Que désirez vous ?

« l'alcool est blanc, mais rougit le visage. L'or est jaune, mais noircit le cœur» ► Proverbe chinois

Adélaïde venait d'assister plus tôt dans l'après-midi à l'annonce des tributs de son district, un jeune garçon s'était porté volontaire pour protéger la jeune fille. En effet une jeune fille avait été tirée au sort et aucune carrière ne s'était porté volontaire, la laissant seul, les lâches, amis en même temps personne de responsable se présenterai une année où les risques de morts son multiplié. Le garçon quant à lui s'était porté volontaire le premier et apparemment ce n'était pas prévu, Adélaïde le savait à la tête qu'avait eu l'entraineur des carrières. Ce joli petit couple avait désespérément rappelé un épisode que Adélaïde aurait préférée effacer de sa mémoire. Le garçon s'était porté volontaire pour protéger la fille, Jack aurait fait de même si un jour ils s'était retrouvés dans la même position.

Adelaïde était chez elle, seule, dans cette immense étage où il n'y avait aucun bruit. Louise habitait au-dessus des bureaux de l'entreprise de bateaux, son appartement donnait une vue imprenable sur la mer. En faite son appartement était aussi son lieu de son second travail. Adélaïde était au pied de son canapé marron, ses chaussures à côté d'elle, elle regardait dans le vide à travers la fenêtre. En plus de repenser désespérément aux baisers de Jacks, à son sourire, elle connaissait aussi le garçon qui aujourd'hui s'était jeté dans la gueule du loup. Nikolay était un garçon avec qui Adélaïde était sortie dans le passé, aujourd'hui elle doit avouer qu'elle le protège un peu, alors le voir aller dans l'arène n'arrangeait pas grand-chose. La jeune femme acceptait assez mal que les Hunger Games lui prenne deux personnes auxquels elle tient. Nikolay était adorable marges ses air de grand caïd.

Adelaïde sentit une larme perlait le long de sa joue droite. Son mascara allait couler si elle continuait, elle effaça d'un coup de main la larme, se leva doucement, alla vers le miroir doré à côté de sa porte d'entrée, remis ses cheveux en arrière d'un coup de main et alla prendre des talons hauts. Il n'y avait qu'un remède efficace pour Adélaïde contre le chagrin : faire la fête et boire. Adélaïde ne savait pas trop où aller, amis ses amis lui avaient conseillé un bar, aujourd'hui était donc le bon moment pour le tester. Adélaïde prit ses clés et un petit sac qui contenait de l'argent.

Une fois dehors, elle se faufila à travers une foule de jeunes qui ne demandaient qu'a s'amuser, elle se plaça entre un jeune garçon assez content et une jeune fille, ils avaient l'ai d'avoir son âge, peut-être était ce leur dernière année de moisson. Adélaïde arriva dans un bar qui avait l'air tout à fait génial, sympa. Il était assez grand, pleins d'étudiants dansaient déjà. Elle les aurait bien rejoint, mais pour l'instant elle avait encore besoin de deux, trois ou même plus verres. Le soleil était presque couché, la soirée ne faisait que commencer. Adélaïde s'appercut très vite qu'il y avait un monde fou dans ce bar, elle se dirigea vers le barman, s'assit sur une chaise haute, elle portait une robe noire qui lui arrivait au milieu des cuisses, elle était assez sexy dans cette robe, elle avait toqué cette robe plus tôt contre sa robe verte spéciale Hunger Games.

Adélaïde était assise depuis cinq minutes et se battait contre toutes les autres personnes voulant boire quelques choses dans ce bar. Tout d'un coup le barman se dirigea vers elle et la questionna :

"-Mademoiselle , que désirez-vous? "

Adélaïde le regarda un petit temps avant de penser à répondre. Elle regarda les bouteilles exposaient, mais ne savait toujours pas quoi boire. Il existait tellement d'alcools différents et tous avaient une action différente sur le corps humain, le jeune femme avait réellement besoin de noyer son chagrin et ses angoisses à propos de Jack et Nikolay. Elle avait besoin de quelque chose de fort, quelque chose qui lui gommerait la mémoire pour un soir, quelque chose qui la fera danser. Adelaïde s'approcha un peu plus près du barman pour qu'il l'entende bien, alors que tous les étudiants avaient été servit et s'en aller danser :

