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 La curiosité ouvre les yeux sur le monde

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MessageSujet: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptySam 20 Déc - 16:18


La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Feat Aoline

La Moisson pour les prochains Hunger Games s'était terminée il y a seulement quelques jours. Bien sûr, son nom était susceptible d'être appelé et donc il devait assister à cet événement totalement cruel et sadique. Mais alors qu'il s'était tenu sur la place centrale à attendre l'annonce des enfants maudis, ses pensées étaient tournées vers une autre personne. Cette fille du district 3 qu'il n'arrivait pas à se sortir de la tête. Si jamais son nom avait était tiré au sort... Qu'importe ce que cela lui aurait coûté, il se serait porté volontaire pour cette folie ! Mais dans tout ce chaos, la chance ne semblait pas l'avoir abandonné. Ni son nom, ni celui de Clarissa n'était sorti ! Il en avait ressenti une telle joie même en sachant que deux autres tributs avaient été choisi à leur place et qu'ils avaient toutes les chances de mourir. Pour le moment, il n'avait qu'une idée en tête, retourner au district 3 et retrouver la femme qui hantait son esprit. Prétextant un accident avec une des machines la veille, il ne se rendit pas à l'usine ce matin-là. Il s'habilla avec sa veste à capuche noire qu'il rabattit sur sa tête et sortit chez lui. Il traversa le district en toute discrétion et s'engouffra dans un dédale de rues afin de semer d'éventuels curieux et pénétra dans le QG secret de la rébellion.
Alors qu'il s'apprêtait à monter dans le Cobra qui devait arriver dans quelques minutes, il fut alors arrêté par le chef de la Rébellion du district. Ce dernier était grand, massif et inspirait le charisme et l'autorité. Il était lui aussi ouvrier dans l'usine de textile du district et était comme un second père pour Jonathan. Ce dernier suivit son supérieur qui lui fit signe de le suivre. Ils marchèrent en silence pendant plusieurs minutes dans les souterrains de la ville. Le maître des lieux finit par briser le silence.


Jace... Je suis heureux de voir que tu n'es pas été choisi pour la Moisson une fois encore ! dit-il sur un ton totalement monocorde. Un chef se devait de rester impassible et ne pas s'attacher. D'ailleurs, ça tombe bien que je te croise maintenant parce que j'ai une mission à te confier. J'aimerais que tu te rendes au 11e et vérifier que tout se passe bien.
Cela fait une semaine que nous n'avons plus de nouvelles d'eux.

Vous craignez qu'une cellule de la rébellion ait été découverte ?

C'est bien possible en effet mais j'ai besoin d'une confirmation. C'est pour ça que je t'envoie sur place.

Bien entendu, tout ceci n'était pas du tout négociable. Une mission confiée par le chef devait être effectuée sur-le-champ. Il avait été l'un des meilleurs éléments de la rébellion du District et était celui qui se déplaçait entre les districts pour assurer les relations entre le 8e et les autres. Par ailleurs, ils étaient de nouveau de retour devant le quai et le Cobra était arrêté, attendant ses voyageurs avant le prochain départ. Son chef lui adressa un bref signe d'au revoir et le garçon monta dans le train.
Le trajet durant un bon moment, il se permit de dormir dans le train pendant une bonne partie du voyage. 20 minutes avant l'arrêt au district 11, il partit se changer pour mettre des vêtements typiques des lieux où il se rendait. Il choisit tout de même une veste avec capuche, ajusta sa tenue et rangea ses vêtements dans son sac.
Le Cobra s'arrêta en silence à la base souterraine du district 11. En portant son regard à travers les couloirs obscurs dans lesquels allait s'engouffrer le train, il songea au 13 et se dit qu'il fallait qu'il se rende sur place un jour. Rencontrer le chef de tous les rebelles... Surement une personne des plus intéressantes qu'il aurait la chance de connaître dans sa vie...
Il salua alors les rebelles chargés de surveiller le Cobra et confia son sac à un rebelle pour la journée. Il se dirigea ensuite vers la salle de réunion du QG et interrogea alors le chef de la rébellion du District. Ce dernier lui confirma la nouvelle, une section de rebelles, non rattachée à la gestion du Cobra avait été capturé par des Pacificateurs. En effet, lorsqu'une section de la rébellion d'un district est capturée, cette dernière suspend toutes ses communications avec les autres districts afin de ne pas les trahir si jamais le Capitole espionne leurs conversations privées. Une équipe d'intervention était déjà mise en place pour aller libérer les rebelles capturés. Jace se proposa pour aller faire de la reconnaissance afin d'aider l'attaque prévue dans deux jours.

Il sortit alors des souterrains à l'extérieur de la ville et se rendit alors vers le centre. Il en profita pour observer la frontière, la position des différents camps de pacificateurs, la place de leur QG et la situation locale. Les paysans exploitaient la terre, la situation semblait plutôt calme. Le vent de la rébellion soufflait moins fort qu'au 8e ici, c'était évident. Une fois arrivé à la place centrale, il examina d'un oeil discret le hangar ou était entreposé le grain et tous les produits agricoles qui étaient ensuite redistribués aux autres districts. De nombreux pacificateurs rodaient aux alentours afin de dissuader les voleurs. Mieux valait ne pas faire de vague pour le moment. Ce n'était pas aussi simple ici de voler de la nourriture !
Il s'éloigna alors de la place et se dirigea dans des petites rues. Il attendit quelques minutes avant de s'arrêter et de se retourner. Personne derrière lui... Un mince sourire se dessina sur ses lèvres.


Inutile de te cacher, je sais que tu me suis depuis mon arrivée en ville. Sors de ta cachette...
Il vit alors sortir une petite fille d'une douzaine d'années cachée dans l'angle de la rue. Tu ferais mieux de rentrer chez toi, tu n'as rien à faire ici.

Il lui adressa un regard perçant derrière sa capuche, l'analysant de la tête aux pieds. Cette fille était une habitante du district et semblait plutôt en forme. En comparaison des simples paysans, sa condition devait être bien plus importante. Soit elle était mêlée de près ou de loin au Capitole soit elle avait trouvé un autre moyen pour subvenir à ses besoins, comme la rébellion. Enfin, vu son jeune âge, il devait plutôt s'agir de ses parents. Dans tous les cas, elle semblait pas lui vouloir du mal. Si elle avait voulu l'attaquer, elle se serait déjà jetée sur lui. Puis ce n'était pas vraiment le meilleur choix à faire pour elle !
Maintenant, il fallait espérer que cette gêneuse le laisse tranquille afin qu'il puisse continuer à effectuer sa reconnaissance des lieux. Tout avantage était bon à prendre quand on veut infiltrer un bâtiment rempli de pacificateurs...

