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 La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes.

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Claire Rutherford
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La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. Vide
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La liberté n'induit pas l'égoïsme





J’avais déposé Aaron un peu plus tôt que d’habitude à l’école. Je ne dormais pas bien depuis quelques jours, et j’étais prête à l’aube. A vrai dire, le sommeil me fuyait depuis que j’avais croisé un jeune garçon –plus jeune que moi il devait avoir la vingtaine. Il m’avait impliqué, bien malgré moi, dans une affaire que j’aurais tout fait pour éviter. De ce que j’avais compris, il était rebelle, et j’avais été sa complice. Je crois qu’il avait volé quelque chose à la mairie du district, mais je n’avais aucune certitude : celui-ci disparu aussitôt qu’il avait dérobé ce dont il avait besoin, et je ne pus avoir plus d’explication.

Je ne savais pas quoi penser de ce qu’il s’était passé. J’avais craint quelques jours que l’on ne vienne m’arrêter, mais apparemment notre petite escapade était passée inaperçue.
Une autre question s’était imposée à moi… Qu’allais-je faire après cet épisode ? J’aurais voulu que tout revienne à la normale, mais je ne pouvais pas juste ignorer ce qui s’était passé. Un doute s’était immiscé en moi, et je ne pouvais pas faire comme s’il n’existait pas. Même si j’avais entendu des rumeurs, à propos de la rébellion, j’étais désormais certaine de son existence. Et je pouvais, à l’instar de ce jeune homme, agir pour changer les choses. Pour Aaron. Lui offrir un monde meilleur, où on aurait pu vivre tous les trois.

Pour Aaron… n’était-ce pas le risque de le perdre si je tentais quoi que ce soit ? Avais-je le droit de le priver d’une mère alors que la vie lui avait déjà arraché son père ? Non. Je ne pouvais pas lui infliger cela. Je n’avais pas le droit de l’abandonner. L’idée de le savoir seul me paralysait, et je repoussais toute idée d’implication dans la rébellion loin de moi.

D’un pas rapide, je traversais la place centrale du district, où se tenait aujourd’hui le marché. Le lieu était bondé, et je me frayais difficilement un passage à travers la foule. Jouant des coudes, j’avais traversé la moitié de la place lorsque mon regard capta des pupilles au milieu des passants. Un regard au-dessus des autres, déterminé. Un regard que je reconnu aussitôt. Je changeai aussitôt de direction pour me diriger vers le jeune homme de l’autre jour. C’était lui, j’en étais persuadée. Et j’étais déterminée à lui demander quelques explications.
Je ne savais pas s’il m’avait reconnu, ni même s’il m’avait vu. Peu importe, lorsque j’arrivais à sa hauteur je le hélai et me planta devant lui.

«  Tu me dois quelques explications je crois. »

Je jetais un coup d’œil rapide autour de nous. Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour parler de ça, des oreilles indiscrètes trainaient partout.

«   J’habite à deux rues d’ici. Si tu as le temps, j’aimerais te poser quelques questions. Ce n’est pas vraiment une proposition, ajoutais-je avant de le voir hésiter. »




© Truth.


Dernière édition par Claire S. Rutherford le Sam 28 Mar - 11:04, édité 1 fois
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Jonathan C. Clark
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La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. Vide
MessageSujet: Re: La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes.   La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. EmptyMar 17 Mar - 23:27


La liberté n'induit pas l'égoïsme...
Feat Claire

Une nouvelle journée commençait pour le rebelle le plus blond du district 8... Le soleil semblait bien agressif aujourd'hui, la chaleur qui régnait dans sa chambre témoignait déjà de la température qu'il allait faire pendant la journée. Maintenant, il fallait juste espérer que le vent parviendrait à adoucir la chaleur étouffante qui s'annonçait. Après une douche rapide et un habillage à la hâte, il sortit précipitamment de chez lui, le travail allait commencer dans une heure et il n'avait pas de temps à perdre. Il devait aller relever ses pièges et ramener son butin à la planque avant de partir au travail. Comme à son habitude, il portait une veste à capuche noire ainsi qu'un pantalon en toile noire assez ample afin de lui donner une grande liberté de mouvement. Il était encore tôt et même si le couvre-feu était déjà levé, il n'y avait pas grand monde dans les rues. Tant mieux, il n'en serait que moins dérangé. Il se dirigea alors d'un pas assuré en dehors de la ville, vérifia que personne ne le suivait et passa le grillage afin de se rendre dans la forêt.

