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 Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.

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Zatanah Keywell
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Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  Vide
MessageSujet: Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.    Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  EmptyMar 12 Mai - 10:44

Visiblement, la rencontre avec Ethan n'avait pas suffit, je n'entendrais pas raison cette fois. Mes pilules n'avaient donc pas bouger de place. Enfin je crois, je n'étais même pas sûre de ne pas les avoir balancer dans les toilettes. C'est qu'à un moment, elles représentèrent une menace elle aussi, l'instrument de ma soumission, de mon obéissance...

Un petit élément du complot panémique qui s'était monté contre moi, la drogue qui me maintenait dans un état apathique. Je ne croyais plus qu'ils voulaient me tuer, non désormais j'étais convaincue qu'ils voulaient m'utiliser. Me détruire psychologiquement faisant partie du plan. Mais j'étais plus forte que ce qu'ils croyaient. Les jeux apparaissaient clairement comme la cause de tous mes problèmes et c'est donc tout naturellement que je voulais avant tout m'en prendre aux haut-juges.

C'est fou tout ce dont on est capable de se convaincre soi-même.

C'est donc tel un petit ordinateur à l'objectif très bien programmé mais un peu déconnant que j'errais à nouveau, de nuit. N'ayant aucune idée de l'heure ou du jour. Extraordinairement têtue, je ne lâchais rien. Ce n'était pas la première fois à vrai dire, même lors de jours meilleurs. J'avais souvent besoin de m’asseoir devant une fenêtre et de profiter de la vue sur la ville. Les millions de lumières comme un champs d'étoiles, l'agitation humaine. Les appartements du huit n'étaient jamais assez grand pour moi. En fait je retrouvais ici ce que je faisais étant petite dans mon district, me balader et rêvasser. Jusqu'à maintenant, mon air ahurie et mon apparence inoffensive m'avait permis d'échapper à toute intervention pacificatrice. Je savais qu'ils me surveillaient mais tant que je ne faisais rien ils me laissaient tranquilles. Sans doute avaient-ils peur de m'énerver en me forçant à retourner dans mes appartements. Nul besoin de faire un scandale pour rien. Et heureusement pour moi, ils ne pouvaient pas lire sur ce visage impassible les terribles intentions qui se cachaient derrière.

C'est ainsi que par le fruit du hasard plus qu'autre chose, je me retrouva devant le bureau de Phileas Hampton, tout en ne le sachant pas et persuadée que c'était celui de Arcas Thalès. Il y avait de la lumière, je savais qu'il était encore là. Je poussa la porte donc, entra et la referma derrière moi. Mon regard changea, devenant une pâle copie de celui que j'avais dans l'arène. Il était difficile d'atteindre un tel niveau de rage et de folie meurtrière.

Il était assis à son bureau et leva le regard sur cette visiteuse qu'il n'attendait pas. Je ne laissai pas plus de deux secondes s'écouler une fois face à lui avant de m'élancer, toutes griffes dehors. Toujours persuadée qu'il s'agissait d'Arcas, je ne faisais même pas attention. Je n'avais qu'une envie, l'égorger.
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Phileas K. Hampton
Phileas K. Hampton
« »
Localisation : Paris
★ Âge : 32ans.
☆ Surnom : Phil
★ Occupation : juge des Hunger Games
☆ Humeur : inquiet
★ Plat préféré : le saumon en papilottes
☆District : Capitole

○ Points : 360
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.    Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  EmptyMer 13 Mai - 9:45

Les lettres dansent devant mes yeux, sans que je puisse parvenir à les fixer. Cela plus de 16h que je travaille sans interruption. Les premiers jours de l'Arène sont toujours les plus chargés, le temps que tout se mette en place et que s'installe une certaine routine.
Je me redresse et me frotte les yeux, mais rien n'y fait, je n'arrive pas à avancer dans la paperasse qui m'entoure.