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MessageSujet: Re: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptyDim 21 Déc - 0:45



La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Avec Jonathan C. Gray



Ce matin là, je fus réveillée à l'aube, et je devais m’entraîner, encore, comme tous les matins. Je regardais alors mon journal d'entrainement, aujourd'hui c’était la chasse. Ma mère étais partie au capitole, j'en suis certaine car je ne la voyais plus, les tribus avaient été choisies. Alors à mon avis elle avait du partir pendant que je dormais. Père doit être occupé alors aujourd'hui je ne vais pas le déranger, j’enfile ma robe de chambre noire et verte. Avant de partir en direction de la salle de bain, la maison étais illuminée par de légers rayons de soleil. Arrivée dans la salle de bain, je laisse l'eau couler dans la baignoire. Sur la pointe des pieds, j'approche ma main droite de l'eau, me tenant sur le rebord de la main gauche. Une fois l'eau à bonne température, je place le bouchon pour laisser l'eau s'engouffrer dans la baignoire. Apercevant un flacon de bain venu tout droit du capitole, comme Il sentait bon, c'était à base de roses, J'en ai déversé dans l'eau en souriant, avant de me dévêtir pour entrer dans ce bain chaud. ce qui était bien, c'est que je n'avais pas à devoir chauffer de l'eau comme Aryana une amie.


Une fois dans l'eau, je ferme les yeux laissant mon esprit s'évader, rêvant de ma future chasse. Je me voyais avec mon arc en main et deux lapins peut-être même un pigeon ou deux ! Ces images en tête me faisaient sourire, la seule chose qui me faisait peur c'était les animaux sauvages. Car je savais par où passer pour éviter le plus possible les pacificateurs, je hais les pacificateurs. Eux et leurs grands airs qui vous prennent de haut ! Comme si vous n'étiez que de misérables moustiques, qu’ils pouvaient vous écraser comme de vulgaires fourmis ! A cette image mon sourire s'effaça laissant une grimace se laissait voir. J'attrape les rebords de la baignoire pour me relever, regardant autour de moi avant de commencer à me laver. Une fois propre comme un sous neuf, je sors de la baignoire en vidant. Je pars avec une simple serviette autour de mon corps en direction de ma chambre. Une fois dans la pièce, j'approche de la penderie pour trouver mes vêtements de chasse. J'attrape mon pantalon gris et mon tricot noir à manches longues. J'enfile le tout rapidement en regardant autour de moi à la recherche de mes bottes noires. Je les enfile en sautillant d’un pied sur l'autre. J’avais les cheveux encore mouillés et détachés mais cela ne me gênait pas.


M'approchant rapidement de la table sur laquelle étaient posé pain et gâteaux, je m’aperçus que je n'avais pas très faim. Du coup je pris seulement un sablé fourré à la confiture de fraise. Je finis par sortir de la maison fermant la porte derrière moi à clef. Je porte une dernière fois mon regard sur la maison, avant de partir en direction du centre ville. Un sourire se laissait voir au bout de mes lèvres, mais en route pour la forêt mon regard se posa sur un homme portant une capuche. Il me semblait bizarre sûrement pas du coin à en juger par sa démarche et sa tête tournant de chaque côté du district. Je me mis à le suivre lentement me cachant où je pouvais pour ne pas me laisser voir. Je pensais être bien cachée, que ma présence ne pouvait pas être détectée, mais je me trompais. Une fois qu'il fut dans la ruelle, je me plaquais contre le mur d'un magasin. Mais là ma surprise fut grande, il m’avait remarquée car il me le dit clairement.

- Inutile de te cacher, je sais que tu me suis depuis mon arrivée en ville. Sors de ta cachette...

Je finis par sortir de ma cachette comme l'homme me l'avait demandé, mais je restais quand même sur mes gardes. On ne sait jamais sur qui nous pouvons tomber, et c'est assez dangereux. Je relève mon regard sur le jeune homme devant moi, alors que je l'examine de haut en bas en silence. Son regard se porte à son tour sur moi, mais il reprend la parole et je l'écoute à nouveau.

- Tu ferais mieux de rentrer chez toi, tu n'as rien à faire ici.

Déjà il me parlait comme à une gamine et je n'aimais pas ça, il devait se dire c'est une  petite fille toute sage. Je redresse mon sourcil droit le fixant longuement, alors que son regard se fait perçant. Un frisson me parcourt l'échine, mais je ne me laisse pas faire bien au contraire. Alors j'avance vers celui-ci laissant mon regard dans celui de l'homme, prenant alors une posture sûre de moi.

Hum !  c'est plutôt  toi qui ne devrait pas être ici, si une petite fille de mon âge a pu  remarquer que tu n'étais pas du coin alors imagine un pacificateur ? Je devrais peut-être les prévenir  ne penses-tu pas ?

Je le toise d'un regard quelque peu sadique, ce même regard que mon père m’avait appris. Le masque que je devrais utiliser pendant les jeux, je ne sais pas du tout ce que ça donne. Peut-être un air à tomber par terre à force de rire, comme la première fois où je l'ai fait. Mon père en était tombé au sol, à force de rire. Je fais alors demi tour en reprenant la parole, le regardant à nouveau, il ne faut jamais tourner le dos a un inconnu !

Oui je serai sans doute récompensée, ravi de t'avoir rencontré l'inconnu. Et bon vent au capitole, où tu peux te présenter et te montrer gentil. Je te laisse le choix monsieur l'inconnu. Je peux aussi te regarder te faire tabasser sur la grande place. Une grimace parcourt mon visage, rien qu'en y pensant.

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Dernière édition par Aoline P. Standford le Lun 22 Déc - 19:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptyDim 21 Déc - 15:47


La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Feat Aoline

A aucun instant, le rebelle ne s'était senti en danger. D'accord, il y avait bien une personne qui le suivait mais de ce qu'il avait pu entrapercevoir, il s'agissait d'un enfant. Ce dernier ne faisait que le suivre, n'ayant pas pris soin d'alerter les pacificateurs à proximité. Il n'avait donc pas grand chose à craindre de cet individu. Néanmoins, il ne pouvait pas se laisser suivre plus longtemps. Il avait des choses plus importantes à faire que de promener un gosse à travers tout le district comme sauver des rebelles d'une exécution publique. Il n'avait pas don hésité un seul instant en entrant dans cette ruelle et en faisant sortir la personne de sa cachette. Cette dernière obtempéra. Il s'agissait d'une jeune fille d'une dizaine d'années environ. Elle était plutôt en bonne santé contrairement à la plupart des gens du district 11. Bon au moins, elle ne semblait pas menaçante mais son attitude la montrait assez sure d'elle. Comme s'il suffisait seulement d'un sourire suffisant et d'un air déterminé pour ébranler Jonathan... Le blondinet resta impassible tandis que la jeune fille lui lança ses menaces à la figure.

