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 Mia S. Standford

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Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyVen 12 Sep - 19:49



Mia S. Standford

« Si la vie n’a pas de sens alors il faut lui en donner un soi-même. »




Points Acquis

Sera rempli par le staff
à l'issue de votre présentation



Répartition des capacités
Force : XX
Coordination : XX
Intelligence : XX
Volonté : XX
Rapidité : XX
Communication : XX
Corps à corps : XX
Combat armé : XX
Chasse : XX
Soin : XX
Créativité : XX


IMPORTANT :
Je m'appelle Mia. Je suis âgée de 29 ans. Je suis né un 8 mars au District 11. Je suis mentor. Je fais partie des rebelles.

SITUATION :
Un mari aimant, une fille merveilleuse. Ne devrais-je pas être comblée de bonheur ? Pourtant l’amour du premier ne me touche pas. Si je suis encore avec lui, c’est pour ma petite Aoline. Je n’arrive pas à taire cette peur de la perdre. Il m’est déjà bien assez difficile en tant que mentor de voir mourir mes tributs sans pouvoir rien faire alors ma fille… C’est l’une des raisons pour laquelle je me suis engagée dans la lutte des rebelles.
AVIS SUR PANEM :
Panem sans le Capitole. Mieux qu’un rêve, un but. Car c’est précisément et essentiellement à cet endroit que se situe la source de nombres de nos problèmes. C’est ici que résident ces dictateurs et créateurs de ces jeux cruels qu’on appelle Hunger games. Je ne me suis pas résolue à voir d’autres gosses mourir dans ces jeux malsains jusqu’à la fin de mes jours. C’est l’une des raisons pour lesquelles je me suis investie à la cause des rebelles : pour renverser le système du Capitole.




Caractère du personnage -  10 lignes minimum
J’avoue être quelqu’un de difficile à cerner pour la simple et bonne raison que je ne me confie qu’à ceux qui ont ma confiance. Et rares sont ceux à l’avoir. De nature discrète, je n’ai pas pour habitude de me faire remarquer, étant quelqu’un d’effacé. D’ailleurs, faire en sorte de me faire oublier est l’une des rares choses que j’arrive à faire sans trop d’efforts. L’oubli a été mon meilleur atout lors des Jeux et l’est encore aujourd’hui pour mes activités de rebelle.

Je prends bien garde à mes paroles quand j’ai à parler. Je suis de ceux qui gardent leurs pensées pour soi et se tiennent au silence. D’une part parce que j’ai toujours trouvé qu’on apprend bien des choses rien qu’en se contentant d’écouter attentivement sans en avoir l’air. D’autre part parce qu’il est dangereux de soutenir ses idées si elles vont à l’encontre du bon vouloir du Capitole. Si cela vaut partout dans Panem, ça l’est particulièrement dans le district 11.

Si je porte silencieusement en moi le sentiment de révolte d’autres n’ont pas l’intelligence d’en faire autant. Leurs  coups d’éclats sont réprimandés aussitôt et de manière sanglante. Je réfléchis donc avant de parler ou d’agir. Prudence est mère sûreté dit-on souvent.

La prudence peut toutefois être mauvaise si elle devint synonyme avec indécision. Donc je prends sur moi et je fais des choix. Aussi difficile que cela puisse être. Selon moi renoncer à cette dernière liberté signifie renoncer tout court. Cela ne nous donnerait pas plus de valeur qu’un troupeau de bêtes ou qu’un groupe de pantins désarticulés et sans volonté propre et donc la suprématie du Capitole. Et je m’y refuse !

Je préfère choisir et assumer mes responsabilités plutôt que de rester paralyser par peur de prendre des décisions, je ne leurs donnerais pas cette satisfaction-là. Je les ai déjà suffisamment « divertis » dans l’arène à mon goût. Je le reconnais, j’ai dû me salir les mains pour être la dernière debout. Et si j’ai réussie à sortir de l’arène, ce n’est pas indemne. La peur que j’ai ressentie là-bas, est encore ancrée en moi tout comme ces visions cauchemardesques de l’arène ont marqué mon esprit.