Bien sûr, la fatigue n'est qu'un prétexte. Au fond, je sais bien que je n'arrive plus à travailler  parce que mon boulot me fait horreur.
Avant, je pensais que les Jeux étaient une sorte de mal nécessaire, et que j'étais moi-même quelqu'un de bien.
Mais maintenant, je réalise enfin que j'ai brisé des dizaines de vies et plongé des enfants innocents dans une horreur sans nom.
Avant, je me flattais de m'occuper des vainqueurs après leur sortie de l'Arène.
Maintenant, je réalise que c'est moi qui ai détruit leur futur...

Je regarde les papiers qui s'étalent sur mon bureau d'un air absent. C'est inutile, je n'avancerais plus ce soir. Et d'ailleurs, est ce que cela a la moindre importance ?

Je ne sais plus en j'en suis... Je ne sais plus qui je suis...

A ce moment, j'entend la porte de mon bureau qui s'ouvre et se referme. Je lève et les yeux et découvre Zatannah qui me fixe d'un regard de mort.

Zatannah.
Une de ceux que je n'ai pas réussi à aider.
Une de ceux que j'ai condamnés.


J'ai à peine le temps de me demander si je ne suis pas en train d'avoir une hallucination qu'elle se précipite vers moi les mains tendues.

Je vais mourir.
Je n'ai pas vraiment peur, je suis presque soulagé.
C'en est fini des cauchemars effroyables, fini de la peur et des remords...
Je n'esquisse même pas un mouvement pour me défendre ou pour appeler des secours, je reste figé sur ma chaise.

Je regarde alors Zatannah et murmure :

- Je suis désolé... Désolé d'avoir détruit ta vie et celle de ta famille.
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Zatanah Keywell
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MessageSujet: Re: Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.    Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  EmptyMar 19 Mai - 13:56

Je tiens sa gorge entre mes mains. C'est fou ce que c'est fragile et fin une gorge, même celle d'un homme. Je n'ai pas serré tout de suite, est-ce que j'ai eu tort ? Le laisser parler... Il ne se débat même pas. Il accepte, sans protester. Je ne comprends pas. Je vais lui ôter la vie, lui faire du mal mais il ne dit rien ? Ça n'a aucun sens. De quoi est-ce qu'il s'excuse ?

Pourtant je sers mes mains. Je sers mes mains et je le regarde, avec toute la fureur que je peux avoir dans le regard, dans mon expression, mes dents serrées, mes lèvres retroussées. Par chaque pore de ma peau suinte une rage incontrôlable. Et je sers encore.

Pourquoi il ne se débat pas ?

J'ai eu tort de le regarder ou de l'écouter. Il m'a déconcentré. Maintenant je vois, ce n'est pas Arcas. Ce n'est pas ce vieux dégueulasse qui croit contrôler nos vies... Il est jeune, il est... Je vois un enfant, un enfant que j'égorge, au fond d'une grotte humide. Je n'ai même pas vu si c'était une fille ou un garçon. Sa nuque est si frêle, sa peau si douce. Elle craque entre mes doigts comme du petit bois... Elle est morte si vite...

Je n'ai pas eu le choix, ce n'était pas moi, je ne voulais pas la tuer.

Est-ce que j'ai parlé ? Je ne suis pas sûre de savoir où je suis. Si, un bureau. Arcas. Non, ce n'est pas lui. Ce n'est pas lui et il ne se défend pas... Pourquoi ? Qui accepterait de mourir comme ça ? C'est si odieux et brutal. Je le regarde avec attention et cette fois je le vois. Sa peau qui devient si pâle, ses yeux... Mon regard a changé aussi, je respire si fort... Phileas ? Qu'ai-je fait ? Pourquoi est-ce qu'il est désolé ? C'est trop facile maintenant, c'est trop tard. Tout est trop tard, tout est détruit.

Et puis je lâche tout, incrédule, perdue. Je recule d'un pas avant de tomber au sol, contre le bureau. Un cri strident sort de mes lèvres mais j'essaye de l'étouffer avec une main. Je ne suis plus sûre de savoir ce que je fait là, ni pourquoi. Mais ça fait tellement mal, dans ma poitrine, dans ma tête. Je pleure pour faire sortir la douleurs.
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Phileas K. Hampton
Phileas K. Hampton
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MessageSujet: Re: Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.    Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  EmptyMer 27 Mai - 16:37

Avec une vitesse effrayant, Zatannah s'approche de moi comme un automate. Je doute même qu'elle m'ai entendu, tandis qu'elle place ses main autour de ma gorge et commence à serrer.