Là-bas, il fit sa ronde habituelle. Il releva ses collets, captura ses proies et reconfectionna ses pièges pour sa prochaine visite. Aujourd'hui, la chasse avait été bonne, il n'aurait même pas besoin de partir à la recherche d'une proie supplémentaire. Il avait capturé 4 lièvres, deux lapins, un renard et par un hasard qu'il n'avait pas encore pu expliqué, il avait même trouvé un dindon... Une fois sa ronde terminée, il fit un détour, prit un sentier dérobé et entra dans une grotte naturelle qui semblait peu profonde. Il s'arrêta quelques instants, frappa un rocher qui sonna creux et la pierre se mit alors à bouger. Il s'agissait d'un ancien mécanisme qui avait du servir à Dieu sait quoi. Aujourd'hui, il permettait aux rebelles d'entrer ou de sortir plus facilement des limites du District. Il donna alors son butin aux rebelles chargées de la redistribution de la nourriture tout en gardant tout de même le dindon et un lièvre. Il en profita alors pour épousseter ses affaires, jeta un coup d'oeil à l'heure et se rendit compte qu'il avait encore 45 minutes avant de commencer le travail. Décidément, il n'avait vraiment pas perdu son temps ce matin. Autant aller au travail tout de suite, surtout si cela voulait dire terminer plus tôt. Comme si le contremaître allait être prêt à lui payer des heures sups...

Il ressortit alors de la planque et se rendit en ville. En l'espace d'un quart d'heure, la place centrale avait été assiégée... Jour de marché, pensa avec dépit le jeune blond. Il manquerait plus que quelqu'un le reconnaisse dans la foule et vienne lui demander quelque chose. Il n'était pas trop d'humeur. Il était un peu complètement perdu, sa dernière rencontre avec Clarissa l'avait laissé avec des sentiments contraires... Lui qui croyait qu'il n'avait aucune faiblesse, il était évident que cette fille était devenue sa plus grande faille... Mais s'en rendait-elle vraiment compte ? Et si oui, ressentait-elle ce qui le parcourait à chaque fois qu'il posait ses yeux sur elle ? Il balaya toutes ses pensées d'un mouvement de la tête, ses cheveux barrèrent alors son visage. D'un geste de la main, il rabattit la mèche récalcitrante derrière son oreille et tenta alors de s'extraire rapidement de ce lieu si bruyant.
Malheureusement, comme toujours dans ces cas, une personne lui barra alors le passage. une jeune femme, blonde et visiblement déterminée à ne pas le laisser passer. Que pouvait-elle bien lui vouloir ? Il n'avait pourtant jamais vu cette fille de sa vie... L'image de Clary se dessina dans son esprit ce qui eut pour seul effet de le faire grogner doucement.


Tu me dois quelques explications je crois.

Que pouvait-elle bien vouloir dire ? Etait-ce une cliente mécontente de sa commande ? Probablement pas... Si cela avait été le cas, elle ne l'aurait certainement pas tutoyé. Alors d'où pouvait-elle le connaître ? Peut-être le confondait-elle avait quelqu'un d'autre ? En tout cas, elle semblait passablement remontée et celui contre lequel était dirigée cette colère allait passer un mauvais moment.

J’habite à deux rues d’ici. Si tu as le temps, j’aimerais te poser quelques questions. Ce n’est pas vraiment une proposition !

D'accord, là il n'y avait pas de doute possible, cette femme lui en voulait... D'un visage toujours aussi impassible, il commençait à se demander ce qu'il avait bien pu lui faire. Pourtant, il ne s'était pas fait remarquer ces derniers temps au District 8, il avait plutôt été occupé à vagabonder dans les autres districts d'ailleurs... D'un hochement de tête discret, il suivit alors la femme jusqu'à son domicile et entra à l'intérieur. Il resta alors près de l'entrée et lui jeta un regard perçant et glacial. De son air inexpressif, il planta son regard dans le sien.

Je peux savoir qui vous êtes et ce que vous me voulez ? D'ailleurs, d'où est-ce que vous me connaissez ? Je vous ai jamais vu.

Il avait dit sur un ton neutre, presque un peu cassant. En se concentrant davantage sur la jeune femme, son visage lui rappela alors vaguement quelque chose. Mais impossible de savoir où il avait bien pu la voir. Alors il se contenta de rester silencieux tout en observant la maison. Assez grande pour accueillir une famille... D'ailleurs, il y avait des jouets qui traînaient un peu partout dans la maison. Un enfant vivait ici visiblement... Que lui voulait cette jeune maman ? Tout ceci devenait de plus en plus obscur...

Vous êtes sûr de ne pas vous tromper de personne ? demanda-t-il d'un air neutre.

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Claire Rutherford
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La liberté n'induit pas l'égoïsme



 Le jeune homme me suivit docilement, mais je n’arrivais pas à déchiffrer l’expression de son visage. Réfléchissait-il à ce qu’il allait me dire pour justifier ses actions ? Ce qu’il pouvait me dire et ce qu’il allait me cacher ? J’avais cruellement besoin de réponse, et je voulais la vérité. Toute la vérité. A peine étais-je entrée chez moi que je me retournais et plantais mes yeux dans les siens. Lui était resté sur le perron. J’attendis qu’il prenne la parole. Je ne fus pas déçue.