Je ne veux pas que ma fille vive cela. Je suis peut-être un peu trop protectrice pour son propre bien mais je n’y peux rien. Tout comme je ne peux rien contre l’absence de sentiment à l’égard de mon mari, même s’il est le père de ma petite Aoline. Je ne l’ai pas épousée par amour mais par pragmatisme. Je ne me sentais pas non plus la force et les compétences nécessaires pour l’élever seule. Surtout pas avec le souvenir trop récent de l’arène.

Il m’aime vraiment, je le sais. Malgré ça je reste cruellement indifférente à ses sentiments. Froide et calculatrice, encore d’autres mots pour me qualifier. Le côté plus sombre de ma personnalité. Obstinée, je le suis. Surtout quand il s’agit de faire tomber le Capitole.


Histoire du personnage -  
Partie 1 Illusion et réalité

Comme tant d’autres avant moi, j’ai eu une enfance particulièrement difficile. La faim, la misère étaient - pour beaucoup - notre lot quotidien. Comme beaucoup, j’ai assisté à des choses que des enfants n’auraient pas dû voir, j’ai commencé à travailler dans les champs et les vergers très tôt. Orpheline placée au foyer communal, mon histoire ressemble aux autres. A un détail près : j’ai des souvenirs de ma mère. Elle s’appelait Rei. Mais étant donné son manque de présence psychique, elle était plutôt une mère-fantôme. Son visage blême comme ceux des malades et surtout ses yeux éteints regardant le vide m’effrayaient. Parfois, une lueur de folie se voyait dans ses yeux. Mais cela n’arrivait que lorsque ma grand-mère de cœur, Brid - une guérisseuse âgée - n’était pas là.

C’est elle qui m’a offert l’affection et l’attention que ma mère n’était pas capable de me procurer. Brid était mon pilier, mon modèle, mon unique repère. J’admirais le calme et le sang-froid dont elle faisait preuve même face aux blessures les plus graves. Je l’aimais même si elle se montrait rude. Car au fond, Brid était la première personne à m’avoir aimé. Elle représentait pour moi ma seule famille.

Quand je l’ai trouvée morte dans son lit, j’étais anéantie. J’étais encore une enfant seule et désormais livrée à soi-même. D’expérience, je savais que je ne pouvais pas compter sur ma génitrice, ne serait-ce que pour un soutien moral. Elle représentait davantage un poids bien lourd à porter pour une  petite fille. Des mois passèrent ainsi. Pourtant, je nourrissais encore l’espoir qu’elle sorte de son état.

C’est ce que je crus arriver, un soir en rentrant du travail dans les champs. Je la voyais hors de sa chambre sombre, habillée, s’affairant à faire la cuisine.
- Maman ? Tu es enfin sortie de ta chambre ? risquais-je.

J’avais la forte impression qu’une autre femme avait pris la place de la mère-fantôme. L’œil vif, les cheveux en bataille, le teint un peu plus coloré que dans mes souvenirs. Elle me fixa un instant comme si c’était la première fois qu’elle me voyait.

Je vis maman venir vers moi. J’étais tout d’abord pétrifiée. Quelle ne fut pas ma surprise de sentir ses bras m’étreindre avec maladresse et chaleur. C’était la première vraie attention, le premier geste d’affection qu’elle me témoignait.
- Là, chut ma chérie. Ne t’inquiète pas, je suis là. Je vais veiller sur toi maintenant.
- Pourquoi ne l’as-tu pas fait avant ? lui reprochai-je. Une larme coula le long de ma joue, suivit par d’autres.
Ma mère resta un long moment silencieuse, me caressant les cheveux pour me calmer.
- Je suis désolée pour tout, si désolée. Pardonne-moi. Je vais essayer d’être une bonne mère.
Elle pleurait elle aussi.

A partir de cet instant-là, nos rapports changèrent. Je la vis différemment. Active, vive d’esprit, d’une volonté de fer. Mais certains soirs, je la retrouvais comme au début, hagarde, vide, le regard lointain.

Je me demandais comment et pourquoi elle passait d’un état à un autre. Mais je n’osais pas lui poser la question de peur de la faire rechuter pour de bon dans un état second.
Lors de ma douzième année, alors qu’elle s’occupait d’un homme blessé, un groupe de Pacificateurs fit irruption avec violence et l’emmenèrent ainsi que le blessé. J’étais dans un coin de la pièce, invisible à leurs yeux et terriblement impuissante. On venait de m’arracher ma mère en un battement de cœur.

