Caractère du personnage -
Fort et faible à la fois, voilà bien quelque chose de paradoxale, mais cela me reflète tellement. En effet après un accident lorsque je n'avais que treize ans, durant lequel j'ai souffert en silence de ma blessure, tout en étant abandonné à mon sort, mon corps a perdu énormément de force et peu importe le temps qui est passé depuis, il ne pourra jamais retrouver son état initial. Ainsi je n'ai pas la puissance physique, l'agilité des autres jeunes de mon âge. Par contre, après ce que j'ai vécu, j'ai eu le courage et la volonté de me relever et de continuer à avancer, jour après jours, afin de passer du temps avec celle à qui je dois ma survie entre autre, Elina C. Clarke.

Depuis la nuit qui a changé ma vie, je suis devenu légèrement ''je-m’en-foutiste''... enfin dans le sens où je ne prend plus que ce qui compte vraiment à cœur, j'ai plus envie de perdre de temps avec tout ce qui est secondaire. Ainsi, jusqu'à aujourd'hui, je me fichais complètement de la situation de PANEM, je me contentais de vivre tranquillement dans mon District.

Favorisé, je le suis devenu depuis quelques années déjà, depuis qu'Elina m'a permit de vivre à ses côtés dans la maison des Vainqueurs. Ainsi, j'attire maintes jalousie et surtout des insultes, car les gens ne comprennent pas comment un petit gars abandonné par son père et sans la moindre importance avait pu attiré son attention à elle. Bien que c'est dur d'entendre tout ça, je fais abstraction et me contente de tracer ma route aux côtés de ma Bienfaitrice.

Dure réalité que ce que j'ai vécu, du coup, quel autre moyen d'évasion que de me mettre à rêver?! L'imaginaire est devenu comme un refuge pour moi lorsque je n'ai plus l'envie d'affronter ce à quoi je suis confronté, en particulier lors de la période de la moisson, même si du coup, j’appellerais plutôt ça des cauchemars que des rêves. Mais à quoi puis-je bien penser dans ces circonstances?! A ce qu'aurait pu être ma vie sans certains événements, ce qui est un bon moyen de réflexion et après ça, je suis pas forcément déçu, car j'aime la vie que j'ai maintenant aux côtés d'Elina, sans oublier mes rencontres peu fréquentes avec Amy, qui sont toujours un grand plaisir.

Confiance, quelque chose qu'il m'est devenu extrêmement difficile à accorder aux autres... pour le prouver, actuellement, il n'y a que deux personnes à qui je me confie pleinement sans la moindre tabou. La première car elle est comme la grande-sœur que j'ai jamais pu avoir par l'absence de père et de mère et la seconde car elle a vécu le même type de traumatisme que moi et que juste à l'aide d'un regard nous nous comprenons mutuellement. Elles sont tout pour moi et malgré mes faiblesses physique, je peux vous assurer que je ferais tout ce qui m'est possible pour leur permettre d'être heureuse, elle le mérite tellement.

Peurs, oui comme tous les êtres normaux, j'en ai bien entendus: perdre les deux personnes qui me sont chères ; être sélectionné lors de la moisson sont mes deux principales. Mais en dehors de cela, depuis cette fameuse nuit, si je suis seul dehors la nuit, il est fréquent de me voir aux aguets, suspectant le moindre bruit, le moindre mouvement, car peur de revivre cette chose qui m'est arrivé lors de mes treize ans, mais aussi parce que j'ai peur de me retrouver nez à nez avec des personnes aux mauvaises intentions et dangereuses.

En résumé, traumatisé à jamais par une certaine nuit, faible physiquement et peureux dans certaines situations, néanmoins, ne sous-estimait pas l'eau qui dort.

Histoire du personnage -
Aussi loin que remonte mes souvenirs, je n'ai jamais rencontré celui qui m'avait permit de naître. Vivant uniquement aux côtés de ma bien-aimée mère, mes premières années furent pas facile car nous étions loin d'avoir le nécessaire pour vivre correctement, mais malgré tout, je ne me souviens pas avoir été triste, elle était toujours avec moi et c'était là tout ce qui comptait. Et oui, j'étais n'importe quel autre enfant, la seule dont j'avais besoin en priorité était ma mère et bien que l'absence de mon père se ressentait, il ne m'a jamais vraiment manqué, vu que je ne l'avais jamais vu et que ma maman ne me parlait jamais de lui.

Les années passèrent ainsi sans le moindre réel évènement notable jusqu'à ce que lors de ma septième année, un premier traumatisme se manifeste. Une journée qui commençait normalement, elle me conduisit à l'école afin que je sois éduqué comme les autres petits de mon âge, bien que je n'étais pas détesté, je n'étais pas non plus aimé de mes camarades -pour l'instant du moins-. La nuit tomba et sonna alors la fin de la classe, je sortis afin d'attendre ma génitrice... trente minutes passèrent... une heure... puis deux heures... je m'étais assis, car j'avais eus mal aux jambes en restant autant debout. Je finis par rentrer dans notre chez nous tout seul, sursautant au moindre petit bruit qui parvenait à mes petites oreilles, il faisait noir complet après tout, comment ne pas avoir peur hein?!