Je commence à étouffer, tandis que tout autour de moi devient flou. Je ne vois plus que le visage crispé de rage de Zatannah. Ses yeux me fixent sans me voir. Je ressens pour lapremière fois ce que ressente les tributs qui meurent dans l'Arène : un moment de terreur folle, et d'incrédulité.
Alors ça y est, je vais mourir dans mon bureau, comme ça...

Je commence vraiment à manquer d'air, mais je reste tétanisé, incapable de faire quoi que se soit. Je ne me débat pas, je contente de fixer Zatannah, avec des lamres de douleur et de tristesse qui coulent de mes yeux.
J'ai l'impression que le temps s'étire indéfiniment, me donnant le temps de réflechir à ce qu'à été ma vie.
Ai-je été un homme bien ?
Aurais-je pu agir différemment ?
Aurais-je pu faire plus pour ceux qui sont sorti de l'Arène ?
Pour ceux qui y sont sont resté ?
Quelle image ma fille gardera-t-elle de moi ?


Et enfin cette question qui me taraude depuis des semaines maintenant :
Suis-je un monstre ?

- Je n'ai pas eu le choix, ce n'était pas moi, je ne voulais pas la tuer.

Sa voix me parvient comme distordue, je sens que je sombre dans l'inconscience... Lorsque soudain l'étau autour de ma gorge se désserre. Instinctivement, j'aspire une grande goulée d'air qui me brûle les poumons. Je tousse, peinant à reprendre mon souffle. J'ai les oreilles qui sifflent et des étoiles qui dansent devant les yeux.

Lorsque que la douleur s'apaise, je lève les yeux et vois Zatannah reculée, l'air perdue. Elle s'effondre au sol en pleurant, tandis qu'un cri inarticulé sort de sa bouche.
Je reste assis stupidement sur ma chaise, sans trop savoir quoi faire.
Pourquoi m'a t'elle épargné ?

Elle continue de pleurer, et sa douleur me fend le coeur. Je ne vois plus la vampire de soie, mais juste une petite fille terrorisée...
Je n'ai pas eu le choix, ce n'était pas moi, je ne voulais pas la tuer.
Je suppose qu'elle parlait de la tribut qu'elle a tué. Si les tributs morts commencent à venir hanter mes nuits, ses cauchemars à elle doivent être terribles.
Et c'est de ma faute...

Et je ne sais pas quoi faire pour l'aider. D'ailleurs, y-a-t-il quelque chose à faire encore ? Mais je ne pas rester là, assis, sans rien essayer.
Alors, doucement, je m'assoie par terre à côté d'elle. Je vais pour essyer les larmes sur ses joues, comme s'il sagissait de ma fille, mais je suspend mon geste, et me contente de murmurer d'une voix rauque :

- Non, tu n'as pas eu le choix. Moi je l'avais.

je tousse, car l'air a encore du mal à passer dans ma gorge meurtrie, mais j'ajoute :

- Tu n'as rien fait de mal. C'est moi qui l'ai tué. Moi seul.
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Zatanah Keywell
« Invité »


Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  Vide
MessageSujet: Re: Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.    Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  EmptyVen 5 Juin - 10:15

La douleur passe, sort doucement. En partie. Il en reste une dans le cœur, mais elle semble incurable.

Sentant sa présence à mes côtés, je lève le regard vers lui, le visage en larmes mais mes pleures cessent dans le même temps. La vue floutée par l'humidité, je vois pourtant nettement son regard. Regard de culpabilité, regard de pitié. Son visage atterrée qui étonnement me fixe sans la moindre haine. Sur le coup, cela ne fait que remonter ma rage, j'ai envie de le frapper.