Je m’étais effondrée sur mon lit. Quelques nuits plus tard, j’entendis du bruit dans la maison censée être vide sans compter ma présence. Je vis une dernière fois cette femme au regard éteint, négligée, encore plus hagarde qu’au début. Ce qu’il me restait de ma mère. Ma mère aimante, rassurante n’était plus qu’une coquille vide. Définitivement. Et je me retrouvais seule, encore une fois.

Le maigre espoir de la faire revenir à la normal s’éteignit comme la flamme d’une bougie que l’on souffle. Elle m’a regardé comme si je lui étais étrangère. Je l’avais à peine touchée qu’elle se transforma en furie. Hystérie, folie. Je sus alors que plus rien ne pourrait la guérir.
Désespérée, je m’étais précipitée dans ma chambre dont j’avais bloqué la porte. Après trois jours sans boire, ni manger, après trois jours à pleurer. Je me risquai à sortir. Ma mère s’était pendue. Je n’avais plus de larmes à verser. J’ai même été soulagée de ne plus avoir à supporter ses lamentations lancinantes, ses crises d’hystéries, sa présence chimérique.
Au moins c’était fini.
***
Ce ne fut que bien des années plus tard que j’eu l’explication sur la double-personnalité de ma mère.

Partie 2 : Une autre vie ?

Au moins c’était fini. C’est ce que je crus aussi pour moi. Quel avenir avais-je au fond ? Rien de bien heureux. A quoi bon continuer à vivre si rien n’a de sens, si on a pas de but ? N’ayant pas le courage de me donner la mort, j’étais résolue à me laisser mourir petit à petit. Mais l’instinct de survie était ancré en moi. Je voulais vivre, qu’importe le comment et le pourquoi, je devais survivre. Il sera toujours temps de chercher un but à sa vie.

Je finis par être placée au foyer communal. Pourquoi ici plutôt que l’orphelinat ? L’orphelinat était rempli. De plus aucune chance de me faire adopter à mon âge.
J’ai vite compris que j’avais intérêt à me faire oublier en voyant les traces de coups sur les visages de mes compagnons d’infortune. Je voyais constamment des regards éteints comme l’ont été ceux de ma mère. Je vivais dans la peur de devenir comme eux : sans consistance, vide. Dans d’autres yeux se lisaient une tristesse infinie, chez quelques-uns encore une rage de vivre. Je savais que mon pire ennemi était personne d’autre que moi-même. L’abattement, le désespoir ambiant, autant de choses qui finiraient par m’emporter si je me laissais à un moment de faiblesse.

La vie au foyer était pénible, le travail dans les vergers et les champs en comparaison était plus aisé. L’un drainait mon mental, l’autre mon énergie physique. L’école était le seul endroit où je pouvais me permettre de souffler un peu.

La solitude a longtemps été ma compagne la plus fidèle. Je n’ai jamais été amie avec des gens de mon âge à cette époque. De réputation ma mère avait toujours été bizarre, donc naturellement moi aussi. Ça avait toujours été un frein lorsque j’avais essayé de me faire des amis. Ne supportant plus le rejet, j’avais laissé tomber et me faisais oublier. Cela m’était bien plus facile à vivre.

Sauf qu’à force de rester seule, on finit par se faire remarquer par un certain type d’individu. Du genre à fondre sur une personne isolée, comme un prédateur sur une proie facile. Je rentrais de mon travail de nuit. Il faisait encore sombre qu’un garçon, de quelques années plus âgé, s’attaqua à moi.

Je luttais avec énergie contre mon agresseur. Mais le combat était inégal, il était plus fort que moi, si bien qu’il prit le dessus et me maintenait à terre. Je savais ce qu’il voulait de moi. Des larmes de rage coulèrent sur mes joues. Lorsqu’il commença à me déshabiller, je n’y tint plus, je poussais un cris de détresse. Sans toutefois avoir l’espoir qu’il soit entendu et surtout que quelqu’un y réponde. Et comme je ne pouvais rien faire d’autre, je continuais à hurler jusqu’à ce qu’il finisse par me frapper, me coupant le souffle par la même occasion.