Hum !  c'est plutôt  toi qui ne devrait pas être ici, si une petite fille de mon âge a pu remarquer que tu n'étais pas du coin alors imagine un pacificateur ? Je devrais peut-être les prévenir  ne penses-tu pas ?

La jeune fille lui jeta alors un regard méchant et sadique. Mais pour qui se prenait cette gamine ? Elle devrait peut-être apprendre à se tenir si elle voulait éviter les problèmes à l'avenir. Qui sait ce qui pourrait bien lui arriver si elle tombait sur une personne un peu moins calme que lui, que cette personne commence à paniquer ? La mort d'une jeune fille ne serait pas tellement regrettée si cela avait permis à la rébellion de ne pas être découverte. Enfin, cela serait tout de même regrettable de tuer un enfant... Mais s'il n'avait pas le choix, il le ferait sans le moindre état d'âme en cet instant précis. Mais heureusement pour elle, Jace n'avait aucune raison de libérer sa lame. Ses menaces ne l'atteignaient même pas. Tout était prévu pour éviter ce genre de situation... Cela n'empêcha pas la jeune fille de continuer son petit manège sous le regard neutre du rebelle.

Oui je serai sans doute récompensée, ravi de t'avoir rencontré l'inconnu. Et bon vent au capitole, où tu peux te présenter et te montrer gentil. Je te laisse le choix monsieur l'inconnu. Je peux aussi te regarder te faire tabasser sur la grande place.

Elle avait dit cela avec le même regard sadique et vil qu'il n'avait que très rarement eu l'occasion de voir. En croisant ce regard, il repensa à elle. A leur première rencontre, elle avait eu pour lui le même regard haineux et sadique. Elle avait même tenté de le tuer sans y parvenir. Mais aujourd'hui, la situation était tellement différente. Lui qui voulait tellement la revoir, le voilà qu'il était coincé ici à parler avec une enfant qui se croyait plus maligne que tout le monde. Il soupira et avança d'un pas vers elle. Il vit alors une grimace se dessiner sur le visage de l'habitante du district. Cela ne correspondait pas vraiment à l'image d'une jeune fille haineuse et avide de sang. Son petit manège était terminé. Néanmoins, il demeura impassible sous sa capuche, se contentant de noter les détails avant de parler à son tour.

Tu as raison, je ne suis pas d'ici. Je suis là à titre exceptionnel, le Capitole m'a autorisé à quitter mon district d'origine pour venir voir mon grand-oncle qui est malade. D'après les médecins, il n'en aurait plus pour très longtemps. Mais comme c'est ma première visite, je me suis un peu égaré comme tu peux t'en rendre compte.

Il avait dit cela sur un ton plutôt neutre mais avec une pointe de tristesse dans la voix. Jonathan savait très bien jouer un rôle et de toute façon, il avait sur lui tous les papiers nécessaires pour prouver sa version des faits en cas de contrôle d'identité par un pacificateur un peu trop curieux. Aucune mission n'était à prendre à la légère, il ne faut jamais négliger sa préparation !

Après, toi et moi savons que les pacificateurs ont tendance à s'emporter un peu facilement. Je t'avoue qu'ils me font un peu peur, c'est pour ça que j'évite de trop leur parler. Enfin...il regarde autour de lui. Je devrais m'y retrouver à partir de maintenant, tu peux partir. Ca ressemble à la description que mon grand-oncle m'a fait des lieux.

 

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MessageSujet: Re: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptyDim 21 Déc - 22:21



La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Avec Jonathan C. Gray



J'avais passé ma matinée à suivre cet inconnu blond, qui m’avait parlé comme à une enfant. Et j'avoue que ce comportement me mettait hors de moi, je ne suis plus un gamine de cinq ans qui cours partout juste pour se défouler. Ce qu'il venait de me dire m'avais quelque peu énervée. Depuis quand juge t'on une personne sur son âge. Comme si je ne pouvais pas me montrer mature. Je penchais la tête sur le côté droit, mes yeux noisette étaient toujours plongés dans les yeux bleus du jeune homme, même si au moment où il s’approche de moi, un frisson me parcourra le corps. Comme si un courant d'air parcourait votre corps, et ne vous quittait plus avant un long moment. Ce jour là, je me demandais qui était cette étranger, il avait une curieuse démarche, il ne traînait pas des pieds comme les autres habitants. Mes yeux étaient posait sur l'homme devant moi, l'examinant d'un œil d’expert. J'aimais biens sa veste et sa capuche, mais bon, je trouvais que ça lui donner un air bizarre. Mais soudain, il semblait ailleurs, comme si son esprit vagabondait loin, je le remarquais car son regard devient vide pendant quelques secondes avant qu'il reprenne la parole.


- Tu as raison, je ne suis pas d'ici. Je suis là à titre exceptionnel, le Capitole m'a autorisé à quitter mon district d'origine pour venir voir mon grand-oncle qui est malade. D'après les médecins, il n'en aurait plus pour très longtemps. Mais comme c'est ma première visite, je me suis un peu égaré comme tu peux t'en rendre compte.


J'avais détourné le regard quand t'il me parla de son grand-oncle, j'espérais juste ne pas tomber dans un piège. Car j'avais baissé mes garde, j'avais peut-être une grande volonté mais quand ce la toucher une personne malade, j'étais comme de la guimauve. Mon regard se faisait alors plus doux, comme si j'étais devenue une tout autre personne. J'avais une pointe dans ma poitrine, si s'était vrai... je m'étais mal comportée. J'avais le regard placé sur mes pieds, tout en réfléchissant. J'avais étais mauvaise avec lui, même si je ne le crois pas vraiment. Bizarrement, une chose au fond de moi me disait de ne pas m’inquiéter plus que ça. Alors je relevais le regard sur le jeune homme, en fronçant les sourcils.


- Après, toi et moi savons que les pacificateurs ont tendance à s'emporter un peu facilement. Je t'avoue qu'ils me font un peu peur, c'est pour ça que j'évite de trop leur parler. Enfin... Je devrais m'y retrouver à partir de maintenant, tu peux partir. Ça ressemble à la description que mon grand-oncle m'a fait des lieux.


