se retire."

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En réchapper

Jour 3 - Zone rocheuse plane - Centre

The sound of iron shocks is stuck in my head, the thunder of the drums dictates, the rythm of the falls the number of deaths.
The rising of the heights ahead, he steady burst of snow is burning my hands,I'm frozen to the bones, I am a million mile from home.
I'm walking away, I can't remind your eyes, your face... ▲ Woodkid

Sa voix était un souffle et j’en oubliais un temps l’arène. J’oubliais la douleur, j’oubliais la honte, comme retournée à mon District parun après-midi d’été où la chaleur avait été si harassante que je m’accordais un instant de repos, à l’ombre d’un arbre : il me suffisait alors de fermer les yeux clos pour sentir les herbes sèches caresser doucement ma peau, ma peau qu’une agréable brise caressait pour apporter du réconfort.
Non, le sens de ses mots n’avait aucune importance. Seuls comptaient son souffle rassurant et les battements de son cœur.
En cet instant, je ne voulais me débattre pour donner l’impression que j’étais forte alors que je savais parfaitement que je ne l’étais pas. Peu m’importait de ce que ces inconnus qui n’avaient jamais connu le danger de leurs vies auréolées de champagne ; et je n’avais pas à rassurer Adam à côté de moi pour l’aider à supporter sa vie. Pendant un instant, qui pouvait durer autant que le destin m’accordait la fortune, je considérais silencieusement que Nathanaël supporterait mes faiblesses, sans le savoir. Je n’en avais pas honte. Plus honte. J’étais trop extenuée pour faire preuve d’un semblant de fierté.
Ses muscles se tendirent. Son cœur s’affola. Ses poumons laissèrent échapper un cri. Je m’éveillai de cet étrange rêve pour revenir à la réalité et voir son visage contracté par l’effort ; j’en restai un instant muette.

« Désolé Amy je… Je crois que je… Je ne vais pas pouvoir tenir très longtemps… Peut-être que toi, tu pourras te tenir un peu, le temps que je puisse… Remonter… Ca va aller ne t’en fais pas, tu vas t’accrocher, je vais lâcher quelques secondes et je remonterais. Ca va aller.

- Ne dis pas ça ! », m’exclamai-je, sortie de mon mutisme.

Je n’étais pas désespérée, ni paniquée. Je refusais juste qu’il raconte des âneries pareilles – mais il ne m’écouta pas, continuant à déblatérer le fil de ses pensées avec ses yeux rivés vers le sol.

« Tu vas te retourner et t’accrocher… Il ne faut pas que tu sois accrochée quand je tombe sinon je vais t’entrainer avec moi… Rien ne dit que ça va arriver… Mais mieux vaut prévenir que g…

- Je vais me retourner, mais toi tu vas arrêter de parler et t’accrocher. Surtout si c’est pour raconter des conneries pareilles. »

Mes mots étaient sans appel. Si mes bras tremblaient encore un peu et mes muscles tiraient toujours, j’étais décidée à tenir seule, et je me retournais attraper de nouvelles prises, quand sa voix heurta mes oreilles, des mots forts précédés d’un grand éclat de rire.

« Oh mon dieu Amy… c’est fini, elle… se retire… Oh… »

Je jetais un œil en contrebas, constatant qu’il avait tout à fait raison : le niveau de la marée vermeille baissait radicalement. Un sourire traversa mon visage tandis que Nathanaël attrapa ma main, bien que je réussis, sans son aide, à trouver de nouvelles prises. Mais je n’en disais rien, serrant doucement ses doigts entre les miens avant qu’il n’entame d’abord la descente. J’acquiesçai brièvement.

« Ne glisse pas, » lançai-je.

Il réussit néanmoins à atteindre le bas sans encontre, et quand il fut à un mètre du sol, je me mis à mon tour à me rapprocher du sol. Ce fut assez laborieux et contraignant, mais le repos que j’avais gagné me permit de prendre mon temps, et j’atteignis au bout d’un moment certain le sol. Un soupir suivi d’un gémissement traversèrent mes lèvres : me tenir debout sur ce sable mouillé ne faisait que réveiller la douleur de tous mes muscles endoloris. Je n’étais pas certaine de réussir à marcher.

« On a réussi… », murmurai-je tout de même en me tournant vers Nathanaël.

Je pris instinctivement ses deux mains dans les miennes. Puis, dans un élan, je lui tombais dans les bras, l’enlaçant, lui chuchotant doucement à l’oreille.

« Merci. »

©clever love.

Informations :
Spoiler:

Troisième jour

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
__________________________

Joss venait de porter le coup de grâce à Maxim du district 8. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 16h30, l'après-midi dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène connaissaient le lien qui pouvait encore les unir à leur tout nouveau partenaire, tout comme ils savaient que certains avaient déjà pu se séparer... Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un tribut libéré du lien qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Seulement, rien ne se produisit. Un seul coup de canon avait retenti. Joss n'était plus liée à Maxim en ayant résolu le mystère de la boîte des Juges...