" je voudrais quelque chose de fort, je veux juste boire quelque chose qui me fera oublier pourquoi je suis ici, mais aussi les prochaines semaines. "

Elle soupira et s'assit de nouveau attendant d'être servit. La peine se lisait sur son visage, son sourire habituel s'était envolé en même temps que tous ses espoirs de voir Nikolay sortir vivant. Ses yeux logeaient des larmes prêtes à partir, mais Adélaïde ne laisserait jamais le plaisir de toutes les filles qui ont pût jalouse d'elle, la voir dans cet état. Adélaïde allait juste oublier et se réconforter dans les bras d'un homme qui ne voudra plus d'elle au levé du soleil.

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Que désirez vous ?

« l'accol à plusieurs avantage dont un qui permet de faire oublier les peines à ceux qui ont le cœur brisé» ► Young

Adélaïde vu que le barman la regardait, peut être qu'il n'était pas indifférent à sa tenue qui mettait réellement en valeur certaines'parties charmeuse de son corps. Sans doute avait-il vu que Adélaïde n'était pas dans ses meilleurs jours. Elle tirait un peu la tête, mais avait surtout l'air lessivé, ses yeux avaient un côté brillant, on aurait pût croire qu'elle allait pleurer. Elle observa le barman comme pour jouer à " qui détournera le premier le regard ". Adélaïde avait de tant en tant, surtout quand elle se sentait seul ou qu'elle voulait faire la fête, un côté dragueuse. Elle sentit le regard sombre, mystérieux qui cache des milliers de choses, mais presque inquiétant, il pourrait faire peur à n'importe quel garçon qui aurait trop bu. Elle le vit sourire dévoilant une dentition parfaite, d'un blanc immaculé, sa peau d'ailleurs avait presque la même couleur. Ses lèvres violettes sombres, elles, tranchaient de la couleur de sa peau. Il répondit à sa demande :

"-Ma chère demoiselle l'alcool peut parfois se révéler efficace pour oublier mais généralement l'effet ne dure pas plus d'une nuit alors pour oublier pendant plusieurs semaine faudra revenri faire un tour ici. Je vais voir ce que je peux vous trouver . "

Adélaïde étouffa un rire et le regarda droit dans les yeux, glissa un billet dans la main du barman et lui répondit d'un air sûr :

"- Alors, je reviendrais chaque jour jusqu'à ce que mon problème se soit envolé. "

Elle vit le barman s'éloigner chercher un alcool qui répondrait à sa demande. Un garçon s'approcha d'Adélaïde, il l'aborda avec un ton de vrai dragueur, là, elle n'était pas d'humeur, elle avait besoin d'un ou deux verres de l'alcool le plus fort de ce bar pour pouvoir penser à draguer. Elle ne l'écouta que d'une oreille, la phrase qu'elle retient c'est " vient me voir quand tu as envie ", les garçons la prenaient toujours pour une fille facile sauf quand elle était dans un bar, là, elle pouvait devenir une vraie garce. Le garçon s'éloigna au moment où le barman revient. Il répondit à sa demande :

"-C'est une liqueur de whisky au miel et à la cannelle , c'est doux et assez fort pour vous faire oublier . "

Adelaïde ne savait pas s'il était pour quelque chose à la fuite du garçon, mais au tout cas il était efficace, Adélaïde répondit un parfait et laissa le barman la servir. Adélaïde écouta le barman continuer à lui parler :

"-Dites moi tout , c'est la Moisson que vous essayez d'oublier non? Ah sacré Moisson cette année . Je ne sais pas ce que ce crétin de Nik' est allé se foutre là-dedans en se portant volontaire. Ah les amourettes d'adolescent ..."

Adélaïde s'arrêta net, elle redressa la tête et regarda le barman d'un regard noir et en colère. Il n'aurait pas du parler comme ça de Nikolay, elle n'avait jamais cessé de l'aimer, elle ne l'aimait plus comme un petit ami, mais elle l'aimait comme un ami, un petit frère. Elle se plaisait à l'idée de le protéger, mais là où il avait décidé d'aller elle ne pourrait pas le protéger, elle devrait juste le regarder mourir de faim ou mourir tout simplement. Adelaïde le regarda et rétorqua :

" S'il vous plait ne parlait pas de lui comme ça, jamais il gentil, courageux et il voulait la protéger. Il voulait la protéger comme moi je le protégeais et comme Jack me protégeait."