Et puis il parle, et ses mots sont comme des anesthésiants de l'âme. Sa voix étouffée me rappelle que j'ai faillit le tuer, j'en ai honte. Ses yeux abattus, son faciès... Si paternel. Il me regarde comme un père qui prend toute la responsabilité des erreurs de sa fille. Et c'est insoutenable. Alors je baisse le regard, j'essuie mes larmes du revers de ma main. Et je n'éprouve plus aucune haine, au contraire.

Il tousse, et je culpabilise encore plus. Soudain, je réalise... Va-t-il appeler les pacificateurs ? Ou pire ? Me faire enfermer ? Je suis toute rouge je crois et je ferme mes points. Les mots restent coincés dans ma gorge, pourtant ce n'est pas la mienne qui a été refermé comme étau.

Il dit que je n'ai rien fait, que je n'avais pas le choix, que lui si. Que c'est lui qui les a tué. Foutaises ! Il n'était pas là, que pouvait-il y faire ? Arrêter l'arène ? Nous laisser tous gagner ? Mourir pour nous n'aurait rien changé, un autre aurait fait pareil, même pire. C'est moi qui ait fait un choix, survivre ou mourir. J'ai choisir de vivre avec, comme tous les gagnants.

Subitement et d'un geste brusque, je relève la nuque pour le regarder. J'ouvre la bouche et aucun son ne sort pendant quelques secondes. Et puis enfin je lui réponds, hochant la tête de droite à gauche. C'est tout moi ça, j'ai toujours mis du temps à parler, je parle toujours doucement d'ailleurs et bas. Comme si je ne voulais jamais qu'on m'entende. Je voudrais juste disparaitre. Les mots ne sont pas ceux que je voulais, le ton non plus, agressif alors que je ne lui en veux pas, plus. Mais je suis furieuse qu'il essaye de me prendre cette culpabilité. Je la garde en moi fiévreusement, tel un mari jaloux. C'est stupide mais j'ai besoin d'elle pour rester sur terre.

- C'est moi qui ait fait ça... Moi seul. Qu'est ce que tu aurais pu y faire ? Rien du tout.

Je suis un peu injuste, c'est vrai. La rage qui sort de ma bouche n'est pas contre lui. C'est vrai après tout, que pouvait-il y faire ? Il fait son travail, comme tout le monde. Celui-ci n'a rien d'honorable, mais il n'est pas le seul. Ce n'est pas lui qui décide, ce n'est pas lui le responsable. Ce que je fais n'est pas mieux... Mentor des tributs... Pas mieux, pas pire.

Je ferme les yeux, inspire, laisse passer un sanglot. Et quand je reprends, c'est cette fois l'air perdu et désespéré, mon regard s’égare quelques instants avant de se planter dans ses prunelles. Implorant sa pitié. C'est ridicule hein. Je suis entrée en éprouvant toute la haine du monde, du moins je crois, je ne me souviens pas mais j'en ai senti les résidus. Voilà ce qu'il en reste, une petite fille fragile et esseulée. Et maintenant, je n'ai plus la moindre envie de lui en vouloir. Il a l'air si... gentil.

- Ne me fais pas enfermer... s'il-te-plait...

Serre-moi dans tes bras... Si je ferme les yeux, peut-être aurais-je l'impression que c'est papa.
Aide-moi... Ma petite sœur, elle a tellement besoin de moi.
Sauve-moi de l'autre qui est dans ma tête... Pendant qu'il en est encore temps, pendant que je suis lucide.

Pourquoi je n'arrive pas à le dire ?
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Phileas K. Hampton
Phileas K. Hampton
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MessageSujet: Re: Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.    Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  EmptyMer 23 Sep - 11:39

Je regarde les larmes rouler sur les joues de Zatannah, lorsqu'elle redresse la tête et me regarde. J'ai du mal à soutenir son regard, je crois que j'ai peur de ce que je pourrais y lire.
Je ne peux m'empêcher de voir ma Crystal à sa place, d'imaginer la même lueur de folie et de mort dans ses yeux, et mon coeur se brise.

Mais alors, Zatannah me répond d'une voix dure

- C'est moi qui ait fait ça... Moi seul. Qu'est ce que tu aurais pu y faire ? Rien du tout.