Je le regardais toujours avec un sentiment de ne pas mettre bien conduite. Je sortais délicatement de ma poche droite de pantalon, le sablé à la fraise que j'avais prise sur la table à manger que je n'avais pas encore entamé. Laissant un petit soupire filtré mes lèvres, je regardais celui-ci recouvert d'un mouchoir en soie bleu. Je me devais de réparer ma bêtise. Alors un sourire parcouru mon visage, regardant un peu autour de moi en silence. Puis j'attrapais la main gauche du jeune homme de ma main gauche. Commencent à marcher en espérant qu'il suive le mouvement, je devais être sur qu'il ne me mentait pas. J'avançais dans la petite ruelle de façon à prendre la suivante, regardant autour de moi, comme si j'étais espionnée. Mais j'en fais des tonnes pour rien, car, c'était encore un masque, le masque de la petite fille désolée.


Et bien suis moi on va le voir, et j'ai un cadeau pour lui ! Sa le fera sourire j'en suis certaine. Tu as peur... des Pacificateur, ces vieux hiboux de malheur. Un jour ils seront pendu sur la grande place, et ce jour la j'aurais le sourire jusqu’aux oreilles. Ils paieront pour tout le mal qu'ils ont pu faire.


J'avais enfin passé la première ruelle quand je m’arrêtais subitement, je viens juste de  me rendre compte que je ne savais pas ou je devais allée. Alors mon regard se porta sur le blondinet, tout en clignant des paupières je ne savais plus ou aller, J'avais la tête qui tournait dans tout les sens. Avant de laissait un soupire filtrer mes lèvres en mordillant ma langue par la suite. Je passais derrière lui pour le laisser passer devant moi, je ne pouvais pas m'amusé à me perdre dans les ruelles. J'avais toujours mon entrainement dans la forêt à faire, alors autant allée rapidement voir l'homme malade. Lui donner le sablé fourré à la fraise, et pouvoir allée chasser par la suite. Si les Pacificateurs étaient encore éparpiller un peu par tout, et non pas dans mon secteur.



Je te laisse me guidée maintenant, je n'ais pas vraiment envie de me perdre. Même si je suis d'ici je ne connais pas encore ce secteur. Mais j'apprends rapidement, ne t'en fait pas.


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MessageSujet: Re: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptyLun 22 Déc - 11:23


La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Feat Aoline

En vu de l'évolution de la situation, il était évident qu'il aurait du mal à se débarasser de la jeune fille. Il avait manqué de prudence mais cela n'arriverait plus. Puis, il n'était pas vraiment en danger de toute façon. La demoiselle ne semblait pas vraiment porté les pacificateurs dans son coeur. Rien que de penser aux démonstrations de tortures orchestrées par les forces de l'ordre, elle avait eu un rictus de douleur. Après tout, ce n'était qu'une enfant... Une enfant perspicace mais encore assez innocente et préservée de la violence, chose devenue banale dans la vie du blondinet. Néanmoins, il lui expliqua la raison officielle de sa venue ici. Un grand-oncle malade qui avait réclamé sa présence, une dérogation spéciale du Capitole lui avait permis de venir ici. Cela sembla toucher la jeune fille qui détourna le regard. Elle devait maintenant se sentir coupable de l'avoir importuné et menacé de l'emmener voir les pacificateurs. Très bien, cela serait plus facile de se débarrasser d'elle par la suite. Jonathan resta toujours caché derrière sa capuche, préférant masquer ses émotions à travers le voile sombre que celle-ci lui conférait. La petite fille du 11e releva les yeux vers lui tandis qu'il lui expliqua qu'à partir de maintenant, il devrait s'en sortir tout seul et qu'elle pouvait retourner à ses occupations de petite fille. D'ailleurs en la regardant, son accoutrement n'était pas vraiment adapté au travail agricole ou pour aller en cours. Un sac à l'épaule, des vêtements assez larges pour faciliter les mouvements et assez sombres pour se masquer dans un paysage arboricole. Cela lui était beaucoup trop familier pour qu'il ne reconnaisse pas des vêtements de chasse. Ceci pouvait expliquait sa condition physique au-dessus des standards du district. Mais il garda cette nouvelle information pour lui, préférant garder ses distances. Il n'était pas du genre à gaspiller sa salive, que ce soit avec une enfant ou n'importe quelle autre personne.

Malheureusement, la fille n'était pas prête à se séparer de Jace. Etait-ce par pur innocence ou bien était-elle toujours méfiante ? Les deux propositions se tenaient... Son malaise de tout à l'heure ne donnait pas l'impression d'être simulé et ses paroles de tout à l'heure soulignait sa méfiance naturelle. Décidément, il allait devoir trouver un moyen de se séparer de cette fille... En parlant de cette dernière, elle sortit de sa poche un gâteau enveloppé dans un mouchoir puis attrapa la main de Jace pour l'entraîner avec lui. Mais où comptait-elle aller ? Cela lui laissa quelques secondes pour réfléchir. Si cette fille voulait le suivre, il allait bien devoir trouver quelque chose.

Et bien suis moi on va le voir, et j'ai un cadeau pour lui ! Sa le fera sourire j'en suis certaine. Tu as peur... des Pacificateur, ces vieux hiboux de malheur. Un jour ils seront pendu sur la grande place, et ce jour la j'aurais le sourire jusqu’aux oreilles. Ils paieront pour tout le mal qu'ils ont pu faire.

Merci pour le cadeau... Ca lui fera certainement très plaisir.

Il ne pipa mot à propos des pacificateurs. Peur des pacificateurs... Pas vraiment mais mieux ne valait pas le crier sur tous les toits. Tout le monde était sensé avoir peur des pacificateurs, avouez le contraire serait fortement incriminant. Or cette jeune fille ne s'en cachait pas, elle ne semblait pas les apprécier du tout. Peut-être que dans quelques années, cette fillette, déjà chasseuse et avec de fortes convictions serait une force non négligeable de la rébellion du 11e district. Une future alliée...Mais pour le moment, il n'avait pas le temps pour cela. Il devait faire des repérages dans la ville. Peut-être qu'en repartant, il se renseignerait sur cette petite.
D'ailleurs, cette dernière s'était arrêtée en plein chemin. Elle venait visiblement de se rendre compte qu'elle ne connaissait pas la route qu'il fallait prendre. Elle lui jeta un regard puis un soupir avant de le laisser passer devant.