Quant aux autres tributs, ils ne sauraient peut-être jamais si Maxim n'était qu'une victime de plus à tomber sous les coups d'un tribut ou s'il avait succombé au piège cruel de la marée sanglante des Juges...

L'Expiation pouvait continuer, sans que personne ne sache, jusqu'au soir, qui était le malheureux pour lequel le glas venait de résonner dans l'arène.

Troisième jour

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
__________________________

Le piège des Juges venait de porter le coup de grâce à Clarke du district 8. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 17h10, l'après-midi dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène connaissaient le lien qui pouvait encore les unir à leur tout nouveau partenaire, tout comme ils savaient que certains avaient déjà pu se séparer... Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un tribut libéré du lien qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Seulement, rien ne se produisit. Un seul coup de canon avait retenti. Mikel n'était plus lié à Clarke en ayant résolu le mystère de la boîte des Juges...

Quant aux autres tributs, ils ne sauraient peut-être jamais si Clarke n'était qu'une victime de plus à tomber sous les coups d'un tribut ou s'il avait succombé au piège cruel de la marée sanglante des Juges...

L'Expiation pouvait continuer, sans que personne ne sache, jusqu'au soir, qui était le malheureux pour lequel le glas venait de résonner dans l'arène.

Arène - Zone rocheuse centre

« On a réussi… »

Je poussai un soupir de soulagement. C’était vrai … On avait réussi, aussi incroyable que cela puisse être. Amy mis ses mains dans les miennes et je sentis la tension de mes muscles se détendre d’un coup. Et sans prévenir, elle me sauta dans les bras.

« Merci. »

D’abord un peu surpris, je resserrais rapidement mon étreinte autour de sa taille et plongeais mon nez dans ses cheveux, fermant les yeux. On était sain et sauf pour l’instant. Après un temps, je desserrais mon emprise et la laissai se reculer, non sans un sourire amusé.

« C’est donc comme ça qu’on obtient des câlins avec toi, un câlin par piège ? »

Je lève les yeux au ciel en écartant les bras.

« Vite, le suivant ! »

Mes yeux redescendent vers Amy avec un air rieur avant que je ne reprenne nos affaires. Il fallait un plan pour la suite, on ne pouvait pas rester là à attendre que la nuit tombe. Je relevai la tête vers Amy un instant. Mon regard était devenu plus sérieux.

« On a encore quelques heures avant que la nuit tombe. Il faudrait qu’on retrouve Pearl et Adam, pour s’assurer qu’ils vont bien et voir s’ils se sont déliés de leurs co-tributs. »

Je réfléchis un instant en scrutant l’horizon, essayant de me rappeler de tout ce que je pouvais en fonction des localisations de chacun. Je me penchais sur le sol pris quelques cailloux pour essayer de visualiser mieux les choses. Je commentais mon schéma improvisé en plaçant les roches.

« On est ici. A la base on était là … Là il a la corne … Pearl est partie dans cette direction pour retrouver le gars du 4. Les jumeaux sont partis par ici aussi, Cassandra est restée là … D'après les coups si je me souviens bien on doit encore être quinze, mais les plus dangereux seraient vers là, là et là ... Bien qu'ils aient du bouger depuis ... Je ne sais pas avec qui ils étaient liés par contre. Par où est parti ton co-tribut ? »

Je jetai un œil à ma carte improvisée. Ceux qu’on cherchait était à l’est. Dans la même direction que les jumeaux. Je soufflais. Le plus simple aurait été à vol d’oiseau bien sûr, sinon ça allait nous prendre la journée … Les traquer depuis la corne où Pearl irait sans doute également vu qu’on avait prévu de s’y retrouver à la fin de la journée. Mais la corne était trop évidente … Entre ça ou risque de croiser les jumeaux, seul et avec Amy à protéger …

« Le plus simple serait d’aller à la corne. Pearl y sera sans doute, et de là on pourrait plus facilement aller trouver Adam. »

Je relevai les yeux vers Amy un instant.

« Mais c’est une zone très dégagée, dangereuse. On prend le risque d’y être attaqués. »

Je plongeais mes yeux dans ceux d’Amy. J’avais besoin d’être sûr d’avoir toute son attention … Qu’elle comprenne bien ce que je disais.