Et ce fut bien pire lorsque je parvins à regagner ma demeure et que je vis ma mère étendue sur le sol. Bien entendu je ne compris pas ce qui lui arrivait sur le moment et n'ayant aucune compétence spécifique, je ne pus que poser ma tête sur son ventre, les larmes coulant des mes yeux, jusqu'à ce que le sommeil me gagne et le noir se fit totale. Le lendemain, quelqu'un frappa à la porte, mais comme celle-ci était ouverte, il entra sans attendre la permission, il remarqua alors ma génitrice et ses étranges bosses un peu partout sur elle, il s'approcha et lui ferma les …. Il se tourna ensuite vers moi et s'excusa, me disant qu'elle avait rejoint mes grands-parents. Ainsi je fus laissé pour compte, personne ne s'occupait de moi, aussi je n'eus pas d'autre choix que d'apprendre à me débrouiller par moi-même si je voulais avoir une chance de survivre et ce malgré que je n'étais encore qu'un petit garçon.

Certes, dans un premier temps, les Pacificateurs qui finirent par apprendre le décès de ma génitrice par le bouche à oreilles, me prirent et me mirent dans un orphelinat. Mais je n'ai jamais réussi à me sentir chez moi là-bas, pourtant j'aurais pu, j'aurais du même, mais malgré que tous les autres enfants eux aussi n'avaient plus leur parents, ils n'ont jamais cherchés à m'apprécier réellement, alors je me suis contenter de ma solitude. La journée, nous avions tous la classe et une maîtresse se déplaçait carrément, ce qui évitait que nous soyons mélangés avec les enfants dont les parents s'occupaient d'eux, car les adultes ne voulaient pas que ça dégénère d'une manière ou d'une autre. Pour moi, dès que l'enseignante rentré, cela signifiait découverte, contrairement aux autres qui eux allaient faire leurs devoirs, moi je m'esquivais et me rendait en forêt, là où ma maman aimait m'emmener autrefois. C'est ainsi qu'au contact de la nature, je me mis à apprendre tout ce qui concernait la faune et la flore. J'appris de moi-même à poser des pièges rudimentaires et quelle joie lorsque je parvenais à capturer un quelconque animal, c'était si rare que ça fonctionne.

La vie continua son cours tranquillement, quatre années étaient passée. Je m'étais améliorer en classe depuis lors, mais aussi et surtout, dans la pose de pièges, que j'arrivais à parfaitement dissimuler, me permettant d'attraper du gibier sans soucis. J'avais également réussi à me construire une belle cabane en bois, avec un beau toit sans la moindre fuite, ce qui était mieux lorsqu'il se mettait à pleuvoir, car au début, je finissais toujours trempé, tellement y avait d'espace. Quatre ans que ma mère avait hélas quittée notre monde et comme l'âge légitime pour bosser à la centrale comme les autres était de douze, j'avais encore une longue année devant moi. Ne supportant plus l'espace de plus en plus réduit du dortoir à l'orphelinat, je décidais de quitter les lieux et passer mes 365 jours à venir en osmose avec la nature.

Puis lorsque j'eus l'âge de douze ans, je pus enfin obtenir mon droit d'entrer à la centrale, ainsi qu'un emploi dans la maintenance électrique de cette dernière. Le début ne fut pas du tout facile, beaucoup de choses nouvelles à garder en mémoire, des manipulations à faire et d'autres à ne surtout pas faire, sauf si j'avais envie de terminer rôti de l'intérieur. Heureusement, mon chef prit un certain pour m'expliquer en détails les rudiments du métiers, ainsi au fil des mois, je parvins, malgré mon âge, à trouver mes marques pour fournir un travail correct et mériter la paye qui tombait toutes les fins de mois. Ainsi, je pus emménager dans la maison où j'avais grandis au côté de ma génitrice et qui m'appartenait d'un point de vue l'égal vu que j'étais son seul héritier.

Le temps passa, je m'étais adapter à mon nouveau travail et dès que j'en avais le temps, je continuais à ramasser du gibier, pour arrondir les fins de mois, ou simplement par simple plaisir de me cuisiner un peu de viandes fraîches. En plus de m'apporter rémunération, la travail à la centrale m'apporta autre chose, j'apprenais à manipuler l'électricité, ce qui était quelque chose de bien pratique pour de nombreuses utilisations, bien qu'à l'époque cela ne m'effleura pas une seconde l'esprit de ce que ça pourrait m'apporter plus tard. La seule chose négative à tout ça était mes horaires, je faisais onze heures par jour, me laissant ainsi bien peu de temps pour autre chose, à moins de ne pas dormir, résultat, des cernes finirent par se creuser sous mes magnifiques yeux bleus. Un an déjà s'était écoulé depuis que j'avais commencé mon job d'entretien, j'avais fêter mon treizième anniversaire y a déjà plusieurs mois, quand la nuit qui allait me changer à tout jamais arriva.