Il s’apprêtait à me frapper une deuxième fois quand une main sortie de nul par lui agrippa le bras et le tordit dans le dos.
- Voyons l’ami, ce n’est pas comme cela qu’on traite les dames. Siffla le nouveau venu, d’une voix dangereusement basse.
L’autre poussa un grognement plaintif.
- Retiens bien une chose petite tête, tu fais encore mine de la toucher ou tu l’approcher et je t’arrache les membres un par un. Je le saurais d’une manière ou d’une autre alors…

Il laissa sa phrase en suspens. Puis il le leva sans ménagement et le poussa avec force à partir. Il n’eut d’ailleurs pas trop à le faire car l’agresseur détala à toutes jambes.
Je détaillais mon sauveur, un homme d’une quarantaine d’année environ, de taille moyenne, le visage comme sculpté dans de la roche, les yeux gris aciers. Il me fixa soudain avec une intensité qui me mit mal à l’aise. Je me revêtis en toute hâte.
- Ta mère… commença-t-il.
Puis un coup de feu nous fit sursauter.
- File vite d’ici petite. Lança-t-il avant de disparaître au pas de course dans une ruelle sombre.

Je ne me le fis pas dire deux fois.
De retour à l’école, je revis mon agresseur. Je l’évitais soigneusement là-bas et fis en sorte d’être toujours avec deux ou trois camarades qui étonnamment, m’acceptèrent sans mal.

Partie 3 Un autre tournant

J’avais 17 ans lorsque mon nom a été tiré lors de la Moisson. Je me résignais à mon sort tout en me demandant si j’avais vraiment une chance de m’en sortir vivante ce coup-ci.
Je fus sidérée en voyant le luxe de l’hôtel de justice. Et ce n’était rien en comparaison à ce qui m’attendait arrivée au Capitole. N’ayant plus de famille ni vraiment d’amis proches, je ne m’attendais pas à recevoir de la visite, et surtout pas de la part du même homme qui m’avait sauvé la mise cette nuit-là.

Il me donna un livre manuscrit:
- Tiens, c’est ta mère qui l’a fait. Sa dernière volonté.
Je feuilletais les premières pages :
- Pour Mia, afin qu’elle n’oublie qu’un bon lecteur est celui qui arrive à lire entre les lignes.

Ce livre contenait les contes qu’elle me lisait. Il y avait toujours un message derrière. Ainsi que d’autres que je ne connaissais pas encore. Je ne voyais pas vraiment l’intérêt de cet objet. Mais pour une raison étrange, j’avais l’impression que cette première phrase mystérieuse avait un sens particulier. « Cherches »semble-t-elle me dire.

- Parlez-moi de ma mère. Finis-je par dire.
- Quand tu seras revenue, je te le promets. Répondit-il avant de partir.
***
Benjamin, mon mentor de 4 ans mon aîné, faisait tout ce qu’il pouvait pour me préparer au mieux. Durant les 3 jours, je me concentrais sur les ateliers de survie, de feu, de camouflage, de nœud et de plantes comestibles pour parfaire mes connaissances en ce domaine.

Puis vint l’interview avec une approche mystérieuse. J’ai souvenir du soulagement éprouvée quand j’ai vu ma note attribuée par les juges 6. La moyenne quoi, pas de quoi attirer l’attention sur moi.

Dès la première journée de jeu, 13 tributs avaient perdu la vie. C’est l’une des rares choses dont je me rappelle encore clairement. Mes souvenirs des jeux sont confus. La nuit à l’approche des Hunger Games et chaque fois que je les vois, je revis certains instants de mes propres jeux. La lutte contre : la faim ; la soif ; le froid des nuits ; des ennemis mortels ; contre moi-même.
Les deux dernières ont été pour moi les plus éprouvantes. J’ai tué jeunes pour survivre moi-même. Des inconnus, ennemis par la volonté d’un groupe de personnes alors qu’ils auraient pu être mes frères et sœurs, des amis. Je n’avais rien contre eux ni eux contre moi. Pourtant, nous nous étions entre-tués, mus par le désire bestiale de survivre. Je m’en voulais autant pour mes crimes que pour le fait de servir de marionnette pour divertir le Capitole. Il me donnait une fois de plus l’occasion de le haïr : il m’avait poussé dans mes derniers retranchements.

Je rageais intérieurement, et je crois bien que c’était l’une des rares choses à laquelle je m’étais raccrochée là-bas. Jusqu’au dernier jour, j’avais mis ma conscience en sourdine, mes deuils en attente. Je me promettais de venger les morts. L’idée de faire payer au Capitole tout cela me consolait un peu en un sens.