« Je peux savoir qui vous êtes et ce que vous me voulez ? D'ailleurs, d'où est-ce que vous me connaissez ? Je vous ai jamais vu. »

Je m’étais attendue à tout sauf à cette entrée en matière. Autant dire que je tombais de haut. Je ne savais pas s’il était sérieux ou s’il disait ça pour se protéger. Peut-être quelqu’un nous avait suivis et il ne pouvait pas parler librement. Alors que je rassemblais mes esprits, cachant ma déception, il enchaîna alors que je n’avais pas eu le temps de répondre :

« Vous êtes sûr de ne pas vous tromper de personne ? »

Cette fois ci, plus de doute. Je le sentais complètement sincère. Il avait fait quelques pas dans ma maison, jetant des coups d’œil pour tenter de comprendre ce qu’il faisait là. Je serais mes poings, essayant de retenir ma rage, et les larmes qui me montaient aux yeux. Je ne dormais plus depuis une semaine, obsédée par ce qui s’était passé, revoyant les images en boucles dans ma tête. Cet homme –j’étais persuadée que c’était lui- m’avait entraîné dans quelque chose que j’aurais préféré ne jamais avoir fait. Il a mis en danger ma vie, celle de mon fils. Elle il ne se souvenait même pas de cela, comme si c’était tout à fait normal. Toute la peur, l’anxiété et l’appréhension qui bouillonnaient en moi depuis une semaine explosèrent sans que je puisse retenir ces émotions.

« Comment as-tu pu oublier ?! Tu m’as impliqué dans quelque chose sans me demander mon avis et maintenant tu fais comme si rien ne s’était passé ?! »

Je criais presque, incapable de retenir ce flux d’émotions qui m’avait envahi. Des larmes de rages et de déception coulaient maintenant sur mes joues. D’un geste je les essuyais. Si je voulais des réponses je ne devais pas passer pour quelqu’un de faible. Si ce n’était pas déjà fait. Sinon, il n’aura aucun scrupule à partir et à me laisser ici, dans mon incompréhension totale. Je tachais de reprendre bonne figure, malgré quelques sursauts dans ma voix que je tentais de dissimuler.

« La semaine dernière, tentais-je d’articuler. A la mairie. Je t’ai aidé à voler… je ne sais même plus quoi. Et tu es parti, m’abandonnant à mes doutes. Je veux des explications. »

Les jointures de mes mains étaient blanches tant je les serrais. Et j'attendis, bien décidée à avoir une réponse.



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Jonathan C. Clark
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MessageSujet: Re: La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes.   La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. EmptyVen 3 Avr - 16:08


La liberté n'induit pas l'égoïsme...
Feat Claire

Lui qui avait pensé que ce serait une journée comme les autres voire même plutôt tranquille, voilà qu'il s'était retrouvé bien malgré lui embarqué dans une histoire avec laquelle il n'avait rien à voir. Du moins, c'était ce que Jace croyait lorsqu'il avait passé le pas de la porte pour pénétrer chez la jeune femme dont il ignorait toujours le nom. Son visage lui semblait quelque peu familier mais rien de vraiment précis. Un peu comme une impression de déjà-vu, un jeu de son cerveau pour tenter de recoller les morceaux, vous voyez l'idée ? Non, ce n'était pas le plus important à ce moment-là. Le blond se contentait de rester neutre tandis qu'il observait la pièce tout en affirmant haut et fort qu'il n'avait aucune idée de sa présence ici ni comment la jeune mère pouvait le connaître.
Suite à sa dernière question, la blonde perdit pied... Visiblement, elle ne s'attendait pas à une telle réaction. Mais il ne l'avait jamais vu cette femme... A part peut-être au hasard dans la rue ? Lui qui avait l'habitude d'observer autour de lui, il avait peut-être pu la remarquer mais il ne lui avait jamais adressé la parole, ça il en était sûr !

Visiblement, elle essayait de réfréner ses sentiments, sa colère, sa peur, tout cela bouillonnait en elle. Ses phalanges blanchirent sous la pression qu'elle exerçaient sur sa main en serrant le poing. Jace assistait à tout ceci sans vraiment comprendre, sans vraiment la volonté de comprendre non plus. Lui, il avait du boulot par dessus la tête et pas de temps à perdre avec une jeune maman qui semblait au bout du rouleau. Il était hors de question qu'il fasse du baby-sitting pour elle si c'était pour cela qu'elle était venue le chercher ! Mais bon, vu ce qui venait de se passer, il n'y avait pas vraiment de risque pour ça. Et voilà qu'elle explosa et que sa colère se déversa hors de son corps pour se projeter sur la seule autre personne présente dans la pièce.