Je te laisse me guider maintenant, je n'ais pas vraiment envie de me perdre. Même si je suis d'ici je ne connais pas encore ce secteur. Mais j'apprends rapidement, ne t'en fais pas.

Sans dire un mot, le garçon avança à travers le dédale de rue, en prenant soin d'examiner la topographie des lieux. Dans sa tête se dessinait déjà une carte mentale du 11e district avec l'emplacement de cachettes, des pacificateurs et des lieux importants. Il se tourna vers la jeune fille qui arrêta pas de lui parler. Quelle pipelette cette gamine... Jace se contenta de marcher, ne lui répondant pas. Avait-il vraiment la tête de celui qui faisait la conversation ? Après plusieurs minutes, ils retournèrent sur la grande-place et le jeune homme se dirigea vers la rue qui partait vers l'ouest. Il savait exactement ce qu'il allait faire maintenant. La jeune fille était restée bien silencieuse pendant tout ce trajet, ce fut alors qu'il brisa le silence qui s'était instauré.

Pourquoi perds-tu ton temps avec moi ? C'est tout de même très gentil de ta part de venir mais tu m'as l'air d'être une fille pleine d'énergie. Je suis persuadé que tu as mieux à faire ce matin que de rester avec moi. c'est tout de même très gentil de ta part de venir.

Comme aller chasser par exemple... Enfin, il se doutait qu'elle n'allait pas le lâcher d'une semelle. Cette fille faisait son petit numéro de petite fille fragile mais cela ne prenait pas. Une enfant qui joue la candeur après le sadisme, c'était impossible à croire. Puis si elle avait voulu partir chasser, elle l'aurait laissé depuis longtemps. Tandis qu'il marchait, il finissait de prendre en compte les derniers éléments qui lui manquait. Maintenant qu'il avait collecté toutes les informations disponibles, il ne lui restait plus qu'à aller rendre une dernière visite aux rebelles. Puis sa mission serait terminée... Il pourrait enfin rentrer au 8e se reposer pour la journée avant d'aller la retrouver le lendemain.
Jace s'arrêta alors devant un grand bâtiment qui était en réalité l'hôpital du district. Il n'avait pas vraiment envie d'aller là-dedans mais il n'avait pas le choix, si cette fille continuait à le suivre, il allait devoir y entrer. Et vu comment elle s'était comportée tout à l'heure en apprenant la maladie de son prétendu grand-oncle, entrer dans ce bâtiment ne serait pas une grande joie pour la demoiselle.


Mon grand-oncle doit être quelque part à l'intérieur... Tu veux lui dire bonjour ? Avoir un peu de visite lui fera sans doute plaisir. Il ne doit pas voir beaucoup d'enfants ces derniers temps... Sinon, je peux très bien lui amener ton cadeau moi-même si tu ne veux pas entrer ! dit-il sur un ton condescendant.

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MessageSujet: Re: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptyLun 22 Déc - 19:20



La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Avec Jonathan C. Gray



Aoline marchait silencieusement, regardant quand même autour d'elle repensant à sa tache du matin. Mais elle trouverait une excuse au près de son père pour ne pas avoir chassé, pour le moment, elle semblait perdu dans ses songes. Elle ne savait pas vraiment quoi pensée de toute cette histoire. Jongler entre un masque et un autre, devoir changer autant de masques en si peu de temps, l'épuisait vraiment. Non pas physiquement, mais mentalement, mais elle ne se laissera pas abattre. Elle devait savoir se qu'il se passait et ne baisserait pas les bras si facilement. Elle continuait à marcher silencieusement, bien qu'elle restait muette, elle devait continuer à observer cet homme. Si son grand-oncle était bien malade, il aurait déjà du venir le voir. Quelque chose dans son récit ne collait pas. Et elle voulait savoir le fin mot de cette histoire. La prenait-il pour une fillette pas très futée ? Elle ne savait pas vraiment, mais cette simple idée, la blessait vraiment. S'il pensait vraiment qu'une histoire d'oncle malade pouvait tout arranger, il se mettait le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude ! Elle ne le lâcherait pas d'une semelle, ha ça, non, s'il y avait vraiment une qualité chez elle s'était bien sa volonté. Il ne pourrait pas la lui enlevait, à force de réfléchir, elle avait mal à la tête. La jeune fille finie par masser ses tempes du bout de ses doigts.

- Merci pour le cadeau... Ça lui fera certainement très plaisir.

Elle avait fini par relevé le regard sur le blondinet dont-elle ne connaissait pas encore le nom. Il la remerciait. C'était étrange, soit il vivait dans un monde imaginaire, et il avait une maladie mentale, soit il cachait quelque chose. Mais dans les deux cas cela commençait à lui courir sur le haricot. Cette histoire allée loin, vraiment trop loin à son goût. Elle continuait de regarder autour d'elle, regardant les personnes sur son chemin. Ils semblaient vraiment en piteuse état, et ça la touchait réellement, comment changer les choses, alors que le capitole est si puissant face a nous ? Elle ne le savait pas mais ce qu'elle savait, c'était qu'un jour peut-être, aussi loin soit-il, un nouvel air retentirai sans doute. Mais pour le moment elle ne pouvait pas vraiment faire quoi que ce soit, cette idée ne lui venait pas vraiment en tête. Elle seule contre le capitole ? C'est bien de rêver !


De rien, je suis sur que ça va l'aider à aller mieux ! Ce sablé vient de la boulangerie, ils sont délicieux. Je pense aussi venir lui en apporter tout les jours, sa lui rendra le sourire. Et sa l'aidera à remonter la pente avec une boisson chaude. Des sourires, et du courage à vous en faire remonter le moral !


Ces mots sortaient de sa bouche comme une douce mélodie, et pour la première fois elle était sincère. Elle espérait de tout cœur qu'il ne lui mentait pas, qu'elle se trompait vraiment. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait parlé de sa rancœur contre les pacificateurs, chose qu'elle ne disait jamais en présence de personnes. Peut-être pour le tester plus en profondeur. Elle continuait à marcher dans les ruelles, elle avait l'habitude de marcher longtemps. Alors tout le long du trajet, elle resta silencieuse à nouveau. La fillette ne se plaignait même pas, continuant de regarder le paysage et les habitants. Elle pu voir une vieille dame laisser tomber son panier, trois de ses pommes étaient tombé dans la boue. Aoline finit par attraper la main du blondinet, et le tira en direction de cette vieille femme. De façon à lui ramassait les pommes, avant de les tendre au blondinet. Le temps qu'elle tire un autre mouchoir en soie rose, avec le qu'elle elle retira la boue. Une fois les pommes en bonne état, elle les rendit à la vieille dame, avant de repartir.


