Caractère du personnage -  10 lignes minimum
Elina C. Clark est d’apparence froide, et stricte. Elle ne supporte pas l’injustice, élevée dans un esprit de rébellion et critique, elle combat sans cesse pour ses valeurs et le bonheur de ceux qu’elle aime. Au premier abord, elle intimide, certaines personnes auront même peut être peur d’aller lui parler, alors qu’elle est généralement une oreille attentive et de bons conseils. Volontaire, elle ne rechigne pas à la besogne, et n’hésite pas à venir en aide à ceux qui en ont besoin. On la trouvera surement dans l’une des usines électriques, donnant un coup de main aux hommes, ou entrain de se creuser la cervelle pour alimenter le district, lors des coupures de courant exigées par le Capitole.  Sérieuse dans ce qu’elle entreprend, on peut être sûr qu’elle y mettra tout son cœur et sa force, c’est l’une des qualités pour laquelle on lui donne une confiance absolue. Avec une force de caractère comme la sienne, elle peut aisément s’imposer et diriger une petite équipe. Elle est par ailleurs, très stricte avec les tributs de son district, leur exigeant la perfection à chaque fois.  Elina prétend qu’elle a tous ce dont elle a besoin, qu’elle est heureuse, afin de ne pas inquiéter ses proches. Mais derrière cette personnalité, disons publique, se cache, en réalité une femme malheureuse, un peu plus brisée à chaque fois qu’elle voit ses petits protégés qui disparaissent avec violence chaque année. Ces souffrances, accumulées depuis des années, lui confère une résistance presque à toutes épreuves, gardant en elle ses chagrins. Elle est souvent qualifiée de cœur de pierre, puisqu’elle ne montre jamais ses émotions. Il est difficile de lui imposer quoi que ce soit, puisque c’est une femme très indépendante, qui n’hésitera pas à tuer pour sa liberté, liberté durement gagnée lors de sa participation aux jeux. Et pourtant, ceux-ci la terrifie encore, traumatisée par son expérience, elle garde en elle des séquelles. A chaque approche des tournois, elle est pris par de violents cauchemars, lui rappelant sans cesse et sans pitié la mort de l’homme de sa vie, sauvagement tué par les carrières, qui la laisse aussi fragile et terrorisée qu’une petite fille lors d’un soir d’orage.

Histoire du personnage -  30 lignes minimum
Lorsqu’elle était enfant, Elina était une petite tête blonde très souriante, avec de grands yeux qui pétillaient de vie. Un peu turbulente, elle supportait déjà mal l’autorité de ses parents, et faisait généralement ce qu’elle voulait. Insouciante, elle n’avait pas conscience de la dure réalité qui l’attendait… Elle allait, dès qu’elle le pouvait, jouer dans l’herbe, aussi bien avec les petites voitures et les poupées. En même temps, le district 5 n’ayant pas les richesses démesurées du Capitole, on se contentait du peu qu’on avait, même enfant, et l’imagination était au rendez vous pour inventer de nouveaux jeux avec ses copains. On s’amusait à attraper des lézards, à jouer aux robins des bois dans les périphéries des usines, ou on se racontait des histoires lorsque le temps était peu clément. Lors de sa première moisson, Elina était, certes anxieuse, mais pensait que ce genre de choses ne pouvait arriver qu’aux autres, et non à elle, à cet âge là, on a toujours la sensation d’être invincible, et que rien ne peut nous arriver. C’était donc tranquille, insouciante, et ayant confiance en sa chance, qu’elle se présentait chaque année devant les urnes. Adolescente, elle passait par toutes les petites étapes curieuses, elle fut d’abord une sorte de garçons manqués, qui s’intéressait plus à la mécanique et à l’électricité, qu’aux jolies coiffures que l’on pouvait se faire, par ailleurs, ses cheveux étaient très cours, car c’était plus pratique quand on courait, ou jouait dehors. Elle devint un peu plus féminine, lorsqu’elle fit la connaissance du jeune homme dont elle tombera folle amoureuse, et réciproquement. Au comble de la joie, elle se sentait plus forte que jamais, rien ne pouvait lui arriver. Elina était un soleil à elle toute seule, avec un rire et une joie communicatif, embarquant tout le monde dans son petit bonheur.
Cependant, arrivée à l’âge de 19 ans, tout bascula. Lors de la 162è  édition des jeux de la faim, Elina fut sélectionnée comme tribut… avec l’amour de sa vie….