Ce fut lorsque les Hunger Games prirent fin que je me rendis compte à quel point j’étais inhumaine. Tout l’ampleur de mes actes, la conscience d’être devenue une criminelle m’anéantie. Je me sentais terriblement coupable d’avoir survécu. Cette victoire avait le goût amer des larmes.

A mon retour, une seule personne m’attendait : Benjamin, mon mentor. Je savais qu'il m'aimait, je savais aussi que je ne ressentais rien pour lui. Il aurait été cruel de lui donner de faux espoirs. C'est pourtant ce que je fis. Dans ma détresse, je m'étais abandonnée dans ses bras protecteurs et rassurants, affectueux.

Quand j’appris que j’étais enceinte quelques semaines plus tard, j’étais abasourdie, perdue. L’idée même d’avoir un enfant qui puisse vivre les mêmes horreurs que j’ai connue était intolérable. Et puis j’avais peur de ne pas être à la hauteur de mon rôle de mère. Aussi lorsque Benjamin me proposa de l’épouser et de vivre ensemble j’acceptais.

J’eu pendant ma grossesse tout le temps pour trouver la réponse au mystère de ce livre légué par ma mère. Le code que j’avais fini par trouver désignait une illustration du livre. Je la détachais pour voir au dos une lettre m’étant destinée :

Mia, ma chérie,

J’imagine qu’un jour tu chercheras des réponses aux questions qui te brûlent les lèvres sans jamais encore oser les franchir. Pourquoi ces moments d’absences ? Pourquoi ces soudaines distances ? Pourquoi ces changements de comportements extrêmes ? Pourquoi à la nuit tombée, ta maman laisse soudain place à une inconnue arborant ses traits ?

La vérité est aussi difficile à accepter qu’il m’est douloureux de l’évoquer. C’est pourquoi je laisse cette lettre derrière moi, afin que tu puisses trouver -quand tu seras en âge de comprendre- la partie manquante à ton histoire. A notre histoire.

En réalité, je n’ai jamais cessé de t’aimer, de faire en sorte de te préparer au mieux à la dure réalité de la vie. Cette étrangère au regard vide que tu voyais, c’était la femme qui t’a donné naissance, Rei ma sœur jumelle. Ou plutôt l’ombre de ce qu’elle était.

Nous étions très proches malgré nos opinions et caractères divergents et soudées face à l’adversité. Jusqu’à notre majorité. J’ai adhéré à la cause des rebelles, Rei quant à elle coulait le parfait amour avec Carter. Un gars que je ne supportais pas malgré ses nombreuses qualités, et ce pour plusieurs raisons : nous étions rivaux à l’école et surtout il me piquait ma sœur. Elle passait plus de temps avec lui, ce qui me rendait jalouse.

Lorsque que je me suis rendue compte que nous nous avions beaucoup plus de traits et de valeurs en commun que je ne voulais l’admettre, je lui ai proposée de se joindre aux rebelles. Ce que j’ai regretté amèrement par la suite.

Rei qui avait été effrayée et sidérée quand je les ais rejoints, m’en a toujours voulu d’avoir entrainé Carter dans une entreprise qu’elle qualifiait de « folie pure ». Elle avait peur qu’il y laisse la vie. Malheureusement, c’est ce qui arriva.

La mission sur laquelle nous étions tous les deux ne se déroula pas comme prévu. Il reçut une balle à bout portant. J’ai réussi à fuir malgré mes blessures. Rei m’a soutenue jusqu’à ce qu’on arrive chez une vieille guérisseuse nommée Brid, elle aussi de la résistance.

Lorsque je me suis résolue à lui annoncer la mort de Carter, Rei était tout d’abord effondrée, anéantie. Puis, la fureur prit place à la peine. Folle de douleur, elle ne se contrôlait plus. Ma propre sœur aurait fini par m’étrangler si la vieille Brid ne lui avait pas administré un somnifère puissant. Elle me tenait pour responsable du drame, ce qui en un sens n’était pas faux. Quelque chose s’était définitivement brisé entre nous, et au plus profond d’elle-même.