Elle avait les larmes aux yeux à la fin de sa phrase, tout le monde dans le district avait entendu parler de la mort de Jack. Tout le monde le connaissait comme s'il l'avait connu, tout le monde en avait parlé, il avait raconté sa vie, parlait à ses amis et donc à moi. Celaavait complètement bouleverser le système des volontaires, c'était la première fois qu'un carrière mourrait à l'entraînement. Adélaïde essuya ses larmes avec son bars et attrapa le verre du barman. Le barman commença à se servir un verre et prononça :

"-Moi aussi ça va me faire du bien ... Et vous lequel des deux tributs connaissez-vous?

- Je pense que maintenant vous savez lequel des deux je connais. Répondit-elle du tac au tac"


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Que désirez vous ?

« l'accol à plusieurs avantage dont un qui permet de faire oublier les peines à ceux qui ont le cœur brisé» ► Young

Adélaïde but son verre en même temps que le barman, celui-ci l'avait bu cul sec, mais avec beaucoup de classe, Adélaïde, elle buvait au début de petites gorgées puis buvait de plus en plus et de plus en plus vite. Elle attendit ce que ce barman bien qu'intelligent pourrait lui répondre. Il avait fait une gaffe, Adélaïde pouvait être une fille facile une fois sous votre charme, sinon elle était dure à séduire. Quand elle était tombée amoureuse de Jack, elle ne l'aimait pas qu'à moitié, il avait mît toute son âme et son innocence dans cette relation. Après sa mort, son innocence avait foutue le camp et l'enfer avait prit une partie de son âme, la part la plus joyeuse. Celle remplit de beauté, d'amour, de rire d'enfant, de joie enfantine, toutes ces petites choses qui pouvaient réchauffer le coeur de n'importe qui, même si son coeur était dur comme du fer.

Quand elle avait commencé à sortir avec Nikolay, elle avait retrouvé un petit peu de son âme, il la faisait rire, dansait, il lui avait fait toucher le paradis une fois de plus. Même après leur rupture, il continuait à la rendre heureuse. Alors, maintenant qu'il allait bientôt se jeter à corps et âme perdue dans cette foutu arène qui ne faisait que détruire des vies et des familles. Adelaïde se noyait de plus en plus dans ses remords quand le barman eu comprit et rétorqua avec de la mélancolie dans les yeux :

"-Mlle Adelaïde Revendell , puisqu'il doit bien s'agir de vous ; ne croyez pas que Nikolay et vous ne soient les seuls à avoir souffert de tragédies . Je conçois que voir la personne que vous aimez mourir sans pouvoir rien faire est une chose horrible mais parfois il vaut mieux écouter ce que nous dit notre tête que ce que nous dit notre coeur. "

Il était aussi intelligent que le pensait Adélaïde ou pas, enfin du moins il était loin d'être bête, mais il avait dû fermer la porte de son coeur à clé. Effectivement nous avions tous souffert des tragédies, Adélaïde n'avait jamais dit l'inverse. Et oui voir la personne que vous aimez mourir plus ou moins dans d'affreuses souffrances peutêtre dure et affreux. Mais ce n'est pas une raison pour penser que par sa tête et non par son coeur, même si le geste de Nikolay n'était pas très mesuré. Il l'avait fait, car Adélaïde lui avait dit tout faire pour la personne qu'il aimait, de vivre comme si tout devait se finir demain, car le véritable amour dans notre société actuelle était dure à maintenir sur une longue durée. Adélaïde aurait dû lui dire de quand même mesuré ses gestes, cela lui aurait évité de se jeter dans l'arène sans penser à toutes les personnes qu'il blesserait. Adelaïde répondit :

"- Effectivement je suis celle que vous croyez et je n'ais absolument jamais dit que j'étais la seule à souffrir. Tout le monde souffre, mais il ne faut pas non plus fermer la porte aux sentiments. Il est amoureux je peux le comprendre et je vous accorde que son geste n'était pas très réfléchit. Mais voir la personne que vous aimez mourir n'est pas dur, personne ne s'en remet entièrement. C'est totalement impossible. Je suis sûr que vous aussi vous pensez vos blessures doucement, mais peut-être"

Il but encore une gorgée de son verre avant de reprendre :

"-Je ne suis pas un monstre sans coeur Adélaïde j'essaie simplement de voir les choses tels quels sont , dans leur ensemble , sans parti pris et sans laisser mes sentiments altérer mon jugement."