« Comment as-tu pu oublier ?! Tu m’as impliqué dans quelque chose sans me demander mon avis et maintenant tu fais comme si rien ne s’était passé ?! »

Mais de quoi pouvait-elle parler ? Il l'avait impliqué dans quelque chose ? Au travail, il était seul et chez les rebelles, il connaissait tout le monde quasiment et il ne se rappelait pas avoir impliqué cette femme dans quoi que ce soit ! Puis sans lui demander son avis... Déjà, ça, ça lui ressemblait plus ! Il n'avait pas vraiment pour habitude de demander l'avis des gens ! Ni même de leur parler tout court... La voilà que des larmes coulaient sur ses joues et que ses poings étaient à présent soumis à une pression extrême... Jonathan se mit alors sur ses gardes. Allait-elle le frapper ? Si oui, il n'aurait aucun mal à la maîtriser ou à simplement esquiver le coup et partir ! D'ailleurs, pourquoi était-il encore ici ? La porte n'était pas loin ! Le seul obstacle entre lui et la sortie était uniquement cette femme... D'un revers de la main, elle essuya ses larmes et tenta de se calmer mais c'était peine perdu... Sa voix trahissait déjà sa faiblesse. Le rebelle garda son expression neutre tandis qu'elle se mit à lui parler à nouveau.

« La semaine dernière. A la mairie. Je t’ai aidé à voler… je ne sais même plus quoi. Et tu es parti, m’abandonnant à mes doutes. Je veux des explications. »

La semaine dernière... La mairie... Mais oui, la mairie ! Il y était entré discrètement pour y voler des sacs de blé pour pouvoir les redistribuer aux habitants de la ville. Mais qu'avait-elle à voir là-dedans ? Il baissa alors la tête afin de reconstituer les événements de cette journée et soudain il comprit ! Le bâtiment était gardé par un pacificateur et il avait dû trouver une diversion afin de pouvoir entrer. Il était donc allé voir le garde et lui avait annoncé qu'une jeune femme avait besoin d'aide. Le pacificateur s'était alors dirigé vers elle tandis qu'il vola les sacs sous les yeux de la jeune femme. Et cette femme, c'était cette blonde qui se tenait devant lui en cet instant...

Je me rappelle de toi... Tu es la fille dont je me suis servi pour faire diversion. Je t'avais d'ailleurs laissé un sac de blé comme remerciement... Il fit une pause avant de lui dire. Cela aurait pu être toi comme n'importe qui d'autre, tu sais.

Il avait dit tout cela sur un ton neutre, son regard planté dans celui de la jeune mère. Pourquoi il n'avait pas mis sa veste avec capuche aujourd'hui ? Il n'avait qu'une envie, enfouir son visage derrière et partir d'ici. D'ailleurs, il n'avait rien d'autre à faire ici, non ? Il s'avança alors vers la jeune femme de quelques pas avant de s'arrêter à nouveau.

Si c'est tout ce que tu voulais savoir, puis-je partir ? demanda-t-il sur un ton quelque peu autoritaire.

Il en avait déjà assez de toute cette histoire... Elle n'avait été qu'un dommage collatéral après tout. Faites qu'elle le laisse partir et qu'il puisse reprendre ce cauchemar qu'il avait appelé travail...


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Claire Rutherford
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MessageSujet: Re: La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes.   La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. EmptyMer 13 Mai - 23:06


La liberté n'induit pas l'égoïsme




Je sentais une rage incontrôlée monter en moi. Je croyais me retenir mais en voyant mes mains qui tremblaient je compris que je la cachais mal. Ce dans quoi il m’avait impliqué était donc si banal, si peu digne d’intérêt pour se souvenir de moi ?

« Je me rappelle de toi... Tu es la fille dont je me suis servi pour faire diversion. Je t'avais d'ailleurs laissé un sac de blé comme remerciement... Cela aurait pu être toi comme n'importe qui d'autre, tu sais. »

Le poids dans ma poitrine qui s’était allégé quelques instants lorsqu’il avait commencé à parler revint brusquement, plus écrasant que jamais. Il s’était souvenu de moi, certes, mais que je le voyais comme un perturbateur venant troubler ma petite vie tranquille, lui me considérait comme… comme rien. Je n’étais rien à ses yeux, rien de plus qu’un mouchoir qu’on utilise lorsque l’on en a besoin et que l’on jette aussitôt pour ne plus jamais s’en souvenir. Je murmurais, plus pour moi-même :

« Je n’étais qu’un objet, c’est ça ? Un objet dont tu t’ais débarrassé car tu n’en avait plus besoin… »

La réalité de cette phrase me frappa de point fouet et je sentis mes jambes trembler, prêtes à défaillir. Je ne savais pas s’il m’avait entendu, mais il reprit la parole :