C'était une journée où j'avais commencé plus tard que d'habitude, forcément, j'avais également terminé plus tard. Ainsi, sur le chemin du retour, j'avais fait un bout du chemin avec un gars de la centrale, puis nous nous sommes séparés, vu que nous vivions dans deux coins différents. Et c'est là que au détour d'une ruelle, masqué par l'obscurité de cette nuit noire, un homme arriva dans mon dos et sans que je comprenne vraiment ce qui m'arrivait, il m'assomma. Lorsque j'avais retrouvé mes esprits, j'étais pieds et poings liés, me débattre était inutile, j'étais comme un animal transporter vers son abattoir. Ce qui m'arriva par la suite fut si horrible que rien que d'y penser me fait avoir les larmes aux yeux et des envies de vomir...

Après qu'il ai fait ceci, puis cela, j'aurais pensé qu'il s'en irait sans rien dire, mais non, ça aurait été trop beau... un coup de feu retentit, une douleur au ventre naquit, un trou fut percé et mon sang se mit à se déverser à une vitesse incroyable, tentant la rue d'un rouge écarlate. Sentant la vie me quitter, mes yeux se fermèrent tout seul et se fut une obscurité encore plus totale que celle qu'offrait cette sombre nuit d'hiver.


Bien que je pensais avoir perdu la vie, je finis par reprendre connaissance en sursautant suite à un cauchemar. Une immense douleur à l'abdomen me tira une grimace et me permit de comprendre que j'étais toujours vivant et que ce j'avais vécu l'autre nuit était bel et bien réel et non pas le fruit de mon imagination. Ma vue se réadapta plutôt rapidement, ce qui me permit de voir que j'étais allongé sur un lit très haut et peu confortable en fait. Il y avait des machines bizarres à côté de moi et pleins des petits tuyaux sortant de mon ventre entre autres, j'en déduisis alors que j'étais à l’hôpital bien que c'était là ma première fois dans un de ces bâtiments et vu la douleur que j'avais, j'espérais à ne jamais devoir revenir ici à l'avenir.

Et c'est là qu'elle fit son entrée en scène, celle à qui je devais ma survie et celle qui allait m'offrir tout ce que je n'aurais jamais pu avoir sans elle. Dès qu'elle passa par la porte de ma chambre, je ne pus que la reconnaître, elle était la dernière représentante de notre District à avoir remporté les Hunger Games, Mlle Elina C. Clarke. Bien entendu, je ne pus m'empêcher de me demander ce qu'elle venait faire ici, pourquoi une célébrité aussi importante qu'elle se trouvait dans ma simple petite chambre?! Elle s'assit alors juste à côté de mon lit de blessé et avec un magnifique et vrai sourire, elle commença à m'expliquer tout cela, comme si elle avait deviné ce que j'étais en train de penser quoi.

Ainsi, tout devint clair pour moi et je ne sus même pas quoi dire lorsqu'elle révéla qu'elle m'avait trouvé dans cette ruelle, plusieurs jours après que l’atrocité ai eu lieu. C'était si gentil de sa part que les larmes se mirent à couler toutes seules sur mes joues, puis après cela, elle ajouta qu'elle était heureuse que j'ai repris connaissance et qu'elle viendrait chaque jours pour prendre de mes nouvelles et me tenir compagnie.

Depuis lors, le temps passa doucement, je commençais à me rétablir en douceur et le soutien de ma ''Bonne Étoile'' en était clairement pour quelque chose. Comme nous nous étions beaucoup rapproché durant mon séjour à l’hôpital, Elina me proposa de me prendre sous mon aile et m'invita donc à venir vivre dans la maison des vainqueurs à ses côtés. Grâce à tout cela, mon corps redevint presque avant, la soucis était le sang que j'avais perdu et que je ne retrouverais jamais, me laissant ainsi plus fragile que je l'étais... mais ce n'était pas le pire, pendant pas loin d'une année entière, chaque soir mes rêves se transformaient en cauchemar à cause de ce que j'avais vécu.

Lorsque je pus reprendre le travail à la centrale, j'étais plutôt heureux, mais là encore, j'ai vite déchanté. Les gens étaient jaloux de la relation que j'entretenais avec la Mentor du District et du coup, ils ne purent rien faire d'autre que de se mettre à se moquer de moi, à me sortir des vacheries sur ce que j'avais vécu... comme-ci ce n'était pas assez présent en moi, il fallait que des connards me rappellent ces horreurs. Bien que c'était très dur pour moi, je parvins à passer outre et me contenter de faire mon travail avant de retourner le plus rapidement possible auprès de la seule qui m'aimait.