« C’est le moyen le plus rapide de le retrouver. Mais Amy … Quand on sera là-bas, j’ai besoin que tu m’écoute sans réfléchir. Si on est attaqué, et que je te dis de te cacher ou de courir, tu le fais. Je n’aurais aucune chance au combat si je dois m’inquiéter pour ta survie, d’accord ? »

Ça allait en effet être ma plus grande faiblesse. J’étais doué en combat rapproché, je n’avais pas peur de l’affrontement, je m’y connaissais. Mais au centre, on ne nous avait jamais appris à se battre en protégeant quelqu’un. Tout simplement parce que ce scénario n’était pas envisageable. Je la fixai toujours, tout en sentant que je l’avais perdue. Ma main attrapa la sienne pour la récupérer, et je la serrais doucement alors que je me répétais.

« Amy, j’ai besoin d’être sûr que ça ne posera pas de soucis … »

"Nate est dans la zone rocheuse centre."

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Troisième jour

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Coups de canon...
Que le sort vous soit favorable...
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Le piège des Juges venait de porter le coup de grâce à Silver du district 9. Quelques secondes plus tard, un coup de canon retentit… Il était alors 17h17, l'après-midi dans l'arène. Le temps sembla se suspendre quelques secondes…

Tous les tributs dans l'arène connaissaient le lien qui pouvait encore les unir à leur tout nouveau partenaire, tout comme ils savaient que certains avaient déjà pu se séparer... Ils se redressèrent donc, dans l'attente de savoir s'il s'agissait d'une équipe ou d'un tribut libéré du lien qui avait trouvé la mort... Un seul coup, ou deux ?

Seulement, rien ne se produisit. Un seul coup de canon avait retenti. Kol n'était plus lié à Silver en ayant résolu le mystère de la boîte des Juges...

Quant aux autres tributs, ils ne sauraient peut-être jamais si Silver n'était qu'une victime de plus à tomber sous les coups d'un tribut ou s'il avait succombé au piège cruel de la marée sanglante des Juges...

L'Expiation pouvait continuer, sans que personne ne sache, jusqu'au soir, qui était le malheureux pour lequel le glas venait de résonner dans l'arène.

Fin du Jour 3

“ Expiation - 175ème éditiions des Hunger Games

Une éclipse soudaine...
Que le sort vous soit favorable...
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Il est à peine 18h dans l’arène lorsque l’horizon si lumineux commence à s’assombrir. Même si aucun d’eux n’est équipé d’une horloge, les tributs ont conscience qu’il est bien trop tôt pour que le soleil de plomb qui règne en maître incontesté sur l’arène ne tire déjà sa révérence… Pourtant, d’un simple regard, tous peuvent prendre conscience qu’un nouvel événement est sur le point de se produire. Le regard levé vers les cieux si éblouissants d’accoutumée, ils ne peuvent que constater avec angoisse que le soleil joue à un curieux jeu avec la lune… Après les teintes orangées du début, il se laisse gagner par les ténèbres de l’astre nocturne avant de disparaître sous sa coupole.

Un seul espoir anime le cœur de tous les tributs, que le soleil qu’ils haïssaient tant reviennent à son zénith. Désormais, dans le ciel, seuls les vestiges de son ancienne puissance rayonne autour de sa jumelle lunaire quand soudain, un immense bruit déchire l’arène. Une plainte inhumaine, hurlant d’une souffrance atroce. Les dernières lueurs du soleil s’étirent dans un flash aveuglant avant de disparaître définitivement, laissant l’arène plongée dans une nuit noire, sans étoile…

La nuit est totalement tombée à présent. Etrangement, les bruits de la faune et de la flore de l’arène se sont totalement tus. Un silence de mort a remplacé le soleil sur son trône… Certains se prendraient presque à regretter les sons qui avant les faisaient sursauter sans raison. D’autres guettaient déjà le prochain piège des Juges…

Cependant, l’hymne du Capitole fut l’unique mélodie qui retentit dans le calme inquiétant de l’arène : faisant peser une atmosphère plus austère encore, plus dangereuse…

A l’annonce des morts, les tributs éprouvent pour la plupart un soulagement immense. Trois personnes de moins à craindre dans cette arène, trois chances de plus de se rapprocher d’une victoire illusoire. Seule une tribute pleure peut-être, le cœur déchiré d’avoir à nouveau perdue un être cher mais, dans les Jeux, mieux vaut n’éprouver d’empathie pour personne si on tient à la vie.

On aurait pu croire que le récent changement dans l’arène aurait calmé les Juges dans leur avidité de sadisme et que le traditionnel choix des mentors n’accompagnerait pas cette annonce des morts de la journée. Cependant, rien n’arrête jamais la machine bien huilée des Hunger Games. La voix de Selena Blewstone, que la plupart des tributs ne pouvaient désormais plus endurer une seconde de plus, retentit dans le silence. L’écho se répercuta au loin et, telle une onde de choc, elle allait annoncer le destin tragique de deux tributs désignés par leur mentor…

- Chers tributs ! A nouveau en cette belle soirée, ma main innocente a procédé à un tirage pour désigner deux nouveaux mentors ayant préféré rester en ma compagnie au Capitole que de vivre de fabuleuses aventures avec vous dans l’arène ! dit-elle en gloussant sur ce dernier mot. Je vous laisse découvrir qui sont nos heureux sélectionnés...