A partir de ce jour, ma simple vue la rendait folle de rage et de douleur. Rei était devenue malade de chagrin. Alors, je suis partie, pensant qu’elle pourrait guérir grâce aux soins de Brid. Je poursuivais la lutte des rebelles en alternant avec le travail aux champs.

Au départ Rei passait ses journées à pleurer sur son lit, incapable de faire quoi que ce soit. Puis, elle finit par assister la vieille guérisseuse dans son travail. J’avais bon espoir que ma sœur redevienne comme avant.

Sept années passées, les nouvelles de Rei cessèrent de me parvenir. C’est ce qui m’a décidé de revenir au bout de 3 mois. Brid n’était plus et ma sœur se trouvait dans un piteux état. A ma vue, elle se mit à délirer. Je dus la droguer pour la mettre au lit. Lorsque tu es rentrée, j’ai su ce que je devais faire. Prendre l’identité de Rei et assumer son rôle de mère.

Tu étais plutôt débrouillarde et avisée pour une enfant de ton âge. J’ai fait de mon mieux pour t’élever et t’éduquer. Entre le travail de guérisseuse, ma sœur à maintenir en vie et toi, je ne pouvais plus continuer à faire des missions pour les rebelles mais certains d’entre eux ont été mes patients.

Pour le reste, tu connais la suite ma petite luciole.
Avec tout mon amour,


Mine


Je comprenais tout à présent. La signification de ses premières paroles, leurs valeurs à mes yeux. Je considérerais toujours cette femme admirable comme ma mère. Elle m’avait élevée, aimée. Elle avait enduré tant de choses sans jamais s’apitoyer sur son propre sort. Je réalisais enfin à quel point ma mère avait pris sur elle et combien elle avait dû souffrir de la situation. Je fis enfin le deuil après toutes ces années. Après avoir séché mes dernières larmes, je sus ce que je devais faire.

3 jours après, j’accouchais d’une adorable petite fille Aoline. Une fois remise de mes émotions et plus décidée que jamais, je rejoignis les rebelles pour faire chuter le Capitole.
***

Epilogue :

Les années passent, se ressemblent. Je vois ma fille grandir. La peur qu’elle soit un jour désignée pour les jeux ne m’a pas quitté et me quittera seulement lorsqu’elle aura dépassé l’âge de participer aux Hunger Games ou quand le Capitole cessera d’exister.

Des souvenirs de mes jeux reviennent me hanter à l’approche des Hunger Games. J’ai l’obligation d’y assister, en les regardant j’ai l’impression de revivre ces moments d’horreur. Chaque année, je vois mes tributs se faire tuer sans pouvoir faire quoi que ce soit. Leurs morts m’affectent d’autant plus que je pourrais être leur mère pour la plupart et l’idée ma petite Aoline aurait très bien pu être à leur place me taraude. J’ai lu dans les yeux d’un autre une douleur semblable à la mienne ainsi qu’une grande détresse.

Je m’en rappelle encore, j’étais mentor depuis un an. Lors de la Moisson du district 12, une jeune fille se porta volontaire pour prendre la place de sa sœur. Le nouveau mentor du district 12, gagnant de l’année précédente n’était autre que son frère Melvil. C’était effrayant de voir que le malheur s’abattait de nouveau sur une même famille. Si bien qu’on pouvait se demander si cela n’avait pas été fait exprès pour rajouter du dramatique à ces jeux.

Lorsqu’il vit le visage de sa sœur parmi les morts, il était dévasté. Sa peine, son désespoir me touchaient. Melvil dû sortir sur le balcon. Je le rejoignais et sans vraiment réfléchir, ma main prit la sienne. De mon autre main, j’essuyais une larme sur sa joue. Je tentais de le consoler mais mes gestes me paraissaient tellement insignifiants face à la douleur provoquée par la perte d’un être cher. Dans son regard, je lisais la même chose que dans celui de ma génitrice.

Je pouvais lui donner au moins cela : une raison, un but pour vivre. Je le regardais dans les yeux et dis doucement mais avec fermeté :
« On peut changer cela. »

Par la suite, il devint particulièrement investi dans la lutte des rebelles, ne manquant pas de me tenir au courant qu’importe les moyens et les risques. Nous sommes devenus très proches. Je sais que je peux me fier à lui. Nous nous consolons mutuellement lorsque nos tributs meurent, de la façon la plus intime qui soit. Je préfère chercher du réconfort dans les bras de Melvil plutôt que dans ceux de mon mari.