- Pourquoi perds-tu ton temps avec moi ? C'est tout de même très gentil de ta part de venir mais tu m'as l'air d'être une fille pleine d'énergie. Je suis persuadé que tu as mieux à faire ce matin que de rester avec moi. C’est tout de même très gentil de ta part de venir.


Et bien parce que ton grand- oncle es malade, et qu'il ne faut pas laisser une personne malade sans visite. Puis sa lui rendra sans doute le sourire, et pour te répondre, oui, j'avais bien quelque chose à faire. Mais j'ai décidé de rendre le sourire à une personne, alors ce que j'avais à faire passera en dernier. Si tu pense pouvoir de débarrassé de moi, crois moi tu n'y arriveras pas.

Par la suite, elle continua de marcher silencieusement, en souriant d'un fin sourire et partant à nouveau dans la direction qu'il lui montrait. Celui-ci ne pouvait pas le voir, mais elle effaçât complètement son sourire, de peur qu'il finisse par le voir. Elle le laissa à nouveau avancer devant-elle, le suivant toujours dans la trajectoire. Une fois arrivée sur place, Aoline fronça les sourcils, elle était avec lui devant un hôpital, elle tourna le regard vers le jeune homme d'un air dubitatif. La surprise fut vraiment grande pour la jeune fille, qui pensait aller dans une maison et non pas dans l’hôpital du district...


- Mon grand-oncle doit être quelque part à l'intérieur... Tu veux lui dire bonjour ? Avoir un peu de visite lui fera sans doute plaisir. Il ne doit pas voir beaucoup d'enfants ces derniers temps... Sinon, je peux très bien lui amener ton cadeau moi-même si tu ne veux pas entrer !


Maintenant que je suis ici, tu penses vraiment que je vais me dérobée ? Oh que non, je vais lui donner le gâteau, et je vais faire tout mon possible pour l'aider. Je viendrais comme je te l'ai dit tout les jours pour lui donner une boisson chaude et un ou deux sablés, ou ce qu'il aime ! D’ailleurs je viens de pensée à un truc, qui est tu ?


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MessageSujet: Re: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptyMer 24 Déc - 18:04


La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Feat Aoline

De rien, je suis sur que ça va l'aider à aller mieux ! Ce sablé vient de la boulangerie, ils sont délicieux. Je pense aussi venir lui en apporter tout les jours, sa lui rendra le sourire. Et sa l'aidera à remonter la pente avec une boisson chaude. Des sourires, et du courage à vous en faire remonter le moral !

La réponse de la jeune fille à pourquoi elle voulait à ce point l'accompagner le fit doucement sourire.

Et bien parce que ton grand-oncle est malade, et qu'il ne faut pas laisser une personne malade sans visite. Puis ça lui rendra sans doute le sourire, et pour te répondre, oui, j'avais bien quelque chose à faire. Mais j'ai décidé de rendre le sourire à une personne, alors ce que j'avais à faire passera en dernier. Si tu penses pouvoir te débarrasser de moi, crois moi tu n'y arriveras pas.

S'il avait vraiment un grand-oncle malade, voir une jeune fille aussi débrouillarde le ferait surement sourire. Mais comme cette fille ne semblait pas seulement faire ça par envie d'aider son prochain, cela donnait un autre sens à sa dernière phrase. "Si tu penses pouvoir te débarrasser de moi, crois-moi tu n'y arriveras pas !" En fait, il avait plusieurs moyens de le faire. L'envoyer balader comme n'importe quel autre enfant aurait été le plus simple. Mais si cette gamine jouait à la plus maline et allait voir les pacificateurs, Jace allait perdre une bonne partie de sa journée à s'expliquer avec eux. Mieux valait donc éviter cette option pour le moment ! Puis si elle tenait tant que ça à aller voir son grand-oncle, il allait l'amener. Ce qu'il s'apprêtait à faire allait surement dégoûter la jeune demoiselle mais c'était pas son problème de toute façon. Il se dirigea lentement vers l'hôpital de la ville, vérifiant que la fille se trouvait encore derrière lui. Ce petit manège avait déjà duré bien assez longtemps. Il ne manquerait plus qu'elle soit partie sans prévenir...
Jonathan se tourna vers Aoline qui sembla assez surprise de voir qu'elle allait entrer dans un hôpital. Elle devait surement s'attendre à se rendre chez un particulier... Pour la dernière fois, il tenta de la dissuader de le suivre mais la petite fille demeurait toujours aussi déterminée.


Maintenant que je suis ici, tu penses vraiment que je vais me dérober ? Oh que non, je vais lui donner le gâteau, et je vais faire tout mon possible pour l'aider. Je viendrai comme je te l'ai dit, tous les jours pour lui donner une boisson chaude et un ou deux sablés, ou ce qu'il aime ! D’ailleurs, je viens de penser à un truc, qui est tu ?

Très bien, j'avais juste dit cela pour te préserver... Mais allons-y !

A ces moments, le rebelle entra dans le bâtiment, suivi de la jeune fille. De tous les côtés, on pouvait voir les lits entassés, les médecins soignant les blessés et les malades tant bien que mal. L'odeur du sang flottait dans l'air, se mélangeant à la transpiration et à la moisissure qui attaquait les lieux. Pas les meilleures conditions pour administrer des soins, n'est-ce pas ? En même temps, le 11e était l'un des districts les plus pauvres... Attraper une infection signifiait pratiquement la mort, la médecine se rapportant principalement à l'utilisation d'herbes médicinales et quelques produits hors de prix venant du Capitole. Ce système privilégiait les riches aux détriments des plus méritants et démunis. Un rictus de colère se dessina sous la capuche du blond qui se frayait un chemin à travers la foule. Il s'adressa alors un médecin sur les lieux qui lui chuchota quelques mots à l'oreille, visiblement désolé. Jace hocha lourdement la tête et repartit sans dire un mot. Sans même s'arrêter, il s'adressa à la jeune fille.

J'apprécie grandement ce que tu fais, merci. Mais je n'ai aucune envie de te faire la conversation ! C'est toi qui me suis et pas l'inverse !