Sa rencontre avec le Capitole, elle ne l’oubliera jamais. Elle se souvient avoir été « objectifiée », une belle poupée qu’on expose au vu de tous. Une petite marionnette qui devait obéir sagement à ce qu’on lui disait, autant dire que ce fut difficile pour une jeune femme aussi indépendante. L’image qu’elle affichait été très paradoxale, d’un côté, on voyait son côté boudeur et charismatique, et de l’autre l’adorable Juliette dévouée à son Roméo. Cette alliance entre ses deux facettes différentes plut pourtant aux Capitoliens. Et sa bonne note obtenue lors des évaluations de ses compétences lui avait apporté son petit lot de sponsors. En effet, elle avait fait sensation en créant un circuit électrique en quelques secondes, destiné à griller un homme et une femme jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le pauvre mannequin n’avait pas supporté la charge trop lourde et avait pris feu, déclenchant un vif émoi dans l’assistance. Elle s’était préparée à tuer, à protéger celui qu’elle aime, et à mourir si cela pouvait le rendre victorieux. Elle était déterminée, infaillible, et ne voulait reculer devant rien. Alors lorsque le compte à rebours pris fin, elle s’élança vers la corne d’abondance, pris un sac, mais, l’un des carrières l’ayant vu, lui asséna un coup de couteau dans le dos, sans pouvoir l’achever, et elle put s’enfuir avec sa moitié. Avec les compétences de son petit ami, ils étaient passés maître dans l’art du camouflage, et restaient invisibles aux yeux des autres participants, attendant le cœur battant qu’ils s’entretuent jusqu’au dernier. Les habitants de la capitale suivait avec attention l’évolution de ses amants maudits, mais tout intérêt pur eux se perdit en même temps que l’un d’eux mourrait. Ils ne recevaient pas d’aides de la part des sponsors, alors son petit ami faisait souvent des excursions pour aller chercher des plantes. Et un jour, devant leur cachette, alors qu’il était de retour avec son butin médicinal, les carrières tombèrent sur lui. Ni l’un ni l’autre ne savaient se battre, ils avaient pourtant joué à la bagarre dans leur district, mais leurs échanges étaient insouciants et ressemblaient plus à une chorégraphie ridicule de Kapuera. Elina, impuissante, assista à la scène la plus déchirante et la plus atroce de toute sa vie… c’était encore pire que les années précédentes où elle avait assisté aux hunger games, et à la mort des enfants de son district. Son petit ami se fit massacrer avec cruauté et violence, et elle entendait, encore aujourd’hui, les rires des carrières qui partaient tranquille vers une autre proie. Le cœur brisé, elle rapatria le corps de l’homme de sa vie et s’allongea main dans la main à côté de lui, dans leur cachette, refusant de se soigner, elle attendit que la mort la prenne. Son corps pourtant ne voulait pas céder, et elle restait là pendant deux jours avec le cadavre de celui qu’elle aimait sous les yeux. Elina ne recevait plus de parachutes… tout le monde la voyait déjà morte, et attendait son agonie, et elle aussi. Alors quand elle entendit le dernier coup de canon, elle sut qu’elle était victorieuse, mais avec quel prix, avec quelle gloire que celle d’attendre la mort ? Elina était vide.
Lorsqu’elle sortit de l’arène, ce n’était plus un petit soleil chaud et rassurant, c’était une beauté froide, une poupée de glace, qui n’avait plus d’émotions, qui n’avait plus de voix. Elle se muera dans le silence pendant quelques mois, faisant docilement ce qu’on lui demandait. Elle revint chez elle changée, détruite, étrangère au monde qui l’entourait. La famille de son petit ami, ainsi que la sienne prenait soin d’elle, mais ce fut seulement quand la mère de l’homme de sa vie vint lui rendre visite, pour lui donner une photo d’eux qu’elle avait retrouvé dans ses affaires, qu’elle eu un déclic.  Elle repensa alors, aux bons moments passés avec lui, et une nouvelle déterminité fit une violente apparition en elle : vivre pour lui, faire vivre son nom et sa mémoire.
Depuis ce jour, Eli s’efforça de se reconstruire, reprenant des forces, et son fort caractère, on ne pouvait plus l’arrêter, entêtée, elle était toujours en mouvement, elle partit loin de tout, se fit de nouveaux amis, combla ses défaillances, et appris de nouvelles choses. Eli était méconnaissable, ce n’était plus la petite Clark souriante et espiègle, et ce n’était plus la survivante brisée des jeux de la faim, c’était une nouvelle Elina. Chaque année, elle mettait plus de forces, plus de courage, et entrainait à la dure ses tributs, leur donnait tous les moyens de survivre, les forçant à se surpasser. Mais le sort s’abattait sans relâche, et lui prenait tout.