« Si c'est tout ce que tu voulais savoir, puis-je partir ? »

Son ton impatient m’avait tiré de mes pensées, finissant de faire monter mes larmes aux yeux. Tachant de contrôler les sanglots qui menaçaient d’éclater à tout moment. Quelle piètre image je donnais de moi-même. Si jamais je voulais l’aider, plus que ce que je n’avais déjà fait, il fallait que je montre que je pouvais être forte… Mais l’étais-je vraiment ? J’avais fuis la réalité en m’enfermant dans la danse, au lieu de l’affronter. Je gardais mes idées pour moi, car je savais que si le Capitole apprenait ce que je pensais vraiment de lui, je priverais Aaron d’une mère, lui qui n’avait déjà pas de père.

Je pris une inspiration avant de dire d’une voix encore chevrotante :

« Non attends… Je me tus quelques secondes, hésitant à prononcer ces mots. Je peux être utile. J’ai… je me rends parfois au Capitole pour vendre du tissus, je peux peut-être vous donner des informations, servir de messager… »

Je ne savais pas vraiment de quoi je parlais, et cela devait se voir. Je ne savais pas trop non plus dans quoi je m’engageais, mais à cet instant précis il me semblait que c’était la meilleure chose que je puisse faire.

« Je suis prête à t’aider, à aider ceux avec qui tu travailles, tout ce que je veux c’est que mon fils aille bien, qu’il soit en sécurité. Je ne peux plus vivre avec cette crainte permanente qu’il soit un jour sélectionné pour les Jeux, et qu’il meure sous mes yeux. Je ne veux plus vivre avec ce sentiment d’impuissance… »

Les mots que je ressassais depuis des années, qui tournaient en boucle dans ma tête, venaient d’être libérés, et j’en éprouvais un étrange soulagement. Cependant, alors que le poids dans ma poitrine semblait être partie, un pincement au cœur pris sa place. Je craignais qu’en prononçant ces mots, j’eu scellé non seulement mon destin, mais également celui de mon fils, et le doute était tel qu’il m’oppressait la poitrine. Je ne savais pas si je voulais une réponse négative ou positive de la part du jeune homme qui se tenait devant moi, et dont je ne connaissais toujours pas le prénom. S’il refusait, ce que je comprendrais vu la piètre recrue que je devais faire, je retournerais à ma vie normale, sans que grand-chose n’ait réellement changé. Peut-être que ce sentiment d’avoir pu changer quelque chose mais de ne pas en avoir saisi l’occasion ne s’en ira jamais, mais tant pis, je vivrais avec. En revanche, s’il acceptait… Je ne savais peut-être pas dans quoi je venais de m’engager.



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Jonathan C. Clark
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MessageSujet: Re: La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes.   La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. EmptyLun 25 Mai - 20:17


La liberté n'induit pas l'égoïsme...
Feat Claire

A quoi s'attendait cette jeune mère de famille ? Qu'il se rappelle de tous les gens qu'il avait embarqué dans ses plans pour faire diversion ? Cependant, cette fois-ci, les choses ne s'étaient pas exactement passées comme prévu. La jeune femme avait vu son visage et cela pouvait lui causer quelques problèmes... Enfin, pour l'instant, elle semblait ne pas remarquer cette information importante et cela était plutôt un bon point pour lui. Mieux valait rester silencieux et ne pas lui fournir cette arme. En la regardant, il pouvait ressentir la colère qui bouillonnait en elle. Les sentiments... Voilà ce qui se produisait lorsqu'une personne ne savait pas gérer ses émotions. Elle était faible, totalement à sa merci. Peut-être aurait-il pu faire preuve de plus de tact mais n'oubliez pas que c'est de Jace dont on parle. Les relations sociales, ça n'a jamais vraiment été son fort et le nombre de personnes qui comptent réellement pour le blondinet se comptait sur les doigts d'une main.
En tout cas, il n'avait rien à faire ici. Le travail n'allait pas vraiment se faire sans lui ! Un dernier regard vers la jeune femme la montra encore plus ébranlée. Inutile de rester ici plus longtemps... Il fit un pas en direction de la sortie et tendit alors sa main sur la porte.


« Non attends… Je peux être utile. J’ai… je me rends parfois au Capitole pour vendre du tissus, je peux peut-être vous donner des informations, servir de messager… »


Quoi !!!! D'un mouvement rapide, Jace se tourna vers la jeune maman. Etait-elle sérieuse ? L'étonnement parcourut ses traits pendant un bref instant avant de disparaître et de laisser de nouveau un air neutre. Comment la discussion avait-elle pu glisser à ce point ? Ne comprenait-elle pas qu'elle se mettait en situation de faiblesse ? Néanmoins, cela avait eu pour effet de raviver l'intérêt du jeune blond qui détourna sa main de la porte pour observer les moindres faits et gestes de la jeune femme. Elle semblait perdue mais quelque chose dans son regard brillait. Une lueur qu'il n'avait pu voir que lors de rares moments... L'éclat de la détermination !