Je voudrais lui répondre, la persuader qu'elle n'y est pour rien, mais je comprend qu'elle au delà des mots, et que rien de ce que je pourrais dire ne l'attendra.
Tout comme moi, elle devra porter le poids de cette culpabilité comme un fardeau pour le reste de ses jours...

Sauf que moi, quoi qu'elle en dise, j'aurais au moins pu refuser de m'impliquer dans ces massacres.
J'aurais pu me rebeller...

Soudain, je sens que la colère quitte Zatannah. Elle n'est plus qu'un océan de tristesse, qui menace de m'engloutir aussi.

D'une voix de petite fille, peut être celle qu'elle était avant que les Jeux ne lui volent sa vie, elle murmure :

- Ne me fais pas enfermer... s'il-te-plait...

D'une voix enrouée, mais cette fois par l'émotion, je lui répond d'une voix douce :

- Jamais je ne ferais ça, je te le promet... et... Si... tu as besoin d'aide... je serais là...

Une nouvelle larme coule, mais sur ma joue cette fois.
Je voudrais tellement l'aider, en ce moment précis, mais je ne sais pas quoi faire...
Si c'était Crystal, je la prendrais dans mes bras pour la réconforter...

Alors, sans geste brusque, je l'entoure doucement de mes bras, essuyant enfin les larmes qui roulent de la main, comme lorsque je console Crystal.
Je continue de pleurer sans bruit, mais j'ai l'impression que l'étau qui me broie le coeur se desserre un peu.

Doucement, presque comme une berceuse, je répète :

- Je ne laisserais personne te faire du mal, je te le promet... Je ne laisserais personne te faire du mal...
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Zatanah Keywell
« Invité »


Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  Vide
MessageSujet: Re: Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.    Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  EmptyMer 9 Déc - 20:00

Est-ce qu'il faut croire à une quelconque puissance supérieur ? La chance ? Le hasard ? Le destin ?
Combien de haut-juge aurait réagit de la même façon que lui en me voyant arriver ?
Combien se serait mis à pleurer ?
Combien m'auraient-ils pris dans leur bras ?

Ce n'est peut-être qu'une heureuse coïncidence.
Au lieu d'avouer ma démence, mes basses pulsions destructrices à la mauvaise personne et qui auraient eu raison de moi, je suis là, avec une personne compréhensive.

Je devrais le détester, le repousser.
Il a raison, il est fautif comme tous les autres. C'est eux qui nous poussent à commettre le pire, qui transforment ces arènes en véritable torture.
Ils sont autant responsable que la présidente et le maitre des jeux.

Pourtant il n'y a plus aucune haine en moi.
Je suis vidée, démunie, il n'y a que la peine et la tristesse. La peur aussi.
Et la surprise.

Il est comme moi. Il pleure, il souffre, il s'en veut.
Il a des problèmes surement, peut-être aussi qu'il n'a pas le choix.
Je réalise que je ne sais rien de lui.

Doucement, il m'a pris dans ses bras, comme un père.
Je ne bouge pas, je me blottie. Je ne suis qu'une petite fille au fond.
La même petite fille qui a vu ses parents se faire tuer. Elle n'a pas bougé, elle n'a pas grandit. Trop terrorisée pour affronter le monde.

Entre deux sanglots, je dis ce qui me vient à l'esprit, sans lien apparent entre les phrases. Je passe du coq à l'âne. Il veut m'aider et j'accepte son aide, alors je parle de mes soucis. Tous ou presque. Il y en a un encore que je ne peux avouer, ni à moi, ni à lui.

- J'avais oublié comment c'était... Je... Je les ai vu tuer mes parents... Il ne... Il ne faut pas qu'ils emmènent Zophia... Ma petite sœur... C'est elle, c'est elle qu'il faut protéger ! S'il-te-plait... Je t'en supplies... Ne les laisse pas nous séparer...

Je pleure encore, encore plus.
Ma petite Zophia... C'est toute ma vie.
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MessageSujet: Re: Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.    Un brin de folie n'a jamais fait de mal à personne.  Empty

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