Adélaïde rétorqua à la hâte :

"- c'est bien ça le problème, de temps en temps, les sentiments sont nécessaires. Des fois il faut faire des choix dans la vie, comme celui que Nikolay a fait et des fois ce sont les choix qui vous font comme le choix de mon frère à fait ce que je suis aujourd'hui. D'ailleurs pourrais-je savoir le nom de mon interlocuteur ?"

Il reprit son discours :

"-Il ne faut pas faire ce qui est bon mais faire ce qui est juste.

-On croirait entendre le Capitole"

Adélaïde répondit sans doute un peu trop vite et se corrigea :

"-Excusait-moi, c'était débile ce que j'ai dit "

Elle espérait qu'il ne le prendrait pas trop mal.


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Que désirez vous ?

« l'accol à plusieurs avantage dont un qui permet de faire oublier les peines à ceux qui ont le cœur brisé» ► Young

Ce fameux barman répondit à Adélaïde avec un grand sérieux, leur discution était tendue, d'un moment à l'autre elle pourrait tourner mal. Chacun survit à sa façon, certain souffre, car il laisse la porte ouverte aux sentiments, mais on en profite beaucoup plus de chaque petit moment de bonheur qui se présente au coin de la rue. Puis il y a ceux qui sont dans le cas de ce barman, qui font taire totalement la porte de leur coeur, ne laissant plus les pleures, ni la souffrance passaient, mais il ferme donc aussi la porte aux autres émotions, la joie, l'amour,... Adélaïde partait du principe qu'elle préférait vivre une vie courte où elle ne regrettera rien qu'une vie longue à souffrir, même si de temps à autre, elle mesurait ses gestes. Le barman rétorqua donc :

"-Je suis Jared , Jared Gregory Kundray ."

L'expression de Jared c'était durcit, des fois, Adélaïde ferait mieux de fermer sa bouche. L'alcool était un très mauvais ami qui était du genre à rendre Adélaïde un peu trop franche, sans filtre. Le barman n'attendit ni une, ni deux pour lui rétorquer un discours tout aussi poignant :

"- La croyance et la vérité sont deux choses distinctes. Si le Capitole prétend rechercher la justice pour apaiser les foules eh bien tant mieux pour lui. Le Capitole est tout sauf idiot et il a compris quelque chose que vous tous n'arrivait pas à concevoir : pour être fort il faut savoir faire taire ses sentiments. C'est pour ça que cette dictature est aussi puissante , c'est pour ça que les habitants des districts ont peur de voir leurs gosses se faire buter. Le Capitole est fort parcequ'il a compris une chose . Si nous n'arrivons pas à nous défaire des liens sentimentaux dans certaines situations alors nous baissons encore un peu plus la tête devant le joug de la tyrannie."

Il était loin d'être bête ce barman, mais il avait une vision totalement différente de celle d'Adélaïde, ce qui provoquait des éclaires entre eux. Adélaïde savait que taire ses émotions pouvaient permettre de faire de grande chose, mais elle trouvait que c'était un peu la solution de facilité. Elle ne voulait pas le provoquer, elle était juste fatiguée, triste et énervée, en colère même, en rage contre le Capitole, qui ne faisait que détruire tout autour de lui. Adélaïde répondit :

"- je sais que le Capitole est fort parce que les émotions ne l'atteignent pas, mais le Capitole est loin d'être indestructible, car il y a bien une chose qui fait que tous les habitants des districts continuent à faire des enfants et continuent à croire que leurs enfants peuvent survivre. Mais pour connaître ce sentiment il ne faut pas fermer les portes aux émotions, il faut juste en faire tris. C'est ce sentiment qui est la Kryptonite du Capitole, c'est celui qui fera que le peuple se soulèvera, celui qui alimente les coeurs de chacun : l'espoir. L'espoir changera ce monde. Chacun a sa vision des choses et il y a bien des manières de se lever contre la tyrannie du Capitole, mais l'espoir fera que nous ne serons pas un à nous lever contre lui, mais une centaine, des milliers, des millions, une armée."