« Je suis prête à t’aider, à aider ceux avec qui tu travailles, tout ce que je veux c’est que mon fils aille bien, qu’il soit en sécurité. Je ne peux plus vivre avec cette crainte permanente qu’il soit un jour sélectionné pour les Jeux, et qu’il meure sous mes yeux. Je ne veux plus vivre avec ce sentiment d’impuissance… »

La Rébellion ? Mesurait-elle l'importance de son choix ? Jonathan pouvait lire la détermination dans son regard mais les paroles de la danseuse firent écho en lui. Les rebelles n'étaient pas vraiment doués pour protéger les gens... Il avait perdu ses parents et peut-être que le jeune fils de la personne qui se tenait en face de lui risquait de finir lui aussi orphelin ! Mais l'amour que portait une mère pour son enfant était une motivation forte... Mais serait-elle prête à aller jusqu'au bout et offrir sa vie pour le groupe ? Il regarda une nouvelle fois la jeune femme, son visage masqué par sa capuche, lui donnant un air des plus mystérieux et inquisiteurs. Son expression avait changé... Sa faiblesse si transparente auparavant s'était mué en un mur compact. Jace fit un pas vers elle et l'observa sans dire un mot.

Nous ne faisons pas de la garde d'enfants et personne ne peut protéger ton fils d'être sélectionné... Mais si tu es prête à te battre pour lui, pourquoi pas... Un mince sourire se dessina sous sa capuche. Mais avant tout, nous devons savoir de quoi tu es capable. Aide-nous, trouve-nous des informations et peut-être que nous pourrions faire quelque chose pour toi...

Il fit une courte pause et retira alors sa capuche, dévoilant ainsi son visage à la danseuse. Son regard était d'un bleu profond mais froid et déterminé. Son visage ne trahissait aucune émotion, seule une indifférence des plus totales. Intérieurement, il sondait la jeune femme, cherchant ce qu'elle pouvait laisser voir. Il était évident que sa plus grande faiblesse était son fils unique et son incapacité à contrôler ses émotions... Mais elle avait ses droits au Capitole et avoir des infiltrés dans le haut de Panem, cela ne pouvait pas vraiment se refuser...

Avant tout, j'ai besoin d'en savoir un maximum sur toi. Ton nom, prénom, métier, âge, amis, famille... Et inutile de me mentir, je l'apprendrai tôt ou tard !

Pour le moment, il n'était aucunement question de recruter la jeune femme. Avant tout, il fallait la jauger, voir son comportement en mission, ce qu'elle pouvait apporter aux rebelles et surtout son adaptation et sa réaction face au danger. De ce qui allait se passer aujourd'hui et de ce qu'elle allait faire ensuite, sa vie pourrait en être changée à jamais. Et inutile de dire que si elle tentait un truc stupide comme dénoncer les rebelles, elle le regretterait rapidement. Jace lui jeta un nouveau regard inquisiteur qui donnait l'impression de transpercer sa cible à coups de flèches meurtrières.

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Claire Rutherford
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La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. Vide
MessageSujet: Re: La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes.   La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. EmptyLun 27 Juil - 18:57


La liberté n'induit pas l'égoïsme





Mais quelle idiote. Tu croyais vraiment qu’il allait suffire de quelques mots, d’une phrase prononcée avant d’y avoir réfléchit pour entrer dans la Résistance ? Cette pensée, ce simple mot me fit frissonner. Comment pouvais-je prétendre à y participer si sa simple pensée m’arrachait des frissons de peur ? De peur, vraiment ? Je ne pouvais pas me cacher que je redoutais au plus haut point ce que cela pouvait impliquer. Mais il y avait autre chose, un sentiment nouveau sur lequel je n’arrivais pas à mettre de nom. Un mélange d’excitation et d’espoir. Comme si je me trouvais enfin sur le bon chemin, alors que j’avais essayé de l’éviter pendant des années.

Les mots avaient dépassés ma pensée. Ou, au contraire, l’avaient précédée. Je ne regrettais pas ce que j’avais proposé –même si je ne savais pas vraiment dans quoi je m’étais lancée. Ces mots, il y a des années que j’aurais dû les prononcer. Sa réponse ne se fit pas attendre.