C'est alors qu'une projection revînt illuminer le ciel. Le visage impassible de Sélène Featherstone, la mentor du District Un, fait son apparition dans le ciel. Elle fixe la caméra avec un léger sourire, sans tressaillir avec cette maîtrise impeccable et parfaite qu’on lui connait avant de prononcer quelques mots :
- Parce qu’il faut que le jeu continue, je décide de sceller le destin de Pearl Standford.

Puis bientôt, la jeune femme disparut pour laisser place à un homme plus âgé, dont les rides se froissaient à chaque mot qu’il prononçait et qui semblait lui être presque arraché de force :
- Jason Drake, prononça-t-il solennellement.

Puis les images diffusées en transparence sur le ciel noir disparurent et la voix de Selena se refit entendre un court instant.

- La conséquence ne se fera pas attendre... Que le sort vous soit favorable et à la nuit prochaine pour les plus chanceux ! Une pause se fit, puis elle reprit : Ah oui chers tributs, j’avais presque oublié de vous rappeler que ceux qui avaient momentanément retrouvé la vue afin de pouvoir retrouver leur nouveau co-tribut vont de ce pas la reperdre : soyez donc solidaires de vos nouveaux camarades victimes du choix vos mentors…

Les intonations rieuses de Selena disparurent et l'hymne du Capitole remplit une dernière fois l'arène avant de disparaître et de laisser les tributs face à leur questionnement et leur incertitude sur cette arène de noirceur sur laquelle venait de s’ouvrir le quatrième jour de l’Expiation…

HORS RP
Explications
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Voici donc la fin de la troisième journée de l'Expiation. Nous espérons que vous en avez tous bien profité !

Ce post clôture donc le Jour 3 de l'arène, de nouveaux sujets vont donc faire leur apparition dans toutes les sections de l'arène afin de vous permettre de continuer à rp : merci de respecter cette organisation pour que nous sachions bien tous ce qu'il s'est produit le Jour 3 par rapport au Jour 4... Cela évitera les problèmes de cohérence.
Bien entendu, vous êtes libres de continuer à rp en Jour 3 si vous voulez finir une scène importante pour votre personnage. Toutefois, plus aucune attaque n'est désormais autorisée pour le Jour 3, ni soin, ni pose de piège. Nous vous demandons également pour des raisons de timing de privilégier vos rps dans le Jour 4 afin que nous puissions avancer dans l'arène !

La nouvelle journée (Jour 4) commencera à l'heure de 18h (dans ce qui aurait dû être la soirée du J3), vos personnages viendront tout juste de s'en sortir suite à la marée sanglante des Juges depuis une petite demie heure.

Eléments à retenir :
La règle d’aveuglement des tributs par leur mentor est réactivé pour les deux personnages concernés et encore en vie : Thalia et Nolan sont donc à nouveau aveugles !
Deux nouveaux tributs sont aveuglés par leur mentor. Il s'agit de Pearl pour le District Un et de Jason pour le District Dix. Votre vue va donc baisser progressivement en moins d'une minute pour vous laisser finalement aveugles. Attention pour Pearl qui est encore lié, cet aveuglement permet désormais à Nikolay de s'éloigner d'elle sans être lui-même aveuglé. Toutefois, les vies de Nikolay et Pearl sont toujours liées : si l'un meurt, l'autre aussi.

Pour toute question, n'hésitez pas à contacter un membre du staff par mp. Nous vous aiderons du mieux possible !

Et enfin, voici un petit récapitulatif de vos points de vie à l'issue du J3 :
Nathanaël : 200
Pearl : 156 [aveugle]
Joss : 111
Kol : 89
Nikolay : 120
Thalia : 66 [aveugle]
Amy : 199
Mikel : 91
Aedan : 99
Vahine : 60
Cassandra : 186
Nolan : 96 [aveugle]
Jason : 23 [aveugle]
Chloé : 171

Tributs décédés J3 :
Adam - D5
Maxim - D8
Clarke - D8
Silver - D9

Enfin, vous ne pensiez tout de même pas que cette éclipse sera sans conséquence ? Pensiez-vous réellement que les Juges puissent bouleverser ainsi Mère Nature sans avoir une idée derrière la tête en une année d'Expiation ? Le 14 mars, soit 2 heures après la tombée de la nuit in rp, les Juges enclencheront la suite des réjouisances et des ... retrouvailles...Tenez-vous prêts...
(Nous laissons 3 semaines ... Donc essayez de tenir les délais, pour qu'on puisse faire de même !)

En espérant que le sort vous soit favorable,

Votre staff chéri