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 L'élégance est une beauté qui ne fane jamais.

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Coralie L. Standford
Coralie L. Standford
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★ Âge : 17 ans.
☆ Surnom : Coco
★ Occupation : école - magasin familial
★ Plat préféré : Fromage de chèvre
☆District : Un

○ Points : 1202
○ Barre de vie :
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May the odds be ever in your favor
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MessageSujet: L'élégance est une beauté qui ne fane jamais.    L'élégance est une beauté qui ne fane jamais.   EmptyMar 9 Sep - 17:58

L'élégance est une beauté qui ne fane jamais.


Coralie L. Standford | Daphnée C. Delacour




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    Des coups de canons… Des portraits dans le ciel… Celui de Pearl… Non, ce n’est pas possible… Mais il était bien là, suivit des autres tributs morts la même journée. Pearl… J’avais tant confiance en elle ! Elle ne pouvait pas nous abandonner ainsi… Ce n’est pas possible… Je vais me réveiller… Je vais me…

    Je me redressai d’un coup, écartant ma couette au passage. J’étais en sueur, le cœur battant à tout rompre. Ce n’était qu’un rêve. Mais ce rêve, je le connaissais bien. Depuis quelques semaines, je le faisais sans cesse. Pearl mourrait, tuée par un tribut de carrière qui devait pourtant être son allié. Ça, je ne le supporterai pas, et ma mère non plus. Je jetai un rapide coup d’œil à mon réveil : cinq heures trente du matin. Je savais déjà que je ne pourrai pas me rendormir. Je restai dans mon lit encore une demi-heure, cherchant tout de même le sommeil. Je pris enfin la résolution de me lever et descendis les escaliers. Ma mère était debout et discutait au téléphone comme à son habitude. Elle me fit signe de me dépêcher. Je me mordillai la lèvre. J’avais promis à ma mère d’aller l'aider à la boutique aujourd’hui. C’est vrai que cela me changeait mes idées, mais je n’arrivais plus à être souriante avec les clientes, de m’intéresser à leurs problèmes. La moisson approchait à grand pas et j’avais le pressentiment que quelque chose d’important allait arriver ce jour-là. Pourtant, je n’avais aucune raison de m’inquiéter. Alors que je mangeais ma tartine sans grand appétit, je repensai à tout ça et je me demandais pourquoi j’étais plus nerveuse que les autres années, pendant la semaine précédant la moisson. Il est vrai que d’habitude, j’étais un peu stressée –je ne peux pas m'empêcher de l'être, mais cette année-là, je faisais des cauchemars chaque nuit et je sursautais à chaque bruit suspect. J’espérais qu’après la moisson, quand tout sera rentré dans l’ordre, mes cauchemars s’arrêteraient.  

     Repue, je repartie dans ma chambre, cherchant désespérément quelque chose à mettre. J’enfilai tout d’abord une robe rose, avec des motifs léopards sur le col, et des tâches de toutes les couleurs sur la jupe. Non. Trop clinquante. Pourtant, c’était ce qui se faisait de mieux au Capitole.  J’enfilai  ensuite une robe violette, coupé au-dessus du genou, avec seulement de la dentelle sur les manches. Parfait, pensai-je. Je n’ai jamais adhéré à la mode du moment même si certains créateurs étaient au-dessus du lot. Je regardais de temps à autre des défilés, mais c’était surtout grâce aux clientes que je parvenais à me mettre au goût du jour. Je me coiffai d’une queue de cheval. Passe-partout. Je n’avais pas beaucoup de connaissances à ce sujet hélas. Ma mère m’aidait généralement, mais les jeux approchant la moisson, tout le gratin du district venait pour se mettre sur son trente-et-un. Elle n’avait plus de temps à m’accorder. Pour la décharger un peu, je l’aidais de mon mieux à la boutique. En même temps, je voulais passer du temps avec elle. Nous étions très complices, et ça me manquait. Contente de mon reflet que me renvoyais le miroir, je descendis non sans avoir nourris ma petite plante qui trônait sur ma commode. Depuis le temps que je la chérissais… Je me ressaisis : j’avais autre chose à faire que de regarder une maudite plante qui ne se donnait même pas la peine de fleurir.

     Je descendis les escaliers en trombe, jusqu’à ce que je me rappelle que Pearl dormait toujours. C’est sur la pointe des pieds que je terminai de descendre et vis à ce moment-là que maman m’attendais dans l’entrée, déjà prête à partir. J’enfilai une veste et des ballerines à la va-vite et sortis de chez moi. Je connaissais le chemin par cœur à force de l’avoir  fait, c’est donc en cinq minutes que je parvins à la boutique, suivis de ma mère qui peinait à me suivre. Les lumières étaient éteintes, les stores fermés. La devanture était sobre, classe. La porte était dans le même style, où au-dessus de celle-ci, on pouvait lire : « Bijouterie de luxe ». L’intérieur était dans le même esprit, des comptoirs ici et là présentait sur des bustes les différents colliers que l’on avait confectionnés, ou encore sous vitrines des bagues plus clinquantes les  unes que les autres. La caisse se situait au fond, à côté d’un rideau de satin rouge qui cachait l’arrière-boutique. Ca étincelait de partout. Depuis tout ce temps, d'habitude, j'étais émerveillée par ce spectacle que m’offrais mes yeux. Mais aujourd’hui pourtant, je n’y prêtais pas attention. A peine avoir ouvert la porte que je me dirigeais vers le fond de la salle, sans regarder autour de moi comme je le faisais d’habitude. Dans l’arrière-boutique, j’avais un petit coin que j’avais aménagé de telle façon que je pouvais fabriquer de nouveaux bracelets tout en regardant de temps en temps ce qui se passait dans la boutique.

     Je passai donc la matinée ici, à m’entrainer à fixer une nouvelle sorte d’attache pour colliers que nous avions reçues la veille, tout en jetant quelques coup d’œil sur ce qui se passait de l’autre côté. L’après-midi pointa son nez très rapidement. Je décidai donc de changer d’activité pour passer côté boutique afin de conseiller les clientes sur leurs choix. Il devait être trois heures environs, quand une jeune femme apparue sur le seuil de la porte. Elle était belle. A la pointe de la mode. Classe. Il me semblait l’avoir déjà vu mais son nom m’échappait. Elle regarda autour d’elle, touchant les bijoux, comme si elle était dans son élément. Elle prit entre ses doigts une montre que j’avais confectionnée une semaine auparavant et qui m’avais donné plusieurs heures de travail. Je me surpris à avancer dans sa direction. Au début d’un pas hésitant, je voulais en savoir un peu plus sur cette personne qui avait les mêmes goûts que moi, me semblait-il. Je pris de l’assurance et je m’avançais à présent vers elle plus vite. Arrivée à sa hauteur, je lui dis :

« Les pierres incrustées sur cette montre que vous avez ici sont des émeraudes cristallisés, très rares et très chers sur le marché. »

Je marquai une pause, bien décidée à lui parler.

« Puis-je vous aider en quoique ce soit ? »

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