« Nous ne faisons pas de la garde d'enfants et personne ne peut protéger ton fils d'être sélectionné... Mais si tu es prête à te battre pour lui, pourquoi pas...  Mais avant tout, nous devons savoir de quoi tu es capable. Aide-nous, trouve-nous des informations et peut-être que nous pourrions faire quelque chose pour toi... »

J’attendais pertinemment le début de sa réplique. Je n’étais qu’une imbécile, jamais il n’allait me prendre au sérieux. Mes yeux s’écarquillaient à mesure qu’il parlait. Je m’obligeais à prendre une expression neutre, et mis toute la conviction que je pouvais dans ma voix :

« Quand il aura 12 ans je ne pourrais plus le protéger. Je ne peux pas attendre les bras baissés jusque-là, je ne resterais pas sans rien faire. S’il y a bien une chose dont je suis sûre, c’est qu’il faut que j’agisse maintenant avant de le perdre. »

J’espère que je l’avais autant convaincu que je ne l’étais désormais. Mes mains, à l’instar de ma voix, ne tremblaient plus. Un sentiment d’apaisement que je n’avais pas connu depuis des années m’abrita un instant. C’était furtif mais intense, et je savais que je ne le retrouverais que quand je saurais Aaron en sécurité. Je compris que ce n’allait pas être une mince affaire lorsqu’il reprit la parole :

« Avant tout, j'ai besoin d'en savoir un maximum sur toi. Ton nom, prénom, métier, âge, amis, famille... Et inutile de me mentir, je l'apprendrai tôt ou tard ! »

J’inspirais profondément, essayant de reprendre mon calme malgré le flux d’émotions qui me submergeait depuis quelques minutes.

« Je m’appelle Claire Rutherford, j’ai 28 ans, je vends des tissus, juste ici se trouve ma boutique… »

D’un large mouvement de la main je désignais tout autour de nous, les piles de tissus qui s’entassaient et que je devais ranger, le comptoir, la réserve.

« J’habite juste au-dessus avec mon fils, Aaron, il a 6 ans. Son père est mort aux Jeux l’année de sa naissance. Mes parents tiennent aussi une boutique un peu plus loin, à la périphérie du District. Des amis… j’ai quelques contacts au Capitole, que j’apprécie, la styliste du 10 par exemple, mais ici… ici on me prend pour une folle. »

Je regrettais aussitôt d’avoir prononcé ces derniers mots, je n’avais pas besoin de ça pour perdre en crédibilité. Ceci dit… s’il allait « enquêter » sur moi, il allait être au courant bien assez tôt J’essayais cependant de nuancer.

« C’est juste que depuis la mort de mon mari, je suis devenue assez… solitaire. Mais cela ne m’a pas empêché de pouvoir vendre mes tissus ici comme au Capitole, et de donner occasionnellement des cours de danse, car je suis aussi danseuse et… »

Je me tus. Si j’avais réussi à être claire au début, je m’emmêlais rapidement les pinceaux dans mes explications, et je partais dans tous les sens.

« Je comprends bien qu’il faut que je fasse mes preuves… Dis-moi ce que j’ai besoin de faire et je le ferais. Je ne sais pas comment cela fonctionne, tu t’en doutes, je ne sais pas ce que l’on attend de moi… »

J’étais lancée et j’avais l’impression que rien ni personne n’allait pouvoir m’arrêter.



© Truth.
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Jonathan C. Clark
« Invité »


La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. Vide
MessageSujet: Re: La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes.   La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ses actes justes. EmptyDim 20 Sep - 12:51


La liberté n'induit pas l'égoïsme...
Feat Claire

De ses deux pupilles glaciales, Jace transperçait le regard de la jeune mère. Se rendait-elle compte de l'impact d'un tel choix ? Se rendait-elle compte dans quel engrenage elle venait de s'introduire ? La moindre erreur signifiait la mort, une fausse vie dans laquelle elle ne serait plus jamais elle-même ! Parfois, elle aura à prendre des décisions, faire un choix difficile. La rébellion était plus importante que tout le reste. Un seul homme n'avait aucun poids dans une telle lutte. Même Sawyer devait le savoir, il était surement prêt à payer de sa vie le tribut de sa liberté, comme n'importe lequel d'entre eux. Cette femme serait-elle capable de vendre sa vie elle aussi ? Avait-elle les capacités de mentir à tous ceux à qui elle tenait sans éveiller le moindre soupçon ? Une personne avec des proches était toujours plus susceptible de craquer face à la pression du Capitole... Même si maintenant, elle faisait preuve de volonté et de détermination, elle pouvait toujours s'effondrer sous la pression du Capitole !

Voilà à quoi allait servir cet interrogatoire : se faire une première idée du profil psychologique de la jeune femme et évaluer les premières menaces potentielles. Tout d'abord, se concentrer sur la personne, en saisir les tics nerveux, analyser la gestuelle. Il perçut un soupçon de crainte quand son regard se planta dans le sien mais les traits de son visage étaient tirés, trahissant sa détermination et son envie de prendre part au combat. Ses yeux qui s'écarquillèrent en l'entendant parler trahissant sa surprise qu'elle tenta de contrôler presque immédiatement. Ensuite, se concentrer sur le ton de la voix, en saisir les subtilités et les variations de tons. Et enfin, le contenu, en tirer tout le contenu avant d'effectuer toute enquête préliminaire. Jace resta silencieux tout en effectuant son exercice.