Les aiguilles du temps bougèrent et l'année de mes seize ans, une rencontre que j'avais pu imaginé aller m'arriver. En effet, un week-end, alors que je me prélassais dans un champs, les yeux fermés à prendre un peu le soleil, une demoiselle débarqua de nul part et en un simple regard, nous nous comprîmes directement. Depuis lors, nous nous retrouvons fréquemment car ça nous fait du bien mutuellement d'être ensemble, car nous avons vécus la même horrible chose, bien que ce soit plus récent pour elle que pour moi, en résumé, nous avions besoin l'un de l'autre. Ce qu'elle représente pour moi, je ne sais pas vraiment le définir, mais elle tout comme Elina, je ne supporterais pas de les perdre.


Puis en cette année 2237, la moisson arriva et comme d'habitude, avec elle, son lot de cauchemars et de peurs du tirage au sort. Certes, je ne peux pas nier que j'avais les jambes qui jouaient des castagnettes à l'idée d'aller dans l'arène, mais ce n'était pas le plus important, je craignais qu'Amy soit tirée alors qu'il s'agissait-là de sa toute dernière année. Et comme le sort est toujours tout sauf favorable, c'est elle qui fut appelée pour représenter notre district. Je n'en croyais pas mes oreilles, c'était là un cauchemar, cela ne pouvait pas être réel... perdu ainsi dans mes pensées, je n'entendis même pas lorsqu'ils piochèrent le nom du garçon. Par contre, je le vis lorsque tous les gens qui étaient à côté de moi s'écartèrent, les pacificateurs me firent une belle allé jusqu'à l'estrade ou je rejoignis ma seconde sœur.

Elina dans le but de me protéger et comme l'avait laissé entendre notre promesse, dit qu'elle aussi entrerait dans l'arène. Bien que j'avais toujours autant de mal à accepter tout ça, une petite lueur d'espoir me permit de rester calme en apparence, bien qu'à l'intérieur c'était le vrai désordre. En effet, la règle de l'expiation permettait de remporter les jeux à trois, seulement si le Mentor avait eu le courage de retourner dans l'arène, du coup, bien que nous n'étions pas des carrières, nous avions donc une chance infime, mais présente de les remporter. Mais en même temps, j'étais assaillit par la culpabilité, car c'était ma faute si ma sauveuse aller devoir affronter à nouveau l'enfer des Hunger Games et c'était le pire des cadeaux que je pouvais lui offrir. C'est ainsi que les minutes d'au revoir au famille s'écoulèrent, seul à ruminer dans mon coin, car les seuls qui comptaient pour moi, m'accompagnerait au devant de la mort.

Qu'est-ce que l'avenir nous réservait?! Allions-nous réussir à surmonter à nouveau une épreuve des plus difficiles ou bien périrons-nous pour le plus grand plaisir des spectateurs?! C'est la tête pleine de questions de ce genre que les portes du train se refermèrent derrière moi, direction la foire.

Ambition du personnage -
La paix et la tranquillité, le train train quotidien voilà tout ce qui comptait à mes yeux. Je ne demandais rien de plus et rien de moins, je n'aspirais qu'à travailler à la Centrale pour gagner mon pain afin de ne pas dépendre totalement d'Elina et puis après tant d'années à bosser là-bas, j'avais commencé à apprécier ce que je faisais. Si j'avais la chance de survivre à l'arène, trouver un moyen de continuer à travailler dans l'électricité, mais en n'étant plus obliger d'aller à la centrale, me mettre à mon compte était une possibilité plus qu'attirante je dois bien avouer.

Une famille, une père présent et une maman vivante, chose que j'avais toujours désiré au fond de mon cœur et que je n'avais pas pu avoir, pour certaines raisons. Eh bien, malgré tout ce que j'avais vécu, une partie en moi espérait qu'un jour, je pourrais fonder la mienne et offrir à ma descendance ce que mes géniteurs ne m'avaient jamais offert. Moi-même ayant du mal à croire en ce désir, il va de soit que je n'en ai pas touché un mot à quiconque, même Elina et Amy?! Eh bien oui, même elles ne le savent pas... encore.

Et une fois n'est pas coutume, actuellement, il n'y a qu'une chose dans ma tête: Survivre aux côtés des filles de ma vie à l'arène et rentrer sain et sauf au District afin de reprendre notre vie comme si de rien n'était. Et si nous ne pouvions pas tous ensemble, je ferais mon possible afin de les garder en vie, car sans elle, je perdrais toutes raisons de vivre.