Il avait dit ceci sur un ton calme et posé. Nulle colère ne transparaissait dans ses paroles. Par ailleurs, il n'était pas énervé contre cette jeune fille, il venait juste d'énoncer des faits après tout. Il se dirigea alors vers la seconde aile du bâtiment, gardé par une bâche blanche opaque. Sans demander la moindre permission, il se dirigea de l'autre côté. Une odeur pestilentielle monta vers ses narines. L'odeur de la mort... De ce côté ci, il n'y avait que deux personnes pour garder les lieux. Jonathan se dirigea vers une infirmière, ôta sa capuche et baissa la tête d'un air désolé.

Je viens d'apprendre à l'instant ce qui vient de lui arriver... Pourrais-je le voir ?

Sa voix semblait comme déformée par la tristesse. Mais étrangement, celle-ci était sincère. Ce qu'il venait d'apprendre l'avait touché, comme à chaque fois... Bien sûr, avec le temps, cette tristesse devenait de plus en plus fugace et éphémère mais jamais, elle n'avait totalement disparu.
Il entra alors dans la pièce que lui désigna l'infirmière et vit alors le cadavre allongé sur le lit de fortune présent dans la chambre. Une larme tomba sur le sol... Jonathan avança lentement vers le corps sans vie de la personne. Cette dernière avait la cinquantaine, les cheveux blancs et des vêtements abîmés par le passage du temps. Son visage arborait une expression calme et apaisée. En réalité, cet homme était un rebelle du district qui avait été l'un des premiers contacts de Jonathan. Il y a quelques semaines, l'homme avait été empoisonné... Encore une ruse du Capitole ! Faisant passer pour une maladie, il avait été admis dans l'hôpital et avait fini par décéder il y a deux jours. Perdre un compagnon d'armes... C'était le plus dur dans cette guerre ! Mais voilà que la tristesse avait déjà disparu, laissant place à une haine encore plus grande envers son ennemi. Pas d'états d'âmes, pas de tourments, de sentiments !
Un colère froide s'empara de lui, toujours la tête baissé, il rabattit sa capuche sur sa tête. Il s'installa sur une chaise et regarda son ancien compagnon d'armes maintenant mort.
Il releva alors ses yeux bleus, camouflés derrière sa capuche et croisa alors le regard de la jeune fille. Le rebelle avait le regard vide, totalement inexpressif. Dans ce genre de moment, il se déconnectait de tout pour éviter de ressentir quoi que ce soit.


Je crois que ta visite a tourné court petite ! Tu ferais mieux de filer maintenant...

Il baissa de nouveau la tête vers le sol, réfléchissant à la future attaque des rebelles contre le QG des pacificateurs. Ils allaient tous payer pour ça ! Il allait tout faire pour cette prochaine attaque soit un succès même s'il n'allait pas y participer. De nouvelles possibilités étaient encore à envisager. Il n'avait fait que les repérages au sol, peut-être qu'en prenant de la hauteur, il pourrait voir les choses sous un autre angle.
A côté de Jace se trouvait toujours un cadavre et une petite fille... Mais maintenant, il n'en avait plus rien à faire, il s'était réfugié dans son cocon. Il avait un objectif à remplir !

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MessageSujet: Re: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptyMer 31 Déc - 0:00



La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Avec Jonathan C. Gray


Je le suivais toujours. Une fois devant le bâtiment mon cœur s'emballait dans ma poitrine, je n'avais  vraiment pas pensé que j'allais déboucher sur un hôpital. Mes jambes tremblaient rien quand regardant le bâtiment, mais je ne pensais pas qu'il puisse le voir.  Je ne veux pas vraiment le suivre là dedans, mais maintenant que je suis là j’y suis bien obligée. Je finis par prendre une profonde inspiration, regardant par la suite le blondinet. Qui n’avait visiblement pas envie de me dire son prénom, ça commençait vraiment à me fatiguer. Le jeu du chat et de la souris a assez duré. Je pense que ça suffit, je veux voir cet homme lui donner son sablé. Mais après tout ça c'est fini, le jeu des questions commence et je ne vais pas le ménager. Mon mal de tête était toujours présent, ma respiration était toujours paisible alors que mon regard lui était placé sur la porte du bâtiment. Je me demandais ce que je pouvais voir à l'intérieur, et dieu sait que ça ne sera pas joli.


Je le voyais marcher en direction du bâtiment droit devant nous, c'est alors que je repris la marche à mon tour. Fixant le bâtiment alors que chaque pas que je pouvais faire me donné envie d'arriver plus rapidement. Une fois à l'intérieur j'avais le souffle coupé, je voyais des lits entassés. Je pus voir des médecins circulaient, essayant tant bien que mal de soigner des blessés. Cette scène m’avait ralentie, comme si on m'avait faite trébucher d’une croche pattes. Mais j'avais maintenant des hauts le cœur, l'odeur du sang mélangé à la transpiration et à l’odeur de moisissure me donnait envie de vomir. Heureusement que je n'avais plus rien dans le ventre sinon, je pense bien que j'aurais vomi mes tripes. J'avançais lentement regardant tous ces lits avec des malades, des personnes ayant perdu des membres. Leurs cris de douleur je pouvais les entendre, ça m'était vraiment insupportable de voir autant de personnes dans cet état. Mais je devais continuer à avancer même si c'était dur, je regardais maintenant le jeune homme faire des messes basses avec un médecin.

- J'apprécie grandement ce que tu fais, merci. Mais je n'ai aucune envie de te faire la conversation ! C'est toi qui me suit et pas l'inverse !

C'est toi qui m’as dit que tu allais voir une personne malade, pas moi. Alors oui je te suis car je ne souhaite pas le voir mal dans sa peau, dans un lieu aussi pitoyable...

J'avais dit ça sur un ton calme, mon agacement ne se laissait pas entendre dans cette phrase. J'avais vraiment envie de rencontrer cette personne, de lui donner ce sablé, de l'amuser comme je le pouvais. Je ne jouais vraiment plus, j'avais abandonné depuis quelques temps maintenant, je ne pense pas que l'on peut vraiment jouer la comédie sur une personne dans un lieu pareil. J'avais repris la marche à mon tour vers la seconde aile du bâtiment, ce coté là était gardé par une bâche blanche. Cette bâche me semblait étrange, je n'en avais jamais vu. Une fois la bâche passée, une forte odeur m'avait fait toussée, à plusieurs reprises. Cette odeur était étrange ce n'était pas la même que celle de l'entrée, ce coté était beaucoup moins gardé que l'autre, seulement deux personnes étaient dans le lieu. Pour la première fois je pus le voir retirer sa capuche, parlant à une jeune femme.