Le barman marqua une pause avant d'ordonner à Adélaïde :

"-Suivez-moi."

Il contourna le bar et amena Adélaïde jusqu'à une porte dans l'arrière-salle, elle le suivit sans peur, il n'avait pas l'air d'être un garde donc qu'avait-elle à craindre. Il déverrouilla la porte avec une clef. Derrière la porte se trouvait un escalier en colimaçon qui donnait dans une sorte de couloir sombre flanqué de deux ports. Le barman ouvrit celle de gauche.

Au centre de la pièce trônait un bureau d'ébène posé sur un tapis rouge, les murs étaient recouverts de plusieurs bibliothèque remplis de classeurs et autres documents. Certains concernaient les finances de l'établissement, d'autre ne portaient pas de noms. Tout était ténèbres, la salle peu éclairé pouvait donner froid dans le dos. Jared se saisit d'un grand classeur rouge et l'ouvrit, puis se mit à parler d'une voix grave avec un sérieux exemplaire :

"-Maria Silverus , district huit , 17 ans , se porte volontaire pour sauver son petit frère tiré au sort , les deux meurent décapités.

-Bogdan Milkevov , district 12 , se porte au secours d'une vieille dame brutalisée par des Pacificateurs pour soupçon de vol ; condamné à mort.

-Yohan Levi , district 11 , arrêté pour braconnage alors qu'il chassait pour aider des pauvres orphelins , il a eu le malheur de se débattre ; on lui a crevé les yeux et coupé la langue , il est enfermé au Capitole.

Il existe encore des dizaines voires des centaines de cas comme ça de personnes mortes à cause de ce que leur coeur disait. "

Adélaïde resta bloquait, elle ne savait pas quoi répondre, elle ne savait pas ce qu'elle faisait là. Elle comprenait les arguments du barman, mais qui pourrait être assez morbide pour garder un livre qui répertoriait des personnes mortes. Adélaïde se sentait tout d'un coup moins en sécurité, elle était loin de la foule dans une pièce sombre avec un Jared inconnu qui ne partageait pas du tout son opinion et qui détenait des livres de jeunes personnes mortes pour leur acte de bravoures. Adélaïde l'interrompit d'une voix douce et hésitante :

"- pourquoi vous m'avez emmenée ici ?"

Il continua son discours en s'approchant encore plus d'elle laissant un infime espace entre eux :

"-Peut-être me suis-je mal exprimé Mlle Revendell. Je ne dis pas qu'il faut s'interdire tout attachement ou sentiment je dis qu'il faut savoir les maîtriser quand ceux-ci peuvent mettre la vie de plusieurs personnes en jeu. La chance que Silverus sauve son frère était infime : ils sont morts tous les deux ; l'acte de bravoure de Milkevov n'aura servi à rien lui et la vieille dame ont été tués , Levi chassait pour nourrir des orphelins ; lui a fini dans un trou au Capitole et les orphelins ont été réquisitionnés en vue de devenir des soldats parfaitement endoctrinés.
Réfléchir avec son coeur en délaissant son esprit fait biens souvent plus de mal que de bien."

Il ne s'arrêta pas là, Jared s'approcha encore plus, mais cette fois-ci il cola son visage à côté du sien pour pouvoir lui parlait dans l'oreille. Son coeur battait de plus en plus vite, que voulait-il encore lui dire, il disait ce qu'elle essayait d'exprimer depuis le début :

"-Je devine une immense tristesse en vous pour votre ami , cela n'est que le début bientôt cette tristesse se transformera en colère puis en haine envers les responsables. Ensuite ce sera la vengeance."

Adélaïde rétorqua de la même voix :

"- j'en suis déjà au stade de la rage depuis bien longtemps, la seule chose qui m'empêche de me venger est que je n'ai pas les outils nécessaires, mais aussi que je ne sais pas comment m'y prendre. Toute mon enfance on m'a appris à combattre dans l'arène, mais au fond j'aurais aimé qu'on m'apprenne une façon de ne pas y aller, de faire en sorte que personne n'y aille "


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