« Quand il aura 12 ans je ne pourrais plus le protéger. Je ne peux pas attendre les bras baissés jusque-là, je ne resterais pas sans rien faire. S’il y a bien une chose dont je suis sûre, c’est qu’il faut que j’agisse maintenant avant de le perdre. »

Les tremblements de la jeune femme s'étaient arrêtés, la voix était plus posée, plus calme. Claire semblait beaucoup plus contrôlée que lorsqu'elle s'était mise à pleurer il y a seulement quelques minutes. Son envie de sauver son fils, voilà ce qui alimentait son esprit combatif. Et si son fils venait à mourir ? Continuerait-elle le combat ? Voudrait-elle se venger de ceux qui lui ont pris son enfant ? Encore un facteur à prendre en compte... Il reprendrait tout ceci à tête reposée plus tard de toute façon. Pour le moment, il se devait d'écouter et d'analyser ce que la jeune femme allait faire.

« Je m’appelle Claire Rutherford, j’ai 28 ans, je vends des tissus, juste ici se trouve ma boutique…
J’habite juste au-dessus avec mon fils, Aaron, il a 6 ans. Son père est mort aux Jeux l’année de sa naissance. Mes parents tiennent aussi une boutique un peu plus loin, à la périphérie du District. Des amis… j’ai quelques contacts au Capitole, que j’apprécie, la styliste du 10 par exemple, mais ici… ici on me prend pour une folle. »


Mère veuve, un jeune fils, une situation qui aurait pu être parfaite si ses parents ne vivaient pas si près d'elle. C'était sans parler de ses relations... Une styliste du Capitole... Il allait falloir enquêter sur elle et sur tout ceux qui avaient côtoyé Claire Rutherford de près ou de loin... Puis une chose avait piqué sa curiosité : on la prenait pour une folle ? Jace n'était pas vraiment au courant des commérages du District. Il ne vivait que pour la cause, le reste n'était que perte de temps... Voilà qu'il allait devoir prêter oreille aux rumeurs... Enfin, il chargerait un autre rebelle de faire ça pour lui... Son boulot serait que de recouper les informations et de prendre une décision ! De toute façon, faire un profil psychologique ne faisait pas partie de son domaine de compétences !

« C’est juste que depuis la mort de mon mari, je suis devenue assez… solitaire. Mais cela ne m’a pas empêché de pouvoir vendre mes tissus ici comme au Capitole, et de donner occasionnellement des cours de danse, car je suis aussi danseuse et… »

S'il suffisait d'être seul pour que l'on vous prenne pour une fou, Jonathan était le plus grand fou que Panem n'ait jamais connu ! Les gens ne se rendaient pas compte que créer des liens, c'était se créer des faiblesses, c'était se laisser atteindre par le Capitole. Finalement, Claire Rutherford avait un profil de solitaire... Un bon point pour elle ! Son travail de vendeuse de tissus lui permettait de se déplacer facilement jusqu'au Capitole... Autre point intéressant à creuser. Tout en écoutant ce que lui disait la jeune femme, il prenait des notes mentales. Impossible de se balader dans la rue avec un papier qui faisait l'inventaire des capacités physiques et psychologiques d'une personne sans sembler louche. Le reste n'avait aucun intérêt et Jace se permit de ne pas écouter. D'ailleurs, la jeune femme s'était arrêtée de parler pendant quelques instants avant de reprendre d'un ton sérieux.

« Je comprends bien qu’il faut que je fasse mes preuves… Dis-moi ce que j’ai besoin de faire et je le ferais. Je ne sais pas comment cela fonctionne, tu t’en doutes, je ne sais pas ce que l’on attend de moi… »

Pour le moment, rien du tout à part tendre l'oreille et collecter des informations. Ne cherche jamais à me contacter après aujourd'hui ! Ce sera moi qui te contactera le moment opportun. Au revoir, Claire Rutherford.

Sans rien ajouter de plus, il se dirigea une nouvelle fois vers la porte pour quitter cette maison. Peut-être avait-il perdu son temps ici ? Peut-être avait-il trouvé une future rebelle digne d'intérêt ? Il était trop tôt pour en décider... Pour l'instant, c'était simplement une femme qui en savait un peu trop. Il la ferait surveiller dès aujourd'hui comme garantie de sa bonne foi et collecterait des informations. Qui sait ? Un jour peut-être cette maman serait une rebelle... Il poussa un dernier soupir tandis qu'il tourna la poignée et se glissa à l'extérieur de la maison.

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