Après des années de vie commune j’ai appris à le connaître et à l’apprécier dans un sens mais je ne l’aime toujours pas. Il le sait mais il espère encore. Je n’y peux rien. Il est un mari et un père idéal pourtant. Je m’en veux de ne pas pouvoir lui rendre son amour. Avec lui comme avec les autres je fais bien attention à ce que je dis. Il ne sait pas que je fais partie des rebelles pour la bonne et simple raison que nos points de vue diffèrent. Je ne lui parle pas de mes positions vis-à-vis du Capitole. Je dois rester constamment vigilante si je veux garder mon secret.







Ambition du personnage - 10 lignes minimum
Survivre, tel était mon unique préoccupation, mon unique ambition. Aujourd’hui, je suis d’autres buts : mettre un terme aux jeux pervers que sont les Hunger Games, mettre fin à la dictature. Bref, en un mot je souhaite la chute du Capitole. C’est pour cette raison que j’ai rejoint les rebelles. Et je ne manque pas de motivations. Je me bats pour ma fille bien sûr mais pas seulement. J’ai connu l’horreur de l’arène et je ne tiens pas à laisser d’autres jeunes aller dans cette enfer, je ne supporte pas le fait qu’une minorité vive sur le dos des autres et imposent leurs lois par la terreur. Ne rien faire c’est accepter, se résigner, se rendre complice d’actes abominables. On peut changer cela. Même si cela doit se faire dans le sang, il faut forger un futur meilleur, pour la mémoire des défunts et surtout pour nos enfants. Ainsi qu’une autre motivation moins honorable: la vengeance.





Voudrais-tu que ton personnage participe aux Hunger Games ?
[] Oui
[X] Non

Âge : 18 ans
Pseudo : Mia
Avatar : Maggie Q
Age de l'avatar : /
Age du personnage : (attention, 4 ans de plus ou de moins que l'âge de la célébrité)29 ans
Fréquence de connexion : 3/7 vendredi jusqu’à dimanche (pour l’instant)
Comment as-tu trouvé le forum : recherche google
Double compte ? : Non
Un petit commentaire sur le fo ? : J’aime déjà ce forum ♥




Dernière édition par Mia S. Standford le Ven 3 Oct - 16:10, édité 6 fois
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« Invité »


Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyVen 12 Sep - 20:09

Coucou ! :)

Très bon choix de PV ! :)
Je te souhaite donc la Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche... Si tu as des questions, n'hésite pas Heart
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Jason C. Drake
Jason C. Drake
« »
Localisation : Près du pont ...
★ Âge : 20 ans. ♥
☆ Surnom : Jason
★ Occupation : Flâner dans les bois
☆ Humeur : .... ♫
☆District : District Dix

○ Points : 385
○ Barre de vie :
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Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyVen 12 Sep - 20:11

Bienvenue ! :)
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Pearl A. Standford
Pearl A. Standford
« Personnage décédé »
★ Âge : 19ans.
★ Occupation : Tribut du District 1
☆ Humeur : Sanguinaire
☆District : Un

○ Points : 815
○ Barre de vie :
Mia S. Standford Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Mia S. Standford Right_bar_bleue



Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyVen 12 Sep - 20:38

Re-bienvenue Mia, et encore une fois très bon choix de perso *_*
Amuses toi bien ici :D
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Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyVen 12 Sep - 22:38

Bienvenue! Bon courage pour ta fiche. :)
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Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
Mia S. Standford Left_bar_bleue100 / 200100 / 200Mia S. Standford Right_bar_bleue


May the odds be ever in your favor
Compétences:
Talents:
Inventaire:


Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptySam 13 Sep - 1:41

L'un de mes pvs favori, j'adore Mia et toute sa famille !! Courage pour ta fiche, hâte de te voir en jeu ! (si je fais un tc ça sera surement ton mari xD)
Si t'as besoin d'aide pour ton avatar envoie moi un mp
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Invité
« Invité »


Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Avatar   Mia S. Standford EmptyDim 14 Sep - 11:39


Merci beaucoup ^^/
L'histoire avance ♪ Il y est probable que je finisse avant ce soir ^-^ ... ou pas.