Le timbre de sa voix avait changé, il était vraiment sincère en parlant avec la jeune femme. Dans sa voix j'avais ressenti son sentiment de tristesse, là mon cœur lui se serra dans ma poitrine, comme si quelqu'un le tenait fermement dans sa main. Comme si mon cœur allait m'être arraché. J'avançais maintenant lentement dans la pièce où ce trouvait le corps de la personne, posé sur un lit de fortune comme dans l'entrée. J'avais fini par m'habituer à l'odeur du lieu, j'approchais lentement en mordillant ma lèvre inférieure. Tout en regardant le corps de l'homme, sa poitrine ne se gonflait plus son teint était blanc. Mon cœur se serra à nouveau et bien plus que tout à l'heure, je relevais le regard sur le blondinet mais aucun mot ne put sortir d'entre mes lèvres.


- Je crois que ta visite a tourné court petite ! Tu ferais mieux de filer maintenant...

Je... je suis désolée... toutes mes... condoléances, je.. je ne peux pas te laisser comme ça.

J'avais dit cette phrase en essayant de reprendre mon souffle, il était court, je ne savais plus quoi faire ou que dire. Je fixais l'homme sur le lit qui semblait paisible, j'approchais maintenant du blondinet de façon à le regarder. Puis je ne sais pas vraiment pourquoi mais je me suis installée sur ses genoux, passant mes bras derrière son dos. De façon à le serrer contre moi, j'avais des larmes qui roulaient sur mes joues, mon teint lui était pâle. Je ne savais plus quoi dire ou faire, alors je suis resté contre lui en silence sur ses genoux.


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MessageSujet: Re: La curiosité ouvre les yeux sur le monde   La curiosité ouvre les yeux sur le monde EmptyMar 6 Jan - 23:21


La curiosité ouvre les yeux sur le monde
Feat Aoline

L'avait-il fait exprès ? D'emmener cette jeune fille voir un cadavre. Avant d'entrer dans l'hôpital, Jace ne savait pas que son compagnon d'armes était mort, personne ne lui avait annoncé la nouvelle. Néanmoins, depuis le temps que cet homme était à l'hôpital, inconsciemment, il devait savoir ce qui l'attendait en entrant dans cette pièce. Puis il n'avait pas demandé à Aoline de le laisser. Non, il l'avait mené face à un homme mort et ce dernier se trouvait seulement à quelques mètres d'eux. Cependant, le garçon s'était coupé du monde. Sa haine pour le Capitole lui permettait de ne pas se laisser aller à la tristesse. La jeune fille qui l'accompagnait, il l'avait déjà pratiquement oublié. Son regard était tourné vers le sol. Son esprit était totalement tourné vers la prochaine attaque des rebelles du district contre le QG des pacificateurs.

Je... je suis désolée... toutes mes... condoléances, je.. je ne peux pas te laisser comme ça.

Cette petite voix fluette et peu assurée le sortit de sa réflexion. Il croisa alors le regard coupable et empreint de tristesse de la jeune fille. Cette dernière s'approchait lentement de lui. Jonathan ne savait pas du tout quoi faire. Cette fille... Rien que de la regarder, il se sentait différent. Non, il n'était pas troublé ou même triste mais cette fille, par sa simple présence et son regard le rendait incapable d'esquisser le moindre mouvement. Cette jeune adolescente était tellement différente de lui. Si ouverte... Si franche et si émotive... S'était-il déjà exposé ? Non bien sûr, cela aurait été une faiblesse apparente. Cependant, son coeur s'était quelque peu ouvert au monde et les sentiments d'Aoline le touchèrent au fond de lui. De façon si ténue, si subtile qu'il ne s'en rendit pas compte mais cela était indéniable. Tout ceci grâce à une pro-capitole du district 3 qui avait failli le tuer. Comme la vie peut parfois être ironique...
Jace resta alors impassible tandis que la jeune fille avançait encore et toujours vers lui. La fille du 11 s'installa alors sur ses genoux et se blottit contre lui. Elle se mit alors à pleurer en plaquant son visage contre le torse du blondinet. Ce dernier écarquilla les yeux quelques instants lorsque la jeune fille lui enserra la taille et faillit la repousser avec force. Cependant, les pleurs de la demoiselle le retinrent. Etait-il allé trop loin avec elle ? Peut-être aurait-il mieux fallu de faire demi-tour lorsqu'il avait appris la mort de l'homme qui se trouvait encore près d'eux... Un vague sentiment de culpabilité s'empara alors du rebelle qui posa alors une main maladroite sur la tête de la jeune fille. Il ne savait pas du tout quoi faire... Les relations sociales, c'était pas vraiment son truc !


Ca va aller...

Les relations sociales, comment dire... Cette fille continuait à pleurer, encore et encore. Il n'avait aucun moyen de la calmer... Sa veste commençait à être trempée par les larmes de la demoiselle. De plus, il commençait à se sentir plus gêné qu'autre chose d'avoir cette fille qui pleurait en le serrant contre elle. D'ailleurs, les infirmières le regardaient d'un air inquisiteur. L'une d'elles finit par les rejoindre pour leur demander de sortir.

Cette fillette n'ira pas mieux en restant ici. Vous feriez mieux de lui faire prendre un peu l'air.

Jonathan hocha la tête, repoussa la jeune fille avec douceur et remit sa capuche sur la tête. De toute façon, il n'avait rien d'autre à faire ici. Puis il n'allait pas laisser la fille ici à pleurer. Il poussa alors la jeune fille encore sanglotante devant lui pour l'aider à sortir. Cette dernière ne semblait pas vraiment capable de lui résister de toute façon et les deux compagnons se retrouvèrent à l'extérieur du bâtiment. Le soleil devrait certainement l'aider à reprendre un peu du poil de la bête. Qu'allait-il faire maintenant ? La laisser là seule ? Déjà qu'il se sentait quelque peu coupable de l'avoir faite pleurer, il n'allait pas la laisser là ! Il s'agenouilla devant elle pour la regarder droit dans les yeux à travers sa capuche.

Désolé pour ça... Tu te sens mieux ?

Il avait dit cela d'une voix pratiquement impassible seule une très légère marque de culpabilité résidait dans sa voix. Mais qu'allait-il faire maintenant ? Il ne pouvait pas lâcher cette fille dans la nature comme ça dans cet état. Cela semblerait trop louche et on lui poserait encore plus de questions. Et il n'avait aucune envie de se faire remarquer davantage... Déjà qu'il avait dû se rendre à l'hôpital... Il posa une nouvelle fois sa main sur la tête de la jeune fille et lui parla à travers les ténèbres de sa capuche.

Tu avais pas un truc à faire ce matin ? demanda-t-il.

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