Elle rencontra Rayan dans un bar miteux de son district, elle était entrain de broyer du noir suite au décès tragiques de ses tributs. Il devint vite son ami, et son confident. Eli passait donc souvent son temps dehors, plutôt que seule chez elle avec ses parents, et a angoissé. Ce n’était donc pas surprenant de savoir qu’elle était encore occupée la nuit, et encore moins quand elle tomba sur Adam. Il était là, baignant dans son sang, agressé physiquement et moralement. De violents flash back lui revinrent en mémoire : son amant qu’elle perdit, ses protégés qu’elle essayait au mieux de préparer pour les combats dans l’arène, mais qui mourraient toujours. Elle s’était mise à trembler de tous ses membres, les larmes coulaient telles des rivières sur ses joues. Sa voix était morte dans sa gorge, devant cette enfant qu’un être avait détruit. Elina n’était pas personne à passer son chemin non, qu’elle est les moyens ou non elle aidait son prochain. Après sa crise de nerfs face à cette découverte sanglante, elle se mit des claques mentales, et l’emmena aux urgences en pressant ses mains contre la plaie d’Adam. Elle s’était chargé des frais d’hôpital, refusant qu’Adam paye le prix pour les responsabilités d’un monstre. Elle lui rendit visite tous les jours, veillant à ce qu’il ne manque de rien. A son réveil, elle apprit des autorités qu’il avait un grand frère. Elle se fit un devoir d’aller le chercher, de lui annoncer l’hospitalisation d’Adam, due à une agression sexuelle. Mais elle ne trouva rien. Le grand frère n’existait pas, il avait menti. Elle mena alors son enquête sur cet enfant, apprenant la triste vie qu’il avait eu. Pour elle, il était évident qu’il était fort et courageux. Lors d’une de ses visites, elle posa des questions à Adam sur sa famille inexistante. Adam était un mauvais menteur, et Elina très perspicace, c’est donc avec aisance qu’elle lui fit cracher la vérité. Elle s’imposa à lui avec détermination, lui donna sans demande de retour, un toit, à manger, et une famille. Il était devenu un nouveau membre de sa famille, une personne de plus pour qui elle voulait vivre.
La moisson prochaine promettait d’être encore plus terrible, Eli était terrorisée, et la présence de ses cauchemars augmentait… si le nom d’Adam sortait, elle serait au désespoir… il ne survivrait pas, si ce n’était pas les carrières, ça serait Zatanah… et si Adam mourrait, elle mourrait aussi.

Ambition du personnage - 10 lignes minimum

Dans la vie de tous les jours Elina a plusieurs ambitions. Au sein de son district, elle essaye d’apporter soulagement à ceux qui en ont vraiment besoin, elle n’hésitera pas, par exemple, à faire d’énormes gouters pour les enfants lorsque la famine est au plus fort, a donné des bougies lors des coupures de courant. Elle travaille sans cesse, aidant le plus fortement possible, car cela lui fait oublier ses souffrances. Elina veut se rendre utile, être utile à son district afin de donner un sens à sa vie. Elle n’a pas peur de mourir, puisque cela signifierai rejoindre l’être aimé, et n’hésite pas à travailler dans les usines et faire un travail d’homme. Elle est généreuse avec les siens. Elle fait tout pour que sa famille ne manque de rien, et prend la responsabilité d’Adam, son petit protégé. La vie d’Elina est régit par des règles implacables qu’elle s’impose à elle-même, elle fait parfois preuve de rigidité dans ses principes.
En dehors du district, Elina s’efforce de se faire aimer par les Capitoliens, elle palie son caractère froid, par sa beauté, et le mystère qui peut se dégager d’elle, la glaciale Clark espère ainsi apporter un soutient plus que nécessaire aux tributs de son district lors des jeux. Elle le représente dignement, et met un point d’honneur à s’acharner pour obtenir l’aide des sponsors pour ses poulains. L’une de ses ambitions est de voir un jour l’un d’eux gagner les jeux. Elina se sentirait un peu soulagée, car cela signifierait qu’elle ne serait pas nulle ou inutile dans son rôle de mentor. Elle y verrait une forme d’accomplissement en soit, une revanche sur ses remords qui ne la quitte plus depuis 13 ans. Et le retour de l’espoir. L’espoir de faire reconnaître la valeur du district 5.
Elina sent le vent de la révolte gronder, les tensions au sein de son district augmentées face à la pression exercée par le Capitole. Elle espère qu’une alliance pourra se former entre tous les districts, et qu’elle fera fléchir la puissance de la capitale. Elle s’engagera dans la résistance, quand elle en aura l’occasion, donnant une petite pierre pour bâtir un grand édifice. Elle rêve de voir un monde qui partage ses richesses, équitables, avec des droits pour chacun, et où l’égalité régnerait. Car ceci accomplit, cela signifiera la fin des moissons.
Car l’ambition principale d’Elina, l’ambition de toute une vie est de mettre fin aux hunger games, et de détruire purement et simplement l’idée même de ses jeux abominables, pour que les cauchemars cessent enfin.