Edit:En fait j'ai avancé l'histoire mais eu le temps de la finir. Je pourrais avoir un délai s'il vous plait? ^^'
je poste la fiche complète fin de semaine prochaine promi!! '-'


Dernière édition par Mia S. Standford le Dim 14 Sep - 17:12, édité 1 fois
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Invité
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Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyDim 14 Sep - 12:35

Welcome ! :)
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Invité
« Invité »


Mia S. Standford Vide
MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyDim 14 Sep - 12:50

Thanks ^^
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Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyDim 14 Sep - 17:22

Pas de soucis pour le délai c'est accordé :)
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MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyDim 14 Sep - 18:04

Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche!
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MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyDim 14 Sep - 22:01

Benvenuuuue !
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Phileas K. Hampton
Phileas K. Hampton
« »
Localisation : Paris
★ Âge : 32ans.
☆ Surnom : Phil
★ Occupation : juge des Hunger Games
☆ Humeur : inquiet
★ Plat préféré : le saumon en papilottes
☆District : Capitole

○ Points : 360
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyLun 15 Sep - 9:02

Bienvenue !
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Coralie L. Standford
Coralie L. Standford
« »
★ Âge : 17 ans.
☆ Surnom : Coco
★ Occupation : école - magasin familial
★ Plat préféré : Fromage de chèvre
☆District : Un

○ Points : 1202
○ Barre de vie :
Mia S. Standford Left_bar_bleue200 / 200200 / 200Mia S. Standford Right_bar_bleue


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MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyLun 15 Sep - 17:51

Bienvenue ! Love you
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MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyDim 28 Sep - 16:41

Merci beaucoup =)

J'ai enfin fini ma fiche *o* Je croyais ne plus pouvoir en finir avec l'histoire. xS
J'ai mis des heures à l'écrire. Désolée pour le pavé ^^'. Je pensais pas écrire autant.
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Channelle Featherstone
Channelle Featherstone
« Administratrice »
★ Âge : 20 ans
★ Occupation : Carrière
☆District : Un

○ Points : 838
○ Barre de vie :
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MessageSujet: Re: Mia S. Standford   Mia S. Standford EmptyDim 28 Sep - 21:41











Mia S. Standford Distri11

Bienvenue à Panem !


Ta présentation est désormais validée .

Commentaires :
Alors ... Que dire à part "Woaw" ... Ca fait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire une fiche. J'adore déjà le personnage, mais je trouve que tu l'as sublimé, tu lui as vraiment apporté ta touche, et quelle touche personnelle ! On comprend tout ce qu'elle est, pourquoi elle est devenue comme ça ... (Et mon dieu, j'ai tellement de peine pour son mari *_*) Bref, c'est avec un plaisir non-dissimulé que je te souhaite la bienvenue sur le forum ! J'ai hâte de pouvoir rp avec toi *_* (mon dc est Melvil xD)

Tu es validée !


Selon l'histoire de ton personnage et le barème établi, tu obtiens les Points de compétences suivants (ajoutés par Channelle sur la base : mentor/rebelle) :
Force : 6
Coordination : 6
Intelligence : 3
Volonté : 5 (3+2 ; ce qu'elle est prête à accomplir pour sa vie, un mariage sans amour)
Rapidité : 5
Communication : 3 (1+2 ; elle mène une vraie double vie, mentir sur tant de chose à son mari demande un vrai talent de communication)
Corps à corps : 3
Combat armé : 4
Chasse : 1
Soin : 4 (3+1 ; elle avait une mère malade, passait beaucoup de temps chez une guérisseuse)
Créativité : 2


Tu peux dès à présent commencer à t'amuser dans le jeu.
   Cependant, avant toutes choses il te reste encore quelques missions à accomplir !

   - Dans un premier temps pense à réserver la célébrité qui te sert d'avatar dans le Bottin des avatars afin que cette dernière te soit réservée.
   - Pour finir, il est très important que tu crées ton Livre de Bord car cela te permettra de créer des liens avec d'autres membres du forum afin de pouvoir commencer le RP. De plus il permettra de récapituler d'un simple coup d’œil tes RPs, donc pense à le mettre à jour !
  - Ensuite pense à nous signaler le nombre de Tessaerae que ton personnage possède en faisant un tour dans le Recensement des Tessaerae

   Bonne chance  et surtout Bons Jeux !

   Puisse le sort t'être favorable !

 Le staff
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